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Sujet: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Dim 3 Juin - 11:44
COOKING PARTY !
En arrivant à l’université, je m’étais retrouvée seule, livrée à moi-même. J’avais toujours vécu avec quelqu’un, que ce soit mes parents ou mes tantes, et il y avait un tas de choses que je ne savais pas faire et qui me rendaient dépendante malgré moi. La cuisine, par exemple. Je ne savais absolument pas cuisiner. D’ailleurs, cela ne m’avait pas du tout dérangé avant de venir ici. Il y avait toujours quelqu’un présent près de moi pour me confectionner de succulents repas. Or aujourd’hui, je me rendais compte qu’il était nécessaire de savoir cuisiner, sauf si je voulais passer le restant de ma vie à manger des pâtes ou à aller au restaurant. Et ce n’était pas le cas.
C’est comme ça que je m’étais inscrite à ce cours de cuisine, où j’étais tellement nulle que le professeur avait décidé de me faire ranger la salle à la fin. Bon, il était vrai que j’étais l’une des élèves qui avaient le plus renversé d’ingrédients dans la pièce, mais quand même. Heureusement, je n’étais pas toute seule, et un jeune homme avait lui aussi été désigné pour cette corvée. En me tournant vers lui, je m’aperçu qu’il s’agissait de Mathéo. J’avais tellement été concentrée sur ce qu’enseignait le professeur que je ne l’avais pas remarqué. En même temps, je n’avais jamais vu autant d’élèves dans un cours de cuisine ! Je lui lançai un petit sourire en coin.
Lorsque tous les étudiants furent sortis de la salle, je soupirai en regardant autour de moi. Déjà que nettoyer en général n’était pas drôle, nettoyer une cuisine était surement pire. Les gazinières étaient remplies de saleté, et les plans de travail, de farine et de toutes sortes d’ingrédients que les élèves n’avaient pas su manier. Bon, il fallait bien commencer quelque part. J’attrapai une éponge et me dirigeai vers l’évier pour la remplir d’eau.
« Alors, comme ça, tu es inscris à ce cours … » lançai-je au jeune homme en marchant vers l’un des nombreux plans de travail.
Dernière édition par Debra S. Hopkins le Mer 22 Aoû - 16:47, édité 5 fois
« Mathéo A. Rhodes »
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Mar 17 Juil - 20:12
❝ Bad boys watcha want, watcha want, watcha gonna do? When sheriff John Brown come for you? Tell me! Whatcha wanna do, whatcha wanna do?
Y’avait des domaines où j’étais plus que bon, où j’excellais et je le savais pertinemment. La drague, le sexe, la mécanique, les courses de voitures. Et d’autres où j’étais vraiment une quiche de première. J’en étais pas fier, mais fallait parfois assumer. Par exemple : j’étais loin d’être un bon cuisiner. A chaque fois que je me préparais un truc, c’était souvent une infection alimentaire. Même mon chien n’arrivait jamais à avaler cette daube. Chose que je peux comprendre, au final. Ca finissait toujours à la poubelle, du fric du perdu. Et puis, le soir, c’était souvent plus simple à commander, et basta. Et puis, en parlant avec des potes, l’idée de prendre des cours m’ait venu. Ca peut être un peu con, dis comme ça. C’est souvent pour les filles ce genre de cours, mais au final, c’était plus que pratique. J’apprenais un truc qui plairait surement à mes futures conquêtes, je rencontrerai mes futures conquêtes grâce aux cours…plus que gagnant non ? Et puis, ça devait pas être la mort ce genre de matière. Au contraire, moi le plus grand des gourmands serait amené à manger et à gouter les plats cuisinés…Le pied ! Certes…à mes risques et périls. Mais je suis fort, non ?
J’étais donc parti à mon cours de cuisine, pas très motivé pour une fois. Longue nuit, peu dormi, peu de motivation, j’y allais un peu à reculons. L’idée de base c’était toujours de les complimenter, mais là je n’avais pas envie, et les entendre brailler allait surement me prendre vite la tête. C’est en parti pour ça qu’une fois dans la salle, j’ai vite filer au fond pour éviter d’être déranger trop souvent. La fin du cours arriva plus vite que je ne l’espérais. Du moins, je le croyais. Parce que le professeur me désigna comme celui qui allait s’emmerder à nettoyer tout ça…comme si je n’avais pas mieux à faire. Tout le monde fût parti et finalement, je fus surpris par la seconde personne désignée. « Alors comme ça, tu t’es inscris à ce cours… » Je ne l’avais revu depuis cette fameuse soirée au bar, où on avait plus que bien parlé. Je souris avant de commencer à m’activer à nettoyer ces plans de travail aussi. « Bah tu vois, je suis plein de surprise moi aussi » Je lui fis un clin d’œil avant d’essuyer les premiers plans de travail. « T’es aussi mauvais que moi en cuisine, c’est ça ? Non parce que dans ce cas, t’es mal barrée… » Vu mon niveau, je devais surement être pire que ça, mais j’avais envie de lui parler et c’était la première chose qui est sortie de ma fichue bouche. Pas très malin, Mathéo.
