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 JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres

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Desmond J. Svensson

« Desmond J. Svensson »


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MessageSujet: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptyLun 25 Juin - 15:53

JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres N9tbB
Toutes les nuits, ici-bas sont exactement les même, les Sigma au stade, les Iotas et les Alphas dans le même lit, les Lambdas le nez dans les bouquins. Et si jamais le divin existe, alors avec beaucoup de chance, vous trouverez les Kappas sobres. Mais rien, non rien ne se passe miraculeusement et c’est sans surprise que mes frères seront à la ramasse, complétement imbibés, laissant notre gloire passée au fond de son tombeau. Et cette image vous pénètre inlassablement, vous voyez votre famille se détruire, vos espoirs s’envolent, vous n’avez alors plus rien et c’est là qu’une chose fabuleuse, une chose unique vous frappe, l’envie de survivre, l’envie de sortir la tête de votre cul, qui a si longtemps était votre refuge. Et à ce moment précis où vous êtes en ébullitions quelque chose, quelqu’un attire votre attention, vous êtes distrait et plus rien … toutes la rages, tout ce que vous vouliez sortir disparait.

Et ce soir le nom de l’objet inconnu en question, est June Tamara Williams, avec une option bourrée pour ce soir, titubant au loin. N’eut-je le temps de quoi que ce soit que de multiple flashs frappait notre superbe Reine.


« PHI KAPPA TAU ! STOP ! Qu’est-ce que vous branlez ?! Vos téléphones, par terre, écrasez-les. »
La plupart s’exécutèrent, certains essayèrent peu sûre d’eux de cacher leurs cellulaires, et La reine arriva à moi.

« Salut Williams … alors qu’est-ce qu’on fait là ? »
Elle s’approcha, ne pouvant rien faire pour elle, si ce n’est la porter en sac de patate, la monter jusqu’à mon lit et la jetée dessus.

« Bon alors … raconte, qu’est ce qui t’arrive ? »


Dernière édition par Desmond J. Svensson le Sam 11 Aoû - 2:09, édité 3 fois
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June T. Williams

« June T. Williams »


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MessageSujet: Re: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptyLun 25 Juin - 20:18

J'ai trop bu voilà où est la vérité, je ne sais pas comment je suis sortie du bar, non, j'en sais fichtrement rien. Je ne sais même plus ce que j'ai fais de ma soirée, j'essaie de me souvenir pourtant, je jure que c'est vrai. Je souris à la nuit, à la lune et à la vie. Je suis bien, voilà où est la vérité de cette soirée, ouais, je vais bien. Putain, ce n'est pas souvent que ça arrive de se sentir comme cela. C'est bizarre, un peu, je crois.

Je marche, vacille serait le meilleur mot. Je continue ma route vers un chemin inconnu, mes clefs de voiture en main. Bordel, j'ai mal au coeur. Et je deviens vulgaire, ne me viens en tête que des mots que l'on dit gros. C'est étrange de trouver des mots gros juste parce qu'ils sont insultant. C'est n'importe quoi, il faudra que j'en parle à mon prof de lettres de tout cela.

Des flashs éblouissent ma vue et la première chose qui me vient à l'esprit est que des extra-terrestres sont là pour m'amener sur une planète inconnue, bon sang, je suis fichue. Je tourne d'un côté, puis de l'autre, je ne comprends pas, j'étais seule moi, j'ai envie de vomir, non, rectification je vais vomir.

    « PHI KAPPA TAU ! STOP ! Qu’est-ce que vous branlez ?! Vos téléphones, par terre, écrasez-les. »


J'entends donc que la moitié des choses qu'on me dit ? Bon d'accord, je pourrai m'y habituée. Sauf que je ne suis pas une Kappa Tau, et je n'ai pas téléphone dans les mains. Juste les clefs de ma voiture pourrie. Je la hais cette voiture, vraiment, putain je la déteste tellement. Je comprends pas pourquoi je me la traine encore depuis tout le temps. La première bagnole de mon père, et alors, j'aurai du la bazarder et montrer au monde entier que moi aussi je suis riche à en crever.

