Pre-Season
I was a kid.

Comme tout être vivant je suis née, fils d’un banquier véreux et d’une croqueuse de diamants.
J’ai vécus une grande partie de ma jeunesse dans les beaux quartiers de la capitale suédoise, enfant j’étais, plein de vie, peut-être trop. Non pas de meurtre, d’orphelinat, je suis quelqu’un de foutrement normal, en fait. Comme tout le monde ma vie à eu des bas et des haut, mon vieux paternel est mort plus ou moins naturellement, huit décennies déjà qu’il faisait chier les gens ici-bas, et comme un juste retour des choses, ma mère et moi n’avons strictement rien eu en héritage. Normal, elle qui passait son temps a claqué le fric du vieux à coup de diamants et champagne, je dois dire que j’y ai participé un peu aussi … mais là c’est une autre histoire.

On est arrivé à Providence, un été j’avais quinze voir seize années déjà, je ressemblais beaucoup à ce à quoi je ressemble maintenant, le visage fin, mais le menton carré, de grands yeux bleu et des cils assez prononcés, à cette époque j’avais les cheveux long, ça me donnais un air androgyne.

Ma mère c’est barrée sans moi à la fin de l’été, voilà ce que j’avais attendus depuis pas mal de temps: mon salut, la prospérité, le calme, la tranquillité, j’allais faire mon entrée dans « l’high school » de Providence. Ce fût trois en mémorables, peut-être les meilleures de mes années, ma blondeur n’avait pas laissé indifférent et j’avais tout de suite était classé comme un « playboy », une marque, une étiquette qui me reste encore aujourd’hui même chez les Kappa, certain disent d’ailleurs que j’ai plus ma place chez les Alphas.

J’ai eu mon diplôme, j’avais dix-huit, deux semaines plus tard, j’étais de retour en Suède, un gorille de l’armée à chaque bras, j’avais comme qui dirait un souci technique, étant de double nationalité Suédo-Américain, j’allais être contraint au service militaire en suède. Deux ans d’entrainement et d’études sur le terrain, par chance mes résultats scolaires plutôt correct m’avait placé à l’entrainement pour les pilote d’hélicoptère, deux longues années, où j’ai vu le soleil tous les jours, sentis le vent contre ma peau tous les jours et où j’ai passé la plus part de mes permis aussi, dont la private pilot liscence, qui me permet aujourd’hui d’avoir un boulot plutôt, pilote touristique, ce que je ne savais pas encore c’est que finalement l’armée c’est pas si différent de la fac, juste le risque de se prendre une balle en plus..

Deux décennies avait passé depuis que Miss Svensson m’avait éjecté de sa personne, j’étais de retour à Providence, et avec la thune que j’avais amassé, j’me suis offert mes études à Brown et une Chevrolet Camaro de ’77, jaune avec des trait noirs, oui je dois avouer qu’étant jeune j’étais carrément fan des Transformers …
Les quatre première années passèrent à une vitesse inouïe, j’ai vite pris mes marques, juste par habitude par rapport à l’armée, les beuveries, les fêtes et encore les beuveries avant de retourné au combat, enfin en cours mais finalement c’est la même chose. Les cours d’ailleurs était d’une facilité déconcertantes, j’avais choisi par fainéantise l’étude aérodynamique en ingénieries.

Comme toute bonne chose ça à une fin, ma cinquième et dernière année approche, c’est un peu la fin des vacances, ça y est j’ai bientôt fini mon parcours initiatique, pour devenir ce qu’on appelle vulgairement un homme. Brown, fait que je te survive une dernière fois.

to be continued ...