« Debra S. Hopkins »
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Mar 17 Juil - 20:54
COOKING PARTY !
Alors que j’avais commencé à frotter l’un des nombreux plans de travail, je me demandais si on allait pouvoir finir cette tâche un jour. Cela semblait long, et ce n’était que le début. Alors qu’une dizaine de choses revenaient dans mon esprit, je me demandais quelle mouche avait bien pu me piquer pour avoir suivit ce cours de cuisine. Je devrais peut-être tout simplement regarder des vidéos sur internet, ne serait-ce pas plus simple ? Ou alors, au mieux, abandonner l’idée de cuisiner. Après tout, notre société avait évolué. Aujourd’hui, les femmes n’étaient plus obligées de savoir faire de bons petits plats. Après tout, il y a des traiteurs pour ça ! Avant de venir dans ce cours, j’étais pourtant déterminée à apprendre au moins les bases de l’art culinaire, mais peut-être que ce n’était pas fait pour moi. Chacun son don, la cuisine, ce n’était juste pas mon truc ! Je soupirai. Peut-être qu’un jour j’y arriverais, mais ce n’était sans doute pas pour tout de suite. En relevant la tête, j’aperçus Mathéo qui nettoyait le plan juste à côté du mien.
« Bah tu vois, je suis plein de surprise moi aussi », l’entendis-je me répondre. Je souriais légèrement. « T’es aussi mauvais que moi en cuisine, c’est ça ? Non parce que dans ce cas, t’es mal barrée… ».
Un léger rire s’échappa de ma gorge. Il n’avait pas même idée à quel point j’étais nulle ! « Pire que ça ! Je sais cuire des pâtes, et réchauffer une pizza. On va dire que c’est un début ! » répondis-je en lui souriant.
« Je pensais que les garçons s’en fichaient un peu, de savoir cuisiner ou non. Je me suis trompée puisque t’es là ! ».
Je ne m’en rendais pas vraiment compte, mais je me dirigeais assez rapidement vers le plan de travail que le jeune homme était en train de nettoyer. Et alors que j’effectuais des mouvements réguliers avec mon éponge, mon bras heurta une bouteille d’huile d’olive qui se renversa sur Mathéo. En me tournant vers ce dernier, je remarquais que son jean était trempé. Il n’avait pas eu le réflexe de reculer, car je pense qu’il ne s’attendait pas du tout à ça.
Je portais mes mains à mon visage et m’excusa : « Me*de ! Excuse-moi, je suis désolée ! ». En voyant sa tête, je ne savais pas trop au départ, comment il allait réagir, et je retins l’envie d’éclater de rire car il fallait bien avouer que la situation était drôle.
« Je crois que tu vas devoir enlever ton pantalon, je t’ai vraiment pas raté ! Tu en as partout ! ». Mon visage émit une légère grimace.
Dernière édition par Debra S. Hopkins le Lun 6 Aoû - 21:41, édité 3 fois
« Mathéo A. Rhodes »
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Mer 18 Juil - 14:41
❝ Bad boys watcha want, watcha want, watcha gonna do? When sheriff John Brown come for you? Tell me! Whatcha wanna do, whatcha wanna do?
C’était assez bizarre de se retrouver seul avec elle, pour une futilité comme nettoyer la cuisine. Ils auraient pu se retrouver ailleurs, autrement, à un autre moment, mais non dans une cuisine, le cours que j’avais failli louper aujourd’hui. Comme quoi, le destin pouvait bien me jouer des tours. Et quelque chose me disait que ce n’était pas fini…intuition masculine oui. La mienne pouvait être coriace, et je sentais les choses venir à la ronde. Du moins, parfois j’avais juste. Aujourd’hui, je ne contrôlais rien et ce n’était que le début, je le savais. « Pire que ça ! Je sais cuire des pâtes, et réchauffer une pizza. On va dire que c’est un début ! » Je me mis à rire. Simplement parce que je comprenais ce qu’elle pouvait endurer. « Bah, on est deux alors » Et encore, la cuisson n’était souvent pas parfaite. Entre les pâtes croquante ou pâteuse…C’était pas top non plus. Au moins, avec ce cours, il avait réussis un tantinet à sauver ces pauvres pâtes. Il se souvenait comment sa mère cuisinait bien, même si elle n’avait jamais réellement le temps de le faire de son vivant. Il se souvenait que quand elle prenait le temps, il était aux anges, vraiment. Son gâteau au chocolat lui manquait réellement, dommage qu’elle l’est emporté avec elle dans sa tombe. Il ne connaitra jamais son petit secret, et c’est sans doute dans ces moments là qu’il se rendait compte qu’il aurait du être plus présent pour elle. « Je pensais que les garçons s’en fichaient un peu, de savoir cuisiner ou non. Je me suis trompée puisque t’es là ! » Ses paroles me sortirent vite de mes pensées. Je me rendis compte que je n’avais pas bougé d’une semelle depuis que j’avais pensé à ma mère. Secouant la tête comme pour chasser ces souvenirs pénibles, je me remis à nettoyer ce fichu plan tout en lui répondant clairement : « Des préjugés…faut jamais s’y fier, tu sais. » En général, j’écoutais les préjugés, les avis et les rumeurs mais je ne m’y fiais jamais. Je vérifiais toujours les sources pour éviter de mal tomber ou de penser mal. J’étais programmé comme ça et pas autrement. Non, j’étais loin d’être un mouton idiot qui écoutait le premier qui criait tel ou tel chose du toit de la confrérie. Et c’était sans doute ça qui me démarquait des autres.
