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~ Dépot de candidature : 22/04/2012 ~ Bavardages : 923
~ Job : Barman au The Wickenden Pub ~ Gps : Kappa Castle
ID Card MOI, MA VIE, MES ENVIES: NIVEAU SCOLAIRE: (55/100) APPRÉCIATION DES ÉLÈVES: (70/100)
Sujet: Don't stop, turn that up. ㄨ B.J Jeu 26 Avr - 9:42
❝ Don’t stop, turn that up, take it higher, take this mother up, start a riot...Take ’em, break ’em, make ’em feel it.
C’était ce qu’on pouvait appeler une pure soirée de merde. Digne de celles dans les films où les héros enchainent embrouilles sur embrouilles. Digne d’une fiction, d’un livre ou je ne sais quel détendeur d’imagination. A vrai dire, digne de ma vie encore une fois. De toute façon, ce n’était pas comme s’il n’avait pas l’habitude…Je veux dire, toute ma vie a été une véritable merde, pourquoi ça changerait maintenant sérieusement ? A quoi bon espérer mieux dans cette foutue vie ? On est obligé de faire avec, quoi qu’il arrive, même si la Terre se met à trembler sous nos pieds, même si on s’enfonce dans un gouffre de plusieurs mètres…tout ce qu’on peut espérer c’est pouvoir supporter la charge, les coups qu’on peut prendre en pleine face. Et pour ça, apparemment je suis l’un des meilleurs. C’est vrai, qui aurait pu supporter une soirée comme ça ? A croire que la poisse me poursuit, ça me fait bien rire. Ma « merveilleuse » soirée –bien entendu, j’ironise le tout hein- a commencé lorsque mon patron m’a appelé en urgence parce qu’un de ses barmans l’a simplement lâché. Ma seule soirée de congé de la semaine et me voilà à nouveau derrière le comptoir à enchainer bière sur bière. J’aurai du aller me défouler en soirée, boire avec des potes, me taper une jolie blonde, brune ou rousse, à vrai dire je m’en fiche, tout en savourant ma liberté. Ca aurait du être le pied, le paradis où du moins ce qui pourrait s’en rapprocher mais au lieu de ça, j’étais bloqué encore une fois au bar. Bon d’accord, être payé le double ça pouvait toujours dépanner, mais c’était la seule consolation de la soirée. Bien évidemment, j’ai enchainé les pires merdes possibles : La première a été un groupe de footballeur ont débarqués, trop bruyant et surexcité. Vous savez le genre de groupe que vous avez du mal à gérer, qui redemande de l’alcool encore et toujours, alors que vous êtes encore étonnés qu’ils tiennent encore debout. Mais soit, tant qu’il n’y avait pas de débordement, c’était bon. Seulement, j’avais parlé trop vite. Les gérer était insupportable. On était deux dans la même galère, avec mon collègue, et on s’est demandé sincèrement comment on allait pouvoir se sortir de cette situation. Au final, une bagarre explosa en plein barre. La consigne : tenter de les arrêter. Mais comment diable pouvez-t-on faire ça quand il s’agissait d’une équipe de footballeur, le genre de mec ultra costaud et baraqué ? Hum, j’ai tenté, j’me suis pris une belle droite en pleine tronche. Sans savoir de quel mec elle était partie. Après plusieurs verres, chaises ou encore tables complètement cassées, le patron s’est pointé et à arrêter ce gros merdier, nous regardant Kyle et moi les yeux rouges de colère. Encore de notre faute ça…Faut savoir contrôler ses clients…Mon cul, ouai ! Pour le reste de la soirée on a tenté de rattraper le coup mais bien évidemment tout ce qui avait été cassé serait sur nos payes. Je n’avais qu’une envie c’était de me casse, d’aller profiter de ma soirée…J’aimais bien ce boulot mais parfois c’était une vraie plaie.
