Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Emrys Michael Peterson, mais vous pouvez me nommer Mike ou Mickey. J’ai 23 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis un garçon, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Kevin Flamme, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV de la jolie Caprice :3. J’ai connu Providence grâce à un top-site et ma curiosité (a) et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est validé par Jazz. Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que je n'ai rien à rajouter.

Né sous X, Emrys fut adopté par un couple ne pouvant pas avoir d’enfants. Ses parents adoptifs ont toujours été adorables avec lui, le traitant comme s’ils l’avaient mis au monde. Car après tout, qu’elle est la différence ? Mis à part que ses parents adoptifs sont tous deux blonds aux yeux bleus tandis que lui est brun aux yeux marrons…mais à part ça, c’est pareil. Tenant une petite école de surf sur une des plages de Los Angeles, il est donc naturel que Mr Peterson apprit à son fils adoptif à surfer avant même de lui apprendre à marcher. C’est comme une seconde nature chez lui. Monitrice de plongée, sa mère renforçait cet amour qu’il portait à la mer. Le vent, les vagues, les rouleaux et sa planche formaient le quotidien du jeune homme. Brillant, il était le premier à l’école, rendant ses parents fiers de lui. Mais un jour, alors qu’il avait forcé son père à venir surfer avec lui, un requin attaqua. Nageant jusqu’au pauvre homme, le bras droit de celui-ci arraché par la mâchoire gigantesque du grand blanc, Emrys fit tout son possible pour le ramener sur la plage. Conduit aux urgences, son père fut sauvé, mais son bras droit lui manquait désormais, laissant place à un moignon.

Choqué, Emrys s’en voulait, continuant de penser que cet accident était de sa faute. Pour ne rien arranger, sa mère adoptive, enchaînant petits boulots sur petits boulots pour subvenir aux besoins de sa famille et couvrir les frais de l’opération chirurgicale de son mari, ne s’occupait plus du garçon. Rongé par le remords, hanté par l’image de l’attaque, il voulait pouvoir revenir en arrière, pouvoir changer le cours des choses, se faire attaquer à la place de son père et revoir sa mère rire. Car c’était de loin ce qui l’affligeait le plus. Ils ne la voyaient plus que rarement désormais, et quand c’était le cas, elle revenait toujours du travail épuisée, sans envie de parler et encore moins de rire. Ne voulant pas que l’école de son père ferme, il décida de se ressaisir et poussa son père à reprendre le surf, après maintes et maintes tentatives échouées. Au bout de semaines, il parvint à retourner dans la mer, au bout de quelques mois, il pouvait tenir debout sur sa planche, et au bout de deux ans, il arrivait à surfer presque aussi bien qu’avant. Mais tous ces entraînements et ces efforts pour faire passer sa peur, Emrys le fit en négligeant son travail scolaire. Il ne pouvait pas faire les deux, il fit donc son choix, tenant l’école de surf pendant que son père s’entraînait. Pouvant reprendre en main l’école, celui-ci retrouva le sourire, et ironiquement, son accident amena plus de monde qu’auparavant. Sa mère put alléger son emploi du temps et la gaieté revint peu à peu dans leur maison. Sauf à l’arrivée des bulletins scolaires. Emrys avait tant négligé son travail, qu’il était devenu médiocre. Il avait également développé une maladie très particulière, puisque le jeune homme était un tantinet hypocondriaque, s'imaginant que ses blessures étaient plus graves qu'elles ne le laissaient paraître et pensant même à leur développement dans le pire des cas...mais ça, il essayait d'éviter de trop le faire remarquer. Il tenait à sa dignité après tout, et étaler cette faiblesse n'était pas la meilleure chose à faire. avec le temps, ça lui passerait peut-être. car au final, tout revenait au traumatisme de son enfance, non? Donc au cours du temps, ça finirait par lui passer. Même si ses parents étaient déçus que ses résultats aient autant flanché, ils en connaissaient la raison et lui pardonnaient tout. Ne voulant pas travailler comme un forcené pour quelques notes, il fit donc le strict nécessaire pour être admis à l’université, gâchant son potentiel par sa flemmardise. Sa passion était le surf, pas les études. Même si la blessure de son père le poussa à poursuivre des études plutôt axées sur le corps humain et son fonctionnement. Mais le fonctionnement homme et femme n’est définitivement pas le même. Il l’a déjà constaté plusieurs fois, son humour assez lourd lui ayant déjà causé quelques râteaux. Décidément, les filles n’ont pas le sens de l’humour ! Hormis le surf, il adore le skate et se débrouille plutôt bien. Gare à ceux qui oseraient le défier !

Ayant rejoint la fraternité des φκτ (ou Phi Kappa Tau), celle-ci lui convient étonnement bien par son manque de sérieux et ses fêtes démentes. Ici au moins, on ne lui prend pas la tête avec ses notes…ou peut-être que si. Une élève du nom de Caprice - rien que le nom en dit déjà long sur la personne - lui avait été attitrée pour remonter ses notes, dites déplorables. Désapprouvant l’idée d’être enchaîné à une table avec un deuxième ‘prof’ alors qu’il pourrait s’amuser, il fait tout pour rendre la tâche plus ardue à la jeune fille, espérant ainsi la faire abandonner. Il adorait la rendre folle et jouait avec ses émotions avec malice. De ce petit jeu est née une relation ambigüe entre les deux étudiants. Elle lui plaisait, c’était évident, mais il était bien trop fier pour l’admettre. Tandis qu’avec Soren, un Alpha qu’il a battu - en trichant un peu - lors d’une compétition, il n’y avait pas d’ambigüité possible : les deux jeunes hommes se détestaient, un point c’est tout.