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 I do not ever fear like that

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I do not ever fear like that Vide
MessageSujet: I do not ever fear like that   I do not ever fear like that EmptyMar 1 Mai - 13:03

REYNE & NICO
La compétition avait vraiment démarré, l'équipe de foot de Brown allait bon train de matchs en matchs et nous les cheerleaders avions reprit le rythme effréné de nos entraînements après les cours. C'est donc presque tous les jours que vous aviez la chance de me trouver sur le terrain extérieur du stadium de Brown en train d'effectuer nos répétitions. Le niveau était intense et seul un entraînement permanent et actif nous permettait d'être toujours à niveau. Puis sérieusement, on ne va pas se plaindre de passer une heure voir deux de nos journées pour un sport qui nous passionne. Enfin quelques filles auraient surement préféré faire d'autres choses comme sortir avec les mecs. Moi, je n'avais pas ce soucis, niveau sentiment c'était le vide total et j'étais très très loin de m'en plaindre. Bien au contraire. Au début de mon cursus à Brown, j'avais bien eu une petite idylle qui avait duré genre six mois avec un gars des Alpha. Nico. Mais nos tempéraments diamétralement opposés avaient eu raison de nous. Quand le chaud et le froid se rencontrent, l'orage éclate bien trop souvent. D'un accord commun, nous avions rompu, c'était le mieux pour nous. Plus de contrainte, plus de crises, plus d'oppositions constantes. L'amour est un bien étrange sentiment qu'on arrive pas toujours à gérer à bon escient et je ne semblais pas faite pour ce genre de trucs. Trop, trop compliqué tout ça. Donc pour moi, passer deux heures sur le terrain m'étaient bien plus attractif.

Nous venions tout juste de terminer, la plupart des filles étaient déjà parties dans les vestiaires se changer et voguer à leurs occupations du soir. Moi, j'étais toujours sur le terrain en train de ranger le matériel. De plus j'avais toujours préféré éviter le brouhaha d'après entraînement et les cancans entre filles. Pas mon truc ça! Le stade c'était vidé, les vestiaires aussi... Parfait, je pouvais aller me changer à mon tour, souffler un peu et puis vaquer à mes occupations du soir. Même si pour le moment, je n'avais aucune espèce d'idée de ce que j'allais bien pouvoir faire de ma soirée. Voir les filles? Rentrer au pavillon bien sagement histoire de préparer les prochains bizutage maintenant que la Rush Week avait commencée? Qu'importe ça n'avait pas vraiment d'importance. J'entrais dans le bâtiment, une bonne douche bien chaude et puis hop j'irais sans doute manger un truc et je rentrerais au pavillon. Les douches étaient vides, ça ne me prit qu'une vingtaines de minutes à peine avant de me sécher sommairement et de retourner à mon casier pour prendre mes affaires. Je me croyais seule comme chaque soir après le stade mais j'entendis des bruits de pas semblant se diriger vers les vestiaires. Sans doute une des filles qui avait oublié un truc... N'y prêtant plus attention et d'un haussement d'épaule, je sortis ma brosse à cheveux et j'allais les sécher devant le miroir...
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Dernière édition par Reyne S. Campbell le Jeu 31 Mai - 9:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I do not ever fear like that   I do not ever fear like that EmptyLun 7 Mai - 11:50

I do not ever fear like that Tumblr_lzm0aiGi7f1qf732eo1_500
Je venais de terminer les cours de langue plus précisément d’anglais, j’allais certainement retourner dans mon dortoir me reposer. En effet j’avais fais une longue partie de poker et l’alcool était au rendez-vous, je n’avais pas spécialement dormi. J’avais encore la gueule de bois et j’avais tenté de dormir en cour, mais plusieurs fois de reprise le professeur m’avait envoyé des trucs sur la tête pour que je me réveille. Donc pendant toute la journée j’avais lutté contre la fatigue, je tenais à peine debout et l’alcool était toujours un peu présent en moi. J’empoignais alors mon sac et le déposait dans mon dos, je me levais rapidement de la chaise et je sortais de la classe. J’étais le premier à être sortit, mais d’un coup j’entendais un jeune crier mon prénom, je m’arrêtais pour remarquer que c’était un colocataire. Il avait un entrainement de sport et il n’avait aucune envie de rentrer seul ce soir, alors si j’avais parfaitement compris j’allais devoir l’attendre. Ce doué n’avait pas ces clés une fois de plus à force je commençais à avoir l’habitude, un léger soupire et au final j’acceptais. Après tout à force de lui rendre des services peut-être que quand j’aurais besoin d’aide il sera là, enfin il avait intérêt et je ne lui laisserais point le choix. Je marchais alors avec lui jusqu’au gymnase ou il allait se changer tranquillement. Je me posais sur l’un des nombreux bancs et je fermais doucement les yeux. J’avais besoin de dormir un coup, juste dix minutes ça me ferait le plus grand bien. J’entendais la musique des entrainements des cheerleaders ces petites poupées qui s’entrainaient dure et qui souvent plaisaient aux jeunes hommes. J’en connaissais qu’une seule et j’étais sorti avec pendant six mois environ, une petite blonde aux airs angéliques mais au final c’était une petite démone qui se trouvait en-dessous de son masque.

