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Sujet: What if? [PV Ivian] Mar 15 Mai - 20:48
Ivian and Yohann
Ah putain. Il y a sûrement pas d'autres mots qui peuvent décrire l'état dans lequel je me trouve. Un horrible mal de tète me donne la nausée et me sonne dès que je bouge les yeux, d'ailleurs je me presse de les fermer et de grogner. Plus jamais ! Je ne vais plus jamais boire comme un trou jusqu'à oublier où je suis et surtout qui sont ces deux filles à ma droite. Bordel, je ne sais plus ce qui s'est passé la veille. J'me suis rendu à une fête avec quelques potes, l'alcool coulait à flot et les filles se déhanchaient à proximité, c'était impossible de ne pas les remarquer ou de les accoster. J'oublie que ce genre de fête en résulte une horrible gueule de bois qui me donne envie de m'enterrer tellement j'ai mal. Bien sûr, mes promesses internes de ne plus boire à nouveau partiront à l'oubliette dès que je me retrouve devant un bon verre de whisky sec. Je suis vraiment faible face à cette boisson tellement alléchante et qui me fasse oublier que ma vie commence sérieusement à tourner vers la routine. Doucement, je fais dégager mon bras endolori et endormi qu'une des filles l'a pris pour son oreiller et grimace à nouveau en cherchant des yeux mon boxer et tout ce qui ressemble à des fringues masculines qui me reviennent. Les rayons du soleil m'agressent et ne font qu'accentuer mon accablement et mon mal de tète. J'ai tellement envie de me tirer une balle dans la tète pour atténuer cette souffrance !
Légèrement chancelant, je quitte la chambre, ma main droit appuyée contre mes tempes. L'autre main tâtonne avec espérance à la recherche de la salle de bain. L'image puissante de l'eau contre ma peau me fait partiellement du bien, le meilleur serait de la réaliser. Mes doigts atterrissent sur un poignet, je l'ouvre mais je grimace. Mauvaise porte. Je la ferme et continue mon excursion non désirée. Encore une porte, je l'ouvre et soupire de bien être quand je repère un lavabo, auquel je m'avance avec soulagement. L'eau qui coule sur mes tempes endolories me fait un bien fou. Mais un bien de courte durée vu que dès que je quitte la salle d'eau, mon mal de crâne reprenne de plus belle. Maintenant, je me mets à chercher la porte de sortie alors qu'à droite et à gauche, je remarque des silhouettes avachies un brin partout, je crois même avoir vu Tonny endormi sur un piano. Ca me fait rire avant de me rappeler ma souffrance. L'air frais du matin me fait un bien fou. La légère brise embrasse mon visage que j'imagine fatigué mais un rictus de dégout se peint sur mon visage. Au loin l'odeur de vomi chatouille mes narines alors qu'une fille pliée sur deux, se vidait les tripes. Okay ... faut que je parte tout de suite.
La marche. Oui, il faut que je marche un peu et prendre de l'air pour atténuer mon mal de tète. J'irai directement à la fac pour prendre une bonne tasse de café noir. Pour le moment, toutes mes pensées se focalisent sur cette idée. Quelques minutes plus tard, je me retrouve sous la douche. L'eau ruisselle sur mon corps endolori et je reste ankylosé, les mains appuyées contre les parois de la douche, la tète relevée vers la source de cette eau froide qui réussit à me réveiller légèrement. Enfin habillé, je récupère mon sac à dos et décide d'aller boire un café dans la cafétéria de la fac. A cette heure matinale, il y avait peu de personnes occupants les tables. Tant mieux, je n'aurai pas à supporter les gloussements incessants de quelques bimbos. Une tasse brulante de café entre les doigts, je peux enfin soupirer voire gémir en buvant les premières gorgées. Je me brule la langue mais comme je m'en fous. La douleur qui tient ma tète prisonnière en est bien insupportable pour penser à autre chose enfin ... ce n'est pas tout à fait vrai. Au loin, je remarque une belle blonde que j'ai rencontré lors d'une soirée il y a une semaine je crois. D'ailleurs, je me surprends de me souvenir d'elle. C'est surtout le fait qu'elle m'a rejeté qui m'a marqué et que j'ai pas pu oublier. C'est rare qu'une fille ou un mec refuse mes avances à moins d'être respectivement homosexuelle et hétérosexuel. L'idée même que je ne lui plais pas, ne m'a pas traversé l'esprit. Après tout, j'avais tout ce qu'il faut pour draguer et plaire.
J'allume une cigarette alors que je me redresse en attrapant ma tasse de café, me dirigeant vers elle. Maintenant que je suis un peu plus réveillé, je peux lui parler d'une manière plus ... hum, civilisée?
