On vous rappelle que pour créer un DC il vous faut envoyer un MP au Doyen afin d'avoir l'approbation des admins. Si un DC clandestin est découvert, il sera automatiquement supprimé. Merci !
La journée était quelque peu ensoleillée. Depuis le temps que nous attendions le soleil, ma garde-robe se faisait une joie de voir le jour. La motivation d’aller en cours était dès lors plus conséquente et j’en oubliais presque tous ses paramètres quotidiens qui ne me donnaient l’envie que de m’enfermer dans ma chambre étudiante, rideau fermée, tête sous la couette. Un œil rapide à mon Smartphone : quatre appels manqués de Jhan. Je rappelais derechef pour savoir ce qu’il me voulait. Généralement il ne m’appelait que le soir, jamais le matin, rarement le midi, encore moins l’après-midi. « Qu’est ce qui se passe ? Il y a un problème … » pas de Bonjour ou autre mot doux que pouvait s’échanger tout couple normal. « Quoi ? J’ai pas le droit d’appeler ma copine ? » Je lâchai un sourire secouant la tête rassurée. Il enchaina « J’suis en bas. Tu descends, on va à la fac ensemble. » Jetant un œil rapide pour voir si je n’avais rien oublié, je lui raccrochais au nez en signe d’approbation. Mon sac en main, mon bloc-notes pour les cours et j’étais paré. Descendant les escaliers deux par deux, je me bravais déjà au vent soufflant sur ma nuque. Je regrettais déjà ma folie d’avoir voulu porter un débardeur et fit demi-tour pour récupérer ma veste en cuir.
Enfin prête, je le vis au loin appuyé contre sa Merco faisant tourner ses clefs entre ses doigts. Il ne me vit arrivé une fois près de lui et nous partions, sans un mot. Sans même un baiser. Le signe qui pouvait nous identifier comme couple était qu’il serrait ma taille comme de peur que je file. Il ne me lâcha qu’une fois dans les couloirs du campus quand sa fratrie se ruait vers nous. Profitant de ce petit moment, je m’éclipsais vers mon casier, y déposant toute affaire inutile. Bref regard vers Jhan qui me surveillait de loin. C’est seulement en refermant mon casier qu’un mot glissa sur le sol. Je le ramassais alors pour y découvrir son contenu. Inspectant la chose, le nom de Soren me vint à l’esprit quand je reconnu le papier bleutés, avec le symbole Alpha sur le coin droit. Ce n’est qu’en lisant distinctement : « Tu as perdu ton deal ! » que je compris l’auteur de cette mascarade. M’empourpra légèrement, je riais jaune prête à riposter à pareille idiotie.
Prenant instinctivement un stylo, je me dépêchais de répondre au stupide message avant que Jhan ne se rapproche et me questionne de quoi que ce soit. Même si nous avions le droit d’aller voir ailleurs, nous avions insisté sur le fait d’éviter de le faire à la vue de l’un l’autre. Une forme de respect encore existant. Un paradoxe vous me direz. « Nous n’avions aucun deal, arrêtes de me faire marcher et laisse-moi un peu tranquille. Trouves toi un nouveau jouet, ça te fera le plus grand bien ». Je glissai le papier aussitôt dans le casier d’à côté ; car à mon plus grand désarroi, son casier était le 14576, le mien le 14577 ; quand finalement je l’aperçus : Gabriel Brooks Stuart. Faisant mine de retourner à mes préoccupations je jetais un œil furtif à son insu et repartit en direction de Jhan, toujours autant entouré de ses macaques de copains. Sentant son regard me déshabillé tandis que je marchais, je tentais d’accélérer le pas pour ne pas avoir à attendre une quelconque remarque de sa part. Enfin à proximité de Jhan, je rompu l’atmosphère joueuse des garçons et mis mes mains prés de son visage. « On y va ? » lui soufflais je dans l’oreille tandis que j’avais une vue parfaite de Stuart afin d’analyser à ma guise sa réaction.