Bref, elle finit par s’avancer sans que je ne m’en rende compte, complètement perdu dans mes pensées. Aujourd’hui, je réfléchissais de trop, bordel. Alors qu’une jolie fille était à côté de moi, je me perdais dans les chemins terribles de mes souvenirs. Imbécile, va ! Finalement, tout en continuant de m’activer, je n’eus même pas le temps de bouger qu’une bouteille d’huile m’arriva en pleine tronche. Du moins, sur mon jean tout propre. J’avais lentement déglutiner quand le liquide huilâtes vint s’échapper sur mon entrejambe, longeant le long de mes cuisses. [color=lightcoral]« Merde ! Excuse moi, je suis désolée…Je crois que tu vas devoir enlever ton pantalon, je t’ai vraiment pas raté ! Tu en as partout ! » Elle m’avait vraiment pris de cours. De une, parce que c’était terriblement bizarre comme sensation…De l’huile sur ses cuisses. De deux, d’enlever mon pantalon. Pour une fois que je proposais pas ça le premier…c’était troublant. Mais quelque chose me disait que cette fois-ci, il n’y avait aucune arrière-pensée. C’était Debra après tout. Si elle avait voulu qu’on finisse comme ça le premier jour, elle ne m’aurait pas lâché au contraire…On parle de moi, quand même ! Aucune fille ne me lâche quand elle me veut, non mais oh ! Je finis par me mettre à rire, d’un énorme fou-rire. En soi, la situation était plus que comique. « C’est pas grave, t’en fais pas…C’est juste…très froid. » C’était vrai, de quoi bien vous refroidir direct. Mon regard glissa le long de mon pantalon, je vis l’énorme tâche continuer à s’étendre. A première vue, j’avais l’impression d’avoir reçu toute la bouteille entière…Et si je sortais comme ça, j’allais surement avoir des remarques comme : « Hey, mec, tu t’es pissé dessus ? » Ouai, connard. C’était blasant… « Allez, coquine. Rien parce que c’est toi » ajoutais-je en souriant tandis que mes mains commencèrent à enlever ma ceinture, puis mon pantalon, complètement trempé. Maintenant, en plus d’avoir les cuisses huileuses, j’étais en calbute, dans une cuisine salle avec une jolie fille. Quiconque qui pouvait rentrer là maintenant aurait trouvé la situation vraiment…hot, ou bizarre au choix.
« Debra S. Hopkins »
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Mer 18 Juil - 18:23
COOKING PARTY !
Au moment où le rire de Mathéo avait commencé à éclater dans la salle de cuisine, je ne pu m’empêcher de joindre mes éclats aux siens. Mon visage était radieux, et des crampes s’étaient glissées au creux de mon ventre. Je ne pu contrôler cette euphorie, et fut ravie de voir qu’il n’était pas fâché. Quelle situation étonnante. Digne des plus grandes scènes de comédie au théâtre ! Je ne pensais pas qu’il allait aussi bien le prendre, il me surprenait vraiment de plus en plus. N’importe quel autre garçon aurait sans doute crié, émit un juron ou autre chose, mais lui, non. Il était presque resté stoïque devant ma maladresse, ce qui était étrange et surprenant. À moins qu’il ne veuille pas me brusquer, ou me faire peur, le jeune homme était du style calme, compréhensif et gentil.
« C’est pas grave, t’en fais pas… C’est juste… très froid. » l’entendis-je affirmer. « Froid et collant .. » ripostai-je en grimaçant.
Si encore ça avait été de l’eau, il aurait moins souffert le pauvre. En le regardant, je ne pu m’empêcher de m’avancer vers lui, ne sachant pas trop comment m’y prendre. Je souhaitais l’aider mais j’en avais certainement déjà bien trop fait. Je me mordis la lèvre inférieure, d’une manière qui avait l’air de dire excuse-moi et mon visage émit une mine légèrement honteuse. Je ne voulais pas qu’il comprenne que mon bizutage avait commencé mais il fallait avouer que je n’étais pas une bonne menteuse. Cependant, du fait que je venais de le rencontrer quelques temps auparavant, il ne pouvait pas encore le savoir. Intérieurement, mon cœur battait la chamade car je n’avais pas forcément l’habitude de me retrouver dans une situation aussi unique et drôle. En général, dans la vie, je n’étais pas une personne maladroite, mais je sentais une certaine maladresse dans mes gestes. En même temps, ce n’était pas tous les jours que je demandais à un garçon de se déshabiller devant moi. J’aurais très certainement pu le lui demander de manière délibéré, du tac au tac, mais je ne voulais pas qu’il me prenne pour une perverse ou qu’il se fasse de fausses idées à mon sujet. Mon but n’était pas du tout de l’allumer, de le draguer ou tout autre chose de la sorte. Non, je n’étais pas une fille comme ça. D’ailleurs, je pense qu’il était au courant vu que ses manières étaient toujours restées galantes à mon égard.