L’horloge avait affiché 3 heures du matin quand j’ai pu officiellement sortir du bar, respirant l’air frais de cette fichu nuit. Le ciel était un tantinet dégagé, parfait pour profiter d’une soirée entre amis à l’air libre. Il n’était que trois heures, j’aurais très bien pu avoir envie de profiter une ou deux heures de mes potes pourtant, je n’avais qu’une envie s’était de rentrer m’écrouler sur mon lit, mort de fatigue, la tête bourdonnant sans cesse comme des millions d’abeilles dans une ruche. Soupirant, je remis ma veste en place avant de commencer à me diriger vers le campus. Il n’y avait pratiquement pas un chat dehors, les rues parsemées de quelques voitures par-ci par-là, mais sans plus. Et ce qui était agréable à cette heure tardive, c’était le silence calme et agréable. C’était apaisant, c’était…vital. Finalement, plus je m’approchais du campus, plus je voyais un peu plus d’activité. Normal, les étudiants ici ne dorment jamais, ou presque. Je saluais quelques têtes familières, et lorsque je pris une petite allée un peu plus sombre, je vis un petit groupe de quelques personnes, sans doute 3 ou quatre. Je ne distinguais pas vraiment les visages, il faisait beaucoup trop noir pour me permettre d’apercevoir ça, mais pourtant le son de leurs voix étaient totalement identifiables. « Allez, ma jolie ! Laisse-toi faire… » « Mais oui, t’es si mignonne… » Je m’arrêtais net, encore une bande de voyous qui voulaient profiter d’une fille seule. Le genre de connard que je déteste. C’est vrai, quel crétin oserait toucher une fille contre sa volonté ? « Non arrêtez… » Fit la jeune fille. De là où j’étais j’arrivais même à percevoir de la détresse et de la peur. Cette voix me disait quelque chose…vraiment familière, mais je n’arrivais pas à mettre un visage dessus. Soupirant et pestant contre le destin, je finis par me diriger vers eux et cria : « Hey, je crois qu’elle vous a demandé d’arrêter non ? » Jouer le bon samaritain ça allait bien deux minutes, mais pourtant j’arrivais jamais à reculer devant une femme en détresse. Comme quoi l’allure d’un héro me plaisait bien, même si je savais pertinemment que le héro, ce soir, allait bien prendre cher.
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Sujet: Re: Don't stop, turn that up. ㄨ B.J Dim 29 Avr - 11:07
he ate my heart, he a-a-ate my heart (you little monster) he ate my heart, he a-a-ate my heart (you amaze me) look at him, look at me, that boy is bad, and honestly he's a wolf in disguise but i can't stop staring in those evil eyes.
Quelle nuit de merde, je ne dormais pas de la nuit à cause de ce foutu chien qui ne cessait d’aboyer parce qu’il n’avait pas son maître avec lui. Avoir un animal fidèle c’est bien, en avoir un qui n’est pas foutu de vivre quelques heures sans son maître c’est chiant, très chiant au point que je m’étais levé pour aller le voir. Je n’avais aucune idée de l’heure à laquelle allait rentrer le propriétaire mais, j’en avais assez de l’entendre couiner jusqu’à pas d’heures, trop c’était trop et je me fichais bien des conséquences de mes actes du moment que je pouvais dormir en paix. J’étais dehors, les cheveux ébouriffés, avec de vieux chaussons tout moches mais, je n’avais même pas honte d’être dans cet état là ni même de me faire cramer ainsi, mon sommeil n’avait pas de prix et puis, tous ceux qui me connaissaient déjà savaient que je n’en avais rien à faire de ce que pensaient les autres. Quelque peu suicidaire, j’approchais le chien sans la moindre idée de son agressivité ni même de s’il avait la rage ou non, je ne le quittais pas une seconde des yeux pendant que j’enlevais la laisse qui le maintenait à un poteau. Une fois qu’il était libéré, j’affichais un grand sourire en pensant que j’en étais enfin débarrassé alors qu’enfaite, je me m’étais le doigt dans l’œil puisqu’il avait eut la mauvaise idée de se jeté sur moi et de me lécher la tronche. Dégoutante, c’était le mot approprié pour décrire ma situation actuelle qui devenait des plus gênantes, je n’avais pas la moindre honte d’être en pyjama mais, avec plein de bave sur moi c’était quand même autre chose. Je ne savais pas vraiment quoi faire pour le bouger de là, en plus il était beaucoup plus lourd que ne je le pensais et ça ne m’arrangeait en rien. Je devais tirer une de ces tronches, s’il y avait une caméra cachée on se foutrait certainement bien de ma gueule mais, vu qu’il n’y en avait pas je n’avais pas de soucis à me faire. Au bout d’environ cinq minutes, je réussis à me décarcassé de là et je pris mes distances avec ce pot de glue. Il me regardait avec incompréhension, il ne semblait pas comprendre qu’il était désagréable de se trouver sous un tas de poils qui bavait autant qu’un vulgaire crapaud. Tant pis pour lui, je n’allais quand même pas avoir de la compassion au point de l’héberger dans ma chambre, il était hors de question qu’il me salisse tout et dorme dans mon lit avec moi. Le plus discrètement possible, j’accédai à la porte d’entrée et la ferma sans aucun regrets de le laisser dehors dans la plus grande liberté de mouvements.
