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 Le hasard n'existe pas, le destin si.

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MessageSujet: Le hasard n'existe pas, le destin si.   Le hasard n'existe pas, le destin si. EmptySam 5 Mai - 23:17

Faith & Neven
Ca faisait une semaine que je n’avais pas revu Faith, une semaine, 7 jours, 168 heures, 10 080 minutes… Cela semblait une éternité pour moi. Faith et moi ces temps ci c’était très conflictuel mais en général à la fin ça s’arrangeait. Une heure d’engueulade et après on redéconne, or là c’était pas comme d’habitude, loin de là. La dernière fois que je l’ai vu c’était dans ma putain de chambre après une grosse soirée organisée avec mes frères. J’avais pris la méga cuite du siècle et je ne me souviens pas de grand-chose. A part cette histoire de strip tease qui a été fait par… Par je sais pas en fait. Sur la vidéo dans mon tel, on ne voit pas la tête de la nana, juste son buste et ces longues jambes bien fines, bien dessinées. Moi maudit ? Du tout. Enfin, le truc le plus dérangeant c’est : Pourquoi Faith voulait le num de Raf ? Pourquoi lui ? Elle fait exprès de choisir mes meilleurs potes pour me rendre dingue ou c’est encore moi et mes films ? Ouais, là ce sont mes films, j’ai envie. Pourquoi je m’imaginerais que Faith ressentirait des trucs pour moi ? Parce que j’en ai envie ? Parce…. J’en avais envie ? Moi ? Neven Leheren Chandler ? Impossible. Bon oui je me répète, Faith est magnifique, mais c’est ma meilleure amie et rien d’autres, point à la ligne. Ca devait être le stresse des exams, alors du coup je devais m’imaginer qu’elle m’aime plus qu’un simple pote juste histoire de me remettre en confiance, ouais j’en suis sûr que c’est une connerie du genre.

Je traînais dans les couloirs de la fac, j’avais 2h de philo ce matin et je m’étais décidé à y aller. Miracle non ? Ouais gros miracle. En fait, cette semaine je me sentais bizarre. Lorsque j’ai couché avec 2 filles, -pas en même temps hélas- je me sentais comme gêné, mal à l’aise, alors que d’habitude ça ne me le faisait pas. Lorsqu’elle criait mon nom, une fois arrivées à l’orgasme ultime, je les regardais droit dans les yeux et je m’imaginais Faith à leur place et ça me coupait tout et je partais en fuyant en ne me retournant même pas, en prétextant une connerie. Bon ok, je fuyais tout le temps, mais au moins je fuyais le matin et non juste une fois lorsqu’on ait finit. Et là je fuyais vraiment en courant, comme si j’avais fais la connerie du siècle. Or, j’ai pas de compte à rendre à Faith, mais là ça m’obsédait notre pseudo engueulade. Surtout je m’en rappelle même plus ce qui a provoqué cela, moi je voulais juste mon tel, dans l’histoire c’est moi la victime non elle, j’ai dis quoi encore ? C’est fou comme les filles sont susceptibles de nos jours. Il se passe quoi dans leur tête pour qu’elle démarre au quart de tour de la sorte ? Je pige pas là et faudra me l’expliquer. Y’a un dico qui existe sur ça ?

Je voyais à 10 mètres de là, la porte qui menait à mon amphi, je voyais un étudiant la fermer, alors je me suis mis à courir juste histoire de pas être en retard… Même si j’avoue que la spontanéité et moi ça fait deux, mais bon, on va rien dire ! Lors de ma course folle, je bousculais –malgré moi- assez violemment une personne et dés le coup donné, je m’arrête net pour voir de qui il s’agit et m’excusait –selon la personne- et là, je fis les gros yeux en apercevant Faith qui faisait une drôle de tête à mon égard. Sans réfléchir ou quoique ce soit, je la pris par la main et l’entraînait dans les toilettes hommes qui se trouvaient –comme par hasard- juste à notre droite. « On doit parler. » Lui dis-je en l’entraînant de force vers nos chères et tendres toilettes masculines. Lorsqu’on arriva à l’intérieur, y’avait 2 mecs entrain de pisser, je leur fis comprendre que je voulais coucher avec Faith, pour qu’ils laissent la place de libre, ce qu’ils firent aussitôt en me félicitant en me donnant un coup de poing à l’épaule. Bon oui j’ai un peu menti, on allait pas coucher ensemble, mais je voulais une pièce rien qu’à nous, et c’était la première qui s’offrait à nous. Comme on dit : on fait avec les moyens du bord.

