Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Blueside, mais vous pouvez me nommer Manon. J’ai dix-huit ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Colton Haynes, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que ce forum est superbe .

« Bientôt tu reprendras le flambeau mon fils. ». Telle était la phrase que tu entendais le plus souvent chez toi, cette énorme villa face à la mer dans la grande et merveilleuse ville qu’était Sydney. Telle était la démonstration d’affection de ton père. Tu ne l’avais jamais entendu dire une seule fois qu’il était fière de toi, qu’il t’aimait. Non bien sûr. Il était trop occupé à gérer la grande et luxueuse chaine d’hôtel qu’il tenait à travers l’Australie. Il se devait d’honorer leur nom, les Freeman. Une des plus grosses fortunes du pays entier. Tu n’étais qu’un gosse à l’époque. Un gosse de riche, peut-être. Tu te fichais bien de savoir ce que tu voulais faire, et encore aujourd’hui, tu n’avais pas changé de ce point de vue-là. Tu étais solitaire, tu n’avais besoin de personne. Tu portais très peu d’attention à ta propre famille. La seule personne dont tu étais dépendant était ta sœur, ta jumelle. Dans cette atmosphère étouffante, ce lieu où aucun amour ne vous était donné, vous vous souteniez. Tu lui disais souvent que tu n’avais pas besoin d’elle. Tu étais indépendant, et pourtant. Elle était la seule personne qui puisse te faire tenir debout dans les moments les plus difficiles. Jumeaux mais tellement différents finalement. Tu étais froid, distant, détaché et n’avait d’estime que pour très peu de personne. Elle était chaleureuse, ouverte, à fleur de peau. Vous vous complétiez. Parfois vous éclatiez, tu t’énervais sur elle pour un oui, pour un non mais tu finissais toujours par revenir. Car dans cette société faite de faux semblant, elle était bien la seule à te comprendre. Finalement.

Caractère de merde. Lunatique. Désillusionné, Violent. Je m’en foutiste. Blessant. Connard pour certaines filles. Ces filles qui étaient passées dans ton lit. Tu n’étais pas un tendre. Tu t’en fichais. Tu les laissais partir, leur disait de dégager parfois, las. Tu ne prenais pas même la peine de t'énerver, cela n'en valait pas la peine. Elle te disait s’attacher à toi, t’aimer, tu les renvoyais, leur disant que tu n’en avais rien à faire, cette nonchalance irritante dans la voix. D’où te venais cette aversion pour la solitude ? Tu avais bien des amis, tu n’étais pas si seul. Mais finalement, il y en avait très peu qui comptait pour toi. Tu n’accordais pas ta confiance à n’importe qui. Des valeurs sûres, certaines. Certaines de ne pas te décevoir. Ils se devaient d’être loyaux, alors tu le serais en retour. Désillusionné. Certaines filles n’avaient pas tort sur ce trait de ton caractère. De cette vie, de tes parents. Ton père buvait. Trop. Tu t’en étais rendu compte alors qu’il rentrait un soir, bien trop tard, soit disant après une réunion. Tu n’étais pas couché. Il t’avait supplié de ne rien dire, sentant l’alcool à des kilomètres. Tu l’avais juste empoigné par le col de sa chemise. « Irresponsable. », Lui avais-tu craché à la figure. Il n’avait jamais été un père pour toi. Tu le soupçonnais de prendre du plaisir avec ses secrétaires. Un cliché vu et revu mais néanmoins si réel. Cependant tu ne disais rien à ta sœur, tu savais que cela l’abattrait. Elle. Un père qu’elle prenait pour modèle. Il s’était toujours plus intéressé à elle qu’à toi. Mis-à-part pour les affaires. Que tu n’avais jamais voulu reprendre. Tu n’avais jamais eût le courage de lui dire. Ta mère savait tout ça, tu lui reprochais de ne rien faire. D’avoir peur. Tu ne respirais plus.
Tu t’échappais souvent, tu ne revenais que deux, trois jours plus tard. Tu faisais la fête. Trop. Tu te droguais. Une période de creux. Ta sœur te voyait déchanter, elle essayait de te relever, tu la renvoyais. Elle voulait t’aider, mais elle ne pouvait rien faire finalement. Tu tombais peu à peu dans cette déchéance toute tracée. Tu dévalais cette pente à toute allure sans pouvoir t’arrêter. Spectateur de ta propre vie, comme si tu voyais l’acteur principal pour la première fois. Tu te fichais de tout. Tu n'étais pas faible, loin de là. Mais tu préférais tout laisser tomber. au fond tu n'avais jamais su qui tu étais.

Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia, rationis indagine, intelligentiae lumine, naturae interpretem; stabilis aevi et fluxi temporis interstitium, et (quod Persae3 dicunt) mundi copulam, immo hymenaeum, ab angelis, teste Davide4, paulo deminutum. Magna haec quidem, sed non principalia, idest quae summae admirationis privilegium sibi iure vendicent. Cur enim non ipsos angelos et beatissimos caeli choros magis admiremur? Tandem intellexisse mihi sum visus, cur felicissimum proindeque dignum omni admiratione animal sit homo, et quae sit demum illa conditio quam in universi serie sortitus sit, non brutis modo, sed astris, sed ultramundanis mentibus invidiosam. Res supra fidem et mira. Quidni? Nam et propterea magnum miraculum et admirandum profecto animal iure homo et dicitur et existimatur. Sed quaenam ea sit audite, Patres, et benignis auribus pro vestra humanitate hanc mihi operam condonate