Quatre heures, c’était nombre total d’heures que j’avais pu dormir après avoir entrepris cette périlleuse mission qui m’avait coûté un beau pyjama tout beau et tout propre. D’ailleurs avant de sortir chercher un truc chez une de mes voisines, j’avais complètement zappé que je m’étais mise en sous vêtements pour être plus à l’aise et le pire arriva, je me retrouvai devant un inconnu avec les seins à l’air. Je pris un air assez bête sur le coup mais, j’avais quand même pensé à dissimuler ma poitrine à l’aide de mes pauvres bras – qui n’étaient pas assez épais pour tout cacher – et je pris la fuite en claquant la porte de ma chambre au passage. J’étais rouge, rouge comme une tomate et j’en étais pas étonnée, c’était vraiment la honte de me retrouver dans un tel état, je n’étais pas du genre à être une chaudasse à l’aise devant n’importe qui et ça le type devait l’avoir compris puisqu’il n’avait rien tenté. Décidemment j’enchainais vraiment les merdes, il ne manquerait plus que j’oublie de me laver et que j’allais à Brown comme si de rien était et ça serait le summum. En y pensant, j’espérais que l’inconnu n’avait pas remarqué que je sentais mauvais, enfin il devait tellement être distrait pas mon manque de vêtements qu’il n’avait rien dû sentir et c’était tant mieux pour moi. Croyant que je n’étais pas vraiment à l’avance, je pris une douche à la va vite et je partis rejoindre le campus sans m’être maquiller et en gardant mes horribles boucles. Même arrivée devant le campus, je ne comprenais toujours pas qu’il fallait encore nuit et que ne n’étais dans aucun cas en retard, jusqu’à ce que je ne distingue une carrure plutôt familière accompagnée de plusieurs qui m’étaient inconnues. Une fois que j’avais capté qui était là-bas et qu’il y avait une fille, j’arquai un sourcil et je me décidai à aller voir ce qu’il se passait de plus près. Mathéo qui se bagarrait avec de racaille, rien de plus banal enfaite même si la situation semblait plus délicate que d’habitude. Prise de moment de folie, je me mis à courir et je sautai sur l’un des types dans la plus grande inconscience. Je l’avais fait tombé par terre, plus violemment que je ne le pensais et je finis par comprendre que j’étais tombé sur le maigrichon de la bande, pour une fois que ne pas être anorexique était à mon avantage... Bref pendant ce temps-là, je me demandais si monsieur le sauveur comprenait quelque chose à ce changement de situation, s’il ne le comprenait pas j’étais dans la merde et pas qu'à moitié...
« Mathéo A. Rhodes »
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ID Card MOI, MA VIE, MES ENVIES: NIVEAU SCOLAIRE: (55/100) APPRÉCIATION DES ÉLÈVES: (70/100)
Sujet: Re: Don't stop, turn that up. ㄨ B.J Mar 1 Mai - 16:08
❝ Don’t stop, turn that up, take it higher, take this mother up, start a riot...Take ’em, break ’em, make ’em feel it.