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MessageSujet: Re: Le hasard n'existe pas, le destin si.   Le hasard n'existe pas, le destin si. EmptyDim 6 Mai - 10:06


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Voilà une semaine depuis ma dernière altercation avec Neven qui était à l’origine mon meilleur ami, rien de bien original jusque-là puisqu’il était rare que l’on puisse passer une seule semaine sans se prendre la tête à cause d’une fille pour lui ou d’un garçon pour moi. Non, ce qui était plus original c’est que depuis sept jours je n’avais pas daigné reprendre le contact avec le beau brun, j’étais en quelque sorte blessée par sa petite remarque que je n’aurais même pas prise en compte si nous avions été dans une meilleure période tous les deux, j’aurais déconné avec lui en critiquant une partie de son physique qui le touchait un peu plus qu’il ne voulait l’admettre et au final nous en aurions énormément rit comme d’habitude. Le truc c’est qu’il n’y avait plus rien qui me permettait de juger les instants que l’on passait ensemble comme habituels. Je n’étais pas arrivée avec quelque chose qui allait lui faire plaisir, je désirais obtenir le numéro de Rafael qui, je le savais était son meilleur ami mais ce n’était vraiment pas fait exprès, j’avais juste appris à faire connaissance avec lui bien que ce soit encore très superficiel et je désirais en apprendre plus sur lui, je l’avais invité il y a deux jours à passer une soirée jeux-vidéos à la maison et tout s’était très bien passé d’ailleurs. Bref, je me croyais en vacances jusqu’à maintenant puisque nous avions passé tous nos examens… Sauf un, une option que j’avais totalement zappée du coup j’étais obligée d’assister à deux heures de cours supplémentaires. Merde je me croyais en vacances et j’allais l’être après avoir passé cet examen dans les prochains jours, ce cours serait pourtant le dernier dans lequel je serais présente, réviser était plus important que de s’emmerder dans un amphithéâtre. Non si j’étais venue aujourd’hui c’était de toute manière pour prendre mes dernières affaires que j’avais laissée dans un casier pas loin de notre salle du coup je n’étais même pas encore certaine de me rendre à ce cours de philo.

Je débarquais tranquillement à l’université les yeux protégés du soleil omniprésent depuis qu’il s’était levé à l’aide d’une paire de lunettes de soleil Guess que j’avais payé une fortune juste pour un sigle sur le côté. Mon sac au bras un peu comme une pouf ce que j’aimais être parfois je me dirigeais vers les casiers juste face au couloir, je jetais un petit coup d’œil face à moi pour voir certains de mes camarades rentrer dans la salle qui se refermait bien vite, oh et puis merde un cours de séché en plus c’était pas la mort. Neven n’y était pas non plus, tant mieux je n’avais pas trop envie de le croiser, il me manquait et hantait mes rêves sans que je puisse y faire quelque chose mais je ne comptais pas être faible, qu’il ne compte pas sur moi pour lui présenter des excuses. Je soupirais enfonçant mes deux cahiers dans mon sac que je tenais toujours sur mon bras vérifiant que je n’oubliais rien. Parfait, je pouvais rentrer chez moi à présent.

Sur le point de tourner les talons j’entendais quelqu’un qui arrivait en courant, je n’y prêtais même pas attention jusqu’à ce que ce dernier me fonce dedans d’une manière tellement puissante à cause de son sprint que je manquais de m’étaler sur le sol, je reculais mettant un petit coup de tête dans le mur. J’allais tuer cette personne qui venait de me pousser et qui était à l’origine de cette bosse sur mon crane, je remettais grossièrement mes cheveux qui avaient un peu volés en place levant la tête prête à insulter ce mec ou cette fille. Neven… J’étais muette un peu déstabilisée par la situation même si je n’oubliais pas de le fusiller du regard pour ce qu’il venait de faire. « Tu… Tu peux pas faire attention non ? » Je le regardais durement mais il déviait le regard pour me prendre la main et m’entrainer vers… Non mais il déconne, il croyait vraiment que j’allais rentrer dans les toilettes des hommes avec lui ? Bon de toute évidence j’allais y entrer. « On doit parler. » Je rentrais dans les toilettes avec une pointe de dégout lorsque l’odeur atteignait mon nez. « Je crois que je vais vomir… Fais-vite j’ai des choses à faire ! » Ou pas, comment éviter quelqu’un qui te faisait vibrer, mon cœur s’emballait et j’avais peur qu’il ne puisse l’entendre battre à la chamade depuis sa position.