Dernière édition par L. Zola Holden-Nell le Mer 2 Mai - 23:52, édité 1 fois
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Sujet: Re: Checkmate w/Gaby Mer 2 Mai - 11:41
Zola & Gabriel
08h35. La nuit avait été très courte. Je sentais les rayons du soleil entrer dans la pièce où j'essayais vainement de récupérer une ou deux heures de sommeil tout du moins. Je sentais mon foie battre contre les parois de mon corps comme s'il me suppliait de ne plus jamais avoir à le maltraiter comme ça. Je tendis la main vers la table de nuit pour récupérer mon portable et voir l'heure qu'il pouvait bien être. Pas de portable. Ni de table de nuit d'ailleurs. Je daignais ouvrir enfin les yeux, et le temps de m'accommoder à la lumière qui m'éblouissait, je pus enfin remarquer que je n'étais pas dans ma chambre, ni dans mon pavillon d'ailleurs. Je ne m'étonnais pas trop, cela m'était arrivé une bonne dizaine de fois ces temps-ci. Me redressant sur mes jambes, j'observais les lieux. Papier peint dans les tons dorées, une garde robe en bordel sur le sol, des bijoux et du maquillage trainant dans tous les coins de la pièce, et des photos de Kappa accrochés sur son miroir, surement des ex : Je me trouvais forcément chez une Sigma. Un sourire illumina mon visage tandis que ma soirée de la veille me revenait peu à peu. Il y avait eu cette fille Sigma, plutôt jolie mais pas des plus canons, qui m'avait résisté toute une partie de la soirée. Tu m'étonnes qu'elle m'avait résisté, la lionne l'avait surement prévenu que je serais dans les parages à essayer de la faire succomber. Ahh, quelle gentille attention de sa part de prendre soin de ses copines de sororité, mais on ne gagne pas si facilement que ça avec moi. Bruit d'eau qui coule. Bien, la fille prenait sa douche. Tout en prenant soin de ne pas faire de bruit, j'enfilais rapidement mon boxer et mon jean, prenant le reste de mes affaires, tee shirt et blouson dans la main, et je sortais dans le couloir sans prendre la peine de laisser un mot à la fille. Cela n'aurait pas servi à grand chose, même pour elle, elle n'était juste qu'une victoire de plus dans mon marché passé avec la présidente des Sigma. Quel bonheur de se promener à moitié nu dans ses couloirs tandis que toutes ses camarades me regardaient avec stupéfaction et avec un mélange de dégoût et d'admiration. J'avais réussi, et il était hors de question que je ne l'affiche pas aux yeux de toutes les Sigma, même si elles n'étaient surement pas toutes au courant du petit marché que j'avais passé avec leur présidente. Ou plutôt, que j'avais choisi sans son accord, car elle n'avait jamais réellement répondu par l'affirmatif. Mais malgré cela, je n'abandonnais jamais une chasse que je savais qu'elle pouvait aboutir par une victoire. Je n'avais pas laissé leur présidente de marbre. C'était certain.
Une heure plus tard, propre comme un sou neuf, je m'avançais dans le campus. J'arborais aujourd'hui et comme tous les autres jours, une sorte de nonchalance qui attiraient bon nombre de regards féminins vers ma silhouette. Mais ce matin, ce petit spectacle ne m'intéressait pas. Tandis que je croisais quelques confrères de fraternité et qu'ils me racontaient leur soirée, j'étais déjà ailleurs. Je voulais faire durer le moment le plus longtemps possible. Une victoire peut encore mieux se savourer quand elle est d'abord silencieuse. Mais il était temps maintenant de l'exposer aux yeux de la principale intéressée. Je prenais congé auprès de mes frères et rentrait dans les couloirs. Il était encore tôt et je savais que je n'aurais que très peu de temps pour agir. Arrivé auprès de mon casier, je l'ouvrais, y chercher un petit carton de ma fraternité, histoire de donner à la situation une sonorité Alpha. Je retournais le carton et y écrivit à la va-vite :"Tu as perdu ton deal !" Cela suffisait. C'était tout à fait clair, et cela exprimait bien mes nouvelles intentions à son égard. Je refermais mon casier et fit glisser le petit carton à l'intérieur du casier d'à côté. Quelle chance, et quelle coïncidence aussi que son casier se trouve juste à côté du mien.