« Allez, coquine. Rien parce que c’est toi » souffla Mathéo avant de retirer son jean trempé jusqu’aux genoux.
Il n’était pas du genre pudique, une chance pour moi ! Nous nous connaissions à peine et voilà qu’il se retrouvait en caleçon face à moi.
« Disons que je te dois un nouveau jean ! » lui répondis-je en souriant, avant de lui faire un léger clin d’œil compatissant.
En me tournant vers la salle, je me demandais à quelle heure nous aurons finit de la nettoyer. Et pour être honnête, je n’avais pas envie d’y passer des heures. Le ménage n’avait jamais été ma tasse de thé ? Je le faisais quand je n’avais pas le choix, et encore. Depuis ma plus tendre enfance, une employée s’en chargeait à ma place. La compagnie du jeune homme était certes agréable, mais elle le serait d’autant plus si nous étions ailleurs. Je fronçais les sourcils, et posa mon regard sur la farine qui se trouvait sur la table face à moi. Un sourire en coin transperça mon visage et mes yeux se levèrent vers Mathéo. Nous avions besoin de distraction.
« J’ai pas envie de nettoyer, c’est pas drôle » lui dis-je lentement en m’avançant vers le plan de travail. J’attrapai la farine, caressa l’emballage. « Tu sais ce qui serait plus amusant ? » lui demandais-je en me tournant vers lui, le paquet de farine dans mes mains.
« Ca ! » Et je lui jetai une poigné de poudre blanche au visage en émettant un large sourire. Ses cheveux châtains étaient maintenant maquillés de blanc, tout comme son front et son nez. Mais il restait toujours aussi craquant.
« Mathéo A. Rhodes »
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Dim 12 Aoû - 15:40
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C’était une situation assez bizarre en réalité. La tension des premières rencontres avaient été là au début, mais en un instant, elle s’était dissipée, rapidement, sans crier gare. C’était à la fois plaisant, mais aussi perturbant. Après tout, je ne l’a connaissait pas réellement. Et pourtant, j’avais l’impression de l’avoir un peu toujours connu. Elle semblait avoir l’air de s’amuser, et pourtant son regard ou ses expressions de visages semblaient contradictoire. Dans le style désolé de devoir te faire subir ça. Un peu indescriptible, c’était totalement ça. En règle général, j’avais l’habitude de cerner la plupart des filles, comprendre ce qu’elles voulaient, ce qu’elles désiraient. Et puis, il y’en avait certaine qui me résistaient. Mon regard n’arrivait pas à les percer à jour, me laissant légèrement bredouille. J’aimais avoir le dessus, contrôler la situation. Surement mon passé qui m’a fait devenir ainsi. Mais être là devant Debra et ne pas savoir ce qu’elle voulait exactement, ce qu’elle allait faire, c’était perturbant. Pas que je n’aimais pas ça, au contraire, une fille entreprenante c’était le pied, vraiment. Ne pas devoir faire tout le boulot, et la laisser guider de temps en temps, c’était normal. Mais…avec elle, j’avais du mal, vraiment. Et c’était sans doute pour ça que je rester sur mes gardes, je n’avais rien tenté, j’étais resté un peu distant tout en restant ouvert, histoire d’assurer mes arrières.
Une seule solution : suivre. J’étais trop curieux pour fuir, je voulais savoir ce qu’elle mijotait, et le seul moyen de le savoir c’était de rentrer dans son jeu. Une fois mon pantalon enlevé, parce qu’il me collait trop vraiment, elle me lança qu’elle me devait un nouveau jean. C’était effectivement bien vu ! Je finis par me regarder réellement, les cuisses dégoulinantes d’huile, je me demandai soudain comment j’allais faire pour rentrer chez moi. Bon déjà, c’était peut être une bonne chose d’enlever un minimum d’huile non ? J’attrapais un chiffon pour tenter d’éponger un peu le tout. Je n’avais pas réellement fait gaffe à l’attitude de Debra qui s’était mise à examiner la salle, comme pour trouver quoi faire réellement. « Je n’ai pas envie de nettoyer, ce n’est pas drôle » finit-elle par me lancer en s’avançant vers le plan de travail. J’allais lui répondre que moi aussi, mais je vis sa main se glisser pour prendre le paquet de farine. C’était dangereux ça ! Mon regard se retrouva à la défier, ma respiration légèrement coupé. Elle me cherchait aujourd’hui ? Ma confirmation vint aussitôt : « Tu sais ce qui serait plus amusant ? Ça ! » Elle jeta la farine en pleine gueule. Je n’ai pas absolument pas bougé. Aucun réflexe. Je finis par tousser et recracher la farine qui s’était insinué dans ma bouche et mon nez. C’était une fouine, une fille démoniaque. Je ne rigolais plus maintenant, même si la situation était comique. Elle m’avait trop cherché, et elle m’avait trop cherché pour ça. Je me secouai la tête rapidement comme pour faire tomber la plus grosse partie de farine, en vain. « Tu sais, j’ai beau avoir les bonnes manières. Là, c’était une grave erreur. » Connaissant les plans de travail un peu par cœur, je tendis une de mes mains pour attraper deux œufs qui n’avaient pas encore mis au frigo tandis que l’autre venait la récupérer pour la garder près de moi. Pas question qu’elle s’échappe ! Deux secondes plus tard, les deux œufs vinrent s’écraser sur sa belle gueule. « J’ai toujours eu l’esprit vengeur. » Le point faible des femmes ? Leurs cheveux. Elles y faisaient trop attention, et j’avais sans doute frappé au bon endroit, ce qui me laissa échapper un énorme sourire sur mes lèvres encore blanches.
