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MessageSujet: « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth   « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth EmptyLun 30 Avr - 11:49




❝ From the deepest desires often come the deadliest hate ❞
nicolai & arya • ❝ Look I think we got off on the wrong foot. - Well, I think we did, too. But, I appreciate your apology. - Who said anything about an apology ? I was just saying that... - Please don't talk anymore, it's only going to upset me. - Fine, I'll be quiet if you be quiet. - Alright, I'll be quiet. ❞ anastasia

30TH APRIL. La matinée avait été rude ; les examens approchant, les professeurs ne nous laissaient aucun répit quant aux travaux à rendre et aux manuels à lire et déchiffrer. Plusieurs fois déjà, je m'étais interrogée sur ma présence en ces lieux. L'idée de jeter l'éponge et de m'exiler à l'autre bout de la planète m'avait déjà effleuré l'esprit. Mais, oublier toutes ces années de dur labeur, avant même d'avoir intégrer Brown, n'était pas envisageable ; je m'étais bien trop investie pour balayer tout ça d'un simple revers de main.
Depuis mon réveil, je n'avais qu'une envie : terminer cette fichue journée pour pouvoir retourner me coucher. A vrai dire, l'idée de sécher un cours ou deux me travaillait ; toutefois, je me devais de valider ces derniers crédits, afin de passer en troisième année. Ainsi, je m'étais levée sans la moindre conviction, et avais cherché, par tous les moyens, à me donner une certaine motivation pour rejoindre ce maudit cours de physique.
Par chance, le temps était au beau fixe. Cela faisait des mois que la pluie et le froid régnaient en maître sur Providence mais, en cette fin d'avril, un soleil discret semblait vouloir s'imposer malgré tout.
Je n'avais cependant pas renoncé à ma veste en cuir, craignant qu'une averse vienne contrecarrer ses plans. Mais, bien que l'astre du jour ait enfin décidé de pointer le bout de son nez, les températures estivales ne semblaient guère enthousiastes à l'idée de nous rendre visite. Ainsi, j'avais opté pour une tenue relativement chaude pour la saison. Néanmoins, une fois dehors, j'ai pu remarquer que certains étudiants n'avaient pas perçu les choses de la même manière que moi ; j'ai d'ailleurs eu l'occasion de croiser un certain nombre de filles en minijupes ou shorts, malgré le thermomètre qui indiquait douze degrés Celsius.
La résidence dans laquelle j'étais logée le temps d'intégrer une confrérie se situait à l'autre bout du campus. Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de prendre mon temps pour rejoindre les bâtiments du département des sciences, afin de profiter de la douceur des quelques rayons. Malheureusement, ce fut de courte durée ; un nuage vint cacher celui qui m'avait permis de trouver la motivation nécessaire pour me lever. J'en suis même venue à détester un pauvre cumulus. Ce fut donc énervée que je me rendis à mon cours.
Durant ces deux heures, le temps m'avait semblé affreusement long ; je n'écoutais que d'une oreille ce que pouvait raconter le professeur. En vérité, cela me semblait complètement égal de savoir quelles étaient les conséquences des ondes s ou p sur la surface terrestre. Je me contentais de suivre les schémas des yeux, sans même prendre le temps de comprendre ou d'essayer d'assimiler leur fonctionnement.
Il faut aussi dire que la nuit avait été courte ; nous étions en pleine semaine du rush. La fameuse semaine où il faut être au top pour pouvoir rejoindre la confrérie de nos rêves. Pour ma part, mon choix s'était porté sur les Sigma. Si au départ, j'avais une certaine aversion pour le système greek, côtoyer des personnes qui y appartenaient m'avait fait changer d'avis. Je m'étais donc présentée à la maison des Sigma Chi, dans l'espoir d'intégrer leur cercle. Je savais bien que ce ne serait pas chose facile, néanmoins j'avais refusé de revenir sur ma décision. Au cours de la soirée, j'avais pu faire la connaissance de petits lambs comme moi, mais également des sœurs que je pourrais éventuellement avoir d'ici peu. Finalement, je m'étais réveillée ce matin, avec cinq petites heures de sommeil au compteur en l'espace de deux jours. Autant dire que mon humeur s'en ressentait. Ce n'était pas la bonne journée pour me chercher des noises.
Fort heureusement pour moi, cette matinée se limitait à ce cours ; je faisais partie des premiers à quitter la salle, n'ayant ni stylo, ni notes à ranger précieusement au fond de mon sac. Mon idée première fut de retourner dans ma petite chambre étudiante et d'y dormir quelques heures avant de reprendre. Mais, je changeai d'avis voyant certains de mes collègues se diriger vers la cafétéria. Je fis demi-tour, remontant le couloir dans le sens inverse ; je sentais mes paupières peser sur mes yeux, comme si elles pouvaient s'abattre sur mes iris à tout moment. Je m'efforçais donc de les maintenir ouvertes, bien que ce fut réellement tentant de les laisser faire.

