Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle prénom/pseudo, mais vous pouvez me nommer surnom. J’ai âge, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille/un garçon, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter célébrité, parce qu’il faut avouer qu’il/elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV/scénario/personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à raison et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que autre (si vous étiez sur l'ancien prov', révélez votre identité ici ).

❝ Qu'est-ce que c'est ? ❞ La voix féminine a pris des accents de curiosité, teinté d'une inquiétude que je reconnais pour l'avoir perçue à de trop nombreuses reprises. J'entends le bruissement des draps, comprends qu'elle se rapproche, jusqu'à ce que je sente ses doigts qui se posent sur le bas de mon dos, un peu vers la droite. Sa main se referme délicatement sur la cicatrice qui balafre cette partie de mon corps et je ferme les paupières quelques secondes, ravalant les souvenirs qui se pressent dans mon esprit, refoulant les images terribles qui m'assaillent et me pressent. Je garde le silence, immobile, rouvre les yeux afin de me concentrer sur un nouveau point, tandis qu'elle effleure la cicatrice en attendant que je réponde. Alors, elle reprend de plus belle. Elle insiste sur la partie de ma vie dont je déteste parler. ❝ Comment est-ce que tu t'es fait ça ? ❞ Je me tourne dans sa direction, me penche vers elle et dérobe un baiser sur les lèvres rosées, rougies par l'effort de la nuit. Elle le prolonge, m'attire vers elle et je suis heureux que la diversion fonctionne. ❝ Alors ? ❞ fait-elle néanmoins lorsque nos lèvres se séparent. Je fais la grimace, me recule en haussant les épaules, un sourire un coin se dessinant au coin de ma bouche. ❝ La réponse est moins passionnante que ça. ❞ je réponds en faisant expressément référence au baiser que l'on vient de partager. Pourtant, elle ne se dépare pas de sa résignation et, croisant les bras sur sa poitrine, elle se redresse en tirant le drap sur son corps dénudé. ❝ On couche ensemble mais on ne parle pas, c'est ça ? Tu es ce genre de mecs que seule une histoire d'une nuit intéresse ? ❞ Raclement de gorge de ma part, je me redresse et attrape quelques vêtements que j'enfile en regardant mon radio-réveil avec insistance, prétendant soudainement que j'étais pressé. Elle comprit, se redressa en ramassant ses vêtements, légèrement énervée. ❝ Désolé de te mettre dehors, mais je suis en retard pour cette.. hum. Chose. ❞ Elle me lance un regard noir, enfile sa robe de la même couleur, et trace à travers la pièce sans m'adresser un mot en plus. Je n'entends pourtant pas la porte claquer et ça me surprend. Je sors de ma chambre, m'approche de l'entrée.



❝ Qu'est-ce que tu lui as fait à celle-là ? ❞ Mon meilleur ami est entré dans l'appartement, probablement lorsque ma conquête de la nuit s'en était allée, complètement vexée, humiliée par mon attitude. Très sincèrement, je n'ai pas l'habitude que les femmes m'en veuillent ; je m'arrange toujours pour qu'elles me quittent avec de bons sentiments, même si je ne les rappelle jamais après la nuit. Je hausse les épaules, passe une main sur ma nuque en poussant la grimace. Alors, il rit. ❝ Elle avait l'air franchement en colère. ❞ ajoute-t-il en se dirigeant vers la cuisine. J'entends la porte du réfrigérateur que l'on ouvre, un bruit de bouteille en verre que l'on attrape. ❝ T'en veux une ? ❞ Je comprends qu'il fait référence à une bière. ❝ Dès le matin ? ❞ Il rit encore une fois. ❝ Tu sais quelle heure il est ? Non. En effet, je ne le savais pas. Je profite de son occupation pour me rendre dans ma chambre, où j'attrape un tee-shirt et couvre mon torse nu, ainsi que jeter un coup d’œil au radio-réveil qui indique presque midi et demi. Je le rejoins dans le salon, m'installe sur le canapé où il est occupé à vriller la télévision d'un regard blasé, buvant directement du goulot de la bouteille. ❝ Alors ? ❞ Je hausse un sourcil, lui jetant un coup d’œil interrogateur. Il fait un signe de la tête en direction de la porte et je comprends qu'il est curieux par rapport à la sortie théâtrale de la jeune fille. ❝ Elle a vu ma cicatrice. ❞ Il paraît perplexe. ❝ Elle a dû voir plus que cela, selon moi. ❞ fait-il en riant à nouveau. Mon rire ne se joint pas à lui, peut-être parce que je suis réellement touché par le sujet. ❝ Tu es sérieux, je sais. Pourquoi ne pas lui avoir expliqué ? ❞ Je lui dérobe sa bouteille et en boit une gorgée. ❝ Sans être impoli ou vulgaire, je voulais juste me la faire. Le type j'ai eu un accident de voiture à seize ans qui a provoqué la mort de mon grand frère et, depuis cela, mes parents toujours absents durant mon enfance m'en veulent à mort n'est pas référencé dans la liste des préliminaires. ❞ Son regard m'indique qu'il comprend et qu'il est tout à fait d'accord avec moi. Lui-même n'a pas eu une enfance des plus évidentes et il sait ce que cela représente pour moi. ❝ Et à ce fameux garçon ? Tu sais, le blondinet dont tu es pathétiquement entiché depuis près d'un an, tu sais celui qui s'est servit de toi pour son maudit défi, tu lui as dit à lui ? Tu sais, tu devrais arrêter de refouler ton attirance pour les hommes, ça serait beaucoup plus simple... ❞ demande-t-il avec cette lueur de malice dans les iris. Je le fais taire avec un regard peu amène, assénant un ❝ La ferme ! ❞ tonitruant.