Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Pauline (Adoko), mais vous pouvez me nommer Pau. J’ai 20 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Francisco Lachowski, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV. J’ai connu Providence grâce à Bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Okey by Mads Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que en fait Providence me manque. Zola, les liens que j'avais, Faust me manquent. Je crois que c'est une erreur d'être partie. Mais je suis de retour. Je vous aime mes lapins ! .

Andrew McCartney, est pilote de chasse à l'étranger. Cora McCartney, de son nom de jeune fille : Swann, est propriétaire d'hôtels **** à Milan, Tokyo, New York, Copenhague et Paris. Ils se sont rencontrés dans l'année 1985. De leur union, sont nés trois enfants. Faust, l'ainé. Johan, le cadet. Lucy, la benjamine. Andrew et sa femme ont vécu à Los Angeles avec leurs enfants, dans une ancienne grande maison datée du XVIIe siècle jusqu'en 1998 avant d'emménager à Providence. A cette époque, Faust avait sept ans, Johan cinq et Lucy quatre.
CHILDHOOD
Ce fut en 1998, au mois de mars qu'un gros incendie dévastait la demeure des McCartney. Ce fût en pleine nuit que le drame se produisit. La gouvernante qui s'occupait des enfants pendant l'absence des parents, les avait couché à neuf heures et ce fût avec soulagement qu'elle s'installa sur le grand canapé du salon pour se reposer. La journée avait été longue et fatigante et elle avait simplement envie de rentrer chez elle pour dormir. Mais avant cela, il fallait qu'elle patiente jusqu'au retour de Mrs. McCartney. Son avion atterrissait à l'aéroport de Los Angeles dans moins d'une heure. Un quart d'heure après que Miss Gasgoigne ce fût assise, l'alarme se déclencha. Prise de panique, elle ne sut pas d'abord quoi faire mais l'arrivée du maître de maison Mr. Cook - la rassura davantage bien qu'elle se demandait ce qui avait déclenché l'alarme. Mr. Cook était sorti dehors après avoir conseillé à Miss Gasgoigne de vérifier si les enfants allaient bien. Si Mr. Cook mit du temps à comprendre ce qu'il se passait, car il faisait le tour de la maison pour s'assurer qu'il n'y avait personne, il revint dans la demeure après s'être rendu compte par l'extérieur que l'une des chambres du deuxième étage était en train de brûler. Affollé, il monta rapidement les escaliers et ce qu'il vit lui glaçait le dos instantanément, bien qu'il fasse plus chaud que froid à cet instant précis. Il savait que c'était la chambre de Johan qui été en feu. Derrière un mur de grosses flammes étaient emprisonnés la gouvernante, Johan et son grand frère Faust. Mr. Cook les abandonna quelques instants, provoquant les cris et les pleurs de Faust. Miss Gasgoigne en revanche masquait le visage de Johan pour éviter qu'il panique. Devant la porte, elle aperçut Lucy. Elle ne bougeait pas d'un cil et Mr. Cook l'écarta rapidement de la chambre pour éviter qu'elle prenne peur. Sous son bras, il transportait un extincteur qu'il ne tarda pas à actionner pour en venir à bout du feu qu'il constata plus important encore. Quelques minutes s'écoulaient encore jusqu'à ce qu'il arrive à sauver les prisonniers. Ils s'étaient mit à courir - sans se retourner. Une fois dehors, Mr. Cook contacta les pompiers et c'est à cet instant précis que la voiture de Mrs. McCartney arrivait à hauteur du grand portail en fer qui délimitait la propriété. Elle se mit à courir vers ses enfants et ses employés.
Andrew McCartney fit appel à la police pour savoir si cet incendie était d'origine meurtrier. Ce fût bel et bien le cas et une enquête fut ouverte pour démasquer le ou les coupables. A partir de ce jour, les McCartney avaient embauchés des gardes du corps et ce fut à Providence dans l'Etat de Rhode Island, qu'ils s'installèrent la semaine suivante.