Soudain, alors que je me sentais sur le point de m'effondrer, un brusque coup dans mon épaule droite m'arracha brutalement à cette douce sensation. J'ouvris grand les yeux, fit volte-face pour découvrir le coupable. « Tu peux pas regarder où tu vas ?! » m'écriai-je au bord de la crise de nerfs. L'interpelé se retourna à son tour. C'était un étudiant aux cheveux noir de jais, dont le regard azur me transperçait ; si à la place des yeux, il avait des revolvers, je ferais sans doute déjà à la une de tous les journaux de la région comme l'étudiante violemment assassiné dans les couloirs de Brown. Mais ses airs de type qu'il ne faut pas chercher ne m'effrayaient pas ; je le fixais de mes yeux sombres, bien décidée à obtenir des excuses. « Et pardon, c'est pour les chiens ?! » ajoutai-je, soutenant son regard.


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MessageSujet: Re: « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth   « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth EmptyLun 30 Avr - 20:28

« YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth ?c=mog&w=200&h=200&im=%2Fbig.131506544&« YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth 3037138267_1_7_j0QQMu3X

Une longue journée allait se passer, je me trouvais tranquille dans mon lit. La tête enfouit dans mon oreiller et un drap blanc couvrait mes jolies petites fesses. Un rayon de soleil venait de se glisser à travers le volet mal fermé et me réchauffait le dos, j’étais plongé dans le plus profond de mes rêves. J’étais bien loin, très loin pour entendre le réveil qui sonnait depuis une bonne demi-heure. Je rêvais de la soirée de la veille de ma retrouvaille avec cette belle demoiselle, d’une danse très chaude avec une brune inconnue. C’était une bonne soirée même si je ne connaissais pas grand monde à part quelques Alphas. En effet la moitié de mes amis avaient préférés dormir pour être en forme pour jouer au poker le lendemain, pour ma part tout cela allait être filmé. J’avais prévu de dormir jusqu’à ce que mon réveil sonne et de terminer ma nuit une fois en cour. Et quand ma journée serait terminé je retournerais dans ma chambre et je m’endormirais jusqu’au lendemain ainsi de suite jusqu’à ce que je rattrape toutes les nuits blanches ou presque que j’avais faite depuis trois voir quatre jours de suite. Soudain quelqu’un arrivait en courant et en hurlant poussant la porte de ma chambre qui venait de se fracasser contre le mur. « MAIS BORDEL TU ES SOURD ! ETEIND CE REVEIL PUTAIN ! » . Puis de nouveau un claquement de porte, j’avais sursauté et un peu plus je me retrouvais à côté du lit. J’appuyais alors d’un coup sec sur le réveil et m’étirais doucement. Une journée qui commençait comme celle-ci n’était pas la meilleure, je me levais en jetant un coup d’œil à l’heure et me voilà de sur en retard pour la cour d’anglais. Je prenais un t-shirt simple noir ainsi qu’un boxer (comme ceci (a)) ainsi qu’un jean Lewis et des chaussures noirs et bleu. Je courrais dans la salle de bain et je la fermais à clé enlevant mon boxer et j’entrais rapidement dans la douche sous l’eau chaude. Une bonne demi-heure après je me trouvais en serviette blanche autour de la taille, je prenais mon temps pour me coiffer ainsi que de me raser et me mettre parfum et déodorant. Enfin bref me préparer pour sortir même si ce n’était que des cours j’aimais avoir la classe comprenez-vous ? Je m’habillais d’une vitesse grande V et j’empoignais ma veste en cuir ainsi que mes clés et mon sac de cour ou je glissais quelques cahiers ainsi qu’une trousse. Je prenais aussi mon paquet de clope et deux briquets, je prenais aussi une petite bouteille de coka et une canette de bière. Je vérifiais que j’avais bien tout pris et je sortais du dortoir en saluant tous les autres Alpha qui se trouvait encore dans leurs chambres. Je descendais rapidement les escaliers et je marchais tranquillement le long du trottoir pour rejoindre l’université. En effet aujourd’hui j’avais décidé de ne pas utiliser la moto pour cause : Accident du à un manque de sommeil. Je ne voulais pas risquer ma vie et ma réputation, l’air con quoi si je tombais juste devant la tonne d’étudiant. Je sortais alors mon paquet de clope et j’en prenais une au pif et je l’allumais rapidement, remettant mon paquet dans le sac. Je tirais quelques lattes et je saluais quelques personnes, m’arrêtant faire la bise à des demoiselles. Je reprenais ma marche habituelle jusqu’au bâtiment ou je terminais ma clope et je l’écrasais dans un grand cendrier. Je traversais le bâtiment principal et je traversais un grand parc pour aller au bâtiment des langues. Je regardais ma montre et je remarquais que la cour avait déjà commencé depuis trente minutes, donc cela servait strictement à rien que j’essaye de rentrer. Je soupirais et me posais sur les marches des escaliers regardant les jeunes passer devant moi. Je n’avais plus cour de la journée et donc cela voulait dire que je m’étais levé pour rien. J’aurais du rester au lit au lieu d’essayer d’arriver à lui en cour alors que cela n’était pas faisable. Je me relevais empoignant mon portable je regardais quelques messages et je répondais vaguement avant d’aller dans le bâtiment des sciences pour poser mon sac dans mon propre casier. Même si je n’avais presque rien j’avais l’affreuse flemme de le porter pendant un long moment. Je ne reprenais pas les cours avant quatorze heures donc j’avais le temps de trainer un peu partout. Mais au moins au lieu de le poser à un endroit et de l’oublier, je n’aurais plus qu’à venir ouvrir mon cadenas et de le prendre.

