Home sweet home ; life is life bab’ and u’ know it huh ?
La vie n’est qu’éphémère ; bla … bla … bla … et alors ?! Ce n’est pas pour autant qu’il faut la bâcler et passer à l’étape suivante … non, non, non. Il est hors de question … revenons-en au début … !

India-1990 ; un an après sa naissance, les parents de Matt décident de mouvoir en Inde. Après mure réflexion, implanter un hôtel tel que le fameux American Banks Hotel en Inde ne serait pas une mauvaise idée. Déjà au summum du succès la chaine d’hotel ABH, ne cesse de se développer partout dans le monde. Elle fait même de l’ombre aux grands concurrents. Mais cela n’a jamais véritablement gêné les parents d’Izaiah.
C’est ainsi, que le petit Matthew grandira … au milieu de personnes influentes et pétées de tunes. Jusque-là tout va bien. Matt va à tous ses cours, il ne répond pas à ses parents, comme certains le font, il ne manque surtout de rien … une carte bancaire en échange du bon comportement de leur fils … le chantage marchait de cette manière-là. Cet arrangement c’était la mode chez tous les bobos du coin, et ça n’étonnait plus personne. L’éducation était confiée aux voleurs de banquiers, et l’acclamation aux parents.


India-1997 ; goutes au fruit défendu mon enfant … goutes-y donc !
Que voulez-vous donc ? fin de l’adolescence, fini l’âge con, fini les règles débiles du paternelle. Vive la liberté … vive l’alcool… vive la folie des jeunes … vive rien ! « On est jeune on est con » c’bien connu non ? Comment rester dans l’ombre, tout en essayant de ne pas salir le nom de ses parents, en s’éclatant ? Dur à trouver huh ? Reste que … Izaiah voulait gouter à la belle liberté, à celle qu’on ne trouve pas chez les conformistes. C’est de cette façon, qu’il verra ses parents se séparer sous ses yeux, à causes des conneries qu’il enchainera sans suite … à cause de son bulletin de note médiocre. Un vrai vaurien !

L’indépendance c’est bien … mais pas trop … quand vos parents vous laisse tomber … vous oublie … ne vous voit plus … ne voit que leurs actionnaires et les bourses chuter ou pas … Il testera de convaincre ses parents … mais en vain.. ça ne servait à rien. Ils étaient liés par le sang, non par le cœur, Matt était leur fils, surement loin d’être le seul … mais leurs affaires semblaient beaucoup plus importantes, oui bien plus que leur chair, leur sang … leur fils !

Le jeune homme défilera telle une gravure de podium devant les juges, procès après procès, connerie après connerie. Les disputent allaient de bon train avec son paternelle, tout comme les rumeurs dans les magazines people qui ne cessent de parler d’Izaiah en tant que prodige héritier qui sait faire parler de lui. Seulement cela n’enchante que les magazines … les ragots vont plus loin lorsque Matthew se met à rencontrer des femmes plus âgées que lui et aussi riche … il ne cesse d’accumuler les choses à ne pas faire lorsqu’on s’appelle Banks.


India-fin 2007 ; retour aux bas quartiers de l’Inde.
Ce magnifique pays aux multiples facettes. Le pays de la couleur … de la joie, … de l’amour avec un grand A s’il vous plait ! Quartiers pauvre bonjour, gosses de riche bye bye … c’est ici qu’il trouva son refuge, dans les quartiers les plus malfamés d’Inde, où seule la violence est reine. The sexy violence babe !! On ne rigole pas là-bas, t’es des nôtres que si t’as des couilles dude ! ton argent on s’en branle … c’qu’on veut nous c’est du spectacle, de la loyauté… pas de gosses qui défiles avec leurs liasses de billets … leur fringues au prix d’un loyer … tout ça ils en ont pas besoin, on leur a souvent répété qu’un âne ne faisait pas de son fils un avocat … ho ça non ! Ils l’ont bien compris et eux ils l’ont acceptés pas besoin de pitié … Se sentir bien dans un pays qui n’est pas le vôtre ce serait trop demandé, mais Izaiah n’a pas eu de problème d’intégration on l’a toujours accepté parce qu’il avait les poches pleines, seulement dans ce quartier là … il a dû faire ses preuves, comme lorsqu’on arrive dans une université américaine eh bah c’était la même chose. Il voulait jouer sur le terrain des grands … il serait servi si c’était ce qu’il voulait.