BROWN
Faust avait depuis gosse, fait comprendre son envie d'étudier à Brown. Si son père aurait préféré le voir étudier à Berkeley, il n'en restait pas moins fier quand la lettre d'admission arriva en plein mois de juin. Ce fût à la rentrée de septembre 2009 que Faust intégra l'université. S'il savait l’existence de confréries, il n'avait au départ, pas spécialement envie d'appartenir à l'une d'entre elles. Mais très vite emportait par son enthousiasme à la vie étudiante qu'il commençait, il révisa son jugement vis à vis de cette tradition et postula auprès des Delta. Nombreux fut les tests auxquels ils avaient été soumis pour mériter sa place. Il n'en a jamais voulu en ses membres de lui avoir mener la vie dure pendant le premier semestre, tout simplement parce que le bizutage était une pratique courante aux Etats Unis. Même si cela avait été dur, il en garde d'assez bons souvenirs. S'il a que cinq véritables amis, il considère les Delta comme sa deuxième famille au sein de laquelle, il a plusieurs frères.
En première année physique et sciences de la terre, sa roue croisa celle de Zola Holden. Une belle blonde auprès de qui, bien qu'il détestait fait ça - il fit le premier pas, car elle lui plaisait peut être davantage que les autres filles qu'il avait put croiser avant. A ses yeux et il ne lui a jamais avoué, Zola avait quelque chose qui l'attirait davantage à côté des autres étudiantes. Il sortit déçu de cette désastreuse expérience. Zola était en couple et il ne l’intéressait pas. Plusieurs semaines s'étaient écoulées jusqu'à ce qu'il la revoit au réfectoire lors du déjeuner. Ce fut comme un nouveau départ : la première rencontre aux oubliettes. Ils sont devenus très proches et complices et Zola est devenue la meilleure amie de Faust.
La vie étudiante était totalement différente de ce qu'il avait connu avant. Il était loin le temps du collège. Faust évoluait au sein d'un monde différent, un univers complètement décalé auquel il n'aurait jamais cru. Il faut le vivre pour y croire. Les gens ne se ressemblaient pas. Chacun possédaient sa propre personnalité, ses devises et ses habitudes. Nombreuses étaient les personnes qui appartenaient chacune d'elles à une confrérie. Trois confréries exclusivement féminines : les Lambda Theta, les Sigma Chi et les Iota Phi Nu. Trois autres exclusivement masculines : les Phi Kappa Tau, les Delta Upsillon et les Alpha Xi Omega. Il y a aussi les Lamba, cette confrérie regroupant les étudiants qui ne voulaient pas appartenir à l'une des six autres. Parmi eux, on y trouve à la fois des garçons et des filles.
Auprès de ses confrères, s'il se montrait assidu dans mon travail, dans certaines matières, il arrivait qu'il négligeait un peu ses bonnes habitudes. Sans doute le fait d'avoir commencé à toucher à la drogue y était pour beaucoup. Cannabis, Shit, Beuh, Cocaïne. Un manège qui l'emmena jusqu'au presque gouffre. Pourquoi avoir commencé ? Pour essayer. Faust n'avait pas spécialement de raisons qui l'ont poussé à consommer de la drogue. Il en fut devenu accro, junkie aussi. Les apparences sont trompeuses, n'est-ce pas ? Faust fut le premier à s'étonner, n'ayant jamais imaginer un jour y toucher.

1 YEAR AGO : 2011
Ce fut un 4 mars. Il rentrait à la maison familiale, située sur Wayland Square. Il savait qu'il n'y avait personne : son père travaillait en ce moment en Australie et sa mère était à Copenhague pour son travail. Elle avait affaire pour quelques jours, histoire de régler quelques détails. Le silence qui régnait dans la maison ne le surprit pas. Il pensait être seul, Johan étant sans doute dehors et Lucy chez une amie à elle. Il emprunta l'escalier pour monter à l'étage et y visiter sa chambre qu'il n'avait pas revu depuis longtemps sachant qu'il logeait à la confrérie universitaire. Il restait entre les quatres murs de son cocon quelques instants : s'allongeait même sur le lit, détendant tout son corps à s'en faire craquer les articulations. Il laissa échapper un long soupire de soulagement et se redressa. Il regardait les murs, recouverts de nombreux posters de sports (surf, snow, basketball, football américain et skate). Sa planche était restée à côté de mon bureau à la confrérie. Il le regrettait d'un seul coup mais n'y pensait plus trop longtemps. [...]
Il se dirigeait vers la chambre de Johan. La main sur la poignée, il l'ouvrait et il fut instentanément paniqué. Son frère était allongé par terre. Faust le mit sur le dos et lui tapota les joues après l'avoir mit sur le côté. Faut commençait à s'agiter un peu plus à mesure que Johan tardait à répondre. Ses doigts dans sa nuque il cherchait à capter son pouls...en vain. Il avalait difficilement sa salive et respirer devenait de plus en plus difficile. Il n'avait pas sur lui son inhalateur. Il tremblait comme une feuille et commença à lui crier dessus pour qu'il se réveille. Faust le frappait violemment sur les joues mais Johan ne bronchait pas.
Toux sèche, sa respiration devenait sifflante et aïgue, il se sentait de plus en plus opressé et sentait son front perler. Son rythme cardiaque s'affolait de plus en plus dangereusement. Faust se traina laborieusement jusqu'à la salle de bain ou il fit tomber un gros tiroir en tirant dessus. Sur sa tête et par terre. Il souffrait déjà tellement qu'il ne gémit pas en le sentant tomber sur son crâne. Peut être qu'avec un peu de chance, un inhalateur trainait par là. Ses mains s'agitaient par terre jusqu'à ce qu'il aggrippe ce qu'il cherchait. Il prit une dose, celle ci ne soulageant pas ses maûx. Il souffrais à la fois physiquement et moralement pour mon frère. Il pensait à son corps inerte dans sa chambre et lui, telle une limace qui agonissait ici, le révoltait. Par un autrement miracle, il arriva à composer le numéro des secours et à travers des souffles courts qui duraient quelques instants, il tâcha tant bien que mal d'expliquer la situation dans laquelle il se trouvait. Jusqu'à perdre connaissance...
Andrew et Cora étaient sous le choc. Au chevet de leur fils Faust qui avait manqué de peu de mourir comme son frère, ils ne cachaient pas leur tristesse. Si les médecins leurs avaient révélé que Johan était mort d'une overdose, il savait aussi bien à présent que Faust en prenait aussi. Lucy était assise devant la fenêtre, les joues noyées de larmes et les yeux gonflés tellement elle avait pleuré. Elle espérait que le frère qui lui restait s'en sort. Elle avait tellement besoin de lui.
Depuis la mort de son frère, Faust n'a jamais plus touché à la drogue. Il n'a pas suivit de traitement spécial, n'a pas séjourné dans un centre pour toxico, ni eut affaire à des éducateurs ou psycologues pour le remettre sur le droit chemin. Cette chienne de vie, s'était chargé personnellement de lui mettre une grosse claque dans la gueule. C'était très dur. Et pour compenser son manque il s'était tourné vers le sexe, en quoi il est presque accroc maintenant. Mais il préfère être nymphomane que drogué jusqu'à la moelle.