Je m'éloignais des casiers quelques temps pour rejoindre ma soeur et lui souhaiter une bonne journée.Celle-ci avait passée la nuit à travailler une grosse dissertation tout pendant qu'un Kappa l'avait harcelée d'appels. Eileen sentait la nervosité et je savais déjà que sa nuit avait elle aussi était courte. Je lui promis pour la deuxième fois que j'irais discuter et régler son compte à son soi disant chevalier servant dès la fin des cours. Je ne pouvais supporter l'idée que l'on colle ma soeur alors qu'elle refusait la plupart des avances qu'on lui faisait. J'embrassais ma soeur rapidement sur le front et revint dans les couloirs. Ahah, je la voyais à son casier, Zola, tenant mon petit mot entre ses doigt joliment fins. Je l'observais en m'adossant contre un mur. Ah, elle prenait au moins la peine de me répondre. C'était déjà un bon point. Elle n'en aurait eu rien à foutre, elle n'aurait même pas prit la peine de me répondre. Le regard perçant, je m'avançais vers elle et nos casiers, mais voilà que déjà elle s'éloignait vers un groupe de petits lurons bruyants. Comment faisait-elle pour traîner avec de pareils énergumènes ? Ils semblaient sans attrait particulier. Surtout le nouveau petit ami de Zola, Jean, ou Jhan, je ne savais même plus, mais je ne prenais jamais la peine de retenir des prénoms qui ne m'importait pas. J'ouvris mon casier et prit la réponse de Zola : « Nous n’avions aucun deal, arrêtes de me faire marcher et laisse-moi un peu tranquille. Trouves toi un nouveau jouet, ça te fera le plus grand bien ». Zola ne voulait pas s'avouer vaincue. Bien, ce n'était pas grave. Gabriel avait tout son temps pour attirer la jolie lionne dans ses filets. J' y trouvais même une certaine excitation au fait qu'elle me résiste de cette façon. Je regardais en sa direction et je remarquais qu'elle me fixait derrière les épaules de son étalon. Pouah, quel étalon bas de gamme. Elle n'aurait pas pu choisir pire, si c'est avec cela que je rivalisais, le combat ne serait pas fastidieux. Les mains dans les poches, j'adressais un grand sourire aguicheur à Zola tandis qu'au même une Sigma me bouscula et se précipita vers Zola l'air furibond. Elle demandait à Zola de lui parler seule à seule et attira Zola un peu plus loin dans les couloirs. En observant bien,je reconnus la fille de la veille, celle que j'avais abandonné au pied du lit ce matin. Et en l'occurrence, c'était une amie de Zola. La partie continue ma grande, et là tu peux voir à quel point je ne rigole pas quand je me lance dans une chasse. Amusé, je faisais semblant de regarder le plafond tout en me rapprochant des deux jeunes femmes, qui semble-t-il, n'étaient pas très joviales l'une envers l'autre ce matin. Je me positionnais à quelques mètres d'elles, contre les casiers,un sourire toujours figé sur le visage, attendant la suite de la tempête.