- T'es matinale à ce que je vois.
Je fais signe à la place devant elle avant de m'assoir. Je prends pas son autorisation, elle était seule alors, autant en profiter. Tirant profondément sur ma cigarette, je passe une main dans mes cheveux et la regarde. Cette jeune femme est ravissante. Sa chevelure me donne envie de plonger mes doigts dedans et de deviner sa texture même si, elle me semble bien douce tout comme sa peau. Bizarrement, elle m'intrigue même si, je ne me rappelle plus de son nom. Je suis sûr que ça arrivera.
- T'es étudiante ici non? Tu fais quoi?
Oui bon, c'est bête mais je viens de comprendre qu'elle était étudiante à Brown. L'alcool et tout autre genre de drogue que je m'injecte, commencent à me faire perdre le nord. Et j'aime ça.
Dernière édition par Yohann L. Boris le Mar 22 Mai - 14:42, édité 2 fois
Invité
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Sujet: Re: What if? [PV Ivian] Sam 19 Mai - 14:22
What if ?
Yohann & Ivian
J'ai par habitude de courir une heure tous les matins, ma musique sur les oreilles et ce matin, je ne dérogeais pas à cette règle. Le campus était encore endormi à cette heure matinale et je pouvais profiter pleinement du parc pratiquement désert. Pourtant, aujourd'hui je n'avais pas la motivation, néanmoins je fis tout de même quelques tours, puis décidais de regagner ma chambre pour y prendre une bonne douche. Je fis attention de ne pas réveiller ma colocataire, il était encore très tôt et connaissant le spécimen, je savais qu'elle pouvait être très grincheuse si elle n'avait pas son quota de sommeil. Je prie rapidement une douche et j'enfilais une tenue décontractée pour la journée, je jetais un coup d’œil à ma montre, il n'était pas encore l'heure pour les cours, de plus mon estomac criait famine. Je prie mes affaires pour mes cours et quittais silencieusement la chambre. Un bon petit-déjeuner et j'aurais mon plein de vitamines, je me dirigeais vers la cafet aussi déserte que le reste du campus. Parfait pensais-je, je n'aimais pas lorsqu'il y avait foule, mon plateau en main, je m'installais à une table. J'avais le temps de réviser mon cours en prenant mon café, les cours sont très importants pour moi et je suis quelqu'un de studieuse sans être une intello, de temps en temps, il m'arrive de faire la fête et mettre mes bouquins de côté, il faut savoir souffler de temps à autre et cela ne fait pas de mal, sans tomber dans l'excès bien évidemment.
La tête plonger dans mes révisions, je ne vis pas l'étudiant qui venait de rentrer dans la cafet, je ne remarquais sa présence que lorsqu'il s'adressa à moi, je levais les yeux et reconnue immédiatement le garçon qui m'avait dragué il y a une semaine lors d'une fête à laquelle j'étais présente, où j'ai aussi refusé les avances du jeune homme et ne l'avais pas revue depuis. J'affichais un sourire poli sur mes lèvres avant de répondre.
« L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »
Et sans attendre mon accord ou savoir s'il dérangeait, il s’installa sur la chaise face à moi, je me dis à cet instant que le garçon était un peu culotté de ne pas demander l'autorisation, mais soit, je suis sociable et un peu de conversation n'engageait à rien. J'arquais un sourcil et un sourire amusé se dessina sur mon visage, sa question était maladroite et sans réflexion, il ne devait pas être bien réveillé, cela se voyait que lui ne devait pas être très souvent du matin.
« Heu... Oui, j'en suis même à ma quatrième année et là, de suite, je révise mes cours pour la journée.»
Il était bien curieux, mais ces questions n'étaient pas très personnelles, je pouvais donc répondre sans me dévoiler, je n'aime pas que les gens connaissent trop ma vie privée, je suis devenue méfiante, suite à la mort de mes parents et cela arrive que Wilson craigne encore pour ma vie, que ceux qui ont assassinés mes parents, s'en prennent encore à moi en sachant que j'ai survécu, mais depuis toutes ces années, cette histoire devait être enterrée et les assassins ne devaient plus penser à moi. Ma gorge se noua en repensant à la mort brutal de mes parents, ils me manquaient cruellement. Stop, ce n'est pas le moment de s'apitoyer sur son sort et ce n'était pas le garçon assis en face qui risquait de me faire du mal ou encore d'être au courant de cette histoire, car peu de monde connaissait les circonstances sur la mort de mes parents.