J’arrivais dans le bâtiment et beaucoup d’étudiants parlaient et marchaient dans tout les sens pour aller directement au réfectoire pour manger et partir profiter du beau temps. Enfin beau était un grand mot car les nuages ne faisaient que de venir et de repartir. C’était impossible de prévoir des soirées barbecue ou des soirées piscine ou autre à cause de ce maudit temps. En ce moment il n’y avait pas eu une journée de grand soleil et de bonne température, en effet il pleuvait toujours a un moment ou un autre. Une fois arrivé au casier j’enlevais ma veste de cuir et je la déposais au fond de mon casier et je déposais mon petit sac au fond. Je reprenais mes clés ainsi que mon paquet de clope et un briquet que je déposais au fond des mes grandes poches de mon jean. Je claquais la porte en fer du casier et mettait mon cadenas, j’étais bien décidé à partir en ville voir des amis. Je regardais parfaitement ou je marchais en essayant d’éviter les personnes, mais une demoiselle assez songeuse me fonça dedans sans que je puisse vraiment l’éviter. Je n’avais pas spécialement le temps de m’excuser et puis de toute façon ce n’était pas de ma faute je ne vois pas pourquoi je devais m’arrêter. Je continuais alors à marcher jusqu’à ce que j’entende une voix de femme en colère. Je m’arrêtais et je me retournais pour regarder qui parlait ainsi et je mon regard tombait sur cette demoiselle avec qui j’avais eu le petit accrochage. Je me rapprochais d’elle la regardant naturellement comme d’habitude. Je posais mes mains dans les poches de mon jean et je tendais l’oreille, il était dur de tenir une conversation dans les couloirs d’une université. « Ma belle déjà arrête de foutre la faute sur les autres d’accord ? Tu ne regardais pas non plus ou tu allais. Tu ne vas pas me dire que tu n’as jamais bousculé quelqu’un ? » Mon visage était devenu un peu plus sérieux et un peu plus froid. Je ne supportais pas qu’une personne foutait la faute sur quelqu’un d’autre. Celle-ci avait l’air d’une sacré teigne qui voulait à tout pris des excuses qu’elle n’obtiendra pas. Je n’allais pas m’excuser pour un délit dont je n’étais pas coupable et puis elle n’allait pas en faire tout un plat tout de même ? Il ne manquait plus qu’elle pour me pourrir la journée déjà qu’elle avait très mal commencé. Je posais mon regard sur l’horloge qui se trouvait juste au-dessus de la tête de la demoiselle et je reposais mon intention sur elle pour lui répondre sèchement : « En effet c’est pour les chiens donc pas pour moi. » Je lui faisais un clin d’œil avant de repartir dans la direction ou j’allais avant qu’elle m’interpelle.
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MessageSujet: Re: « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth   « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth EmptyMar 1 Mai - 9:12




❝ From the deepest desires often come the deadliest hate ❞
nicolai & arya • ❝ He's there in the dark, he's there in my heart, he waits in the wings, he's gotta play a part. Trouble is a friend, yeah trouble is a friend of mine. So don't be alarm if he takes you by the arm. I won't let him win, but i'm a sucker for his charm. Trouble is a friend, yeah trouble is a friend of mine. ❞ trouble is friendlenka