Les flashs sont terminés, et moi je cligne des yeux comme une allumée. J'essaie de parler, mais ça y est, j'ai peur de crever. Les extra-terrestres et maintenant quoi ? On va me kidnapper, bon dieu, c'est la seule issue possible. On va m'embarquer dans une fourgonnette blanche et m'amener dans une secte. C'est fini. J'avance alors pour tenter une fuite vers ailleurs, un monde meilleur. Je fais de la philosophie sur la vie, même saoule je ne suis pas faite pour rigoler.

    « Salut Williams … alors qu’est-ce qu’on fait là ? »


J'en sais rien, et j'ai envie de pleurer. Ce soir j'ai failli me faire bouffer par une bande d'extra-terrestres tous armés d'un téléphone portable. Je veux pouvoir m'apitoyer sur mon sort et puis exploser de rire comme une folle furieuse, heureuse de vivre et d'être là où elle se trouve. Je cligne des yeux, une, trois, six, neuf fois, pour être sure de celui qui se tient devant moi. Desmond, c'est acquit, mais lui, qu'est ce qu'il fiche ici ?

Je sens ma bouche pâteuse, et je ne sais pas si j'y réponds ou si je me contente de marmonner un truc complétement inaudible. Par contre lui pour toute réponse, il me porte et je m'entends éclater de rire, comme si ça venait d'une autre personne et surtout pas de moi, ce qui me fait rire de plus belle.

Je crois que je m'arrête de rire et de tenter de dire des choses compréhensible au moment où mon corps heurte un matelas. Ne reste que Desmond devant moi qui regarde, je lui souris, me dis que je suis alors dans son lit. J'attrape la couverture et la met un peu sur moi, la tête posée sur mes genoux, j'attends qu'il me dise pourquoi on est là. Ouais, parce que ma rue, je l'aimais bien moi.

    « Bon alors … raconte, qu’est ce qui t’arrive ? »


Je pince mes lèvres, déçue. Je n'ai pas envie qu'on me psychanalyse, pas ce soir, pas ce soir que je vais bien. Bon il est vrai que j'allais mal, mais maintenant tout va mieux. La vie est belle, le soleil brille, les oiseaux chantent ... Quoi que la nuit, le soleil brille pas, et les oiseaux normaux ne chantent pas.

Je fronce les sourcils, dégoutée que mon monde parfait n'existe pas la nuit. C'est décevant, je viens de briser mon rêve toute seule. Je soupire en l'air et dégage les cheveux qui me tombaient sur le visage. Ce qui m'arrive qu'il m'a demandé, je ne saurais l'expliquer.

    - J'ai chaud, j'ai faim, j'ai mal à la tête, j'ai envie de vomir, je hais ma voiture, j'ai chaud.


Mon second j'ai chaud me signale que mon idée de me couvrir était de trop, de ce fait j'enlève la dite couverture de dessus moi. Je remarque que je suis habillée en jupe, j'en viens à penser que ce soir j'avais vraiment un soucis quand je suis sortie de chez moi, quand je sors pour aller dans un bar je ne m'habille jamais comme ça. La surprise passée, je me concentre sur ce qui se trouve autours de moi. Et je réalise difficilement où je suis, la tête encore dans les nuages, perdue dans son incontournable envie de tourner. Je remarque alors, réalise même réellement où je me trouve, et :

    - C'est la première fois que je viens dans ta chambre ! Et tu me fous dans ton lit ! Je rêve !


Dernière édition par June T. Williams le Dim 15 Juil - 14:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptySam 14 Juil - 3:44







A peine avais-je lâché le colis sur la zone ciblée qu’elle gueulait déjà, qu’avais-je donc fait a cet univers, entre la dizaine de cons qui s’amusaient bas, musique, plein volume, les deux abrutis de bizuts que j’avais envoyé à la boucherie, fallait que je gères June Tara Williams, bon dieu , étais-je son remplaçant, le futur gérant de cette immense merde administrative qu’est le monde dans sa globalité ?