Quelle bande d’imbéciles. C’était des véritables cas, qui demandaient simplement à être remis en place. Peut être que j’étais devenu trop vite responsable et mature, et je n’avais pas fait de crise existentielle, mais je savais pertinemment où étaient les limites à ne pas franchir. J’avais envie de profiter de ma vie, de m’éclater, de me défoncer, de m’extasier, de m’en prendre plein la gueule, juste pour rattraper ces années. Perdues ? Non, ma famille était tout à l’époque et si je devais revivre ça, je ferai simplement les mêmes choix, mais j’ai vécu pour eux et non pour moi. Aujourd’hui, j’avais envie juste envie de penser à moi. Egoïste ? Peut être. Quoi qu’il en soit, même si j’avais compris la vie, j’avais compris ce que je voulais, ça n’autorisait en rien ce que ces gens voulaient faire subir à la jeune demoiselle. Et en réalité, ça me rendait fou de rage. Pour qui ils se prenaient ces petits merdeux ? A croire qu’ils pouvaient tout faire sans aucune conséquence ? Et bien, c’est sur, ce n’était pas leur soirée…simplement parce qu’ils allaient me croiser. Continuant d’avancer vers eux, les poings serrés, je les entendais déjà me dire : « Mec, occupes-toi de ce qui te regardes. » Mais plus je m’avançais dans la pénombre, le regard déterminé à exploser jusqu’au dernier de ses minables, ils se retournaient vers moi, commençant à me chercher définitivement. « Putain connard, tu cherches la merde c’est ça ? » Je n’osais pas répondre. Simplement parce qu’ils allaient vite comprendre que je n’allais pas plaisanter rapidement. Plus je m’approchais du groupe, plus j’observais la demoiselle. En effet, elle n’aurait pas du sortir seule, à trois heures du matin, aussi dénudée. Et en une fraction de seconde, je m’étais dit qu’elle aurait pu être bonne au lit. Mais quand mon regard se reposa sur ceux qui continuaient à me chercher, la colère revint vite en moi. C’était la goutte d’eau qui venait de faire déborder le vase. A leur niveau, j’ai enfin parlé. C’était sec et précis. « Elle vous a dit d’arrêter. » Un homme se mit à rire –surement le chef de la petite colonie-, il commença à s’approcher de moi. « Sinon quoi ? » Il osait me défier ? Il était dans la merde. S’approchant encore un peu plus de moi, le regard piquant et déterminé, je finis pas sourire du coin de la lèvre. « Qu’est ce que t’as à sourire, connard ? » Mon regard finit par fixer sa belle tronche et j’ajoutai : « Ça » Et je cognai de toute mes forces, l’envoyant valser à terre. Je savais pertinemment que ça allait répliquer de la part des deux autres, et ça n’avait pas manqué. Un me chargea automatiquement. J’eus à peine le temps de tenter de l’éviter que le second me décrocha une seconde belle droite de la soirée. Décidément, demain j’allais avoir l’air d’un clown si ça continuait. Un contre trois. Combat déloyal, c’était certain ; pourtant j’arrivais à cogner chaque adversaire entre deux trois coups. Un coup magistral, certes mais c’était plus ou moins efficace. La jeune fille pendant ce temps là, s’était carrément éloignée, pour avoir le temps de courir, si le combat venait à mal tourner. Pourtant, même si je ne faisais pas réellement attention à elle, je pouvais comprendre qu’elle se faisait du souci pour moi. Et je pense qu’en un sens, c’était la moindre des choses.
Et puis, une quatrième personne vint se mêler au combat, attrapant le plus maigrichon de la bande. Surement trop surpris par ce revirement de situation, on eu tous un moment de blocage avant de comprendre ce qu’il venait de se passer. AVANT que je réalise réellement qui était venu me prêter mains forte. Mais avait-elle perdu la tête sérieusement ? Sauver deux filles en même temps…C’était le comble, quoi. Et puis…On ne se prenait pas à Billie, à MA Billie ! Le maigrichon tenta de l’éloigner en la blessant, et lorsqu’elle finalement elle lâcha prise, elle tomba à terre. Directement, mon instinct se bloqua. « Casse-toi, Billie ! » Je n’avais en aucun cas envie qu’il lui arrive quelque chose, c’était moi l’homme dans la situation. Je chargeai l’homme et en une prise le mis à terre pour lui enchainer plusieurs droites. Je sentais déjà un autre venir vers moi pour tenter de libérer son ami de mes coups sanglants et violents. Tout ce que j’espérais c’était que Billie s’était cassée, ou du moins qu’elle ait pu trouver un truc pour taper…Parce qu’il connaissait très bien la force de ses poings…Et ce n’était pas gagner.