« Tu sembles ne pas avoir dormi de la nuit, trop fait la fête hier soir ? »
Je fis comme s'il ne c'était rien passé la semaine dernière et engageait sympathiquement la conversation, peut-être que lui-même au vu de l'état dans lequel il se trouvait, ne s'en rappelais pas, la plupart des étudiants masculins du campus avaient pour habitudes de collectionner les conquêtes et il ne devait pas être en reste, alors se souvenir d'une fille rencontrée brièvement en soirée ne devait pas être un évènement très marquant.
Code by Anarchy
« Yohann L. Boris »
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Sujet: Re: What if? [PV Ivian] Mar 22 Mai - 16:00
Ivian and Yohann
La première réflexion que je me suis faite en observant son air concentré à réviser, fut que cette jeune femme était studieuse. Mais si ma mémoire est bonne -ce que je doute- lors de la soirée où je l'ai rencontré, elle a fait la fête jusqu'au petit matin. Elle sait donc quand s'amuser et quand s'occuper de ses études. J'esquisse un sourire pour moi-même. Je la voyais parmi les Lambda Thêta Phi, peut-être parce que ces filles alternent études et amusement sans en abuser. Sachant très bien organiser leurs temps, être la première de la classe et profiter de leur jeunesse. Les mots débités pour ma personne me font redresser la tète. Je la regarde sans dire le moindre mot. Observer les gens et les sonder fait partie de mes passes-temps préférés. L'être humain en général m'intrigue et interpelle mon esprit instable de le comprendre, de déterminer ses réflexions. Je sais que ce n'est pas toujours évident car chaque personne était atypique et différente d'une autre sachant que les premières impressions sont pour la plus part du temps fausses. Quand j'ai vu cette jeune femme dans cette soirée, à s'amuser, à rire aux éclats, j'n'ai jamais cru la revoir à Brown, la tète plongée dans ses cours. Oui, les apparences sont rudement trompeuses.
Sa quatrième année? Un léger rire quitte ma gorge sèche à cause de l'alcool. Je viens de me rendre compte qu'on fréquente la même université depuis deux ans et qu'on s'est jamais croisés. Il y a des fortes chances que je l'ai déjà vu, j'en étais persuadé mais, j'étais certainement trop bourré pour ne pas la remarquer. Elle était exactement le genre de fille qui me fait craquer ; pas trop grande, très belle physiquement et j'étais certain de pouvoir converser avec elle jusqu'au petit matin sans éprouver le sentiment de vouloir partir. Elle avait une tète pleine, une jeune femme cultivée et non une bimbo qui ne sait pas faire la différence entre psychologie et psychiatrie.
- Et tu fais quoi comme études?
Deuxième constatation ; cette jeune femme était trop gentille ou bien elle ne se rappelle pas de moi. En même temps, cette deuxième option m'allait très bien. J'ai ainsi la possibilité de "faire sa connaissance" comme si rien ne s'est passé. J'étais conscient que ma tète était assez horrible pour la draguer mais rien ne pouvait réellement me freiner. Gueule de bois ou pas, quand je mets quelque chose dans mon crâne, rien ne pouvait m'en dissuader. J'avais cette manie de vouloir aller jusqu'au bout des choses, peu importe les obstacles. Je n'avais pas peur de prendre des râteau et j'n'étais pas le genre de mec à s'enfuir devant un refus. Ah ! Ca me revient. Je me rappelle de son prénom ; Ivian. Je viens de me rappeler car quand elle m'a dit comment elle s'appelait, j'ai rapidement fait le lien avec une amie d’enfance, Vivian. Je pense avoir fait un léger bond sur ma chaise car mine de rien, me rappeler de son prénom me rangeait depuis que je l'ai revu.
- Ah ça, ce n'est pas inhabituel, je me dis que tant qu'on est jeune, vaut mieux en profiter non?
Même si pour ma part, je ne fais que ça et mon rythme de vie me va très bien. Certes il m'arrive de bosser mais cela n'arrive que lorsque la semaine des révisions commence. Je ne peux me permettre de refaire une année et voir la déception sur le visage de mon père. Je sais qu'il a confiance en moi et qu'il voudrait me voir réussir ma vie. Finalement, son avis compte beaucoup pour moi. En écrasant la cigarette dans le cendrier vide qui se trouve devant Ivian, je bois une autre gorgée de mon café et permet de lui poser une question qui me brule les lèvres depuis que j'l'ai vu.
- On s'est rencontré dans une fête il y a quelques temps, tu t'en rappelle Ivian?
J'évite de lui dire qu'elle a refusé mes avances car pour le moment ce n'était pas important et puis, je ne laisse jamais tomber. Heureusement.