La poubelle en ferraille glissa de sous le bureau, sur lequel ne trônait rien d’autre que quelque cadavres de Duff et des caleçons plus ou moins propres, jusqu’au bord du lit, plus ou moins au niveau de la machine à vomis vautrée dedans.


« On vomis là-dedans, on évite de pleurer, et on se tait. »

J’osais espérer que ça la calmerait rien qu’un peu, l’effet inverse se produisit, voilà qu’elle commençait à douter de mes pieuses intentions. Quand bien même la voudrais-je combien même ses cheveux, ses lèvres m’attireraient, je n’aurais aucuns droits, la boucle était déjà bouclée, Seacrest le rapace était déjà passé par là.

« Vas pas te faire de fausses idées Williams, ton cul est charmant mais pas mon genre … »

J’ouvris une nouvelle bière, en décapsulant une autre pour la demoiselle, lui lançant, elle en renversa une partie sur elle.

« Racontes. Qu’est-ce que tu foutais dehors, ivre ? »

La réponse se fit attendre, je n’osais pas la regardée, une femme c’est dangereux en temps normal pour la gente masculine, une femme ivre c’est un piège mortel pour le pauvre homme que j’étais. Je n’avais pas vraiment envie d’une réponse, je tournais en rond dans ma chambre. Usant de mon tic de gêne, la fameuse main qui frotte la nuque. Jouant deux, trois accords avec ma vieille gratte désaccordée. Et puis merde pourquoi n’aurais-je pas le droit à mon propre lit !?

« Aller pousse tes grosses fesses, et fait moi une place ! », me vautrant sur ma couette, la poussant avec un coup de fesse Desmoniaque ! Eclatant de rire, je ne sais que pour quelle raison, tournant ma tête en direction de celle de June, laissant un sourire idiot sur ma personne.

« Fidèles, à nous-même et pour toujours. », entrechoquant ma bouteille de bière avec celle de Williams.

« Je t’aime bien, banane. »


Dernière édition par Desmond J. Svensson le Sam 11 Aoû - 2:09, édité 2 fois
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June T. Williams

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MessageSujet: Re: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptyDim 15 Juil - 14:57

    « On vomis là-dedans, on évite de pleurer, et on se tait. »


C'est sa phrase qui me donne envie de pleurer. Je déteste qu'on me donne des ordres, et lui là, celui qui m'a kidnappé il ne sait que crier sur moi. Ouais, je vais pleurer, et en plus de ça je vais le faire pendant longtemps. Bruyamment. Je vais me plaindre comme je ne me suis jamais plains. Il va voir s'il veut être méchant.

Mais au lieu de ça, je me contente de m'enfoncer un peu plus dans le lit, renfrognée. A la limite de l'énervée. Voilà, je le déteste lui aussi. Pourquoi les hommes sont si cons ? Jamais à savoir ce qu'ils veulent, toujours muets, agaçants à souhait, et en plus de cela super compliqués. Qu'on ne s'y trompe pas, je parle bien des hommes, pas des femmes. Quand ils disent que c'est nous qui sommes comme ça, en fait, ils ne font qu'extérioriser leurs propres démons.

    « Vas pas te faire de fausses idées Williams, ton cul est charmant mais pas mon genre … »


Pas son genre ? Pas son genre ?! Non mais ! Qui lui dit que lui c'est mon genre ! Et puis moi, je le sais bien, que si je veux, je peux être le genre de tout le monde. Pas que j'ai envie d'être son genre à lui, mais là c'est clair net et précis, je me fais la promesse à moi même qu'un jour, je lui prouverai que je suis son genre, juste avant de le laisser sur sa faim. Il verra bien si mon cul est si charmant que ça. D'ailleurs, je ne réponds même pas. J'y répondrai quand viendra ce moment où je lui démontrerai par A + B que je suis son genre.

Il me lance une bière, et je me rends compte que je n'avais même pas remarqué qu'il en avait sorti deux. Je n'ai jamais été très douée en question de rattraper les choses du premier coup, même a jeun et sobre, résultat la bière se renverse un peu sur moi, me manquait plus que ça. En plus l'odeur me donne encore plus la nausée.

