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 Life's a game. w/zola (H)

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MessageSujet: Life's a game. w/zola (H)   Life's a game. w/zola (H) EmptySam 14 Juil - 19:33

    Zola & Faust (ép. 01)

Cela s’est fait tout seul. C’était un lendemain de soirée, un jour tout à fait ordinaire. Je m’ennuyais et j’ai eu la bonne idée d’aller chercher Zola pour une virée en voiture. Pas de destinations précises : c’était juste histoire de rouler et de passer le temps. Nous étions sur la route depuis peut être une heure. J’ai arrêté la voiture sur la bande d’arrêt d’urgence. Je suis resté silencieux un instant et j’ai soufflé. J’ai regardé ma montre : il était dix-huit heures. Je suis allé chercher un album dans ma boîte à gants et j’ai frôlé accidentellement le genoux de Zola. C’est de là que tout a dérapé. J’ai eu à peine le temps d’insérer le cd-rom et de le mettre en marche que Zola m’a agrippé le bras. Son regard me transperçais d’une toute autre façon qu’elle avait l’habitude de faire quand elle était en colère envers moi ou qu’elle me reprochait quelque chose. Non. Celui ci m’a incendié, littéralement. J’avais soudain chaud, j’avais des frissons sur tout le corps. J’ai commencé à avoir des pensées, m’imaginer la tournure que pouvait prendre cet instant. Nous étions seuls, son regard m’électrisait et je laissais mes fantasmes, prendre possession de mon esprit. […]
Il fut un temps où pour la première de ma vie j’ai fais le premier pas auprès d’une fille. C’était Zola. On s’est rencontrés il y a trois ans, lors de notre arrivée à Brown. J’ignore encore aujourd’hui pourquoi je m’étais aventuré vers elle, alors que ce n’était pas dans mes habitudes. Peut-être parce qu’elle me plaisait davantage que les autres filles que j’avais dans le collimateur. Ce jour là, j’ai compris ce que ressentais certaines filles quand je leur disait qu’elles ne m’intéressait pas. Je me suis senti bizarre, peut être même un peu triste, je ne sais plus. Zola avait un petit ami. Le monde ne s’était pas écroulé autour de moi mais je suis sorti de cette expérience plus ou moins penaud. Quelques jours ont passé sans que je la recroise jusqu’au jour où ont se retrouvait à la même table à The Ratty. C’était comme si ce déjeuner en presque tête à tête était un rattrapage. Je crois que c’était à partir du moment où on a échangé nos déserts que notre première rencontre est partie à la trappe. Oubliée. On a parlé longtemps, rit aussi. On traînait de plus en plus ensemble : on ne se lâchait plus.

Elle est devenue ma meilleure amie : l’une de celle qui à mes yeux est une véritable. Zola est importante pour moi, comme les quatre autres. Le reste, sont rien à côtés d’eux.

[...] Je me suis penchée vers elle pour l’embrasser et on a fini sur la banquette arrière de ma Chevrolet Impala. C’est de cette façon que cela a commencé. Je savais qu’elle était en couple mais cela n’avait pas l’air de lui poser de problème.

Lui ? Je pense pas qu’il soit au courant que sa copine se tape son propre meilleur ami. Je pense aussi que je passerai sans doute un mauvais quart d’heure si un jour il apprenait notre aventure. Cela est devenu presque systématique. Meilleure amie, sex-friend aussi : cela ne me dérange pas. Zola n’a pas l’air de s’en plaindre non plus. Je ne sais pas jusqu’à quand cela va durer mais j’espère assez longtemps pour que l’on arrive à bout de notre liste. The Zaust List.

۞

Il a des fois où je me dis que j'aurai certainement dut rester chez mes parents. Eviter de prendre une chambre universitaire. Sauf que j'ai eu la brillante idée d'en prendre une en septembre. Pourtant, mon projet de rester chez moi pour voir davantage ma sœur est parti en miette un mois avant la rentrée scolaire. Je n'avais pas réellement envie de m'éloigner de cette vie étudiante qui je l'avoue, me plaisait énormément. Et ne pas voir les nouveaux se faire bizuter durant le premier semestre, oublier les soirées entre gars dans le grand salon de la confrérie Delta allait me manquer. Si cette année je me farce un premier année qui saute sur tout ce qui bouge, ce n'est pas spécialement ma faute. J'avais accepté d'être son parrain - en quelque sorte, pour qu'il se fasse à la vie à Brown et que je veille à sa réputation de Delta qui n'avait rien d'alarmant pour la simple et bonne raison qu'il nous représentait à merveille.

Je m'étais enfui de la confrérie pour laisser le coloc s'envoyer en l'air tranquillement bien que ce soir, j'aurai préféré ne pas devoir supporter ça. J'avais un devoir de physique important à rendre pour demain et je n'avais pas vraiment avancé. Au volant de mon Impala, je sillonnais les rues de Providence. C'était l'heure d'aller en boîte. Et je lui avais donné rendez-vous là bas. Ce n'était peut être pas une bonne idée étant donné que nous avions cours demain mais cette envie m'avait prit soudainement. J'étais habillé en conséquence puisque j'avais vite prit une douche et enfilais ma tenue du soir : chemise blanche et jeans. Décontracté, histoire que je puisse danser aisément sur la piste.
Je me retrouvais vite fait bien fait devant l'enseigne de Monet Lounge. Zola devait déjà être à l'intérieur et c'est avec précipitation que je pénétrais à mon tour. Je me frayais aussitôt un chemin dans la foule, danseurs nombreux - autant de femmes que d'hommes. J'essayais d’apercevoir Zola mais ne vit que pour commencer un gars en train de palper les fesses de sa partenaire de danse, une autre en train de rouler un gros patin à un blond à l'allure de gay avec sa mèche et une fille qui n'arrivait pas à marcher droit en train de renverser le contenu de son verre d'alcool sur sa robe. Cela me fit échapper un sourire en coin, moqueur. Elle l'avait remarqué mais j'étais déjà occupé ailleurs pour m'en rendre compte. Si elle espérait que je lui éponge les seins avec mes paumes, je lui laissais le loisir de rêver encore une bonne partie de la soirée. Bien qu'en fait, j'avais juste envie de passer un bon moment avec ma meilleure amie. Je ne me ferai sans doute pas désirer pour ce soir.