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MessageSujet: Re: Le hasard n'existe pas, le destin si.   Le hasard n'existe pas, le destin si. EmptyDim 6 Mai - 12:01

Faith & Neven
Dire que là c’était moi qui la prenait à part pour parler. Dire que c’est moi qui demandait à avoir une conversation plus ou moins sérieuse. Où va le monde ? Je vous le demande. Je foutais quoi là ? On étant dans les toilettes des mecs, l’odeur me gênait même plus tellement j’la connaissais. Après elle, c’est une fille et elle a l’odorat plus développé que moi donc ça doit y jouer. J’étais face à elle et je la dévisageais du regard. Je restais là sans rien dire à me poser 100 000 questions dans ma tête, à me demander ce que je faisais, ce que je voulais, ce que j’allais faire, ce que je devais dire, comment elle allait réagir, qu’est-ce-que je devais dire… Bref, je me prenais la tête et ça j’aime pas car en général j’me la prends pas ! Mais là, il s’agissait de Faith et une semaine sans la voir, c’est peut être rien pour certaines personnes, mais en 4ans, on a jamais été séparé aussi longtemps, surtout je sais même pas pourquoi. « Pourquoi ? » Lui lançais-je sèchement. « D’où tu m’évites ? J’ai fais quoi ? » Autant y allait franco et non tourner autour du pot. Plus vite cette conversation sera finie, plus vite je me porterai mieux. Puis j’en suis sûr qu’elle a exagéré les faits, j’étais déchiré, elle se doute bien que je disais que de la merde, donc à quoi bon s’emporter et être partie comme une furie sans rien me dire ? Je trouvais cette situation bizarre.

« Dis moi tout, j’ai foutu quoi ? Et abrège, tu sais bien que je déteste parler, je veux juste comprendre ce que j’ai fais et ce qui t’as mis dans cet état second. J’me souviens de rien. » Je parlais aussi froidement, sèchement sans me rendre compte de quoique ce soit. Pour moi je parlais normalement, même si je me doutais que ça devait sonner aux creux de ces oreilles comme quelqu’un qui l’agresse par sa froideur. Puis je regardais le coin de la tête de Faith et je vis une trace bleuté. Putain, c’est moi qui ai fait ça ? « Putain, c’est quoi ça ? » Je mis ma main sur sa joue en caressant du bout de mon doigt cette trace bleutée. « Excuse moi pour le couloir, j’étais pressé d’aller… » Non je préférais même pas finir ma phrase c’est même pas crédible de ma part. Moi pressé d’aller en cours ? La blague, plutôt mourir. Même si j’adorais le nouveau prof de philo, Castiel, il était super cool. Mais le problème c’est pas lui, c’est les cours en général et c’est surtout moi le problème. Ces temps ci j’avais l’impression qu’il y avait une sorte de tension chez les Kappa, surtout entre Desmond et moi, ce qui me saoulait d’ailleurs, mais j’me la fermais car c’est un de mes frères et que mes frères sont désormais toute ma vie.

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MessageSujet: Re: Le hasard n'existe pas, le destin si.   Le hasard n'existe pas, le destin si. EmptyDim 6 Mai - 13:49

