Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Vanessa/Dybee, mais vous pouvez me nommer comme vous voulez. J’ai 16 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Logan Lerman, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à Bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Zo' Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que PBH, c'est de la BOMBE !.

Dans la famille des Quest, l’improvisation n’a nullement sa place. Dès la naissance qui mit sa mère dans 30 heures d’agonies, le futur du petit Charlie fut déjà tout tracé. Il allait reprendre le cabinet de son père, il allait faire médecine, il allait devenir un brillant neurochirurgien et faire de grande chose. Ses parents ne l’aimaient pas, il l’avait su dès l’âge de 5 ans, non pas parce qu’il ne les voyait jamais, mais parce que quand ils étaient là, il ne faisait que critiquer la nurse, le professeur de solfège, le professeur d’équitation. Lui n’était rien d’autre que l’objet de la procréation entre 2 êtres froids, riches et imbus de leur personne. En somme, Charlie n’eut pas à se plaindre ses parents, l’argent faisait qu’il avait tout ce qu’il voulait et les personnes chargées de son éducation faisaient ce qu’elle pouvait pour le canaliser, même si avec autant de liberté, il était difficile d’éduquer un enfant. Charlie n’était pas un petit sauvage, plutôt un petit malin. Il aimait bien se cacher, défier l’autorité et même parfois causer des accidents, comme cette fois là où il échangea le sucre avec la farine et encore ce fut une de ses bêtises les moins graves. A 7 ans, il fut mis au pensionnat, un bâtiment qu’il détestait, qui sentait la vieillesse et le bois et qui n’avait pour but que de façonner l’élite de demain. Au grand dam de ses parents, le petit brun n’excellait en rien, il était l’élève moyen et aucune aide supplémentaire ne pouvait augmenter ses capacités.

L’adolescence fut pour Charlie une sorte de renaissance, mais également une période de doute. Constamment en contact avec des garçons, il commença à ressentir pour ses camarades de chambrée une certaine attirance, qu’il cacha cependant. Il n’était pas suicidaire d’afficher ces tendances « honteuses » en public. Du moins, pas à cette époque là. Il fit en sorte de prendre sur lui ses envies, de les mettre dans un coin et compenser en faisant d’autres choses. Il n’était pas fou de risquer la colère de ses parents, car bien qu’ils ne lui servaient à rien, leur argent rendait sa vie bien plus simple. Lorsqu'il eut 15 ans, lui et ses amis étaient sortis en douce pour aller faire la fête. Aucun de ses amis ne l’avaient vu disparaitre lors de la soirée, et tous crurent qu’il avait terminé dans le lit d’une jolie blonde, ce qui n’était pas entièrement faux, vu qu'il avait presque finit la soirée avec un beau blond, mais il avait reculer au dernier moment, tout était confus dans sa tête et c'était impossible pour lui de faire cela. Avec cette rencontre, Charlie fut définitivement décidé à ne pas suivre ce que son instinct lui dictait de faire. Malheureusement, un incident lui couta le prix d’être renvoyé et de faire découvrir à ses parents ce qu'il voulait cacher. Un des pensionnaire de l'école lui avait un jour parlé, lui disant qu'il était attiré par lui et l'avait embrassé, Charlie n'avait même pas eu le temps de réaliser ce qu'il se passait, qu'il fut séparé de lui brusquement par un des surveillants du dortoir. Évidemment, les parents du brun fut vite au courant de ce qu'il s'était passé. Par colère, son père l'inscrit dans un lycée public, ses parents ne lui avaient même pas fait un sermon de dix heures, ils s'occupaient encore moins de lui qu'à l'ordinaire.
Les plans de Charlie avaient changé. Il ne voulait plus jamais décevoir encore une fois ses parents alors il oublia toutes ces histoires et fit sa vie comme tous les jeunes hommes de son entourage, en sortant avec des jolies filles, en ramenant à la maison pour faire voir à maman et papa qu'il était "normal". Puisqu'il se rendit compte que cela intéressait pas ses parents, il décida de se concentrer sur son avenir et ses études. Il avait une réelle passion pour les langues étrangères, surtout le français et le désir de devenir professeur de français avait été inné chez lui, lorsqu'il l'avait dit à ses parents, ils lui avaient pratiquement fait ses bagages pour qu'il parte de la maison. Aujourd’hui, cela fait deux ans que Charlie est partit de chez lui pour venir à Providence, il est venu spécialement pour intégrer l'université de Brown, et peut-être que tout ce changement l'aidera à faire de l'ordre dans son esprit et dans son cœur.