Amour d’été, amour de jeunesse, amour pour la vie ? … un blanc au milieu d’un groupe de broowwwnn-u guys c’était nouveau. Il n’avait jamais aucune difficulté à trouver de jolies filles, âgées ou non. Seulement une seule sortait du lot… famille pauvre, travail à mi-temps pour payer ses études, juste trop inaccessible pour lui. Et il était là le défis, remplir ce creux qui les séparaient tant. Flirt par ci flirt par là … en se prêtant au jeu … il finit par ne voir qu’elle. Tomber amoureux n’était pas prévu, ce n’était pas dans ses plans. Lui avait prévu de vivre comme il le sentait, mais offrir son cœur à quelqu’un est une chose des plus risquées.

Filer le grand amour c’est bien, mais tuer quelqu’un pour celle qu’on aime c’est mauvais. C’est ainsi que les règles étaient disposées dans cette banlieue pauvre. Faire les yeux doux à la copine d’un membre d’un gang adverse revenait à déclarer la guerre qui finirait en sang, peu importe la victime, peu importe qui allait mourir, peu importe qui finira la cervelle éclatée contre le bitume cette histoire cessera lorsqu’un des deux courbera l’échine et se laissera trancher la gorge par l’autre. C’était ainsi et personne ne changerait les règles du jeu. Yes no one can change your fate …

Tout se passa rapidement, une nuit humide, dans un territoire neutre, au centre d’une guerre froide entre deux hommes. A qui reviendra la marchandise ? Un combat de coq n’est-ce pas ?. La pluie avait cessée, les cloches du temple se laissaient entendre jusqu’au lieu du crime. Qui sauvera Rama … qui laissera Krishna … let us see ! Une menace qui en entrainait une autre, un coup puis un autre. Le jeune homme face à Matthew n’avait pas survécu. La colère mais surtout la jalousie l’avaient obligées à agir de la sorte. Un homme était mort, baignant dans son sang, sortez les vêtements blanc, un homme était mort !

America darling – 2008; run away baby, run … my dear sweet angel …
Fuir c’est lâche? Non jamais! Dîtes le à qui voudra le croire. Fuir et laisser tomber votre gang c’était impardonnable. Même après un meurtre qui avait d’ailleurs été étouffé de toutes les façons possibles. Personne n’est au courant, encore moins ses parents. Le jour où tout éclatera son père fera jouer de son influence et tout ira bien. Il ne s’inquiétait pas de ce côté-là.

Décidant d’oublier le passé et d’avancer, il s’inscrivit à la première université qui l’accepta. Brown… avec un an de retard sur les autres. Le reflet des Etats Unis … ce rêve américain dont tout le monde parle. Ces université aux fratries diverses, à qui aura la plus bonne copine ? C’est ça les problèmes des jeunes de cette université. Connerie d’sa mère … mais non je vous assure, la vie est belle ici … les filles sont faciles, les mecs aussi cons les uns que les autres … et pour la peine, Matt est bien accueillis . Adulé tel un roi … acclamé par les filles tel un footballer … life’s good man !

America darling – 2012 ; life goes on !
« Ce mec est un gros débile, il est juste blindé d’argent !». Formant ainsi l’emblème du fils à papa typique, Izaiah ne laisse indifférant personne, fille comme garçon … il se donne une image de vrai salopard. Du type qu’est là que pour s’éclater et qui enchaine les conquêtes pour unique but d’emmerder les autres. Loin de cette apparence Izaiah n’a jamais oublié ce qui s’est réellement passé en Inde, et garde en tête qui il est réellement.