Je posais mon regard vers le bar pour repérer Zola - en vain pour l'instant. Ce fût, pour patienter que je commandais un whisky.


Dernière édition par Faust "Ox" Mccartney le Lun 16 Juil - 15:34, édité 1 fois
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L. Zola Holden-Nell

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MessageSujet: Re: Life's a game. w/zola (H)   Life's a game. w/zola (H) EmptyDim 15 Juil - 12:48


    Zola & Faust (ép. 01)

« Life's Game »

Je n’étais plus avec Soren. Cela faisait surement déjà plus de deux semaines que je l’avais quitté ce qui entrainait cette envie incessante de toujours sortir me bourrer la gueule pour oublier la tournure de ma vie. Faust était l’une des seules personnes réussissant à m’apaiser. Il était l’un des seuls à ne pas se prendre des réflexions piquantes, des insultes gratuites ou autres méchancetés de ma part. C’est pourquoi c’était toujours avec lui que je sortais. Notre complicité avait toujours été grande mais beaucoup plus conséquente depuis l’accident. Ce n’était plus de l’amitié mais une véritable fusion. Un besoin vital de l’avoir à mes côtés à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Cette auto dérision dont il faisait preuve, la joie toujours aux lèvres. Cette mine tragique ou de pitié que tout le monde avait désormais à mon égard ; lui ne l’avait jamais eu.

Je ne sais plus exactement où nous étions sorti mais nous avions eu l’idée de nous faire un petit trip dans une autre ville prés de Rhodes Island, pour voir de nouvelles têtes, découvrir de nouveaux lieux. La route du retour se faisait longue ; plus de trente minutes que nous roulions, les voies à peine éclairées par des lampadaires sans grande luminosité. Faust n’en pouvait plus et je devinais que nous allions faire une pause –nickel j’avais besoin de me griller une clope. Ouvrant le carreau pour profiter de la brise fraiche de l’extérieur, je laissai tomber ma tête contre l'appui tête du siège. C’est le contact de Faust qui me fit réagir. Mon corps frissonna et mon esprit se troubla. Je regardais désormais mon meilleur ami avec envie. C’était comme une évidence, étant devant mon nez depuis des années, à qui je n’avais jamais prêt attention –enfin jamais eu l’idée plutôt-. Lui attrapant le bras, je ne le lâchais plus de peur qu’il ne me quitte, me laissant transporter vers l’arrière. Je succombais à ses baisers tandis que je tentais vainement de retirer mes fringues et les siennes. Le lendemain s’était déroulé comme tous les autres jours : normal. Pas un grain de honte. Aucun malaise. Faust Oxden Mccartney restait dès lors mon meilleur ami, même si j’avoue qu’après cette nuit, j’avais sans cesse cette envie de lui sauter dessus à chaque regard qu’il posait sur moi.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

14h10
Serrant mon téléphone portable dans mes mains, je commençais à sentir l’angoisse montait. J’attendais impatiemment l’appel du docteur Moore, me suivant depuis maintenant un an. Il était prévu que je reçoive un coup de fil de sa part pour m’annoncer la fameuse nouvelle. Depuis donc ce matin, je subsistais dans cette peur préoccupante de ne pouvoir jamais redanser un jour. Il y avait des jours où je voulais juste envoyer tout balader et pouvoir tourner sur mes pointes, l’esprit vide sans me préoccuper de quoi que ce soit d’autre. Mais je n’en avais pas l’autorisation. « si vous persistais à redanser sur vos blessures, Mademoiselle Holden-Nell, vous pourriez rester paralyser et finir en fauteuil roulant ». Et même avec après ce genre de propos, je voulais me risquer à ressortir mon corset et mes ballerines. Malheureusement pour moi Jhan les avait planqué, soit disant préoccupé par mon rétablissement, m’évitant cette tentation quotidienne de filer en douce me défouler sur du Piotr Ilitch Tchaïkovski. Regardant par la fenêtre l’air morose, je perdais patiente, mes pieds claquant le sol à chaque centième de secondes, quand Enfin la sonnerie de mon Smartphone me fit sursauter.

22h57
Levant ma tête avec difficulté, je regardais autour de moi. Pliée en deux dans le canapé de la pièce, bien trop petit pour supporter toute la longueur de mon corps, je compris que je m’étais endormi –quoi que normal après avoir avalé deux somnifères-. Je ne me souvenais plus exactement de mes actes avant cela mais la tristesse perdurait bel et bien toujours. C’est dès lors que je me rappelais que le docteur Moore n’avait apporté rien de bon qui pouvait me donner envie de me réjouir. Je me redressai tentant de ne pas tomber parcourant ma chambre étudiante pour aller prendre une douche. A présent debout, droite comme un i, je me laissais submergé par l’eau chaude pleurant de toutes mes forces. L’eau couvrait mes gémissements par chance. Et je restai ainsi comme une âme en peine pendant au moins une bonne heure, immobile.

