Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Amal, mais vous pouvez me nommer Amal. J’ai 21 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Phoebe Tonkin, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à ... c'est une trop longue histoire pour tout raconter. et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que Devyn Fitzpatrick :).

Enfant, personne ne se souciait réellement de mon existance. J'étais comment dire? Transparente. Des copines je n'en avais très peu, à la maison c'était Ambre qui captait toute l'attention. Mes parents nous ont toujours imposé une éducation stricte et très protocole. On faisait tout selon les régles, et à l'époque je me pliais à leur volonté sans concession. Ce fut ainsi jusqu'à mes 15 ans, à l'époque, j'avais commencé à trainer avec des filles beaucoup plus âgées que moi, forcément je trouvais le moyen de faire le mur en cachette pour me retrouver dans des soirées très prisés où l'alcool et la drogue étaient les maître-mots. Malheureusement pour moi, trop naïve à l'époque, et peut-être un peu trop insouciante à cause de l'âge, je me suis retrouvé un soir à l'arrière d'une voiture avec un garçon bien plus âgé que moi, à moitié saoule et dans l'incapacité de me battre pour garder ma virginité. Jamais je ne m'étais sentie aussi sale, dégoutée de moi même. Lorsque je me décidais à en parler à ma mère, sa seule réaction fut de m'accuser de l'avoir provoquer. Mais finalement le plus dur, fût surement de le croiser tout les jours à l'école, sans repérer une once de regret dans son regard. Etant sa dernière année au lycée, il a fini par quitter l'établissement pour mon plus grand bonheur. J'avais pourtant adopter un comportement qui ne jouait pas du tout en ma faveur. Si je n'embêtais pas mes parents, c'était mes profs qui se plaignaient de moi. Passer en conseil de discipline, une routine. Pourtant mes notes étaient intactes, toujours excellente sans assister aux cours.

Ma soeur et moi avons cinq ans d'écart. Lorsque nous étions petites, nous nous entendions vraiment beaucoup. Elle passait son temps à s'occuper de moi, et lorsque papa et maman se disputaient, elle nous construisait une cabane magique faîte de draps et couvertures. Je l'idolais, je rêvais de lui ressembler. En grandissant nos chemins ont fini par se séparer, je ne sais pas exactement pourquoi, mais nous n'avions plus les mêmes centres d'interet. Je me laissais donc effacer, m'isolant, tandis qu'Amber se rapprochait dangereusement des rêves de mamans. Il y a deux vacances d'été de cela, maman lui a offert une croisiére en Egypte. C'est là où elle a fait la charmante rencontre de Mika, son appolon grec qui deviendra par la suite son fiancé, puis son mari. J'ai un peu honte de le dire, mais je l'ai volontairement allumé lorsqu'elle l'a emmené à la maison, et il faut dire que ses hormones méditérannéenne ont vite riposté. Oui, j'ai couché avec le mari de ma soeur, à quelques jours de leur mariage. Je sais, c'est surement la pire chose que l'on puisse faire à un membre de sa famille, et si je pouvais effacer cette terrible chose que j'ai faite, je le ferais sans hésitation. En attendant, je pris le seigneur que la verité ne soit jamais dévoilée, et il est de son intêret pour Mika de ne rien dire non plus.

Vous pensez peut être que je ne suis qu'une petite agguicheuse en mal de vivre, et à la recherche de sensation forte comme la plupart des filles de mon âge? J'ai tendance moi même à me qualifier de salope finie, et je dois dire que je l'ai plus ou moins prouvé. Pourtant, je ne pense pas que mon cas soit isolé. Ok d'accord, j'ai fait beaucoup d'erreur, j'ai fugué avec un parfait inconnu sur une Harley, alors que le nom du type laissé à désirer : Dr Bike. De vous à moi, ça me foutait le cafard comme surnom, ça sonnait plus comme le blase d'un psychopathe ou d'un pédophile que celui d'un type ordinaire avec qui j'aurais pu faire ma vie. Je me suis crue amoureuse de lui. Le gros malaise lorsque je me suis rendue compte qu'il avait déjà engrossé deux femmes et qu'il me demanda de l'aider pour la pension alimentaire. J'ai pris mes affaires, et je suis rentré chez moi tandis que mes parents s'étaient fait du soucis. Ils s'étaient tellement inquiété qu'au lieu de m'engueuler, ils m'ont caliné et cajolé. A providence, j'ai voulu me reconstruire, difficile lorsqu'on entraperçoit son violeur de lycée. Je me suis sentie lamentable en le voyant réussir dans ce qu'il faisait, apparemment de nous deux celui qui avait le moins bien tourné c'était moi. J'en ai fait une obsession, et pas plus de 3 mois sur providence, que j'avais réussi à le détourner de sa copine qu'il envisageait épouser. J'ai fait de leur vie un enfer, il s'était pourtant rependu. Ses sentiments, j'en jonglais comme de vulgaire balle en mousse. Je savais exactement comment lui faire du mal, et l'humiliation fut plus extreme lorsqu'il se trouva vulgairement attaché dans son lit de chez les Delta Upsilon. C'était l'année dernière, et j'avais déjà embarassé ma sororité qui n'avait pas eu d'aussi gros scandale qu'une certaine Sophia, qui avait accouché en cachette dans les toilettes de la réception de l'école. Quant à Phillipe, puisque j'estime qu'on est désormais à égalité et que je peux l'appeler par son prénom plutôt que par le crime qu'il a commis, il se montre très rare lorsque je suis dans les parages bien qu'il a juré qu'il me le fera payer, je sais qu'en gentil garçon de Delta Upsilon il se gardera de mettre ses menaces à exécution.