    « Racontes. Qu’est-ce que tu foutais dehors, ivre ? »


J'avais envie d'oublier ma vie faussement parfaite, cela n'arrive pas souvent, mais cela arrive. C'est comme ça. Je suis humaine moi aussi, j'ai le droit de m'amuser. Ce n'est pas parce que je suis présidente de confrérie, intello et tout cela, que je suis obligée de toujours marcher droit. Y a des jours, des soirs, où j'ai le droit, de faire n'importe quoi.

    - Je ne sais plus, en vérité.


Et c'est la vérité vraie, la vérité toute nue. Au début ça avait du sens, maintenant, je ne sais plus. Je sais que j'ai commencé la soirée dans un bar, que je suis allée danser en boite de nuit et puis que je vacillais dans la rue à la recherche de mon pavillon. C'était pas glorieux, mais bon sang, qu'est ce que j'ai pu rire. Vivre.

Je le regarde tourner en rond, une envie me démange les lèvres, l'inviter à me rejoindre, pour que bordel on dorme enfin, j'ai la tête qui va exploser. Je veux juste me coucher, pas coucher avec lui, qu'on s'entende bien. Il attrape sa guitare, me fait encore plus mal aux neurones en jouant quelques accords, qui sonnent faux, d'ailleurs. Il passe encore une fois la main sur sa nuque et l'envie de compter combien de fois il va faire ce mouvement me trotte quelques instants en tête. Serait-il gêné ? Non, voyons, il est en terrain connu, pas la peine de stresser.

    « Aller pousse tes grosses fesses, et fait moi une place ! »


Oh c'était juste ça ? La peur de s'assoir à côté de moi ? Non mais franchement, n'importe quoi. Je m’exécute cependant, je me décale un peu, avec ma bière à la main. Cette fois ci je n'en renverse pas, heureuse et fière de moi. Je le regarde faire, s'assoir, sous sa couette, rire et puis me regarde, le sourire aux lèvres. Comme un copier/coller, un sourire vient se glisser sur mes lèvres, j'ai la tête qui tourne encore, je ne sais plus si j'ai chaud ou pas. Même mon énervement est passé, là aussi, on a droit à du n'importe quoi.

    - Alors mon cul est charmant puis il est gros ?


Je fini ma phrase avec un sourire. Je ne le prends pas mal, enfin, pas tant que ça. C'est son rire qui a effacé le fait que j'aurai pu le prendre mal, en vérité. Je suis une fille faible quand je suis bourrée. Je n'entends les choses qu'à moitié, ne sais même pas s'il prend la peine de me répondre. J'incline le visage, regarde sa bière taper la mienne, je me demande l'espace de quelques secondes si c'est raisonnable de boire à nouveau. Et puis ...

    « Fidèles, à nous-même et pour toujours. »


J'esquisse un sourire, soupire. Pince un peu mes lèvres, je jongle des yeux entre ma bière et Desmond. J'hésite, mais sa phrase m'a déjà dictée ce que je devais faire. Alors je vais coller ma bouche contre la bouteille, j'avale une longue gorgée. Je ne sais pas quoi répondre, alors je ne le fais pas, je me contente d'attendre en me disant que sa chambre me plait bien, que j'ai la tête qui tourne et que son visage angélique m'énerve au plus haut point, parce que je sais que ce n'est pas un enfant de cœur. C'est un homme, un briseur de cœur.

    « Je t’aime bien, banane. »


Je le regarde, n'en reviens pas de sa phrase sorti de nulle part. Je souris, encore une fois, surement comme une idiote de la lune. Il me laisse sans voix, ça commence à faire beaucoup là. Je ne sais pas comment réagir, d'accord il m'aime bien. On est fidèle à nous même, et puis quoi ? J'étais en colère pour quoi déjà au début de tout cela ?

Pas au début de la soirée, non à mon entrée forcée dans sa chambre. Parce qu'il m'a mise de force sur son lit, parce qu'il a dit que je n'étais pas son genre, que mon cul était gros. Et qu'à cause de lui je me suis trempée avec une bière que je ne me rappelle pas avoir demandé. Si son but était de ma saouler, allooo Desmond c'est déjà fait. Je soupire, encore une fois. Je me sens idiote, mon t-shirt me colle, la bière colle sur moi, oui. Il n'aurait pas une douche personnelle par hasard ? Pour me laver de tout l'alcool que j'ai ingurgité.