01h23
Assise au bar, un verre de tequila à la main, j’avais daigné sortir de chez moi, malgré mon état, après avoir reçu un texto de Faust, voulant que je le rejoigne au Monet. J’avais voulu l’envoyer balader mais je n’y arrivais jamais. De plus, il aurait suffi à ce que je ne réponde pas pour le voir apparaitre devant le pavillon sigma, lançant des cailloux à ma fenêtre jusqu’à ce que je prenne la peine de lui ouvrir. Ne voulant pas qu’il me voit ainsi, j’avais décidé de prendre sur moi, et fit l’effort d’enfiler une robe noir avec des talons. Mes cheveux lâchés encore humide venaient se coller à mon dos me donnant la sensation désagréable de sortir de la piscine. Soit, j’avalai ma boisson, sentant déjà les effets de l’alcool –surement l’addition avec les medoc’s qui n’avaient pas encore totalement disparu de mon organisme. Filant tout droit sur la piste, je fermais les yeux et m’enticha du premier mec voulant bien de moi. Je le laissais me faire virevolter sentant ses mains glissaient sur mon corps. J’oubliais à présent tout. Mon rendez-vous avec Faust, la nouvelle fracassante du docteur Moore, l’accident, ma mère. Tout.




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MessageSujet: Re: Life's a game. w/zola (H)   Life's a game. w/zola (H) EmptyDim 15 Juil - 12:48

    Zola & Faust (ép. 01)

Nier le fait que n’ai jamais été attiré par ma meilleure amie, serait mentir. C’était l’une des raisons pour laquelle – sans doute – je l’avais abordé un jour de notre première année à Brown. Si son sourire ne m’avait échappé quand je l’eus aperçut parmi bon nombre d’autres filles, je n’en restais pas moins sensible à ce jour. Tout comme son rire, qui avait auprès de moi, le don de me contaminer.

Je l’attendais sans broncher et patientais sagement au bar en faisant tournoyer le fond de mon verre. Si j’aimais l’alcool, j’appréciais le fait de prendre mon temps pour le boire : histoire de savourer l’intégralité de tous les arômes. C’était comme quand j’embrassais Zola dans le cou pour y retrouver nicher, son parfum délicieusement gourmand. C’était un délice, presque même un supplice de résister ensuite. Il était vrai que beaucoup de choses chez elle, ne m’aidait pas à contrôler mes envies, surtout depuis que nous avions couchés ensemble pour la première fois à l’arrière de ma voiture. Si un malaise ne s’était pas installé entre nous, l’attirance avait prit une place importante dans nos rapports actuels. L’amitié qui nous liait depuis trois ans était forte. Mais nous vivions quelque chose de bien différent et de surtout plus fort. Intense je dirais. Cela nous dépassait, nous étions impuissants. Une totale alchimie. Une fusion. Une osmose. Nous étions à ce jour deux a(i)mants attirés l’un vers l’autre et c’était quelque chose d’impossible à éviter.

Mon regard allait et venait sur la piste de danse. Je m’arrêtais quelques instants sur quelques danseurs, histoire de faire passer le temps, d’attendre la venue de Zola – qui se faisait entièrement désirer. Les gens se pressaient dans les boîtes huppées de la ville pour s’amuser et oublier leur journée peut être éprouvante pour certains. Il y avait surtout une majorité de jeunes et surtout d’étudiants de l’université. Quelques mineurs se faisaient passer pour plus âgés et ainsi accéder à ces plaisirs nocturnes que le Monet Lounge offrait tous les soirs à sa clientèle. Les habitués aimaient se retrouver ici, tout le monde, même. Que ce soit pour danser, draguer, boire et parfois même baiser quand l’occasion se présentait.

Je réfléchissais peut être trop. Je savais que si Zola était en retard, cela n’allait pas durer. Elle ne m’avait jamais posé un lapin et ce n’était pas ce soir que cela allait commencer. Son sms m’avait attristé, mit en colère, j’étais surtout inquiet. J’avais si peur pour elle : la danse était faite pour elle. Zola était née pour elle. J’aimais la regarder virevolter quand nous, nous enfermions dans une salle de danse. Ou même, sur un simple toit, ou dans un parc. Les échecs étaient nombreux de ma part quand Zola m’invitait à l’accompagner. J’aimais de loin la partie théorie, moment que j’appelais ainsi quand elle dansait et que j’étais l’unique spectateur – comparait au côté pratique quand elle m’exerçait à quelques pas. Quand je la regardais faire, je me sentais tout bonnement transporté, aussi bien qu’elle l’était elle en s’abandonnant au rythme de la musique. La force qui se dégageait de son corps, la légèreté et la grâce dont elle faisait preuve me donner toujours la chair de poule, prête à m’émouvoir à chacun de ses mouvements. Rien qu’en y repensant à cet instant, je demeurais le souffle coupé.
J’étais véritablement son premier fan, celui qui l’encourageait toujours à continuer, à la rassurer aussi vis à vis de son talent quand elle doutait en ses capacités pourtant si impressionnantes. J’étais aussi surtout là depuis son accident. Je crois en elle plus que tout pour savoir qu’elle va réussir à passer cette épreuve. Et à guérir surtout. Zola est sans doute l’une des personnes les plus courageuses que je connais.