« Ma belle déjà arrête de foutre la faute sur les autres d’accord ? Tu ne regardais pas non plus ou tu allais. Tu ne vas pas me dire que tu n’as jamais bousculé quelqu’un ? » me dit-il sur un ton de reproche. Il est vrai que je n’étais pas blanche comme neige dans cette histoire ; la fatigue m’avait assaillie, manquant à plusieurs reprises de me faire tomber. Mais je n’étais pas la seule fautive après tout ; s’il m’avait vue, ce dernier ne m’aurait sans doute pas volontairement foncé dessus. Nous étions donc tous deux impliqués. Toutefois, la malédiction de l’orgueil qui s’abattait sur ma famille depuis de nombreuses générations, ne m’avait pas épargnée et ce, dès ma naissance ; ainsi, me faire reconnaître mes torts était chose impensable. Ajoutez à cela mes nerfs à fleur de peau, et mon impulsivité naturelle, et vous obtenez un cocktail explosif. En général, les gens qui ont affaire à moi s’énervent un coup puis, lorsqu’ils voient ma réaction, préfèrent s’en aller, quitte à renoncer à une éventuelle dispute. Mes amis me reprochent régulièrement cette attitude puérile et indigne d’une étudiante. Mais la vie que j’avais mené jusqu’alors ne m’avait pas laissé le choix ; je n’avais pas pu me résoudre à encaisser les coups pour m’effondrer sous leur joug quelques heures après. J’ai du montrer cette facette de ma personnalité, voire la mettre en avant, évitant ainsi qu’on ne me prenne à la légère.
Cependant, cette fois-ci, les choses étaient différentes ; ledit étudiant semblait également ne pas vouloir lâcher l’affaire. Il faut dire aussi qu’en temps normal, je me serais probablement énervée le temps d’une seconde, et je lui aurais tourné le dos sans rien attendre en retour. Mais pas cette fois. « Et pardon, c'est pour les chiens ?! » avais-je alors ajouté. « En effet c’est pour les chiens donc pas pour moi. ». Il me fit un clin d’œil avant de faire volte-face. Sa réaction m’avait mise hors de moi. Je me refusais à laisser passer cet affront.
« Eh, l’amateur canin ! J’ai pas fini ! » dis-je brusquement en m’approchant de lui. Le ton de ma voix s’était quelque peu adouci ; l’impulsivité avait laissé place au sarcasme. S’il pensait qu’il pouvait disparaître après m’avoir parlé de la sorte, il se mettait le doigt dans l’œil. La plupart des personnes que je côtoyais savait qu’il valait mieux éviter de m’affronter dans un cap ou pas cap, ou dans n’importe quel jeu de duel. Pourquoi ? Parce que lorsque j’ai un objectif en tête, je suis prête à tout pour l’atteindre. Déclarer forfait ? Certainement pas. Mon père –bien que je l’ai longtemps considéré comme la source de mes maux- avait fait de moi une battante. Lui qui était issu d’un milieu modeste et qui était parvenu au sommet savait combien il était important de ne jamais laisser tomber. Le verbe renoncer ne faisait pas partie de mon vocabulaire. Déterminée ou entêtée, peu importe le terme que le commun de mortels employait pour me qualifier ; toute ma vie je m’étais battue afin d’obtenir ce que je voulais. Malgré mon niveau de vie aisé pendant de longues années, ma famille s’était toujours arrangée pour que rien ne nous arrive sur un plateau en argent. Ainsi, l’idée d’abandonner quelque chose, sous prétexte que l’enjeu n’en valait pas la peine ou simplement parce qu’il était trop dur d’y parvenir était chose peu commune. Cet étudiant me défiait et il était hors de question pour moi de décliner son offre.
Je m’avançai vers lui, la tête haute et la démarche assurée. Sa carrure et ses airs de bad boy ne m’impressionnaient guère ; il devait savoir à qui il s’était frotté. Arrivée à sa hauteur, je le fixai intensément, cherchant à conserver toute la rage qui ne demandait qu’à sortir de mon corps.
« Écoute-moi bien gros bras, je ne sais pas qui tu es et, à vrai dire, ça m’est complètement égal. Mais sache une chose : je suis pas le genre de fille avec laquelle les yeux doux et le sourire en coin fonctionnent. Apparemment tu n’es pas habitué à ce que quelqu’un –et particulièrement une fille- te parle comme ça. Mais crois-moi, tu ne me fais pas peur. »
Bien que l’envie de dégager mon regard du sien me démangeait, je maintins mes iris brunes sur les siennes. Au fond de moi, je savais bien que, d’ici le lendemain, je regretterais d’avoir ainsi osé haussé le ton, mais à cet instant, je tenais à lui faire savoir ce que je pensais de lui. Je sentis mon cœur battre la chamade, tandis qu’il me dévisageait ; ma raison me disait de mettre les voiles, de quitter cette université et cette ville avant de quelconques représailles. Mais une Hawkes n’est pas une personne que l’on effraie avec des menaces.
Je me voyais déjà le soir même, racontant cet horrible coup du destin à ma colocataire ; elle me dirait encore une fois que j'ai le don de me mettre dans des situations toujours plus compliquées les unes que les autres, et elle aurait raison. Je ne connaissais pas cet étudiant. Je ne l'avais pour ainsi dire jamais vu. Mais une petite voix me disait que je m'étais embarquée dans une sale histoire.
Néanmoins, je me décidai à ne pas le quitter des yeux, attendant une réponse ou ne serait-ce qu'une réaction de sa part.