« Debra S. Hopkins »
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Mar 14 Aoû - 15:51
COOKING PARTY !
J’avais vraiment pris un risque énorme en lançant de la farine en plein dans la figure de Mathéo, même si cela avait l’air de rien après lui avoir demandé de retirer son pantalon. Après tout, je ne le connaissais que depuis peu et nous n’avions même pas encore eu le temps de parler correctement ensemble. Mais c’était drôle, et je me pris au jeu très rapidement. C’était une étape à passer, et on en rigolera tous les deux plus tard lorsque je lui aurais enfin avoué mon but. Enfin, s’il n’était pas du genre rancunier, bien sûr. Pour l’instant, il fallait juste se détendre et affronter la suite. J’avais sans doute l’air un peu crispée mais j’espérais qu’il ne remarque rien. Dans la vie courante, je n’étais vraiment pas le genre de fille à lancer des aliments sur les gens, et encore moins sur les mecs qui ne me laissaient pas indifférente, même si cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Il devait vraiment me prendre pour une folle, ou du moins, me trouver un peu dérangée.
Lorsque la poudre blanche lui était arrivée au visage, le jeune homme n’avait eu aucune réaction, sans doute trop choqué pour bouger ou pour comprendre, sur le moment, ce qui était entrain de se passer. Je me mordis la lèvre inférieure afin de ne pas éclater de rire, mais mon sourire me trahissait. La tête qu’il faisait était si hilarante qu’il était difficile de garder son sérieux à présent. Sa réaction ne devrait plus tarder, et mon cœur battait si fort dans ma poitrine que le temps me semblait long. Qu’allait-il faire pour se venger ? Je le vis tousser légèrement avant de recracher un peu de farine qui avait pénétré à l’intérieur de sa bouche. La pauvre ! J’avais juste envie de lui enlever cette farine, de m’excuser, mais je ne pouvais pas. Il fallait aller jusqu’au bout à présent. Mathéo n’avait pas l’air fâché, simplement surpris. Il ne souriait plus, et je vis une lueur d’agacement dans son regard. Il se tenait face à moi, à quelques centimètres seulement, en caleçon, couvert d’huile et de farine. Je comprenais qu’il soit énervé. Quelle étrange situation, pour moi mais surtout pour lui. Je ne pus m’empêcher durant une dizaine de seconde, d’apprécier ses jambes musclées mais je relevai rapidement la tête pour qu’il ne le remarque pas. Il fallait se l’avouer, Mathéo était réellement un bel homme. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça, alors je chassais rapidement ces émotions.
« Tu sais, j’ai beau avoir les bonnes manières. Là, c’était une grave erreur. » l’entendis-je me dire.
Je n’eus pas le temps de réaliser ce qu’il était entrain de chercher, trop occupée à me concentrer sur autre chose que sur son corps. Que m’arrivait-il, ce n’était pas dans mes habitudes. Je pris une grande inspiration intérieure, et tout se passa très vite par la suite. Je sentis un liquide collant et gluant couler le long de mon cuir chevelu, puis de ma nuque et de mon visage. J’ouvris la bouche et ne pu m’empêcher d’émettre un cri aigu. C’était froid et tellement désagréable. Je levai les yeux vers Mathéo, paralysée durant une demi-seconde. Mes lèvres entre-ouvertes, mes yeux s’écarquillèrent. Je l’avais cherché. Je l’avais trouvé.
« J’ai toujours eu l’esprit vengeur. » trouva-t-il à me répondre face à ma stupeur.
Puis j’éclatai de rire. Je ne pouvais pas lui en vouloir, même si en rentrant, je devrais me laver les cheveux une dizaine de fois avant que l’odeur et la texture des œufs se dissiperont. Tant pis. C’était le prix à payer. « Bon, si tu veux la guerre .. » murmurai-je doucement avant d’émettre un grand sourire.
Je lui lançai alors toute la farine que contenait le paquet que je tenais entre les mains.
