Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle ahah les petits malins!, mais vous pouvez me nommer S. ou D.. J’ai 21 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Évangeline Lily, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé (ma double identité...). J’ai connu Providence grâce à oula!!! y'a un bail et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Zo' Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que le graphisme est vraiment très réussi! Et, j'étais sur l'ancien forum, mais ca sera à vous de deviner qui j'étais. (C'est vraiment pas difficile...).

Matthew Rove a donc rencontré Catherine Mangin alors qu'il était en mission sur le territoire antarctique français, aussi appelé « Terre Adélie ». Ça avait été comme ce que l'on peut appeler un « coup de foudre ». Pourtant, en homme de science qu'il était, Matthew Rove ne croyait pas à ces « contes de bonne femme ». Sauf que cette fois là, il était bien obligé de s'avouer que quelque chose avait changé en lui depuis qu'il avait fait la connaissance du médecin français de la base. Aussi, poussé par la curiosité et l'esprit scientifique, il se portait volontaire pour toutes les expéditions en Terre Adélie. Il était de toutes les réunions entre les deux pays et ne manquait pas une occasion de se rentre sur la base française. Nouant ainsi de plus en plus de contact avec Catherine Mangin. De son coté, la jeune française (parce que les parents de Maxim étaient effectivement assez jeunes lorsqu'ils se sont connus) s'était enrôlé dans cette mission périlleuse à l’extrémité du globe (si tant est qu'un globe puisse avoir une extrémité...) pour fuir la métropole et sa vie de grande ville, qui lui rappelait bien trop son ancien fiancé. Elle ne se doutait donc pas le moins du monde (est n'est-ce pas un peu normal, dans ces terres reculées habitées uniquement par les scientifiques), qu'elle allait y rencontrer un glaciologue australien pour le moins... collant. Les femmes n'étaient pas nombreuses à la base française Paul-Émile Victor. Et la plupart du temps, Catherine restait cantonnée à son petit cabinet médical de contrôle. Mais à chaque fois qu'il venait, Matthew Rove trouvait toujours un bon prétexte pour lui rendre visite. Et ce qui l’agaçait au début, lui était devenu indispensable au fur et à mesure de leurs rencontres. Et, elle dû bien admettre elle aussi, qu'il ne la laissait pas indifférente. S'en suivit de courtes mais très nombreuses visites entre les deux bases et leur relation s'installa comme cela, petit à petit. Bien sûr, la nouvelle circula très rapidement dans leurs équipes respectives et dès qu'une rencontre était prévue entre les deux pays, ils étaient du voyage. Ils profitaient également de leurs jours de congé pour passer du temps ensemble, d'un coté ou de l'autre de la « frontière ». Bien sûr, les règles ne sont pas les même en Antarctique que sur les autres continents et les chefs d'expéditions acceptaient bien volontiers de fermer les yeux...

Sa délivrance arriva une nuit de décembre 1989, dans la clinique privée du quartier blanc du Cap. Catherine Mangin accoucha, seule, d'une petite fille brune. Prévenu le plus tôt possible mais n'ayant pû revenir plus rapidement à cause d'une tempête, le père arrive deux jours plus tard, alors que la mère et la fille étaient réunies dans leur chambre. Après les effusion de larmes de joie, on décida de l’appeler Maxim. un prénom mixte, utilisé autant par les francophones que par les anglophones. Maxim et sa mère restèrent quelques jours à la clinique, Matthew Rove arrivant tôt le matin et partant tard le soir. Puis, lorsqu'elles purent enfin sortir, Catherine et Max le rejoignirent dans le petit appartement qu'ils louaient depuis quelques mois pour Catherine. Seulement, la petite famille était un petit peu à l'étroit et rapidement, les deux parents décidèrent d'acheter une petite maison au Cap. Mais Matthew devait repartir en Antarctique, et Catherine se retrouva seule avec sa fille pour visiter. Après quelques mois, elle trouva enfin, une petite maison de style victorien à la limite entre le quartier blanc et les autres quartiers du Cap. Toute la famille y déménagea donc. Pendant l'année qui suivit, Matthew Rove revint aussi souvent que son travail de glaciologue le lui permettait. Il s'en voulait de laisser sa fille et la mère de son enfant seules dans cette presque inconnue. Mais il ne pouvait faire autrement. De plus, Catherine était désormais sans emploi. On l'avait effectivement remplacée à la base Paul-Émile Victor où la présence d'un médecin était indispensable. Elle trouva donc un travail dans un centre médical du quartier blanc. Les années passèrent. Maxim grandissait vite, elle allait désormais à l'école française à deux pâtés de maisons de chez eux. Sa mère travaillait toujours et son père revenait le plus souvent qu'il le pouvait. Mais elle restait tout de même de très longs moments sans le voir. Elle rêvait de son travail, sur les glaces éternelles de l'antarctique. Puis, quand Maxim eut neuf ans, ses parents décidèrent enfin de se marier. La cérémonie fut des plus simple. Eux, leur fille et les quelques amis qu'ils s'étaient fait, tous réunis sous un arbre en fleur.

Matthew et Maxim Rove rentrèrent donc en Australie. Le glaciologue qui avait autrefois travaillé sur le terrain même de ses recherches été maintenant affecté à un laboratoire où il analysait les échantillons que lui envoyaient ses anciens collègues. Ils avaient vendu la maison du Cap et habitaient maintenant dans un petit appartement, dans une résidence calme de la banlieue de Sydney. Leur vie était des plus tranquille, et aurait contenté beaucoup de monde. Mais pour eux, qui avaient vécu l'aventure pendant tant d'année, elle paraissait morne et sans intérêt. Maxim passa donc son adolescence à Sydney. Elle alla au collège du coin, puis au lycée. Bien sûr, elle n'avait aucun mal à comprendre ni à se faire comprendre, étant bilingue depuis la naissance. Mais elle qui avait suivit tout son début de scolarité un peu à l'école française et un peu en cours à domicile avec les manchots en arrière plan avait bien du mal à s’intégrer. Elle n'en avait pas vraiment la volonté.

Après avoir terminé le lycée en Australie, Maxim quitta le pays paternel pour retrouver ses racines maternelles. Elle fit ses deux premières années d'études dans le sud de la France, non loin du village où sa mère était née. Au cours des ces années, elle rencontra nombre de gens qui l'avaient connu et certaines rencontres qu'elle fit changèrent sa vie. Puis, elle décida de changer d'horizon et passa sa troisième année d'étude à Venise. La encore, elle rencontra certaines personnes qu'elle n'oubliera jamais. Et enfin, là voilà arrivée à Providence, dans la prestigieuse université de Brown, pour y passer sa quatrième année d’anthropologie.