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LE sport est parfois un moteur indispensable dans notre vie. Il parmet de nous défouler, de nous dépasser. A travers lui, nous maintenant notre dynamisme et bien souvent notre plaisir. Il n'est jamais plus beau et plus intense que quand il est pratiqué de sa propre-volonté. C'est un domaine vaste qui mérite d'être exploré d'un peu plus près: sa diversité est un cadeau.
La plage, je n'ai jamais eu l'occasion de trop la fréquenter à Montréal. Cela étant, avec mon club de Hockey, nous allions jouer sur les bords de côte. Mais rien de comparable à ici, puisqu'au Canada, le climat reste tout de main plus frais. Ainsi donc, par un beau matin, je décidai d'aller faire un tour sur la plage. Il était tôt et je savais qu'elle ruisselait de surfeur. J'étais plutôt curieuse face à cette pratique. J'en avais beaucoup vu à la télévision, on m'en avait parlé, mais voilà, je n'en avais jamais fait et je ne me souvint même pas d'en avoir réellement vu. Après avoir admiré ces jeunes gens, je décidai de m'inscrire à des cours. Je n'avais pas l'occasion de faire du hockey, et j'avais besoin de ma dose de dépense, c'était donc la meilleure solution. Je me levai donc pour prendre la direction de l'école. Je m'arrêtai à mi-chemin. A quoi bon payer un inconnu que je ne reverrais probablement plus dans deux mois. Non, autant demander directement à quelqu'un qui pratique ce sport par plaisir. C'était également pour moi l'occasion de me faire un ou une amie. Je n'allais tout de même pas cracher sur cette possibilité. Je revins donc sur mes pas. J’aperçus un jeune homme assis sur le sable, reprenant surement son souffle, sa planche posé à son coté. Parfait. Je m'avançai vers lui et sans attendre je me présentai à lui et formulai ma requête. "Salut, moi c'est Esther. J'aimerais apprendre à faire du Surf, tu peux m'apprendre? Je payes les leçons en sourires, en progrès et si vraiment il le faut en jus de fruits.". J'ose penser qu'il accepta avec joie ma demande. J'en fus toute heureuse. J'allais apprendre à tenir sur une planche, et qui sait, j'allais peut-être me faire un ami. Je n'avais pas peur de la qualité de ses leçons puisqu'il était l'un deux ceux que j'avais scruté un peu plus tôt, et j'étais persuadée de sa facilité à fendre la vague.

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