Je regarde droit devant moi, pour ne plus regarder Desmond dans les yeux, buvant encore un coup de bière. Je me sens comme une alcoolo qu'on ne peut plus arrêter, et puis dans un petit rire, je me décide enfin à parler. Comme une idiote, une allumée, demain, promis, je serai désolée.

    - Ça je le savais déjà.


J'ai envie de rajouter que je sais aussi qu'il rêve de moi plus souvent qu'il le dit pendant la nuit, mais je ne le fais pas. Puisque je ne suis pas son genre, n'est ce pas ?

    - La vraie question c'est de savoir si moi, je t'aime bien.


Je lui dis à me retournant enfin vers lui, après tout en le regardant, je ne risque rien. Je ris un peu de ma phrase, vu qu'elle est totalement infondée, évidemment que je l'aime bien, mais bien l'aimer, ne signifie pas que je n'ai pas le droit de le torturer. Après tout, je suis un ange, moi, qu'une simple et parfaite gentille Lambda.
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Desmond J. Svensson

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MessageSujet: Re: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptySam 11 Aoû - 2:34

Elle était brusque, changeait souvent de bord, mielleuse puise rancunière, énervée, pleurnicheuse, heureuse, l'effet de l'alcool sur cette Jeune femme me troublait, c'était comme un arc-en-ciel, sauf que là ... le machin il était grave en bordel à l'intérieur et en plus il puait cet arc-en-ciel. Une chose était indéniable, elle avait de beaux yeux pour une ivrogne.

« Williams on ne me regarde pas comme ça ! Williams … », rien à faire, elle soutenait le regard, ou alors elle pigé pas … la commande entre les oreilles et le cerveau était absente chez la brunette, ou alors elle était un peu blonde, finalement ça m’amusait de parier sur la dernière option.

Je n’en pouvais plus, d’elle, enfin de l’odeur j’veux dire, pas que ça soit vraiment dérangeant, mais les vapeurs qu’elle dégageait, aurait pu avoir le même effet que le GHB sur une Iota, vous voyez le genre. J’avais qu’un seul obstacle a franchir pour lui ouvrir la douche et c’était … Elle, la douche salvatrice était de son côté du pieu, j’entrepris alors une cascade couetteuse, me roulant comme je pouvais sur le lit, me battant plusieurs fois avec les oreillers, la couette & June, finissant tant bien que mal par passer, lâchant plusieurs couinements de frustration.


« On se moque pas. Madame est servie. », lançais-je ouvrant la porte menant à la douche personnelle de Leafmore, oui car après tout, je l’avais dégagé de sa chambre a coup de pied au cul, autant prendre la douche avec, le trône des Kappa n’était pas le mien, par contre, je voulais les avantages de la fonction, du moins les plus intéressants.

Regardant à la louche la jeune lambda, je cherchais des fringue pouvant lui aller et me plaire, enfin j’veux dire me plaire à regarder une fois qu’elle serait sur elle, une chemise blanche pouvait être le choix parfait, pour le bas elle se débrouillerait, elle est grande, l’opération « chemise » me compliquant déjà le cerveau.


« Et je ne suis pas Seacrest, y’aura pas de bisous, en plus on n’est pas au cinéma. », ouvrant la porte de la chambre, la regardant se mouvoir avec plus ou moins de réussite jusqu’à la douche, « Bon j’te laisse j’vais dormir en bas, bonne nuit, et t’évite les cochonneries en solo, j’ai pas envie de changer les draps, c’est chiant à mettre. Fait attention à toi», observant son la fin parcours du combattant, ne sortant pas de suite dans l’espoir qu’elle me retienne, enfin je crois , enfin il me semble, puis merde c’est pas intentionnelle comme réaction.
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June T. Williams

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MessageSujet: Re: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptyDim 12 Aoû - 14:36

    « Williams on ne me regarde pas comme ça ! Williams … »


Hein ? Mais comment je le regarde moi ? J'ai rien fais, j'suis innocente, j'ai même pas bu ! Je plaide non coupable, ou presque, je ne sais pas, je ne sais plus. Je sais juste que bon sang, c'était une mauvaise semaine, une mauvaise soirée. Une mauvaise vie, qui sait. Je ne sais même pas comment je suis arrivée ici, l'accuse intérieurement de m'avoir kidnapper. Je vais me faire violer !