۞


Je soupirais doucement. Je pensais à Zola, l’imaginais en train de marcher sur le trottoir, de pénétrer dans la boîte et je voyais déjà sa silhouette dans la foule, en quête d’un chemin vers moi pour me retrouver enfin. Un sourire baignait mon visage d’un seul coup mais il fût vite éteint dans je vis Zola au loin, sur la piste de danse – accompagnais d’un gars qui n’était pas moi. La colère montait d’un seul coup, sans que je ne puisse la contrôler. Je fronçais les sourcils en serrant mon verre entre ma paume. D’un geste bref, je finissais ce qui restait de whisky et le reposa sur le comptoir à côté d’un billet tout juste sorti de ma poche.

Je filais progressivement vers la piste en direction de Zola et de son salop de cavalier. J’allais la débarrasser depuis aussi vite qu’il l’eus abordé – espérer aussi qu’elle était une fille facile et qu’il finirait avec elle chez lui ou au pire dans les wc. C’était un parasite. Une enflure. J’arrivais à leur hauteur et ma main agrippa l’épaule du danseur. Ce dernier se retourna d’un seul coup abandonna les hanches de Zola. Il avait beau être plus costaud que moi, il ne me faisait pas peur. « Enlèves vite tes pattes. » commençais-je gentiment. « T’es qui ? » Il se foutait de ma gueule, son sourire me donnait envie de lui exploser la tête. Il avait le fâcheux don de me tendre encore plus. « Son copain. Dégage de suite avant que j’écrasse mon poing dans ta gueule ! » rajoutais-je en le toisant, d’une voix grave.

Il me regarda encore un instant et fini par faire demi-tour. Il s’en allait. Je le surveillais du coin de l’œil en serrant des mâchoires et revint à Zola. Je ne disais rien, pour commencer. Puis la prit par la taille et l’attira contre moi après l’avoir observé sur toutes les coutures. Je n’avais pas tourné autour d’elle comme un chasseur en quête de son proie, non. J’avais plutôt des allures de sauveur venant libérer l’agneau du méchant loup. Je lui souriais, histoire de la rassurer et surtout de lui en décrocher un. Je n’aimais pas que quelqu’un approche une personne chère à mon cœur, surtout Zola. Mais cela, je ne lui avais jamais avoué. Elle n’étais pas n’importe qui : elle était ma meilleure amie. D’un air taquin, je disais. « Tu préfères danser avec un autre que moi maintenant ? » Je lui caressais les cheveux et mon autre main dans son dos, me permettais de rapprocher davantage son corps au mien : ma main dans le creux de ses reins. Mon menton d’abord sur son crâne, je venais recroiser son regard et l’embrassa sur la commissure des lèvres. Ma main remontant dans sa nuque, je retrouvais la douceur de sa peau au contact de mes doigts. Je la berçais doucement même si la musique n’invitait pas à ce genre de danse. Mes mains à présent sur ses hanches, j’approchais ma bouche de son oreille pour lui adresser quelques mots, histoire de lui demander comment elle allait. Même si je savais déjà la réponse – perplexe par rapport à son teint pâle. Je n’avais pas spécialement envie qu’elle s’effondre par terre ou qu’elle pleure ce soir. Je cherchais son regard, pour capter son attention, mon pouce caressais sa joue.

Je l’entraînais avec moi, par la main – jusqu’au comptoir où je lui commandais un cocktail non alcoolisé histoire de la désaltérer. Je m’installais à côté d’elle, la regardant une nouvelle fois dans les moindres détails. Elle avait l’air fatiguée. « Montres moi ce porte-clef ma petite chatte. » Je fis signe au barman de rajouter à notre commande un nouveau verre de whisky pour moi.

Et je pensais sérieusement à lui proposer de rentrer. C’était au final, peut être une mauvaise idée de l’avoir invité à me rejoindre au Monet Lounge ce soir.
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MessageSujet: Re: Life's a game. w/zola (H)   Life's a game. w/zola (H) EmptyDim 15 Juil - 12:49


    Zola & Faust (ép. 01)

« Life's Game »

« Zola, t’es amoureuse de Faust. » Je scrutai son air bien à elle de chercher la petite bête et ne désirait pas rentrer dans son jeu. Silence. « Passe-moi ma chaussure.. ». Tentative numéro deux : argumentation solide. « T’es amoureuse de ton meilleur ami et tu le sais. Tu pourrais pas vivre sans lui. C’est ton oxygène, ta drogue. Tu connais son numéro de tête, tu traines plus dans sa chambre étudiante que dans la tienne. Tu portes son bracelet fétiche, son parfum embaume ton oreiller, tu as une photo de lui sur ton porte clef, tu […] » je l’interrompis, las de son discours. « Je ne suis pas amoureuse de lui » Jouer l’indifférente n’avait pas duré longtemps. Riley l’avait prévu au vu de son sourire en coin. « Tu es folle de lui. Le jour où il ira voir ailleurs, tu péteras un câble ! » « ARRETES » Je m’empourprai quelque peu. « Déjà il peut aller voir ailleurs ça ne me fais rien » Elle renchérit encore un peu plus. « Oui parce que c’est pas du sérieux, mais le jour où ça le sera… » « Ça ne le sera pas okey ! Maintenant file moi ma chaussure. » Evitant son regard pour que mes expressions ne me trahissent pas, je filais déjà à l’extérieur pour prendre l’air. Mon réflexe étant d’allumer à la va vite une clope, cependant je la cachais derechef aux yeux de Riley qui savait très bien que je ne fumais que quand j’étais énervé. Elle conclut « si je fais ça c’est pour que tu ouvres enfin les yeux et que t’arrêtes de t’auto blesser comme une idiote… » « Je ne suis pas une idiote ». Le sujet était clos ; je la fixais de mon air le plus indiffèrent possible et si neutre à la fois qu’elle laissa tomber.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Je ne savais où donner la tête, me laissant porter par le brouhaha autour de moi. Mes jambes ne tenaient presque plus continuant de valser avec mon cavalier inconnu. Pour tout dire il était là en tant que décor, trop perdue dans mes pensées noires. Je ne savais pas si je devais à l’instant m’effondrer et pleurer toute la tristesse qui m’envahissait ou bien crier comme une demeurée sur la musique et m’adonner à la soirée pleinement, sourire béat –forcée, mais béat tout de même-. Ce n’est qu’une fois le choix de profiter de cette soirée, prête à peut-être offrir mon corps à cet inconnu que je reconnus le visage de Faust, le visage dur. Je reculai quelques peu des deux coqs suivant la conversation pour éviter qu’elle ne termine mal ; prête à intervenir. « T’es qui ? » s’exclama le jeune homme faisant office de décor dans mon esprit. « Son copain. Dégage de suite avant que j’écrase mon poing dans ta gueule ! » Ma tête se tourna aussitôt vers mon meilleur ami, qui usait souvent de cette réplique pour éloigner les mecs un peu trop collants à mon égard. Je faisais d’ailleurs régulièrement la même chose quand des groupies lui tournaient trop fréquemment autour. Le mec termina par lâcher l’affaire, me jetant un regard plein de mépris. Bon débarras.

