Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Whitney, mais vous pouvez me nommer Honeey L.. J’ai 19, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Cam Gigandet, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à la belle Noélyne d'amour et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Zo' Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que je suis contente d'être là :D.

“Hey, j'ai pas l'habitude de raconter ma vie, donc ne commencez même pas à me critiquer ou je vais m'énerver ! Ah, ne vous attendez pas non plus à une jolie histoire, genre "Il était une fois, dans un pays lointain..." Ma vie ne ressemble en rien à tout ceci.”.
Naître est une chose merveilleuse. En théorie. Lorsqu'on a la chance de naître dans une famille aimante et adorable digne d'une série télé, c'est clair que naître est une chose merveilleuse.
Je suis née d'un père italien et d'une mère anglaise. Tout deux venant d'une famille riche, la priorité pour eux était d'avoir un héritier. Pas de chance pour eux, ils eurent d'abord une fille. Mais d'après mon père, la fortune colossale de la famille devait revenir à un homme, pas une femme... Donc pendant cinq ans, mes parents essayèrent à tout prix d'avoir un petit garçon... A ce qui paraît ma mère subit un régime spécifique pour favoriser le sexe de son enfant, je veux dire pour choisir mon sexe. Le voeu finit par se réaliser. Le 23 octobre 1988 à 18h30, je vis le jour dans une clinique privée de Milan. Croyez le ou non mais j'étais né le même jour que mon père. Il y vit un signe, j'étais destiné à marcher dans ses pas.
Ma chère mère, n'ayant pas la fibre maternelle, me laissait aux bons soins de nombreuses nourrices, comme elle l'avait fait avec ma soeur ainée. Ceci dura jusqu'à ce que je fus en âge de comprendre, c'est à dire mes cinq ans. A ce moment là, mes parents prirent mon éducation en main. Ma mère m'apprenait à me tenir convenablement en société. Ma soeur servait de modèle, elle se tenait droite comme un "i", qu'elle soit assise ou debout. Elle avait toujours la tête un peu baissée, signe de soumission et d'humilité. Elle ne parlait que lorsqu'elle était invitée à le faire, et bien sûr, sa voix avait un timbre parfait, ni trop aigüe, ni trop grave. Mais moi, ce fut une leçon tout à fait différente. Je devais me tenir de manière droite et fière, le menton légèrement relevé, comme par mépris pour le petit peuple. Je devais toujours marcher d'une manière élégante. Assis, je ne devais pas être avachi mais me tenir comme si le monde m'appartenait. Ma fierté devait sauter aux yeux de tous. Ma voix se devait d'être forte et assurée pour forcer le respect voire la crainte, comme mon père le faisait si bien. Mon père me montrait parfois l'exemple. Au début ce fut très compliqué mais dès l'âge de 14 ans, je finis par réussir les différents exercices que m'imposaient mes parents. A l'âge de l'adolescence, mon père me fit comprendre combien mon apparence avait de l'importance, c'est alors que je décidai de faire du sport afin de développer ma musculature. Avec mon père, j'allais chez le tailleur, pour avoir droit à des costumes de hautes coutures. Ah oui, la haute société ne pouvait pas se permettre de porter un jean. Voyant mes progrès, mon père m'inculqua encore des principes de politesses et même des techniques de drague. Je me devais d'être séducteur et charismatique, autant pour charmes ces dames que pour tromper ces messieurs.
A 18 ans, mon père me fit alors découvrir son travail. Il était en possession d'une entreprise multinationale et possédait des actions en bourses. Ma mère se contentait d'être une femme du monde, ce qu'elle inculqua à ma soeur. Mon cher père m'apprit alors des magouilles pour empocher plus d'argent et ainsi rester multimillionnaire. Je travaillais parfois avec lui. Il était fière de moi. J'étais son sosie.Charismatique, fière, j'exécutais à la perfection ses conseils, à la différence que je n'étais pas hypocrite...