J’étais vraiment prise par surprise et je n’avais pas le temps de me préparer psychologiquement à dire des choses qui n’allaient peut-être pas lui plaire ou, au contraire préparer un petit spitch que je réciterais sans aucunes émotions dans le but de ne pas le blesser et de bien tout dire dans l’ordre que je prévoyais. Non et ça n’était pas plus mal puisque je perdais souvent des heures à me torturer pour savoir et prévoir ce que j’allais dire mot à mot pour, au final changer du tout au tout ma version une fois que je me retrouvais face à la personne en question, ne pas être habitée par mes expressions était impossible et inconcevable à mes yeux pour que mon interlocuteur puisse m’accorder ne serais-ce qu’une once de crédit. Tout ça pour dire que j’étais vraiment surprise qu’il fasse le premier pas mais à en voir son regard qui me fusillait littéralement je me doutais qu’il n’allait pas simplement s’excuser d’avoir heurté mes sentiments bien qu’il n’ait pas non plus dit grand-chose de grave, non il m’avait juste envoyé une vanne que j’avais mal prise et je le savais ce qui ne m’empêchait pas de lui en vouloir d’avoir choisi la facilité pour critiquer mes fesses, mon plus grand complexe physique. Il était tout proche de moi, presque collé à ma peau et je me sentais frissonner, une petite main contre mon cœur comme si cette main allait le convaincre de ralentir au lieu de taper comme un fou. « Pourquoi ? » Je levais la tête laissant retomber ma main contre le lavabo qui n’était pas trop crade, je regardais autour de moi ne prêtant pas attention au ton qu’il prenait avec moi. Il ne s’entendait pas mais il avait un débit fort agressif et je détestais ça, je n’étais pas une fille à qui on parlait comme à une connasse soumise, j’avais le coffre nécessaire pour lui répondre. « D’où tu m’évites ? J’ai fais quoi ? » Je plongeais mon regard dans le sien, un regard strict et confiant à la fois, je n’allais pas baisser les yeux sous peine qu’il me regardait de travers, ce serait mal me connaitre. « Tu vas déjà me parler mieux que ça je ne suis pas ton chien ou une de tes poufs et heureusement d’ailleurs ! » Il m’énervait mais plus il m’énervait et plus j’étais excitée par lui, paradoxal je vous l’accorde.

« Dis moi tout, j’ai foutu quoi ? Et abrège, tu sais bien que je déteste parler, je veux juste comprendre ce que j’ai fais et ce qui t’as mis dans cet état second. J’me souviens de rien. » Je baissais les yeux pour regarder ma montre, de toute manière je ne ratais pas une heure involontairement puisque je m’apprêtais à la sécher. « J’abrège… Tu vois j’ai même pas envie de t’adresser la parole tellement le fait de t’avoir vu deux secondes me gonfle déjà… Je suis impatiente de partir au Maroc pour l’été au moins je ne reverrais pas ta face pendant deux mois. » Je le regardais sévèrement en plus d’être très blessante, je parlais juste pour le blesser ne pensant même pas un tiers de mes paroles, il me manquait affreusement depuis une semaine et peut-être que pour certain ce n’était rien mais pour moi c’était comme deux années entières. Je n’imaginais même pas passer deux mois sans lui, j’en étais incapable. « Tu n’as rien fait… Juste me taquiner sur quelque chose que je n’apprécie pas… Mes fesses ! » Il le savait de toute manière que j’étais complexée par cette partie de mon corps il allait très vite comprendre. « Putain, c’est quoi ça ? » Je tournais la tête dans le miroir pour apercevoir cette trace sur mon visage, et une marque, une. Sa main sur ma joue me volait quelques frissons alors que mon corps m’imposait de lui sauter dessus pour l’embrasser, je me mordais la lèvre inférieure pour tenter de refreiner cette pulsion alors que ma main venait rejoindre le torse de mon ami auquel je m’accrochais comme à une bouée de sauvetage. « Excuse moi pour le couloir, j’étais pressé d’aller… » Je le regardais ne me permettant pas un sourire. « C’est rien j’ai déjà vu pire… Tu as fini ? J’aimerais rentrer maintenant. »


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MessageSujet: Re: Le hasard n'existe pas, le destin si.   Le hasard n'existe pas, le destin si. EmptyMer 9 Mai - 17:53