Je fis alors face à Ox, n’engageant aucunement la conversation. J’avais peur qu’il ne me reproche quelque chose ou pire qu’il soit fâché, que je l’avais surement déçu. Il me toisait fermement tandis que je préférais baisser les yeux que de lire dans les siens du mépris. Il m’entoura finalement de ses bras, son sourire jovial que j’aimais tant. Malgré ça je restais de marbre. « Tu préfères danser avec un autre que moi maintenant ? » Je ne répondais pas sachant parfaitement que si je lâchais une syllabe, j’allais me mettre à m’effondrer dans ses bras. Ce que je ne voulais absolument pas. Faust cherchait mon contact, me laissant sur les lèvres un léger baiser tandis que sa peau effleurait la mienne à chacun de ses gestes. Ses chuchotements à mon oreille me chatouillèrent me donnant l’envie pressante de sourire et de lui rendre derechef ses caresses, mais je n’en avais pas la force. « Montres moi ce porte-clefs ma petite chatte. » me lança-t-il finalement assis côte à côte tandis qu’il commandait ma boisson et la sienne. « Je l’ai oublié, désolé » Me rappelant l’avoir laissé sur mon lit avant de partir. J’avais été tellement préoccupé par ma douleur que j’en avais oublié tout le reste. Faust ne pouvait s’empêcher de ne pas lâcher mon regard tandis que réciproquement je faisais désormais de même sans un mot. Je terminai subitement. « J’ai envie de toi Faust ! » J’attrapai sa main et l’emporta avec moi dehors avant même que les verres commandés ne nous soient servis.


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MessageSujet: Re: Life's a game. w/zola (H)   Life's a game. w/zola (H) EmptyDim 15 Juil - 12:49

    Zola & Faust (ép. 01)

Ce n'était pas comme si cela me dérangeais mais sa soudaine parole manifestant de son envie pour moi me surprit. Du moins, m'interpella d'une façon différente de toute les fois où il lui arrivait de me le dire.
J'avais à peine eut le temps de m'humecter les lèvres que je me retrouvais debout, tiré vers l'extérieur. Nous traversions la foule de danseurs à une vitesse tout aussi impressionnante que celle avec laquelle nous nous étions éloignés du bar. Je demeurais inquiet vis à vis de Zola mais ne préférait rien dire. On passa la porte du Monet Lounge et atterrissions sur le trottoir où encore bon nombre de personnes attendaient pour entrer. Comme ceux présents pour fumer. Ma voiture était garée juste en face de nous et c'est avec prudence que nous traversions la route, bien que je sentais dans sa précipitation une envie d'être uniquement en ma présence. Je mentirais si je disais que je ne désirais pas la même chose mais je tâchais de garder mon calme au moins jusqu'à notre arrivée à sa confrérie.
J'allais essayer aussi de la convaincre d'aller dormir étant donné qu'elle avait l'air d'en avoir besoin. J'embarquais dans mon Impala et je vis la portière du passager s'ouvrir - Zola montant à son tour.
Je filais à présent jusqu'au campus.

۞


Pendant le trajet, je ne cessais de la surveiller du coin de l'oeil. C'était une façon de m'assurer qu'elle allait bien ou même avoir une chance de décrocher l'un de ses sourires. Nous arrivions à la confrérie Sigma mais restions à bord de la voiture. Je n'avais pas spécialement envie de descendre tout de suite. D'abord, un grand silence régnait puis à l'extérieur, un bruit vint briser cette plénitude absolue. Un scooter passait en trompe sur la route. Je le regardais filer jusqu'à le voir disparaître dans le coin de la rue. J'avalais ma salive puis tourna la tête vers Zola. Je ne pouvais capter son regard et cela avait le don de me déranger. Je me pinçais la lèvre inférieure puis me pencha vers elle pour venir glisser ma main dans sa nuque. « Tu vas bien ? » demandais-je.
Mes yeux bruns rencontraient les pupilles bleues de Zola. Je souriais en coin et approchais mon visage du sien pour venir embrasser ses lèvres. Je restais ainsi quelques instants, tendrement et lâchais prise pour sortir de la voiture et la fermer à clef une fois que Zola serait aussi sortie.

