Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Billie/Special Snowflake, mais vous pouvez me nommer Bee. J’ai 16 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Dylan O'Brien , parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Yoyo Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que votre forum est trop cool et DYLAN /me fangirlise sur son propre perso .

Mon nom est Mess Oliver Stone. Je suis né à Boston, aux États-Unis, le 17 avril 1993. L'histoire de mes parents ressemble à un conte de fée. Si si, je vous jure. A l'époque, mon père est un bel – pas autant que moi néanmoins – américain de 23 ans, parti en voyage avec ses amis, en Irlande. Ma mère, elle, est une jeune étudiante d'à peine 19 ans, qui travaille comme cuisinière à mi-temps dans l'auberge ou vivaient mon père et ses amis. Dire que ça a été le coup de foudre serait à peine proche de la vérité. En effet, leur rencontre n'aurait jamais eu lieu si mon père ne s'était pas électrocuté en essayant d'allumer la juke box – comment il a fait son compte, je n'en ai aucune idée – puisque si elle n'avait pas été celle qui l'a sauvé, elle n'aurait certainement pas mis un pied hors de la cuisine. Clairement, ouais, leur rencontre a été pour le moins... électrique (yeah, see what I did there? I'm so funny it hurts). Bref, c'est allé très vite entre eux. Tellement vite, en fait, qu'avant même que mon père ai eu le temps de quitter Galway pour Dublin, sa prochaine destination, ma mère se retrouvait enceinte. Poussée quelque peut par le destin (mes grands-parents l'ont viré de chez eux...), ma mère a décidé d'accompagner mon père à Boston, sa ville. Elle a finit du mieux possible ses études tout en s'occupant de moi, et quand elle a enfin pu obtenir un travail – secrétaire dans un cabinet médical – elle et mon père se sont mariés. Quinze ans plus tard, ils sont toujours parfaitement heureux, et je suis l'heureux grand frère de deux petites filles de huit et cinq ans. Je les adores, et je mentirais en disant qu'elles ne me manquent pas, maintenant que je ne vis plus à Boston. Mon enfance et mon adolescence ont été plus que normale. Les gens m'appréciaient, je n'avais aucun problème à me faire des amis. Néanmoins, j'ai toujours voulu, malgré le peu de richesses dont disposaient mes parents, plus que ce que je n'avais. Déjà à peine âgé de douze ans, je voulais aller dans une grande et prestigieuse université. C'est mon intelligence qui me l'a permis, puisque, major de ma promotion et lauréat du prix de science, j'obtiens à la fin du lycée une bourse pour Brown, où je décide de faire des études d'écologie et de biologie, me concentrant surtout sur les animaux marins – je suis fasciné par l'océan depuis ma plus tendre enfance.
Vu comme ça, je donne l'impression d'avoir une vie simple et heureuse, qui me convient. Mais ce n'est pas complètement vrai, et la raison principale qui m'a poussé à vouloir beaucoup, beaucoup plus que ce que mes parents pouvaient m'offrir, n'est ni studieuse ni pour l'argent. Tout ça, ça a toujours été pour lui plaire, leur plaire. Tout ça ne tient qu'en un mot : Théa. Théa, mon amie d'enfance, celle dont il a été impossible de me séparer pendant presque dix ans. Théa, la gamine qui vivait dans les beaux quartiers de Boston, là où je n'allais jamais. Théa, celle qui m'avait promis que « quoi qu'il arrive, je resterais toujours la petite fille de cinq ans avec qui tu construisais des châteaux de sable ». Théa, dont les parents nous regardaient de haut, ma mère et moi, le peu de fois où je pouvais venir jouer chez elle. Théa, qui était drôle et souriante, toujours gentille, toujours agréable, toujours polie, qui rougissait en me disant d'arrêter quand je criais des gros mots à la fenêtre, les quelques fois ou elle dormait à la maison. Théa avec qui je partageais tout, tout les moments, toutes les expériences nouvelles. Théa avec qui je me sentais bien, même si elle était une fille et que quand j'avais onze ans, je les trouvaient stupides les filles, mais elle c'était pas pareille. Théa qui était si intelligente, bien plus que moi, mais qui n'aimait pas s'en vanter. Théa qui était jolie, hein, ne nous mentons pas. Théa, qui a déménagé à l'autre bout du pays du jour au lendemain, sans me laisser le temps de me faire à l'idée, sans vraiment me prévenir. Théa, dont je n'ai plus eu aucune nouvelle jusqu'à l'été dernier, quand nous nous sommes retrouvés dans un stage d'été à Brown. Théa, qui n'est plus Théa. Théa qui m'évite, qui m'ignore... Théa qui est devenue ses parents.