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Lun 27 Aoû - 18:07
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Si aujourd’hui on me demandait qu’est ce que le bonheur, je leur répondrai surement que je n’en ai strictement aucune idée. C’est triste à dire, mais le véritable bonheur je ne l’ai jamais connu. Du moins, je crois. Tout ça à cause de lui. A cause de la vie. A cause de mon destin. Je ne pouvais pas affirmer que j’étais heureux. Je profitais de la vie, mais je n’avais donné aucun sens à ma vie pour le moment. J’avais vécu par choix et non pour moi. J’avais vécu pour eux, et non pour moi. Le bonheur d’aider, de partager ? Je ne pense pas. Pour moi, le bonheur c’est d’abord de penser à soi-même. Et aujourd’hui, j’ose enfin soulager mon esprit en pensant qu’à ma vie, à mes projets, à mes désirs. Et si je devais tout de même donner une définition du bonheur, je répondrai que le bonheur c’est ça : cet instant précis. Profiter d’un moment sans qu’on ne l’ait pas vu venir. Ce moment éphémère, ce moment surprenant, nous enivrant, nous faisant rêver. On n’a alors plus le choix : profiter. Fermer les yeux et profiter. Passer du bon temps, apprécier chaque seconde comme si c’était la dernière, vivre sur des coups de tête, ne pas penser aux conséquences. C’était le résumé de ma vie, vivre au jour le jour, et même si je ne me considérai pas comme heureux, j’avais tout de même la satisfaction de vivre pleinement mes jours, pas comme autrefois. J’étais libre, j’étais moi-même. Je me fichais royalement d’être dans une posture plus que délicate. Je me fichais qu’on nous surprenne à faire les cons dans ces cuisines. C’était agréable, c’était intense, c’était vivant. Et rien que ça, de la part de Debra, ça me surprenait. C’était la première fois que j’entrapercevais la véritable Debra, celle aimant la vie, celle qui souriait de vie, celle qui n’était pas effrayée par ce qu’elle faisait. Elle avait de l’assurance, malgré ce qu’elle pouvait en penser, et bon sang…qu’est ce qu’elle était belle ! Même avec de l’œuf dans les cheveux. Rire aux éclats, yeux pétillants, j’étais agréablement bien. A quelques centimètres d’elle, elle se vengea en me vidant définitivement toute la farine sur la gueule, ce qui me fit encore une fois tousser. C’était totalement dégueulasse mais, au point où on en était, quelle importance, hein ? J’avais l’impression de vivre un moment comme dans un film, au ralenti, au moment où les héros sont heureux et nous le montre réellement. Etait-ce réellement ça être heureux ? Etre avec des personnes qu’on apprécie et profiter de ce genre de moment-ci ? Peut être bien. La guerre était officiellement déclarée, et pourtant j’avais un énorme sourire. Je récupérai le robinet extensible sur ma droite, et appuya sur le pistolet. En direction d’elle, l’eau la mouilla instantanément, rendant son T-shirt à la limite du transparent. Mes yeux scintillaient probablement, et un sourire légèrement coquin s’afficha sur mes lèvres. « Au moins, on est à égalité non ? » Je savais que j’allais gagner cette guerre quoi qu’il arrive, parce que j’étais trop inventif pour elle, mais surtout parce que j’appréciais ce moment plus qu’elle ne l’imaginait. Merci Debra. Merci d’avoir illuminé ma journée avec tes idées saugrenues.
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Sam 1 Sep - 16:28
COOKING PARTY !
De la poudre blanche tombait du visage de Mathéo et venait s’écraser sur son t-shirt ou sur le sol. Je ne pu m’empêcher de pouffer de rire. Il grimaçait et crachait de manière réellement marrante. La farine venait se coller contre sa peau aux endroits où il était couvert d’huile d’olive. Cela pouvait ressembler à une scène de film, lorsque les personnages déclenchaient une bataille de nourriture. C’était drôle, même s’il s’agissait de gaspillage, ce qui pouvait être dérangeant pour certains écologistes. Mais peut nous importait. On s'éclatait, c'était tout ce qui comptait. Il fallait savoir se déconnecter du quotidien quelque fois, faire quelque chose de différent et de fou pour ne tomber dans la routine et vieillir trop rapidement, savoir s’amuser tout simplement.
Je ne tardai pas à recevoir de l’eau en pleine figure. Le jeune homme m’aspergea entièrement le corps avec le pistolet, tellement rapidement que je n’eus le temps de me cacher ou de me protéger contre le jet. Un cri s’échappa de ma gorge car l’eau était froide, je restai pétrifiée durant quelques secondes, la bouche entre-ouverte, choquée. Mon t-shirt et mon jean se collèrent très vite contre ma peau et je regrettai instantanément d’avoir enfilé quelque chose de clair avant de venir ici. On voyait mon soutien-gorge à travers mon haut à présent, et je ne pu m’empêcher de me sentir gênée. J'espérai qu'il ne le remarquerait pas, car je n'avais pas l'habitude d'être en petite tenue devant un garçon, surtout que je le connaissais à peine. Je fis mine de rien pour ne pas qu'il le remarque, et leva les yeux vers lui.