REPLAY
06h00 le réveil sonne, j'actionne le snooze 06h05 je réactive le snooze 06h10 je renouvelle le snooze à 10 min 06h20 le réveil sonne pour la quatrième fois 06h45 je me réveille en sursaut et saute du lit, je vais être en retard. 06h46 je prends une douche bien chaude 06h52 je prépare mon chocolat chaud que je bois en mode speedy gonzales 06h55 je sors de la confrérie mon skate sous le bras et roule jusqu'à l'autre bout du campus pour mon cours d'histoire 07h05 je me urge dans les couloirs pour arriver à mon casier et sursaute en entendant la sonnerie de début d'heure 09h00 fin du cours, j'ai la migraine. 10h00 pause, je retrouve Lucas sur la pelouse 10h10 cours de mathématiques en salle LAB200 13h30 repas à la cafétéria 14h cours de sport 15h00 fin du cours, en passant devant les douches, un bras m'attire 15h45 je ressors des douches à moitié débraillé avec Zola 16h00 conférence en Amphi sur les molécules 18h50 je prends le chemin vers ma confrérie et pense que j'ai été con ce matin, j'aurai put prendre la voiture au lieu du skate 19h05 mauvaise surprise dans la chambre, je surprends mon coloc en train de s'envoyer en l'air avec une Iota. 19h15 j'envoie un sms à Zola 20h00 j'attends Zola devant Pizza Fellini 20h45 promenade en ville 22h00 retour dans ma chambre universitaire que je retrouve vide, j'en profite pour terminer une thèse 00h00 je viens de terminer mon devoir 00h35 je viens de terminer la saison 4 de How i met your mother 00h40 je file sous la douche 00h55 je sors de la salle de bains et m'effondre sur mon lit. 06h00 le réveil sonne, j'actionne le snooze.

10h19 mon téléphone sonne, un appel de ma mère, j'ai mal au crâne, elle vient de me réveiller 10h30 je prends une douche bien chaude 10h40 je me prépare un chocolat chaud 11h00 je m'habille 11h10 je suis sur le parking et monte dans ma voiture. 11h20 je suis chez mes parents et emmerde ma soeur Lucy 12h00 déjeuner avec Lucy et maman 12h45 je sors de chez ma mère avec Lucy 13h00 allongés dans l'herbe au parc, on parle avec ma soeur 15h00 je la conduis chez une amie à elle et repars 15h12 je reçois un appel de Zola 15h30 sonne à la porte de Zola 16h00 on a abandonné le film pour s'envoyer en l'air dans sa douche 17h00 grosse collation pour cet effort monstrueusement bon 17h45 je file à mon RDV chez Lara 17h50 elle me taille une pipe 18h10 on s'envoient en l'air dans le lit de ses parents 19h00 je rentre chez moi 20h00 je regarde un film 21h15 je m'endors 00h00 je me réveille, file à la douche 00h30 je sors de la chambre universitaire 01h00 je suis arrivé en ville 01h05 je fais mon entrée en boîte de nuit 03h00 je baise dans les chiottes 04h00 je bois un verre de whisky 04h15 je danse 06h00 je prends la route jusqu'au campus 06h15 je m'endors 13h00 on est dimanche, j'ouvre les yeux mais les referme.