Et pendant mes divagations de plus en plus cons, je le regarde faire à sautiller sur le lit, mon estomac qui balade et mes yeux fixés sur ce qu'il a appelé, la machine a vomis. Je crois que j'ai besoin d'elle la, parce que bon sang, il me donne le mal de mer à faire je ne sais quoi. Restée bloquée sur ça, je ne comprends pas de suite lorsqu'il me dit.

    « On se moque pas. Madame est servie. »


Pourquoi je me moquerai ? Putain, il parle en chinois, parce que j'ai vraiment pas l'impression de le suivre là. En tout cas, je crois que j'ai compris, la douche et moi on va se rencontrer. Que je le veuille ou non, que j'en ai la force ou pas. J'ai déjà la tête qui tourne à l'idée d'aller me foutre sous l'eau. J'ai déjà précisé que l'alcool me rendait méchante et insultante à moitié ? Enfin, surtout en pensées.

Bon enfin, je décide de me lever pour m’exécuter. Je lance un autre regarde à la machine a vomis, puis Desmond, puis la chemise qu'il m'a choisi. Sérieusement il croit vraiment que je vais porter ça ? J'entends déjà les rumeurs de demain si quelqu'un de sa fraternité me voit comme ça. Williams a couché avec Svensson. Un haut le coeur me surprend à cette phrase, j'ai horreur des rumeurs, encore pire lorsqu'elles sont infondées. Je ne mettrai pas cette chemise, pas la peine de disserter.

    « Et je ne suis pas Seacrest, y’aura pas de bisous, en plus on n’est pas au cinéma. »


Alors ça c'est la meilleur, je me tourne vers lui, perdant de vue mon objectif de la douche. Choquée par sa phrase, j'en reste bouche bée quand j'ai plutôt envie de hurler. Je vais la réveiller moi sa baraque s'il me reparle de ça. June est trop gentille, elle ne dit jamais rien, elle laisse les autres parler à sa place. Allo, si je suis là où je suis ce n'est pas pour rien. Et ton copain Seacrest, je ne veux plus en entendre parler, pigé ? Je tiens à moitié debout, saoule comme jamais, et on vient encore me parler de lui. Déjà qu'il hante mes pensées, les gens trouvent surement que ce n'est pas assez.

    « Bon j’te laisse j’vais dormir en bas, bonne nuit, et t’évite les cochonneries en solo, j’ai pas envie de changer les draps, c’est chiant à mettre. Fait attention à toi »


Ouais, vas y, pars. Fais comme tout le monde, laisse moi tomber, fais comme ma mère, comme mon père, comme Jay, comme Rafael. Dégages et laisses moi dormir tranquille. J'ai trop mal à la tête pour continuer à parler. En plus j'ai mal au ventre, et je ne tiens pas droite. Et ma vie est un enfer quand je suis bourrée. J'ai horreur de tout cela, de cette scène, de lui qui me parle de Raf, qui m'envoie à la douche comme si j'étais une enfant, qui dit qui partir mais qui attend. Il attend quoi, sérieusement ?

    - Desmond attends !


Que je réussi à articuler entre deux nausées. Je lui lance un sourire, et décide de m'avancer. Tant bien que mal encore une fois, je vacille trop, ce soir, je crois. Proche de lui, je ne sais plus trop ce que je veux lui dire, mais je sens que c'est plus fort que moi, ça va sortir. Ma tirade sur Raf et sur le fait que je ne sais pas comment il est au courant pour le cinéma ? Ma plainte qui lui signifiera que je n'ai pas la force de me laver ? Ou encore lui demander ce qu'il attend de moi ? Ou plutôt ... ?