J'espérais de tout coeur qu'elle ne décide pas de faire des folies - car je restais dans l'optique qu'une bonne nuit de sommeil lui ferait le plus grand bien. J'espérais aussi ne pas croiser Jhan son petit copain. Peut être avait-il eut envie de faire une surprise à Zola et de venir s'infiltrer dans son lit en attendant son retour. J'imaginais à cet instant le ménage auquel elle aurait le droit. Et à la fureur à laquelle je serai personnellement confrontée. Quoi qu'il en soit, même s'il ne me faisait aucunement peur, je n'avais pas spécialement envie non plus d'avoir affaire à lui pour la simple et bonne raison que c'était la dernière chose dont Zola avait besoin. Pour tout avouer : oui, je suis possessif, oui je suis jaloux. Non, je n'aime pas vraiment Jhan, ni l'idée qu'il puisse être son petit ami.
Non, je ne suis pas amoureux. Je tiens juste énormément à elle (peut être trop...) pour pouvoir accepter de la partager. Sauf que même si je ne me fais pas à cette idée, le bonheur de Zola reste le plus important à mes yeux. Alors si ce gars est capable de faire cela, tant mieux sinon...il allait avoir affaire à moi ! Sans aucun doute. Zola restait celle qui faisait battre mon coeur d'une façon qu'elle seule détenait le secret.

Nous nous trouvions sur la pavillon et je restais là, en face de la grande porte en attendant qu'elle arrive. Je savais déjà que refuser de monter avec elle - coûterait cher. Ce fût de ce fait que je me promettais de dire non sous aucun prétexte. La véritable question qui régnait aussi était la suivante : serais-je capable de lui résister pour cette fois ? [...]
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MessageSujet: Re: Life's a game. w/zola (H)   Life's a game. w/zola (H) EmptyDim 15 Juil - 12:50


    Zola & Faust (ép. 01)

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Ma tête était lancée dans une spirale sans fin comme prise de tournis lors de montagnes russes. Je savais ce que je voulais tout en ne le sachant pas vraiment, laissant mon impulsivité, et ma spontanéité agir à la place de ma raison. Égarée, je me laissai porter par cette pulsion ultime, attirant avec moi dans la galère Faust sonnée de mes agissements. J'avais ce même comportement depuis maintenant un an ; quand ça n'allait pas, quand j'apprenais de mauvaises nouvelles susceptible de me faire perdre mon sourire d'habitude constant. Évitant de ressentir mon mal être, cette douleur infrangible, je la laissai désormais de côté pour laisser agir mon inconscient dicter sa loi. Des moments où je ne suis qu'à demi moi, comme habitée par une nouvelle Zola. Nous étions enfin dehors, illuminés par les lampadaires qui éclairaient les rues lugubres de la ville. Je m'allumais derechef une clope, laissant la fumée meurtrie envahir ma trachée, emplir mes poumons pour finalement la souffler dans l'air frais du soir. Je reconnus la voiture de Faust garée non loin du Monet et partit en sa direction pour me vautrer sur le siège avant. N'ayant pas besoin de lui donner des instructions il savait dès lors où nous devions nous rendre. J'étais désormais lointaine, perdue dans mes pensées, fredonnant un air de Debussy ; compositeur qui m'avait longuement inspiré pour mes chorégraphie en danse classique. La rire de ma mère s'entreposa dans ma tête, fière de voir sa fille comblée par sa passion naissante. Des souvenirs heureux qui me revenaient souvent, mais dont je parlais peu ; même à Faust, tout comme moi, silencieux sur le décès de son frère et sur son ancienne addiction aux drogues. Mes yeux rivés vers la fenêtre, je ne préférais pas briser ce silence jusqu'à enfin apercevoir le pavillon de ma sororité, le moteur désormais arrêté.

Nous restâmes immobile sans un mot. Sentant qu'il cherchait mon regard, je le lui donnait difficilement de peur qu'il ne comprenne ma tristesse. Je ne pus cependant supporter cette indifférence plus longtemps. « oui ça va ..» Son sourire m’emplis de bonheur quelques secondes retombant néanmoins dans la déception de cette mauvaise nouvelle qui venait d'écrouler avec cela tout l'espoir que j'avais de pouvoir récupérer ma vie d'avant. Je fermais les yeux laissant mes sens profitaient de ses baisers. Sa tendresse était si insoutenable que je m'échappai de sa voiture pour fuir son emprise. J'avais besoin d'agressivité, d'un rapport de force pour laisser échapper mes émotions malsaine. « arête ça ... arête de te comporter comme si nous étions ensemble, de m'embrasser pour un bonjour, pour un merci pour un au revoir...» Mes mots me pesaient mais j'avais cette envie de l'énerver pour qu'il réponde au seul besoin que je désirais en ce moment : du sexe. Sans attention, sans émotions, sans ressentiments. « j'suis avec Jhan. Ont été d'accord pour juste coucher ensemble. » je le regardais, substituant mon rôle de meilleure amie pour laisser apparaitre cet air hautain que je n'avais jamais usé en sa présence -ou peut être seulement dans les débuts-. « Rien d'autre. T'es mon jouet sexuel, t'es a ma disposition Ox... c'est comme ça ! Tu te dois de l'être parce que t'es mon meilleur ami. Comme moi je le suis pour toi quand t'en a besoin. » Je continuai les larmes, au fond de la voix. « Donc évite de te comporter comme mon petit copain et maintenant embrasse-moi » je tirais sur sa manche pour qu'il comprenne de me suivre. Mes propos avaient été lourds, pesant sur ma conscience même si je ne laissais rien paraitre affichant un regard froid, dénué de toute gaieté habituelle. Mon exigence avait été effrayante quand elle avait sonné à mes oreilles, mais si soulageante. Dans la peur de ressentir du recul de la part de mon partenaire, je ne lui laissai aucunement le temps de réagir, l'agrippant par le cou pour y imbriquer mon visage près du sien. je m’adonnai à mes pulsions tout en essayant de le tirer vers l'antre Sigma afin que nous terminions cela dans ma chambre.

