Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Louise, mais vous pouvez me nommer Lou. J’ai 21 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille , à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Kristin Kreuk, parce qu’il faut avouer qu’ elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un scénario . J’ai connu Providence grâce auTop Site Obsession et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est validé par riley Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que autre (si vous étiez sur l'ancien prov', révélez votre identité ici ).

“Enfin nous allons découvrir qui est cette brune aux traits exotiques!”.

« Cher Oncle Georges,
Maman s’inquiète pour toi, et même si Papa n’en dit rien, je sais qu’il n’en pense pas moins. Ton silence radio ne fait que leur donner plus de raisons de se faire du mauvais sang. C’est pour cela que j’arrive avec une requête. Me voici en âge de choisir une branche universitaire et j’aimerais avec ton accord envoyer ma candidature à Providence. Je pourrais vivre avec toi et je serai discrète et serviable. Je pense qu’un peu de compagnie ne te fera pas de mal, quant à moi, je ne serai pas lâchée en terrain inconnu. Je manque de tact, je ne voudrais pas m’imposer, cette idée a été mûrement réfléchie auprès de mes parents, mais ça ne t’oblige bien sur à rien. Tu me manques, bisous. »

« Ah Livi ! Quand est-ce que tu arrêteras de me parler comme si j’étais un inconnu. Bien sur, que je serais ravi d’avoir une enfant à la maison, ma porte t’est ouverte ! Laisse-moi le temps de te préparer une chambre. Dis donc à tes parents que je ne suis plus un enfant et que je fais face à la situation comme il se doit. Embrasse-les et puis, ramène tes fesses chez moi. »

Olivia posa la carte devant sa mère, le visage blême, celle-ci survola la lettre et prit la main de sa fille. « Ca va bien se passer. C’est un homme fort et puis Olivia tu es un vrai rayon de soleil, tu as pris la bonne décision en envoyant ta candidature là-bas. Je suis fière de toi, et de ce que tu fais pour ta famille. » Olive prit sa mère dans ses bras et sourit en hochant la tête. Elle monta finalement à l’étage et empoigna son violon. Ici, cet instrument représentait toute sa vie, il était le symbole de sa liberté. Elle avait beau avoir grandit dans un centre militaire à Resolute Bay, elle n’avait jamais perdu sa liberté de penser. La musique et l’Art en général faisaient partie intégrante d’elle-même, c’était ainsi qu’elle s’exprimait le mieux ; à travers autre chose que des paroles. Elle en joua pendant de longues minutes avant de la reposer dans son boîtier et de mettre celui-ci dans son sac. Et s’approchant de la fenêtre elle se mit à repenser à toutes ces années passées ici. C’était ici même que Monsieur et Madame Landers s’étaient connus, réunis par leur passion commune, la nature. Ici qu’ils s’étaient aimés et avaient donné naissance à sa petite personne. Un fin sourire traversa son visage. Là-bas, dans ce centre médical, elle passait ses journées quand elle était enfant, passionnée par le pouvoir de venir en aide aux gens, attentive aux infirmières elle leur demandait pourquoi elles faisaient telle ou telle chose et comment s’appelait chaque instrument. Et elle pensait en faire un jour son métier, mais c’était avant de tomber amoureuse des livres, de la littérature française. Là-bas elle avait embrassé le fils du collègue à son père, son premier baiser. Et là-bas elle était tombée de l’échelle… C’était toute sa vie qui se trouvait ici, et voilà qu’elle choisissait non pas seulement de quitter le centre mais aussi le pays. Faisait-elle une erreur ? Avait-elle tord de vouloir en voir davantage ? Non certainement pas, mais aller de l’avant avait toujours quelque chose d’effrayant, n’est-ce pas ?

Mais bien vite la jeune femme apprit à s'intégrer à la vie américaine, finalement celle-ci lui offrait plus d'opportunités, elle intégra de suite les Sigma Chi et s'y trouva une place toute faite. Elle y eut davantage encore accès à la musique et put comme elle l'avait toujours souhaité apprendre le piano, un instrument tout à la fois cher et encombrant, auquel elle n'aurait jamais eut accès dans sa jeunesse. Son parcours scolaire en littérature comparé est ce qu'on pourrait appeler de brillant et la vie lui sourit. Ses motivations pour retrouver son oncle ont été récompensées par une relation fusionnelle bien établie aujourd'hui, ce qui néanmoins n'était pas gagné au départ. Elle le rejoint il y a quelques années de cela après l'accident qui mena sa cousine à l'hôpital pour un coma prolongé qui se solda par un décès. Elle fut présente le jour où l'on dut débrancher cette jeune fille qu'elle connaissait à peine mais qu'elle avait appris à aimer par les yeux de son oncle. C'est ensemble qu'ils font face à cette épreuve et rien n'aurait pu tant les rapprocher. C'est durant cette période qu'elle ouvre encore plus les yeux sur la vie et sur ce qu'elle pouvait lui offrir et c'est à ce moment-là qu'un jeune homme charmant commence à délivrer le journal chaque matin chez elle. Au début, plutôt renfermée et pas totalement remise de ce drame, elle ne lui prête pas tellement attention, mais bientôt elle réalise qu'elle passe à côté de quelque chose ou plutôt de quelqu'un. C'est ce qui la pousse vers le jeune homme et c'est ce qui déclenchera une relation solide et délicieuse. Elle s'éprend de son côté introverti voire incompris. Elle trouve le moyen de faire ressortir une part de lui profondément enfouie et bientôt de faire osciller ses sentiments.