J'ai mal au ventre, mal à la tête, je passe une de mes mains sur front, je suis moite, angoissée ? Non, juste barbouillée. J'ai trop bu, et je crois que sa bière était la bière de trop. Je respire tant bien que mal, je crois que je n'arrive plus à avaler ma salive, j'ai mal à l'estomac, juste là, là où mon autre main va se poser. J'ai l'impression de suffoquer, de mourir à moitié parce que j'ai trop bu un alcool ambré, le serveur pensait que je l'adorerai, sur le coup, il avait raison, maintenant je crois que tout le contraire est vrai. J'ai chaud, nom de dieu, je ne sais pas quoi faire pour me sortir de cet état là ... Et puis ?

Et puis j'ai tout vomi, à moitié par terre, mais surtout sur lui. Je suis désolée, vous croyez que je dois le préciser ? Je n'ose même pas relever la tête assumer. Je jure que plus jamais je ne boirai. Oh et finalement, à l'évidence, la bonne option c'était plutôt ça.
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Desmond J. Svensson

« Desmond J. Svensson »


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MessageSujet: Re: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptyLun 13 Aoû - 15:12


Dix trois fois, voir même quatre fois, voilà la note qu’on aurait dû me donner pour avoir esquivé les jets d’acide Williamssains, enfin … pour ma peau du moins, la chemise était foutue , je la voyait déjà fondre à cause de l’agressivité du liquide, vert mauve, marron, et toutes les couleurs qui pourrait me répugner, me fallut genre une ou deux minutes pour réaliser, retirant la chemise comme j’ai pu, me secouant les doigts pour pas que ce truc me ronge jusqu’aux os , et l’odeur, ne parlons pas de l’odeur.

« Qu’est-ce que je vais faire de toi … Je te l’avais dit, la machine à vomis elle vomit où ? Dans la poubelle … », je ne savais pas quoi faire, perdu, je crois que c’était le mot, je n’avais même pas la force de l’engueuler, j’abandonnais tout espoirs, alors qu’au fond de moi, le gentil & le démon se battait pour savoir quoi faire :

*Bordel mais bute là, c’est une salope, elle couche avec l’autre con, vide la de ses tripes !*
*Mais t’es malade il ne va pas faire ça ?! C’est une gentille fille, elle est juste paumée.*
*Mais il la bute et il se tape le corps, la nécrophilie c’est à la mode !*
*Mais non, il la console, elle est faible et là, il couche !*

Ouai voilà, c’était plus ou moins ça dans mon cerveau, l’ange et le démon, en attendant j’allais peut-être pas la tuée, ou peut-être que si mais j’avais un cadavre alcoolisé et barbouillé à foutre sous la douche, pas question que je couche avec elle ou son cadavre, si celui-ci ou celle-ci est pas propre.

Ni une ni deux, June en sac à patate sur l’épaule – bon d’accord elle se déboite et non j’veux pas dire qu’elle est grosse mais … – direction la douche, et vilaine qu’elle est-elle aura le droit à la douche froide, je la pose plus ou moins correctement, ouvre le robinet et frisonne d’avance.


« Tu me nettoies tout ce que t’as autour de la bouche, je te sors une serviette. », j’entame moi-aussi une entrée dans la douche – normalement elle doit me repousser – et me colle à elle, manque de place. Elle est belle les cheveux trempés, j’augmente légèrement la température de l’eau.

« Fais vite tu vas attraper froid », lui souriant, déposant mes lèvres sur son front comme à une enfant, je ne lui ferait aucun mal elle est trop belle pour ça.
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June T. Williams

« June T. Williams »


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MessageSujet: Re: JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres   JUNE/DESMOND # Ce rouge vermeil aux creux de tes lèvres EmptyMar 21 Aoû - 19:16

Les yeux écarquillés, je ne trouve pas de mots pour lui dire à quel point je suis désolée, alors je reste là comme une idiote mon bras gauche perdu quelque part entre nous deux et ma main droit plaquée sur ma bouche, comme lorsqu'une enfant vient de faire une énorme bêtise. Je suis vraiment, vraiment désolée comment lui expliquer ? Je crois que le mieux dans cette situation June c'est de se taire histoire de ne pas en rajouter une couche.