Je sentais son envie de résister à mes avances, et tentais derechef moi même d'en faire abstraction, tout en me déshabillant pour qu'il puisse céder finalement à mon corps qu'il admirait tant. Ma chambre de présidente avait été depuis bien longtemps cochée et recoché sur notre Zaust list, cependant nous continuons de privilégier cet endroit par habitude. Il fallait avouer que chez les Delta c'était toujours plus compliqué avec ses membres suspectant l'intrusion féminine à chaque bruits de couloirs. Nous nous étions déjà fait prendre par Lucas ; un souvenir qui ne m'avait appris la leçon de ne plus m'y reprendre. Mes lèvres faisaient tampon contre les siennes, mon regard dans le sien, le bloquant contre ma porte de chambre pour qu'il ne puisse m'esquiver. Isaure n'était pas là -heureusement pour moi- déjà dévêtu de moitié.


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MessageSujet: Re: Life's a game. w/zola (H)   Life's a game. w/zola (H) EmptyLun 16 Juil - 0:20

    Zola & Faust (ép. 01)

J'encaissais les paroles de Zola, sans pour autant les supporter. La gorge nouée, je demeurais face à elle, totalement impuissant. La réalité était douloureuse et c'est amèrement que j'allais digérer ses propos. C'était insupportable pour mes oreilles mais faisait mine de ne rien ressentir vis à vis de cela. C'était plus ou moins difficile sachant que je ne pouvais lui mentir sur rien. Du fait aussi qu'elle avait cette capacité de lire en moi comme dans un livre ouvert quelque fois. Détail qui en plus, avait le don de me déstabiliser. A cet instant précis, c'était aussi de la colère qui naissait en mon for intérieur...Je demeurais, le regard grave, les sourcils fronçaient – sans réellement arriver à garder une expression neutre de mes ressentis. Qu'importe, de toute évidence, Zola l'aurait remarqué bien plus tard dans la soirée !

Ce qui me mettais hors de moi avant tout, c'était sans nulle doute la façon qu'elle avait de me regarder, de me reprocher des choses qui étaient fausses. Bien qu'en fait, Zola avait sans doute raison sur certains points. Le fait que je sois extrêmement jaloux, protecteur et possessif était une preuve de ce qu'elle m'accusait. Ne pensait-elle pas que cela puisse me mettre en rogne de la voir aux bras de son dit petit copain ? De fréquenter des hommes qui en voulaient que pour son corps ? La façon qu'ils avaient de la regarder m’électrisait toujours désagréablement. Combien de fois m'étais-je retenu de leur flanqué un coup dans la mâchoire quand je les voyaient en train de la coller ? Ou bien combien de fois aussi aurais-je voulu leur arracher les bras en voyant leurs mains palper son corps ou même à peine le toucher ? C'était bouillonnant que je devenais...à mesure qu'elle laissait aller ses dires. Ils provoquent en moi quelque chose de fort, de désagréable et me rend irritable au plus haut point ! Je ne pouvais refouler cette rage, mes yeux plongés dans ceux de Zola. Elle avait claqué la portière sous mon nez, je l'entendais poursuivre tandis qu'elle était sur le trottoir. Son air me donnait des frissons tout le long de mon échine. Je lui en voulais de me provoquer de la sorte – pour la simple et bonne raison que cela avait pour but de me secouer, de me blesser le cœur. Je devais sérieusement me remettre en question mais ce soir, je n'avais pas la force – pas toute de suite – ni l'envie... « Rien d'autre. T'es mon jouet sexuel, t'es a ma disposition Ox... c'est comme ça ! Tu te dois de l'être parce que t'es mon meilleur ami. Comme moi je le suis pour toi quand t'en a besoin. » J'avalais ma salive, en ayant presque mal à la gorge. Je détournais le regard, à la recherche de quelque chose à fixer histoire de me calmer un peu. Je serrais du poing, remonté. Les questions se bousculaient dans ma tête, impossible à faire abstraction ! J'étais au vif et quand j'entendais le prénom de l'autre, je ne pouvais m'empêcher de serrer des dents. « Arrête putain ! » « Donc évite de te comporter comme mon petit copain et maintenant embrasse-moi » A peine, je cherchais son regard que sa main empoignait la manche de ma chemise. Emporté de la sorte, j'eus à peine le temps d'appuyer sur le bouton de la télécommande pour verrouiller les portières de ma voiture. Nous arrivons très vite devant la porte du pavillon et c'est avec un claquement sourd que la porte se referma derrière nous. Il n'y avait personne au rez-de-chaussé. Nous, nous arrêtions quelques instants près de l'escalier et Zola s’agrippait à mon cou pour approcher son visage du mien. J'avais presque envie de la refouler bien que l'envie de lier mes lèvres aux siennes était présente, malgré la frustration qui nichait en moi depuis quelques minutes. Zola ne s'était jamais comporté ainsi avec moi. Bien que cela me mette en colère, cela m'inquiétais aussi ! J'avais senti dès que mon regard s'était posé sur elle qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Si déceler le problème s'avérait être une mauvaise idée pour ce soir, un autre jour viendra et là – sans doute une conversation s'imposerait ! Je m'humectais les lèvres, mon regard toujours dans le sien et c'est avec précipitation qu'elle m’entraînait dans l'escalier. Si je ne l'avais pas soutenu un peu dans sa course, c'était sans doute plusieurs fois que nous serions tombés. Mon cœur battait à tout rompre.