« L. Zola Holden-Nell »
~ Dépot de candidature : 17/04/2010 ~ Bavardages : 2453
~ Gps : chez Starbucks
ID Card MOI, MA VIE, MES ENVIES: NIVEAU SCOLAIRE: (11/20) APPRÉCIATION DES ÉLÈVES: (0/20)
Cette mascarade remontait à un peu plus de trois semaines, le jour où Gabriel, Nouveau cette année, Alpha plutôt pas mal mais un brin orgueilleux avait tenté de me faire les yeux doux. Le connaissant un minimum de part ce que Soren m’avait dit, je savais obstinément ce qu’il voulait ; accrocher mon nom à son tableau de chasse. Et même si je n’étais plus en couple lors de son accoste, je n’avais pas eu l’envie de rentrer dans son jeu et de lui donner cette satisfaction pour qu’il puisse par la suite s’y vanter chez les Alpha, obligeant Soren d’apprendre que j’avais rompu avec lui pour finalement m’envoyer en l’air avec le premier venu. Avait-il trouvé un subterfuge de me défier à ce jeu morbide ; L’avais-je alors accepté –Brief hochement de tête avant de lui tourner le dos, ni accord signé ou serrage de mains- pour qu’il me foute la paix une bonne fois pour toute, dès lors que je devais être sienne s’il arrivait à foutre dans son pieu X Sigmas. Comme si elles étaient aussi stupides pour se faire avoir, il n’avait de toute manière aucune chance de remporter le pari. "Tu as perdu ton deal !" équivalait à faute de jugement ! Apparemment elles l’étaient, bêtes, à mon plus grand désespoir.
Hors de question de m’avouer vaincue. Si aucunes filles ne savaient lui résister il serait bien déçu de voir que je serais l’exception à la règle. Et même si finalement il devait user de tactiques plus douces pour m’amadouer, je serais de celle qui ne cèdera pas même si je devais en mourir d’envie ; la fierté me répétait souvent Liv. Son regard croisa le mien pourtant à bon nombre de mètres de moi et de Jhan mais je sentais sa détermination de me faire tomber rien que par ses brillantes pupilles bleus. Un baiser volé à mon kappa de petit ami pour bien lui faire comprendre que son combat était déjà perdu d’avance, tandis que Jhan posait derechef son bras autour de mon cou ; signe de possessivité qui m’agaçait généralement au plus ou point mais qui en ce moment ne me gênait pas du tout.. Gabriel étant en première loge, je riais diaboliquement entre mes dents. Ce n’est qu’en rejetant un léger coup d’œil à l’alpha que je vis s’approcher droit devant, Candice emplie d’une colère noire comme je n’avais jamais encore vu-principalement de sa part à elle, de nature très calme-. Jhan et ses amis, dans l’incompréhension me firent de gros yeux, tandis que je m’écartais pour comprendre le problème même si je me doutais bien qu’il venait de Stuart, son regard stagnant sur nos plastiques, plus près de nous, rodant comme un vautour en quête de chair fraiche à se mettre sous la dent. Candice manqua de s’étouffer, ne prenant même pas la peine de respirer durant son monologue incompréhensible. Il n’en ressortait que les mots « Salopard » « Alpha » « ton pari » « apparemment de ta faute » … Mon regard fixe sur elle la calma alors que je lui expliquais le fin mot de l’histoire. La jeune recrue Sigma, repartit de plus belle dans un discours prônant son traumatisme d’avoir été traité comme un amuse-gueule pour que l’alpha puisse atteindre le plat principal (à savoir moi). La coupa fatiguée, elle s’arrêta sous mon autorité et partit en trombe à son cours de biologie.
Il était là, savourant le spectacle, content de ce qu’il avait engendré, appuyait nonchalamment contre les casiers du hall. « Zola tu viens ? Civilisation française commence dans trois minutes » me lança de loin Jhan. « Pars devant je dois régler un truc.. » Je prévoyais déjà de ne pas faire apparition à l’étude pour en finir avec Gabriel. Je suivais du regard mon copain, attendant de le voir disparaitre pour filer aussitôt droit sur l’alpha. Son sourire niais au visage, j’applaudissais à son égard, un sourire cynique sur mes lèvres. « Pas mal ! Vraiment bravo. Très joli... » Mes mains claquèrent sourdement tandis qu’un de mes rires préfabriqué commençait à résonner. « Mais pas assez. Désolé de te décevoir, mais va falloir taper plus fort si tu as pour but de briser la solidarité sigma.. »
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Sujet: Re: Checkmate w/Gaby
Checkmate w/Gaby
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