Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Katia, mais vous pouvez me nommer Tia. J’ai 14 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Tom Felton, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV. J’ai connu Providence grâce à Bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Okey by Zo' Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que ce forum déchire et qu'il juste magnifique ! ♥.

«Damian ? Tu peux venir s’il te plaît ? » Un petit garçon blond se leva, tous les regards braqués sur lui. Il marcha la tête haute, le menton relevé dans une expression hautaine, montrant par la que rien ne pouvait l’atteindre. Seulement, même âgé de sept ans, le petit garçon sentait que quelque chose n’allait pas. Le visage du professeur venu le chercher était trop tendu, trop contracté, trop stressé, trop… trop tout. Il y avait une barre soucieuse au milieu de son front et ses sourcils étaient froncés. Dans ses yeux, Damian lisait aisément de la compassion, de la tristesse… de la pitié aussi. Tout cela l’effraya quelque peu. Ce n’était pas normal. Le dernier des Branner détestait tout ce qui était anormal. Sa petite vie était parfaite, bien rangée. Malheureusement, l’évènement que l’on lui annonça brisa cette routine toute rose. « Damian… ta mère a eu… un accident. Ton père est déjà là-bas et je suis en charge de… » Mais déjà, le petit blond n’écoutait plus. Comment aurait-il pu ? Sa mère, un accident ? Non, ce n’était pas possible. Pas elle. Pas son pilier, son repère, sa maman. La femme qu’il aimera toujours plus que n’importe qui. Ce devait être une blague ! Mais pourtant, cela ne servait à rien de nier l’évidence. Tout le long du trajet, Damian resta persuadé que tout cela n’était qu’un cauchemar. Mais lorsqu’il vit sa mère, couché sur un lit d’hôpital, branchée à de multiples appareils, il comprit l’horrible réalité. Sa mère était en danger de mort. Seulement, à l’intérieur de cette chambre, quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas seulement le fait que sa mère se trouvait là qui dérangeait Damian. Il y avait… autre chose. Préférant se concentrer sur ce qui était concret, il se précipita sur sa mère, mais son père le retint, l’attirant contre lui. « C’est terminé fiston. Je suis désolé. » Et Damian compris. Ce qui n’allait pas, c’était l’absence des battements du cœur de sa mère. Il n’y avait pas le petit « bip » de l’électrocardiogramme qui résonnait dans la salle. Tout était horriblement silencieux. Trop silencieux. Un sanglot brisa ce silence quasi religieux. Puis un autre et encore un autre. Le petit garçon se serra contre son père, étouffant par là le bruit de ses sanglots d’enfant. « Maman elle… elle est partit ? » « Oui Damian. Pour toujours. » « Mais… elle n’a jamais été malade et… » « Elle s’est fait renversé par une voiture. Elle est décédée un peu avant que tu n’arrives. Je suis désolé mon fils. Tellement désolé. » « Elle…elle a eu mal ? » « Non. Elle n’a rien sentit. » Quel horrible mensonge. Bien sûr qu’elle avait souffert. Mais Teodor, le père de Damian, n’allait pas dire cela à son fils. Non, c’était impossible. Il sera plus fort son fils contre lui et une unique larme roula sur sa joue. Il prendrait soin de Damian. Il compenserait l’absence de sa mère, de sa femme. C’était son dernier trésor. Une partie de la femme qu’il aimait… et une partie de lui.
« Damian ! Pense à ta piqure ! » « Je sais papa ! » Le dernier des Branner leva les yeux au ciel, excédé. Ca va, il avait 15 ans désormais, il savait très bien qu’il devait se faire une piqure une fois par jour. Atteint d’un diabète de type 1, il manque d’insuline, ce qui l’oblige à se faire des piqures quotidiennement pour survivre. Rien de bien méchant bien sûr, mais Damian détestait le fait de devoir dépendre de quelque chose pour rester en vie. Cela était… une faiblesse. Et le blond détestait cela. Il se planta donc l’aiguille dans le bras et s’injecta le produit. Il se reposa un instant sur son lit, puis il retourna à ses devoirs. Mathématiques… il détestait cette matière. Bien entendu, cela ne l’empêchait pas d’avoir de bonnes notes, mais tout de même. Il reçut un message sur son téléphone pile lorsqu’il conclut sa justification. ‘On se rejoint au parc ?’ C’était Cassie, sa petite amie. Cela faisait deux mois qu’il sortait ensemble et il devait bien avouer qu’il était fou d’elle. Tellement fou d’elle que deux ans plus tard, ils étaient toujours ensemble. Cette année-là, Damian perdit sa virginité avec cette belle brune aux yeux bleus. Leur histoire se termina une année plus tard. Ils restèrent malgré tout en bon terme. Cela désola quelque peu Teodor, qui appréciait vraiment la jeune fille et aurait bien voulu la voir épouser son fils. Mais il y avait un accord entre le père et le fils. Si Damian allait en université étudié la politique américaine, alors il pourrait se marier avec qui il voulait. Les deux hommes y trouvaient leurs comptes. Teodor était satisfait car son fils ferait de brillants études et Damian était ravie de pouvoir aime qui il voulait. Pour l’instant, il n’a toujours pas trouvé l’heureuse élue, mais cela viendra. C’est ce qu’il s’était dit en entrant à Brown. Or, il est désormais en 4ème année et il n’a toujours pas trouvé chaussure à son pied. Mais il a encore le temps. D’ailleurs, il est désormais chef provisoire des Delta Upsilon et il prend ce poste très à cœur. Etant déjà quelqu’un de soigné et organisé en temps normal, il l’était encore plus depuis que ce poste lui incombe. Il possède un agenda très bien rangé, qui rythme sa vie. Il le suit à la lettre. Damian déteste être pris au dépourvu, c’est pour cela qu’il planifie tout à l’avance. Cela peut devenir agaçant pour son entourage, mais tant pis. Il est ainsi, on ne va pas le changer. D’ailleurs, en parlant de son entourage, il a un certain nombre d’amis. Et d’ennemis aussi. Ainsi que d’admiratrices. Mais il n’est pas un goujat. Il adore faire tourner les têtes et être remarqué, mais ce n’est pas pour autant qu’il couche avec n’importe qui. Il se souvient de chacune de ses relations, car chaque fille avait quelque chose de spécial. Que ce soit physiquement ou moralement, il y a toujours le petit « truc » qui lui plaît. Un jour, son père devra honorer sa part du marché. Lui, il est particulièrement satisfait de ses études. En effet, celles-ci lui plaisent tellement qu’il a décidé de devenir président des Etats-Unis d’Amérique. Pas mal hein ? Bon pour l’instant, il n’est que stagiaire dans le grand cabinet d’avocat de son père, mais viendra bientôt le temps où on l’appellera Monsieur Le Président. Mais chaque chose en son temps n’est-ce pas ?