A peine la porte de sa chambre privée fermée, Zola était déjà en train d'essayer d'ouvrir la fermeture éclair de sa robe noire. Son vêtement tombait progressivement le long de son corps et ce fût en se dandinant un peu qu'elle parvenait à s'en débarrasser intégralement. Mon ventre se serrait à la vue de son corps à moitié nu. Je m'humectais encore la bouche et la pinça. J'inspirais doucement et soufflai. Zola s'approchait dangereusement de moi – je n'allais pas résister longtemps si elle continuait à se montrer aussi aguicheuse. Le désir allait monté rapidement – aussi facilement que la colère qui m'avait prit, toujours là qui plus est. Je me délectais de ses formes, le regard gourmand de ses courbes tentatrices. Les courbes de ses hanches, le creux de son ventre, la couleur de sa peau bronzée, ses grains de beauté – celui qu'elle avait sur le sein droit. Bon Dieu qu'elle était alléchante, tentatrice ! Je recueillais son corps contre le mien, mon dos pressé sur la porte, très vite verrouillée par mes soins. Ma main précédemment posée sur la clef de la serrure venait rejoindre sa taille et de mes bras, j’emprisonnais sa taille pour la serrer un peu plus contre moi. Je me sentais fiévreux, et commençais à trembler. Signe qu'elle connaissait si bien : distinctif du moment où je céderai enfin à son appel. Elle savait me rendre fou – elle savait se rendre désirable – elle savait quel était mon point faible – combien j'étais gourmand ! Elle prenait sans doute plus plaisir de jouer avec moi à cet instant. Je percevais son envie de sauvagerie purement sexuelle à mon égard. Du bout des doigts je frôlais sa peau froide – la réchauffant d'un simple passage de mes mains. Son front venait heurter le sien, mes lèvres s'accrochaient aux siennes et c'est déjà, la respiration perturbée que je goûtais à sa langue. Fermement, je pressais la peau de ses hanches, à la faire rougir. Je laissais remonter une main dans son dos pour venir agripper sa nuque et ses cheveux. Je la repoussais de quelques pas, progressant dans la chambre de quelques mètres. Je la plaquais avec violence contre l'un des murs tandis que mon baiser s’intensifiait. J'avais de plus en plus envie d'elle et ce fût avec faim que je baisais mon cou, mes mains baladeuses, à proximité de ses fesses. Je me baissais un peu, mettant fin un court instant à notre embrassade et la souleva sans grande difficulté, mes mains sous ses cuisses. Ses jambes venaient encercler ma taille et c'est une nouvelle fois que ma bouche accrochait la sienne. Si elle avait envie de violence, j'en demandais aussi et ne voulais plus me faire désirer. Ce fût avec un grognement que je mordais sa lèvre inférieure tandis que je l'emportais jusqu'à son lit. Je laissais tomber son corps sur le matelas et mes doigts s’agitaient sur la fermeture éclair de mon jean puis des boutons de ma chemise. Je me retrouvais bien vite le torse à moitié dévoilé et c'est en boxer que je m'allongeais sur elle, en appui sur mes bras. Mes muscles saignant venaient dessiner les moindres traits de mon dos. L'envie de lui faire l'amour était là, plus torride encore que ce pouvait lui donner Jhan ou des fois où j'avais put lui faire atteindre plusieurs fois l'orgasme ! Je parcourais sa peau – me délectais de sa nudité : l'entre de ses seins, son ventre, ses hanches, ses cuisses. Je laissais une de mes mains se faufiler sur ses reins, pour lui relever le corps. Ainsi plaquée contre moi, j'avais tout le loisir de venir glisser mes doigts dans l'élastique de sa petite culotte en dentelle noire. J'avais envie d'elle, de son corps, de l'entendre gémir mon nom, de me supplier – d'en demander plus. D'un geste expert, je détachais l'accroche de son soutien-gorge ayant suspendue la découverte de ses fesses que j'adulais tant. Je dévorais goulument sa poitrine, la griffant de mes ongles courts par endroit. Mais très vite, tandis que son haut atterrissait sur le parterre de sa chambre, mes doigts descendaient déjà le dernier vêtement qu'elle possédait. Son corps d'Eve, j'avais le plaisir de découvrir pour la énième fois son corps de déesse. Je nichais mon visage dans son cou, lui mordait la peau et venais embrasser ses côtes avant de descendre un peu plus bas que sa ceinture. Du bout de ma langue, je lui léchais le bas du ventre. J'en avais des frissons, intenses, imperturbables... Je lui écartais les cuisses pour venir m'y loger. J'envoyais valser ma chemise qui craqua à cause de la brutalité avec laquelle je la retirais. Une main à proximité de son intimité, pour venir lui presser et la chatouiller d'abord. Ma bouche agrippait à la sienne sauvagement, j'avais le souffle court, le cœur en alerte.

Le corps de Zola était la seule chose qui m’intéressait à cet instant. Corps contre corps, j'épousais parfaitement le moindre millimètre de ses courbes près à lui faire l'amour violemment. Zola n'allait pas tarder à se charger personnellement du retrait de mon unique vêtement...
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