« Au moins, on est à égalité non ? » demanda Mathéo, avec un sourire coquin.
J’attrapai rapidement ce qui me tombait dans la main en premier, un saladier rempli de pâte à gâteau au chocolat. Je m’approchai très vite du jeune homme en plongeant ma main à l’intérieur du récipient et je lui en tartinai sur les joues et sur le torse. Son t-shirt était sans doute à jeter maintenant, tant il avait souffert. Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres. Je léchai un peu de pâte sur mes doigts avant de lui chuchoter :
« Hum … ça aurait fait un très bon gâteau ! Je pense que maintenant on est à égalité, mon cher ! »
Je me doutai bien qu’il ne s’arrêterait pas là, je l’avais beaucoup trop cherché pour m’en sortir si facilement. Mais j’étais prête à affronter la suite. J’étais d’humeur à m’amuser, et maintenant que j’avais transformé Mathéo en gâteau humain, que j’étais complètement trempée de la tête aux pieds, qu’on voyait à travers mes vêtements, je ne risquais pas de paraître plus folle que ça. Alors autant se lâcher. Je pense que l’on se rappellera longtemps de cette journée, mais c’est ce qui était bon. Le ridicule ne tue pas après tout. J’avais envie de jouer la fofolle encore un peu, de redevenir une petite fille le temps de quelques heures. J’attrapai une cuillère en bois, en la tenant tel un micro, et je chantai :
« Babyyy, babyyy, babyyy oooh, like babyyy, babyyy, babyyy nooo, like babyyy, babyyy, babyyy oooh, I thought you'd always be mine ! Chante avec moi, Math ! »
Je lui pris la main, et l’entraînait à danser et à chanter avec moi. Je me déhancher de droite à gauche en continuant la chanson. J’espérais qu’il me suivrait et qu’il ne me prendrait pas trop pour une folle à chanter du Justin Bieber en pleine cuisine, mais c’était la première chanson qui m’était venue à l’esprit.
« Mathéo A. Rhodes »
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Lun 8 Oct - 19:49
❝ Bad boys watcha want, watcha want, watcha gonna do? When sheriff John Brown come for you? Tell me! Whatcha wanna do, whatcha wanna do?
Deux gamins, voilà ce que nous étions aujourd’hui. De grands gamins s’amusant avec la nourriture comme s’ils n’étaient pas au courant de toutes les conséquences de leurs actes. La cuisine était totalement dégueulasse maintenant, les ingrédients avaient sans doute couté un peu cher à notre professeur, mais non…nous on s’amusait, on prenait notre pied. C’était con mais en même temps simple. Un véritable moment. Aucune prise de tête. Qu’on nous surprenne là ? Je m’en fichais. On allait payer les dégâts c’était certains…mais on s’amusait. Quoi qu’on pouvait faire passer ça en cambriolage, non ? N’empêche, si on surprenait maintenant, la scène était sans doute comique. Moi, étant devenu un gâteau géant, elle trempé à mort. Y’avais de quoi bien rire, je pense. N’étant pas satisfaite et voulant simplement continuer à jouer elle me tartina de la pâte à gâteau au chocolat qui était resté sur l’une des tables. Elle sourit satisfaite et lécha un peu de cette pâte avant de me lancer qu’on était maintenant à égalité. Je n’avais pas fait trop gaffe à la phrase en question à vrai dire. Elle devenait de plus en plus attirante. Son t-shirt complètement transparent laissait apercevoir son soutien gorge et ses formes voluptueuses, et voilà qu’elle commençait à adopter certains gestes excitants. Non, si elle voulait que cela reste encore gentillet, il ne fallait surement pas trop m’en demander, non plus. J’en restais pas moi un homme, et je n’étais pas non plus en bonne posture. En simple calbute, elle pouvait sans doute vite voir si je commençais à la désirer ou non. Tentant de vider ma tête, c’était pas le moment de penser à ça, je me léchai une de mes lèvres pour attraper un peu de pâte à gâteau et répondit : « Il devait être vachement bon le gâteau ! » Puis, je la regardais prendre une cuillère en bois et à se mettre à chanter du…Justin Bieber. Au moins là, elle m’avait aussitôt refroidit. En faite, elle me faisait rire. Quitte à être ridicule, autant le faire bien non ? Je supposais que c’était comme ça qu’elle résonnait. Du bieber quoi ! M’attrapant la main, elle m’entraina à danser. Lui souriant, je commençai aussi à me mettre à chanter : « Baby, Baby, Baby, Baby ohhh, like baby, baby, baby noo like baby, baby, baby ohh ! » Je commençai à danser, la tenant toujours par la main, je la fis tourner sur elle-même, puis je fis mine de sauter. Grossière erreur, mon cher. Mon pied bascula dès qu’il osa toucher le sol…A cause de l’huile, de l’eau, de l’œuf, de la farine…En faite de la gadoue qu’il y’avait pas terre. M’entrainant en arrière, mon buste suivis et je fis mine de vouloir me rattraper grâce à elle. Seulement, ayant plus de poigne qu’elle, elle n’était pas en train de me retenir, elle tombait simplement avec moi. Le choc fut rude. Le souffle coupé, je pris pour deux personnes. Dans la chute, j’avais quand même pris soin de la prendre dans mes bras pour qu’elle évite de se faire mal. Quel gentleman celui là…Ouai, ok. Même si la chute n’avait pas été volontaire, l’avoir dans mes bras, même si on était par terre, ça en restait un pur bonheur ! Je n’arrivais pas à la dévier mon regard de ses yeux. Et je mis un petit moment à avoir l’audace de briser ce silence qu’elle non plus ne brisait pas. « Rien de casser, ca va ? » murmurais-je, son visage à quelques centimètres du mien.