    « Qu’est-ce que je vais faire de toi … Je te l’avais dit, la machine à vomis elle vomit où ? Dans la poubelle … »


Ça me passerait logique à moi aussi tu sais, juste que je n'ai pas eu le temps de mettre le plan à exécution. J'ai reçu trop d'informations à la fois, aller à la douche, ne pas vomir, assimiler ses paroles, et faire le tout avec le sourire. Mais je n'ai pas envie de me doucher, je crois bien, je suis juste fatiguée. J'ai envie de dormir de rentrer chez moi, de ne plus penser à ma vie et d'oublier Rafael une bonne fois pour toute. Ne pas me dire que mes sentiments sont torturés par un garçon qui ne m'a toujours pas rappeler après cette fameuse sortie au ciné.

Et perdue dans mes réflexions, sans le voir je me retrouve sur lui, persuadé qu'il va me maltraiter maintenant que je viens de lui vomir dessus, bordel, je suis fichue. Je me débats, tout du moins je le crois. J'essaie tant bien que mal et de mes cris incessants, je pense le saouler un peu. Mais qu'importe tout cela s'arrête quand je comprends ce qu'il a en tête à cet instant.

L'eau froide me brûle la peau, m'electrifie et me coupe la respiration en même temps. J'aimerai pouvoir lui hurler que je ne suis pas n'importe qui et qu'on ne me force pas a faire des choses aussi facilement. Ouais j'aimerai, je le ferai même si je n'étais pas bourrée et que je ne venais pas de faire ce que j'ai fais. Vomir sur lui, s'entend, à défaut de vomir dans la poubelle. Je suis désolée je l'ai précisé ?

    « Tu me nettoies tout ce que t’as autour de la bouche, je te sors une serviette. »


Ça va je ne suis pas une enfant, je sais encore comment me laver, et même si je suis énervée que mes vêtements soient trempés je ne dis rien, et m'execute sans pour autant me déshabiller, je suis saoule, d'accord mais pas totalement folle. Et quand je le vois entrer dans la douche avec moi, j'avoue ne pas savoir quoi dire et ne pas comprendre son manège. Il aurait pu attendre non ? Ou aller chercher cette fameuse serviette ? Je me sais en train de rougir, c'est la première fois qu'il est autant proche de moi. Je soupire et me délecte quand même de voir que pour lui, il augmente la température de l'eau. Je souris, synonyme d'un merci muet. Ayant hâte tout de même de sortir d'ici, ne voulant pas qu'il se fasse des idées ou quoi que ce soit. Je l'aime bien, c'est vrai, mais cela s'arrête là.

    « Fais vite tu vas attraper froid »


J'esquisse un autre sourire lorsqu'il pose ses lèvres sur mon front. Voulant une nouvelle fois lui dire à quel point je suis désolée. Je me sens comme une enfant qui vient de faire une énorme bêtise et qui ne sait pas comment s'en sortir sans que le monde entier se mette à hurler contre elle. Je soupire et rince ce qu'il y a encore de vomis sur moi. Ouais, à la vérité saoule je le fais vachement penser à un bébé je suis en train de réaliser. Saoule et triste, la est la vérité.

J'envoie valser mes cheveux derrière mon visage, ressentant une drôle d'envie de pleurer. Je ne sais pas comment faire ni quoi dire. Je réfléchis à ce que je dois avouer ou pas. Je le regarde, carrément peu sûre de moi. J'essuie son visage de mes mains, juste avant de sortir de la douche parce que trop mal à l'aise d'y être. Je cherche une serviette des yeux, voir deux. Ce que je fini par trouver, m'epongeant, je lui tend l'autre bout de tissus. Gênée, je finis par lui dire enfin.

    - Je me rends compte que je ne t'ai même pas dit merci pour ce soir. Je veux dire, de ne pas m'avoir laissé trainer dans les rues, c'est sympa quoi ...


Merci, mais aussi désolée, parce que bizarrement je suis persuadée qu'il avait prévu autre chose pour finir la nuit.
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