Faith & Neven
Faith me rendait fou, j’en pouvais plus. Je ne comprenais rien à ce qu’il m’arrivait mais aussi à cette putain de réaction que j’estimais plus qu’excessive. A en juger ses actes, on aurait dit que j’avais commis LA faute à ne surtout pas faire. Un coup elle était genre super tactile avec moi à croire qu’elle voulait m’aguicher et la fois d’après c’était la meuf la plus détestable au monde avec qui je n’avais même pas envie de sympathiser. Mes pensées étaient dures la concernant mais là j’étais si chamboulé que je ne savais plus sur quel pied danser. Mon cerveau me disait de faire un truc, puis la seconde qui suivait l’inverse. Je croyais que ce genre de phénomène n’appartenait qu’aux femmes ? Ouais elles ont un don de changer d’humeur comme de chemises et là c’est ce qui se passe pour Faith. Elle a ces règles ou quoi ? J’aurais pu lui dire cette remarque de vive voix mais elle était trop enfantine et je voyais déjà la réponse que Faith allait me donner : t’en as d’autres des réflexions de gosses du genre ? Oh ouais, tout à fait elle. « Tu vas déjà me parler mieux que ça je ne suis pas ton chien ou une de tes poufs et heureusement d’ailleurs ! » Zen restons zen j’ai envie de dire, mais je me la fermais et la laissais parler, si j’osais ouvrir ma putain de gueule ça n’allait faire qu’empirer les choses. Là c’est moi qui ait demandé à avoir une conversation pseudo sérieuse alors si je jouais dans son jeu, elle allait avoir ce qu’elle voulait. Soit je m’énerve, soit j’me tire, soit au final on aura rien dit et elle aura la satisfaction de dire à ces potes que j’ai rampé à ces pieds. Moi je veux pas être le mec sans couilles qui court après une fille comme un imbécile pour espérer avoir un simple pardon ou je ne sais quoi d’autres comme conneries, alors là, elle pouvait aller se faire voire. Pourtant l’envie de répondre était là, mais je prenais sur moi. Je serrais mes poings et serrais mes dents pour me contenir. Gueuler encore et encore à la fin ça en devient épuisant et arrive un moment où on doit savoir dire stop à ces conneries. Elle c’est une nana, gueulait ça doit pas la déranger, au contraire mais moi étant un mec, si j’ose lever la voix auprès d’une fille, je passe pour le gros connard qui n’a aucuns respects pour les femmes et qui serait capable d’en frapper une et je refuse d’avoir cette réputation minable. Les mecs qui osent lever la main sur une nana me répugnent, même si j’avoue que parfois c’est tentant. Elles, elles ont le droit de nous frapper mais nous non, et après elles nous cassent les couilles avec leur égalité des sexes. J’crois qu’elles utilisent cette tactique uniquement quand ça les arrange, parfois être le sexe faible ça doit pas les déranger.

« J’abrège… Tu vois j’ai même pas envie de t’adresser la parole tellement le fait de t’avoir vu deux secondes me gonfle déjà… Je suis impatiente de partir au Maroc pour l’été au moins je ne reverrais pas ta face pendant deux mois. » Partir au Maroc ? Deux mois ? « DEUX MOIS ? » Criais-je soudainement. Ce qui était censé être dans ma tête et sorti automatiquement de ma bouche. « Ok, je te gonfle ? D’où t’es là alors ? T’es libre de partir quand tu veux Faith ! Là ça me casse sévèrement les couilles, j’te reconnais plus et ça m’saoule et pas qu’un peu ! Tu me dis que tu me fais la gueule à cause de ton cul ? T’as quel âge là ? 4 ans ? J’crois pas non ! Ecoute, tu veux plus me voir ? Je te saoule ? Ok c’est bien, c’est finit Faith, mais j’te préviens, j’reviendrais pas car là tu oses me dire que pendant une semaine tu m’as pas causé à cause de tes fesses ? On dirait une putain d’ado qui manque de confiance en elle et qui ne fait que se plaindre pour qu’on la complimente ! Depuis ces derniers temps plus rien est pareil, vraiment plus. T’es plus la Faith que j’aime ! T’es plus ma meilleure amie ! Elle est où la fille avec qui je déconnais sans cesse ? Elle est où la fille que je charriais tout le temps et avec qui j’aimais passer mon temps ? Elle est où ? Il se passe quoi dans ta tête ? Ca y’est t’as rencontré un mec et tu fais tout pour me repousser en étant étrange avec moi pour que je prenne la fuite volontairement ? Bon bah t’as gagné, j’me barre Faith. » Après ce long monologue je lui lançais un regard froid et très hostile en me dirigeant droit vers la porte qui menait au couloir, je sortais des toilettes de mecs en claquant la porte derrière moi, tout en partant fou de rage dans l’amphi de philo. Je préfère aller en cours pour être sûr qu’elle ne me suit pas et qu’elle me foute la paix. Elle a voulu jouer à la con, bah bravo, elle a gagné.