« Debra S. Hopkins »
~ Dépot de candidature : 27/05/2012 ~ Bavardages : 845
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Sujet: Re: Well, let`s do that ! - Mathéo&Debra Lun 15 Oct - 18:59
COOKING PARTY !
Deux grands enfants qui s’amusaient sans penser aux conséquences de leurs actes, deux grands gamins qui jouaient avec la nourriture comme s’ils n’avaient pas conscience de ce qu’ils faisaient, deux personnes qui riaient aux éclats, seuls dans cette grande salle alors qu’elles auraient du être hors de l’établissement depuis déjà quelques heures. Mathéo et moi avions réellement l’air de deux adolescents à la recherche d’ennuis mais je n’en tenais pas compte. Je ne voyais plus le monde autour de moi, je ne pensais plus à rien mis à part à l’instant présent, et il fallait dire qu’il était mémorable. Moi qui généralement planifiais toutes mes journées, qui restais toujours raisonnable, qui réfléchissais à trois fois avant d’agir, moi qui étais une fille si sérieuse et conservatrice, je me fichais des règles maintenant.
J’avais entamé une chanson de Justin Bieber devant un garçon qui me faisait littéralement craquer et je me sentais un peu honteuse car ce n’était franchement pas branché, mais c’était là le prix à payer pour entrer dans la sororité de mes rêves et j’espérais réellement que le beau brun n’en tiendrait pas compte et qu’il ne me prendrait pas pour une gamine écervelée, fan d’un ado trop sûr de lui. J’avais bien lu la surprise dans son regard mais fort heureusement, il avait suivit le mouvement après avoir reçu de la pâte à gâteau sur le visage. C’était simplement hilarant de le voir dans cette posture, ses bras musclés remplis de chocolat, son t-shirt complètement foutu qui lui collait à la peau. Soit il me haïrait totalement après cette soirée, soit il me prendrait pour une folle, ou alors il s’amusait vraiment et je m’en faisais pour rien mais ce n’était pas dans mes habitudes de partir dans de tels délires avec quelqu’un que je venais à peine de rencontrer.
Sa main serrait la mienne et il me fit tourner sur moi-même comme dans un show télévisé, et naturellement je m’adaptais à la situation en riant. Depuis quand n’avais-je pas eu de telles crises de fou rire ? Depuis quand ne m’étais-je pas amusée comme aujourd’hui ? Trop longtemps sans doute. Trop longtemps pour que je m’en souvienne en tout cas. Je le vis sauter, puis tout se déroula très vite, trop vite pour mes petits yeux d’humaines. Il tomba, m’entraînant dans sa chute et je ne pus rien faire pour l’éviter. Je basculai avec le jeune homme et tomba à mon tour, sur son torse.
Son visage se trouvait maintenant à quelques centimètres du mien, et je sentais son souffle contre ma joue. Poitrine contre torse, je ne savais pas comment réagir, j’étais presque paralysée, comme dans un rêve que l’on ne maîtrise pas. Ses yeux dans les miens, je ne bougeais plus. À cet instant je ne savais pas vraiment ce qui me passait par la tête, je n’avais pas prévu un contact aussi proche et pourtant ce n’était pas désagréable. Malgré la chute, je me sentais bien. Mon regard n’arrivait pas à se détacher du sien, et pourtant j’aurais voulu ordonner à mon cerveau de me détacher de lui, mais je n’y arrivais pas. Je ne me souvenais plus de la dernière fois où mon cœur avait émit des battements aussi forts et je priais pour qu’il ne le remarque pas.
« Rien de casser, ca va ? » articula-t-il au bout d’un long moment.
Je revins alors à mes esprits, eus un très léger sursaut et reculai légèrement ma tête en arrière. Je ne savais pas durant combien de temps j'étais restée pétrifiée telle une statue, mais j'espérais que ce n'était pas aussi long que je l'avais imaginé. Je me sentais étrangement bien et mal à la fois. Ses bras étaient doux et forts en même temps, et j'avoue que j'aurais peut-être préféré rester blottie contre lui un peu plus longtemps, mais il fallait que je me dégage de son étreinte et pourtant je ne me décidais toujours pas à le faire.
« Je .. Oui, mais toi, tu vas bien ? » demandais-je à mon tour.