Quelques heures après quand je rouvrais les yeux je remarquais que le gymnase était vide, tout le monde avait terminé sont entrainement et il ne restait plus que Reyne. Comme à son habitude c’était la seule qui rangeait tout le matériel, les autres étaient déjà en train de parler des hommes musclés et de leurs exploits sexuels. Je la comprenais un peu, elle n’aimait pas tellement écouter leurs histoires et en même temps c’était normal. C’était à se demander si parfois ce n’était pas exagéré et qu’elles inventaient toutes leurs histoires. Elles étaient peut-être parfaite, mais de là à se taper deux voir trois mecs en une soirée c’était un peu louche. Après elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient, mais bon je les croyais très rarement. Mon colocataire m’avait visiblement oublié ou alors se trouvait-il encore dans les vestiaires ? Après tout je pouvais aller parler un coup à Reyne comme on faisait souvent, on était resté assez proche l’un et l’autre. Je me relevais et je marchais en direction des vestiaires, je longeais un grand couloir. Je jetais un regard dans le vestiaire des hommes et il n’y avait plus personne, c’était bien la peine que je reste pour l’attendre. Je soupirais et je continuais ma marche jusqu’aux vestiaires des demoiselles, il ne restait plus grand monde si je pouvais dire plus personne à part Reyne. Je regardais Reyne qui n’avait visiblement pas remarqué ma présence. Je me posais sur un banc juste derrière le miroir, donc ma beauté apparaissait dans celui-ci. J’avais un léger sourire assez malicieux et j’attendais que la belle me remarque.
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MessageSujet: Re: I do not ever fear like that   I do not ever fear like that EmptyMer 9 Mai - 10:47

Les cheveux mouillés renversés en avant et le bruit du sèche-cheveux aidant, sans compter la buée qui recouvrait le miroir des vestiaires, réaction spontanée à la chaleur qu'avait dégagée l'eau chaude de la douche. Je n'avais pas remarqué son apparition derrière moi. J'étais bien trop affairée à terminer de m'apprêter, moi aussi à quitter le stadium et à aller voguer à d'autres occupations bien méritées après l'effort. D'un geste vif, je fis voler mes cheveux en arrière, mes yeux se posèrent alors sur mon image se reflétant dans le miroir lorsque celui-ci fut légèrement attiré par un autre reflet plus lointain. J'imprimais un hoquet de surprise qui me fit tressaillir et fit volte-face rapidement. Je n'avais même pas ressentis sa présence, mais dès que mes yeux se posèrent sur le visage de l'inconnu, je relâchais un léger soupir. L'inconnu n'en était pas un. Il faut avouer qu'avec les textos étranges que je recevais, je n'étais jamais complètement tranquille. J'avais toujours une certaine crainte que la personne qui s'amusait à ce petit jeu, ne se retrouve un beau jour derrière moi alors que je ne m'y attendrais pas. Je fus donc rassurée malgré ma petite frayeur de ne trouver en lieu et place que mon ex petit-copain d'il y a quatre ans. Il était assis là, à me regarder avec ce petit sourire en coin et son regard sombre qu'il avait toujours. Un regard étrange, c'était ce regard je pense qui m'avait en premier attirée chez lui. Moi, je le regardais avec une certaine incompréhension... mais j'étais amusée aussi.

Ca te fait autant sourire de me surprendre comme ça? Tu fous quoi là, Nico? Tu ne sais plus lire, c'est pour les filles ici... lui dis-je alors qu'un sourire en coin venait se poser sur mon visage. Je savais très bien qu'il n'était pas demeuré et qu'il savait très bien où il pénétrait en venant ici. Par contre ses intentions, là je n'en avais pas la moindre idée. S'amuser à me surprendre, à m'effrayer peut-être? Il en avait parfois l'habitude de débouler au même endroit que moi sans crier gare! Peut-être que nos petites chamailleries ou nos joutes verbales lui manquait, alors en m'apercevant, il avait décidé de venir remettre le couvert. Faut avouer que si nous avions rompu pour cette raison, nous avions toujours aimé le fait de se foutre constamment dans des méli-mélo sans queues ni têtes. Tout prétextes étaient bons. Je lui tournais alors le dos, le temps de récupérer ma brosse et mon nécessaire pour aller les ranger dans mon casier. Puis je sortis mes vêtements en les laissant soigneusement pliés sur le banc. Je tournais alors à nouveau mon visage vers lui en appuyant mon dos contre mon casier que je venais de refermer en le claquant allègrement, faisant croire que sa présence m'irritait. Du surjoué tout simplement ...

Tu veux bien te tourner parce que si ça s'est pas vu, faut encore que je m'habille moi, monsieur! lui fis-je alors remarquer avec un petit ton pincé alors que j'attendais toujours qu'il me réponde. J'attendais de savoir ce qu'il l'amenait ici. Je doute que ce ne sois une simple visite de courtoisie pour me saluer gentiment. Devait-il me parler pour une raison x ou y, je n'en savais fichtre rien mais je n'allais surement pas tarder à le savoir. Il n'était pas juste venu me tenir compagnie en silence. Nous étions plus ou moins en bon terme, mais pas du genre supers amis qui sont toujours collés ensemble pour déconner, il nous arrivait encore fréquemment d'entrer en conflit pour des banalités. On ne change jamais complètement, ensemble ou séparément quand deux humeurs s'oppose on ne peut pas juste faire des ronds de jambes de complaisance pour se faire plaisir.
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