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MessageSujet: Re: Le hasard n'existe pas, le destin si.   Le hasard n'existe pas, le destin si. EmptyMer 9 Mai - 19:50

Ces derniers temps je n’étais plus la même et je m’en étais rendue compte il n’y avait pas besoin d’être très intelligente pour le remarquer de toute manière. Je savais que j’étais plus susceptible qu’en temps normal moi qui n’aurait rien pris au sérieux même la pire insulte qu’on aurait pu me faire, oui mais à la place je me comportais comme une gamine de dix ans qui prenait chaque mot au premier degré ce qui n’était pas dans mes habitudes. La principale cause de tout ce foutoir dans ma tête ? Réponse très facile, Neven. Il me rendait folle et lorsque je me rendais compte des engueulades de plus en plus stupides que nous avions et bien je vous avouerais que j’avais honte, être amoureuse ce n’était déjà pas de tout repos en temps normal mais lorsque c’était de son meilleur ami qu’il était question c’était encore pire. Me rendre compte que je ressentais plus que de l’amitié pour le beau brun qui partageait ma vie en permanence ou presque depuis quatre ans n’avait pas été la chose la plus difficile, j’étais très réaliste et me remettre en question n’était pas rare c’est d’ailleurs lors d’une remise en question complète que j’avais compris mes sentiments. Non, le plus difficile était de penser qu’une relation était envisageable alors que nous étions les meilleurs amis du monde et le fait qu’il soit aussi coureur de jupon et en total dégout pour tout ce qui touchait au sérieux sentimentalement parlant ne me rendait pas la tâche plus facile. J’essayais en vain de me sortir Neven de la tête en flirtant avec d’autres garçons mais lorsque l’un d’entre eux me faisait l’amour je n’avais qu’un visage en tête, Neven et c’est vraiment pitoyable de penser comme ça j’en ai conscience. Ce qui était un fantasme à présent se transformait peu à peu en frustration, oui j’étais frustrée de ne pas être capable de vider mon sac, moi qui était si cash d’habitude. Du coup je prenais la fuite et quoi de mieux qu’en mettant tout plein de trucs inutiles dans la gueule de mon ami pour qu’il me boude définitivement. Je saccageais notre relation à contre cœur beaucoup trop effrayée à l’idée de le perdre pour une autre raison.

J’étais censée partir deux mois au Maroc mon pays natal dans lequel j’avais été domiciliée pendant mes douze premières années de vie. Oui et en temps normal j’étais heureuse de retrouver mes amis d’enfance là-bas mais cette année ce n’était pas pareil, quitter Neven pour une aussi grosse période alors que nous ne passions pas deux jours sans se voir au moins un quart d’heure me paraissait impensable. Si je lui avais fait cet aveu c’était seulement pour le blesser, ce que je peux être pitoyable parfois. « DEUX MOIS ? » Il semblait un peu bouleversé, compréhensible non ? « Soixante jours oui ! » Je restais sèche dans mes paroles malgré une envie de m’adoucir, d’être un peu plus moi et un peu moins hystérique même si ça me rendait sexy. « Ok, je te gonfle ? D’où t’es là alors ? T’es libre de partir quand tu veux Faith ! Là ça me casse sévèrement les couilles, j’te reconnais plus et ça m’saoule et pas qu’un peu ! Tu me dis que tu me fais la gueule à cause de ton cul ? T’as quel âge là ? 4 ans ? J’crois pas non ! Ecoute, tu veux plus me voir ? Je te saoule ? Ok c’est bien, c’est finit Faith, mais j’te préviens, j’reviendrais pas car là tu oses me dire que pendant une semaine tu m’as pas causé à cause de tes fesses ? On dirait une putain d’ado qui manque de confiance en elle et qui ne fait que se plaindre pour qu’on la complimente ! Depuis ces derniers temps plus rien est pareil, vraiment plus. T’es plus la Faith que j’aime ! T’es plus ma meilleure amie ! Elle est où la fille avec qui je déconnais sans cesse ? Elle est où la fille que je charriais tout le temps et avec qui j’aimais passer mon temps ? Elle est où ? Il se passe quoi dans ta tête ? Ca y’est t’as rencontré un mec et tu fais tout pour me repousser en étant étrange avec moi pour que je prenne la fuite volontairement ? Bon bah t’as gagné, j’me barre Faith. » Il avait pas le droit, non il n’était pas autorisé à me dire autant de choses puis à s’éclipser de cette manière, il fuyait la vérité, ce qu’il venait de me dire était réel et lui comme moi le savions. Je me mordillais la lèvre ouvrant la porte des toilettes masculins avec une force tellement excessive qu’elle claquait fortement contre le mur. Lui courant après je le poussais contre le mur avant qu’il n’atteigne la porte. Une seule chose me venait en tête pour mon plus grand malheur. Je n’allais pas lui laisser le temps de comprendre, je m’approchais simplement de lui violant une règle que je m’étais fixée il y a quelques années, mes lèvres retrouvaient bien vite celle de mon meilleur ami que j’embrassais à pleine bouche d’une manière à la fois sensuelle et tout en retenu. Je reculais me sentant immédiatement coupable, qu’est-ce que je venais de faire ? Il allait tout comprendre maintenant. Je reculais commençant à quitter le couloir. « Je… Je… » Quelqu’un qui passait par là me rentrait dedans, non, je lui rentrais dedans. « Désolée. » Je tournais les talons une petite larme dévalant mes joues prête à partir d’ici en courant pour éviter un simple regard de sa part qui me rabaisserait plus bas que terre.

