Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Jeannine, mais vous pouvez me nommer Mamie. J’ai 90, même si je perds déjà mes dents et je suis une patate, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Miranda Kerr, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à Merlin l'Enchanteur et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Yohann Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que Damian c'est juste un trop beau gosse ( normal c'est mon perso ).

En cette chaude nuit d’été, Abbigil se glissa dans son lit et se recouvrit d’une fine couverture. Son regard s’attarda longuement sur la lune, et les étoiles brillant autour. Et, comme chaque soir, elle songea avant de s’endormir. « Un jour, je serai la plus grande des star. » Le noir total. Un grand silence. Et soudain. « Et action ! » « Bonsoir chers téléspectateurs ! Vous êtes bien dans le plus grand show télévisé d’Amérique ! Aujourd’hui en invité spécial, une demoiselle qui a tout pour plaire. Elle est belle, intelligente, riche et célèbre ! Elle est la tête d’affiche du nouveau best-seller hollywoodien, Mesdames et messieurs merci d’applaudir bien fort Abbigail Jones ! » Des sifflements. Des cris d’extase. Des applaudissements. Et Abbi qui arrive sur le plateau. Elle est magnifique dans sa somptueuse robe rouge, avec ses cheveux remontés en un chignon compliqué du plus bel effet. Ses hauts talons noirs claquent sur le plateau de télé, et ses bijoux scintillent sous le feu des projecteurs. Avec un grand sourire, elle remercie tout le monde, et s’assoit dans le fauteuil des invités. « Abbi quel plaisir de vous voir ! » « Tout le plaisir est pour moi John ! » « Alors ce soir, ce sera une interview vérité vous le savez n’est-ce pas ? Etes-vous prêtes à répondre en toute honnêteté ? » « Je ne garderai aucun secret ! » « Parfait ! Alors tout d’abord, qu’avez-vous ressentit lorsque vous avez reçu votre premier oscar ? » « Une immense fierté. C’était l’accomplissement d’un rêve que je chérissais depuis toute petite. C’était le plus beau jour de ma vie. » « Vous dites que vous souhaitiez atteindre ce but depuis votre plus tendre enfance c’est exact ? Alors je suppose que votre famille devait être très fière de vous. » « Mes parents étaient fous de joie oui. Ma mère pleurait à chaudes larmes c’est pour dire ! » « Et qu’en est-il de votre sœur ? » « Je l’ignore. Elle ne m’a rien dit. Nous n’avons jamais été en très bon terme elle et moi. » « Expliquez-nous un peu ça. »
« Et bien… elle est ma cadette d’un an, certes, mais nous ne nous ressemblons absolument pas, que ce soit physiquement ou moralement. Elle est blonde alors que je suis brune, elle déteste les jupes et les robes alors que je tuerai pour une Versace. Elle a toujours préféré jouer avec des garçons, les jeux de voitures, les jeux de guerres, les sensations fortes… elle n’avait pas peur de se salir ou de se blesser, alors que je faisais constamment attentionné d’être parfaite. Lorsque nous allions à la plage en famille, elle faisait de la planche à voile et du jet-ski, alors que je préférai bronzer en paix. Je ne pense pas qu’elle réalise comme cet Oscar était important pour moi. » « Je comprends. Changeons donc de sujet. Vous nous dites que vous alliez à la plage ? Mais elles n’ont pas toujours était Américaine c’est exact ? » « Oui tout à fait. Je suis né en Australie, à Sydney, et j’ai vécu là-bas jusqu’à mes 16 ans. Mon père était un grand chirurgien esthétique et ma mère la présentatrice télé principale d’Australie. J’ai toujours vécu dans le grand luxe, mais je comprends que l’on puisse manquer d’argent. Seulement, pour réaliser mon rêve, je devais partir aux Etats-Unis. Mes parents m’ont suivis, refusant que je parte seule. Ma sœur m’en a beaucoup voulu, car elle me reprochait de l’arracher à ses amis, à ses activités, à sa vie. Mais il faut savoir faire des sacrifices. Perdre tout mon cercle d’amis a également été dur pour moi, mais j’en ai eu de nouveau par la suite. Nous avons emménagé dans un immense duplex à New-York, et nous n’avons plus jamais bougé. J’ai terminé le lycée, et j’ai intégré l’Université de Brown. Je me suis toujours senti bien là-bas. » « Maintenant que nous ne savons plus sur vous, pouvez-vous nous… » « ABBI DEBOUT ! » Ladite Abbi se reçue un oreiller sur la tête, ce qui lui fit pousser un grognement. Sa colocataire de chambre avait le chic pour l’arracher des rêves magnifiques. Mais un jour, ce moment sera la réalité. Elle en était certaine.