Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Charlotte, mais vous pouvez me nommer Lolotte. J’ai 18 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Tobias Sorensen, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à l'ancien Providence et PRD et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Jamie Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que j'ai hate de RP .

« Tout à coup je me trouvai à Times Square. J’avais parcouru huit mille milles à travers le continent américain et j’étais de retour à Times Square ; et même en plein dans une heure de pointe, contemplant avec mes yeux naïfs de routier la démence absolue et la fantastique fanfaronnade de New York avec ses millions et ses millions de types se chamaillant pour un dollar, le cauchemar démentiel : empoigner, prendre, céder, soupirer, mourir, tout cela pour finir dans les ignobles cités funéraires qui se trouvent derrière Long Island City. » Jack Kerouac, Sur la route.


Clayton est né le 10 Janvier 1988 à Détroit dans le Michigan. Ses parents l’ont appelé ainsi parce qu’ils aimaient ce prénom, tout simplement. On l'appelle le plus souvent Clay. Kenneth est le prénom de son grand père maternel. Il est le benjamin de sa famille et a deux frères aînés, un de 24 ans et un de 26 ans, qu’il a toujours pris pour ses modèles. Ils ont beaucoup influencé Clayton, en bien ou en mal. Il vient d’une famille plutôt aisée, de telle sorte qu’il n’a jamais été déçu à aucun anniversaire et que ses parents n’ont jamais rencontré aucun problème d’argent pour payer des études à leurs fils. Ils ont tout fait pour être présents pour leurs enfants, malheureusement, ça n’a pas toujours été suffisant : ils ont souvent été absents, concentrés sur leur réussite professionnelle. Ainsi Clayton a été indépendant très tôt, il a rapidement su se prendre en charge.
Son adolescence a été marquée par de nombreuses petites magouilles… Il était habitué à voler dans le portefeuille de ses parents, à faire le mur, à fréquenter des gens douteux. En fait, il a toujours voulu repousser ses limites et savoir jusqu’où il pouvait aller. Ses parents n’étaient pas aveugles et savaient bien comment se passaient ses samedis soir, et souvent même les soirs de semaine, seulement ils étaient plutôt tolérants, voire trop tolérants : ils ont toujours pensé que ce n’était qu’une « passade » et que Clayton finirait par se poser en se trouvant une femme avec qui finir sa vie, qu’il arrêterait de fumer, de boire, de sécher les cours… Pourtant Clayton n’a jamais envisager de penser sérieusement à son avenir, de trouver un moyen de gagner sa vie honnêtement, mais continue de se laisser porter par la vague. Il continue de faire ce qui lui plait, et d’ailler où le vent l’emporte. Il était d’ailleurs tout sauf un étudiant modèle : il était très fêtard et a passé chaque année scolaire de justesse jusqu’au moment où il est arrivé à Brown et a étudié la philosophie. Il n’est épanoui que depuis qu’il étudie cette discipline ; elle semble lui proposer de nombreuses réponses à ses questions et il s’y réalise parfaitement.


Clayton a aujourd’hui 24 ans mais est pourtant en quatrième année : il a dû redoubler deux ans parce qu’il s’est engagé un an dans l’armée et a passé l’autre année à voyager à travers les États-Unis après avoir terminé le lycée. Au lieu de poursuivre ses études à l’université directement après le lycée, et parce qu’il ne savait pas vraiment dans quelle discipline s’orienter, Clayton a choisi de s’engager dans l’armée pendant un an. Il ressentait le besoin de « faire quelque chose de sa vie » et de lui trouver un sens. Il a été en mission en Afghanistan pendant huit mois et en garde des souvenirs douloureux qu’il n’a partagé avec personne. Tout le monde sait qu’il a été en Afghanistan, mais personne ne sait ce qu’il y a vécu. D’ailleurs, il ne comprend pas qu’il puisse être vu comme un « héros » bien qu’il ait du commettre de nombreux crimes. Cette expérience qu’il a vécu jeune l’a beaucoup marqué ; elle est un épisode central dans sa vie et reste un mystère pour lui-même et pour ceux qui le connaissent.
L’année suivante, Clayton ne se sentait pas capable de reprendre des études à l’université mais devait au contraire se reconstruire. Il a alors décidé de parcourir les États-Unis pendant un an, visitant San Francisco, New York, Miami, Chicago, Washington… bref, les endroits mythiques de son pays, dans le but de le connaître mieux et de se connaître mieux lui-même. « Les voyages forment la jeunesse », dit-on. Ils ont effectivement formé Clayton, ils l’ont aidé à murir, à cesser de se préoccuper des choses vaines, inutiles, et l’ont aidé à se concentrer sur ce qui comptait le plus pour lui. Ainsi Clayton sait aujourd’hui que la vie est courte, qu’elle peut basculer à chaque instant, et est en perpétuelle « quête de sens », c’est notamment une autre des raisons pour lesquelles il a décidé de s’orienter vers la philosophie.

Quant à sa vie sociale, elle est plutôt bien remplie, en tout cas au goût de Clayton. C'est un ami loyal sur qui on peut compter, il est entouré d'une bande d'amis avec qui il aime faire la fête, principalement. Ses parents aimeraient que sa vie se stabilise sur le plan sentimental, seulement Clayton n'a pas pour objectif de se trouver une femme. Il enchaîne les conquêtes d'un soir et ses relations ne dépassent pas deux semaines, généralement. Malgré cela, il s'attache assez rapidement aux gens mais s'interdit de le montrer et de témoigner son affection. Il déteste rendre des comptes à qui que se soit, surtout à une fille, et a une peur bleue de s'engager dans une relation sérieuse.
Ses parents, comme tous les parents, rêvaient d'un avenir brillant pour leurs fils. Si les deux frères de Clayton ont finalement choisi la voie de la raison et se sont orientés, après leur adolescence, vers des études sérieuses qui mèneraient à un emploi stable et bien rémunéré, Clayton reste en marge de cette orientation. Il a choisi d'étudier la philosophie, bien qu'il sache que ces études ne mènent pas à grand chose, il a choisi de faire quelque chose qui lui plait et qui ne lui demande pas des journées et des nuits de travail. Il réussit mieux aujourd'hui qu'au lycée, ne passe plus les années de justesse, mais il n'est pas devenu pour autant un génie. Il est un peu en froid avec ses parents, qui ne comprennent pas son choix d'étude, mais garde des relations plutôt correctes avec eux.