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MessageSujet: Re: « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth   « YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth EmptySam 19 Mai - 15:20

« YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth ?c=mog&w=200&h=200&im=%2Fbig.131506544&« YOUR DAYS ARE NUMBERED » • ft nicolai wildworth 3037138267_1_7_j0QQMu3X

Je marchais tranquillement en direction de la sortie de l'université pour rejoindre des amis qui m'attendaient en ville. J'envoyais rapidement un sms pour leurs prévenir de mon retard de seulement quelques minutes, je soupirais légèrement et je continuais ma route. Je venais de poser mon portable dans ma poche alors qu'une personne venait de me bousculer. Je ne prêtais aucune attention à cette personne jusqu'à ce qu'on m'adresse la parole. Je tournais alors la tête en direction de la personne et c'était une demoiselle. Une demoiselle que je ne connaissais pas et a vrai dire je n'avais pas l'envie de la connaître un peu plus. Elle n'avait pas l'air de savoir à qui elle s'en prenait je n'étais pas le genre de mec à se laisser faire surtout par une petite capricieuse comme elle. Je m'arrêtais et je faisais fasse à cette petite brunette pour lui envoyer une phrase sur un ton assez froide. Je reprenais ma marche bien décidé à aller manger et m'amuser avant d'aller en cour. Je n'avais aucune envie de me prendre la tête même si cela avait déjà commencé. J'avais déjà très mal commencé la journée en loupant le cour d'anglais, je n'allais pas louper mon repas tout de même ? Je devais penser à arrêter de sortir et me concentrer un peu plus sur les cours et les examens qui approchaient. En ce moment je ne pensais qu'au jeu c'est à dire au poker plus précisément, je gagnais en permanence et je m’entraînais pour mes futurs vacances à Las Vegas. Cette demoiselle cria une deuxième fois et celle-ci se posait devant moi. Celle-ci croisait ses bras sur sa poitrine me fixant du regard, comme si elle voulait me tuer en me regardant. Je me retenais de rire à ces paroles. «  Tu sais c'est bien pour toi que tu ne sois pas ce genre de fille. Mais tu vois j'en ai strictement rien à foutre de ce que tu es ou autre. » Je n'étais pas le genre de mec à taper une demoiselle ou autre, non je préférais juste parler et rien faire d'autre. Je posais mon petit regard noisette sur la demoiselle se trouvant en face de moi. Je tournais un instant la tête pour regarder les personnes marchant autour de nous. J'empoignais alors mon portable pour envoyer un sms à mes amis pour leurs prévenir que ce n'était pas dis que j'allais arriver un jour en ville. Je croisais une dernière fois le regard de la demoiselle et je décidais alors de lui parler avant de la quitter une deuxième fois. « Tu sais quoi ? Je n'ai pas que ça à faire vois-tu. Je dois rejoindre des amis en ville donc si ça ne te dérange pas trop je vais te laisser. »

Je laissais un petit sourire sur mon visage et je reprenais mon chemin marchant de nouveau calmement, les mains dans les poches pour au final m'arrêter de nouveau. Oubliant complètement que j'avais ramassé le portable de la fille, je me retournais pour au final retourner vers cette brune et je lui tendais ce portable. Je ne disais rien et j'attendais simplement que celle-ci prenne son portable et je ne voulais rien de plus. Je prenais sa mains et déposais son portable dans la main. « Ça peut compter comme une excuse non? ».

[C'est nul, très nul. Désolé mais l'inspiration n'était pas présente:/]
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