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MessageSujet: Re: Le hasard n'existe pas, le destin si.   Le hasard n'existe pas, le destin si. EmptyVen 11 Mai - 16:55

Faith & Neven
Je crois qu’avec mon long monologue je l’avais scotché. Elle n’a décroché aucuns mots ou presque mais là j’étais dans une rage noire. Je détestais être le petit agneau, être le mec qui court après la belle car il est fou amoureux de cette dernière. Moi ? Amoureux ? Vous avez vu la vierge ou quoi ? L’amour je n’ai jamais connu et j’espère ne jamais le connaître. Mon rêve absolu, là, de suite, ça serait d’être un libertin et que tous le monde accepte mes choix et ne me prennent plus la tête. Mais pourquoi je ressens un truc de bizarre au fond de moi ? Pourquoi Faith me fait partir au quart de tour ainsi ? Je comprends pas, je veux pas comprendre. Là j’ai surtout peur, peur ? Ouais, je veux pas être un mec casé, je tiens à ma réputation même si certains ne se gênent pas pour me pourrir derrière mon dos, mais leur critique ne m’atteignent pas. Après tout, entendre parler de Neven Chandler, ça ne fera de mal à personne et si les gens sont pas capables de se faire leur propre opinion sur la personne, c’est bien dommage.

J’étais désormais dans les couloirs de Brown, à partir en marche rapide vers la sortie, j’étais bien décidé à rentrer chez les Alpha, à boire quelques bières puis partir en ville à la conquête d’une nouvelle fille. Mais sans que je ne comprenne pourquoi, Faith me suivit, ce qui m’étonnait. Elle joue à quoi là ? C’est elle qui m’ignore, et là je joue à son jeu et elle me court après ? Y’a quoi de pas net dans sa net sérieux ? Ah oui, elle voulait certainement que je rampe à ces pieds pour se sentir désirée ? C’est raté, dommage pour elle. Et là, en un laps de seconde ma relation avec elle changea du tout au tout. Tous mes soupçons, mes pensées la concernant s’avérèrent vrai, juste parce qu’elle a posé ces lèvres sur les miennes en me plaquant contre des casiers. De réflexe, je ne pus m’empêcher de répondre avec ardeur à son baiser mais mes mains restèrent le long de mon corps car il s’agissait de Faith, non d’une fille que je voulais mettre dans mon lit, le soir même. Le baiser fut agréable, très passionnant, sauvage, mais très bref. Lorsque je rouvris les yeux, ils étaient bel et bien grands ouverts comme quelqu’un d’énormément surpris. J’en avais perdu la parole. Je me contentais de regarder Faith avec des yeux déçus, menaçants, surpris, perdus, incompréhensifs. Tant d’émotions qui bouleversaient soudainement ma tête et mon cœur. Mon cœur s’emballait à cent à l’heure, mais je ne savais pas si c’était de colère ou autre chose. Faith se contenta de s’excuser et de partir, je ne perdis pas mon temps et allai dans le sens inverse d’elle pour me barrer d’un air en colère chez les Alpha. A partir de là, Faith n’était plus ma meilleure amie, elle ne pouvait plus avoir ce rôle, pas après ce qu’elle venait de faire. Je devais aller en parler à Nico, lui seul pourrait m’aider. J’aurais bien parlé à Hope, mais c’est une nana, et avoir un avis de nana dans ce genre de situation pour un mec, c’est pas tip top. La peur de la solidarité féminine ? Ouais certainement.

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