Oui, un jour, je découvris toutes ses magouilles pour dépouiller ceux qu'ils appelaient ses amis. Je découvris comment il trompait ma mère avec des femmes de l'âge de ma soeur ainée. Je le soupçonnais d'être à l'origine d'un réseau de trafic d'humain ou de drogue, voire des deux. Ma mère se droguait et buvait. Comme pour oublier la vie qu'elle vivait. A croire qu'elle s'était lassée de sa vie de femme du monde. Ma soeur... Elle était strip-teaseuse et lorsque mon père le découvrit... Tout s'écroula. Il avait fait appel à des strip-teaseuse et était tombé sous le charme de sa propre fille et s'était rendu compte de sa méprise. Il avait chassé les autres femmes... Ma soeur... Il l'avait frappé, comme s'il avait voulu la tuer... J'étais intervenu, pour la première fois de ma vie, j'étais contre mon père. J'aimais ma soeur. Enfant, elle me bordait et me donnait l'amour d'une mère. Même si je ne comprenais pas les motivations qui l'avaient poussé à devenir stip-teaseuse. Et la nouvelle finit par rapidement s'ébruiter, par les autres strip-teaseuses.
Ma famille devint rapidement la risée des amis de mon père. Un vieux père pervers, une mère alcoolique et droguée et une soeur strip-teaseuse. Mais mon père ne supportant plus d'être une honte vivante se donna la mort. Malgré l'épisode traumatisant de voir ma soeur ainée battue, j'avais beaucoup de peine. Malgré tout, j'avais été proche de mon père... Ma mère abandonna l'Italie pour retourner à Londres afin de faire son deuil sans avoir à subir les moqueries de l'entourage de mon défunt père. Ma soeur aussi quitta Milan pour vivre à Paris. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue... Moi, je restais à Milan quelques années encore. J'avais hérité de l'entreprise de mon père. Malgré notre bagarre, il m'avait couché sur son testament comme étant le seul et unique héritier. Mais voilà, je refusais d'être le sosie de mon père... En fait, sa mort m'avait bien ouvert les yeux. Je ne voulais plus que l'on me voit comme le fils Torricelli mais comme Enzo Torricelli. La mort de mon père devint alors pour l'occasion de briller enfin. Briller, sombrer peu importe !
Donc, je laissai la direction de l'entreprise aux mains d'un directeur que j'avais soigneusement choisis. Lui faisait des bénéfices et moi je m'amusais. Alors voilà, Dante Enzo Torricelli pouvait enfin vivre sa vie comme il l'entendait... Au début, je passais seulement mon temps à aller en boîte, à me soûler en compagnie de très jolies femmes aux moeurs légères. Puis, je me mis à la drogue, elle me procurait des effets plus rapides et plus jouissifs que l'alcool. Mais la prise de ces substances m'obligèrent à entrer dans un monde complètement différent... J'entrais un monde de dealeur cherchant un pigeon, de prostituées en manque d'héroïne et de toxico dangereux. Heureusement, le nom Torricelli avait beaucoup d'influence. Je bénéficiais de certains privilèges, comme de la certitude de ne pas ingérer de la drogue douteuse. Mais, rien ne me protégeait vraiment... Et c'est ainsi que je devins un parrain de la drogue à Milan. Je devins un gros fournisseur... Enfin, j'engageais un fournisseur qui allait se salir les mains pour moi. Moi... Je m'occupais surtout de me battre dans des sous-sol dans des combats "de coq". J'adorais me battre, c'est ainsi que j'exprimais toute ma colère, ma peine. Tout ce que je ne disais pas, je le disais avec mes poings dans le visage de mon adversaire.
Mais un jour, toute cette vie me dégoûta au plus haut point. Je ne supportais plus rien, ni les prostituées de luxe, ni les dealeurs, ni les combats ! Je voulais devenir plus raisonnable. Juste assez pour être le nouveau visage de la multinationale de mon père... Je quittai Milan, sans rien dire à personne et je sautai dans le premier avion dans même savoir où il me mènerait. Ce n'est qu'une fois arrivé à destination que je su où j'étais... Providence.
En arrivant, je commençai par m'acheter un nouvel appartement puis je m'y enfermai. Pour la simple raison, que j'avais besoin de m'habituer à cette nouvelle vie, seul. Mais rapidement, mon idée première me revenait. Je devais allais faire mes études dans une prestigieuse école afin de reprendre l'affaire familiale. Je me renseignai alors dans les administrations et on me dirigea vers l'université Brown. On m'expliqua qu'elle faisait partie de la Ivy League<, autrement dit, son prestige était connue dans le pays. Considérant qu'il me fallait ce qu'il y a de mieux, je m'y inscrivais rapidement afin de bénéficier de l'enseignement sans prendre trop de retard.