Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle prénom/pseudo, mais vous pouvez me nommer surnom. J’ai 14 ans , même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Teresa Palmer, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV. J’ai connu Providence grâce à top-forum et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est validé par red Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que je suis folllleeee !!! .

Je m’appelle Audrey. J’ai 22 ans. Je marche sans me retourner, ma capuche sur la tête. Il fait presque froid ici, dans le Tennessee. J’entend une voiture arriver, sans trop réfléchir je lève le pouce, n’espérant pas grand-chose de cette petite Panda. Les rares gens à passer sur cette petite route ne s’arrêtent pas généralement, ils me regardent comme si j’étais une extraterrestre, et accélèrent, comme si j’allais les manger. Pourtant la petite voiture se met sur le chaussé, le vieil homme qui la conduit me fait signe de monter. J’enlève soigneusement mon gros casque de mes oreilles, coupe ma musique et se penche à sa fenêtre.
-Bonjour, vous allez à Darshville ?
-J’y vais. Montez.
Je monte vite par la porte arrière, m’installe sur la banquette en essayant de prendre le minimum de place. Il coupe la radio.
-Vous pouviez la laisser, ça ne me dérange pas.
-Je n’écoutais pas. Vous attendiez depuis longtemps sous cette pluie battante ?
-Non, à peine deux minutes, et il ne pleut pas très fort. Puis, j’ai l’habitude.

Là au moins, je ne ment pas. J’ais l’habitude de cette petite pluie, Du moins, j’avais l’habitude. Il pleuvait beaucoup en Irlande. Ca a beau faire douze ans maintenant, je me souvient encore de l’odeur de l’herbe verte et grasse, du vent qui fouettait mon petit visage, des fous-rires, des pleurs et des colères. J’avais un très bon copain là-bas, il s’appelait Louis, roux à la peau clair et aux tâches de rousseurs. Un typique irlandais. Il était mon voisin et nous avions le même âge, nous passions notre temps ensemble. Je n’avais que dix ans, mais j’étais déjà comblée. Puis, un matin de grand soleil, alors que je prenais mon déjeuner seule, quelqu’un à frappé. On m’avait toujours appris à ne pas ouvrir aux étranger, pourtant j’ai ouvert. Je me souvient du petit rire qui m’avait échappé en voyant cet homme en déguisement. C’était rare d’avoir de la visite ici, mais alors un homme déguisé. Pourtant ce n’était pas carnaval ? Il ne rigolait pas lui, au contraire. Il avait une tête d’enterrement. Il me fallut une bonne minute avant de comprendre qui il était vraiment. Un policier, comme dans les films. Je le regardait alors avec des yeux ronds, et lui vint s’asseoir sur une chaise de la cuisine.

-Ecoute moi, disait-il avec une voix très grave. Ta maman est partie ailleurs, dans un autre monde, ce matin.

Mes gros yeux le fixait de plus bel. Pourquoi il me parlait de ma maman, lui ? J’étais peut-être pas très mature pour une fille de dix ans, n’empêche qu’au fond, j’avais compris le double sens de sa phrase. Pourtant, comme l’aurait fait des millions gens, je ne pleurais pas, moi. Je ne voulais pas y croire. Pas maintenant. Elle n’avait pas le droit de partir comme ça. Je me remémorais le dernier moment qu'on avait passé ensemble, qui remontait au soir précédent.
Nous regardions un de ses films préférés, ou jouait Audrey Hepburn. C'est d'ailleurs de cette femme que vient mon deuxième prénom. A la fin du film, elle m'a fait un gros bisous, m'a dit qu'elle m'aimait énormément, et m'a souhaité une bonne nuit.
Mon père arriva dans la pièce, et me pris dans ses bras, avant d’éclater en sanglot. Je ne l’avait jamais vue pleurer, le pire c’est qu’une énorme boule s’était niché au coin de ma gorge et elle m’empêchait de pleurer.
Faisait-elle partie de « ceux pour qui le monde n’est pas assez ». En anglais, pour faire mieux : « Whose for who the world are not enought ». Déjà au primaire, j’écrivais cette phrase sur tout mes cahiers. Pourtant elle m’aurait suffit. Elle aurait été « enought ».
La semaine suivante passa d’une lenteur extrême, puis papa décida de partir d’ici. Lui ne supportait pas de rester ici, et moi je n’avait d’autres choix que de le suivre. Il avait été muté au Tennessee, aux Etats-Unis d’Amériques. Une petite maison nous attendais là-bas. Cette période de tristesse m’avait complètement transformé, moi d’une habitude joyeuse, passait mon temps à pleurer désormais. Je ne mangeais qu’à peine, si bien que l’infirmière du collège avait pris rendez-vous avec mon père à force de me voir dans des crises d’hypoglycémie. Ce fut la période de mes années collège. J’étais très mince, grande, et j’avais peu de poitrine, ce qui me rendait la risée des collégiens. De plus mes excellents resultats me vallaient des surnoms tels qu' "intelotte" ou d'autres choses du style. Quand mes quelques amis me demandaient ou était ma mère, je n’arrivais jamais à dire la vérité. J’inventais qu’elle était avec un autre homme de l’autre côté de la planète, ou bien qu’elle faisait des tournées.. C’était vraiment difficile pour moi. Il y avait que Blueberry qui comptait à mes yeux, Blueberry Franklin, ma première véritable amie. Nous étions devenues inséparables, nous faisions tout ensemble. C’est surtout grâce à elle que je me suis sentis mieux par la suite. Puis je passa en seconde, dans un lycée éloigné de la maison, soit disant une école pour des personnes plus douées que les autres, mais au fond je savais bien que c'était surtout pour être tranquile que papa m'avait envoyé là-bas. Il me payait l’internat. J’ai rencontré là-bas des gens très biens, des professeurs chouettes et des beaux garçons. Bien dans ma tête, bien dans mon corps. J’arrivais même a me trouver belle, avec mes longs cheveux blonds et mes yeux clairs. Très douée à l’école, je me permettais tout de même pas mal de fantaisies, du style des fêtes quasiment tout les soirs.. J’ai même eu une aventure avec un prof’, monsieur Marshal, professeur de sport bien entendu. Il avait cinq ans de plus que moi, mais ses mains baladeuses ne m’ont pas plu longtemps à vrai dire. Si bien que je cassa, d’un coup mes notes de sport de divisèrent par deux… Blueberry et moi nous étions arrangés pour aller dans la même université, dans la même confrérie. Seulement j’ai choisie les Iotas, car je trouvais ces filles fantastiques. On s’est vite éloignées, mais je me suis promis que j’irais lui parler une prochaine fois, car au fond elle me manque. Durant ma première année, j’ai rencontré Natasha. C’est elle qui m’a tout appris, tout les petits secrets, les astuces et les trucs à ne pas faire. On est presque pareil, si bien que je la considère comme ma grande sœur de cœur. Qu’est-ce que j’aurais fait sans elle ?..

- Mademoiselle. Mademoiselle ! Vous êtes arrivé.