On vous rappelle que pour créer un DC il vous faut envoyer un MP au Doyen afin d'avoir l'approbation des admins. Si un DC clandestin est découvert, il sera automatiquement supprimé. Merci !
~ Dépot de candidature : 22/04/2012 ~ Bavardages : 923
~ Job : Barman au The Wickenden Pub ~ Gps : Kappa Castle
ID Card MOI, MA VIE, MES ENVIES: NIVEAU SCOLAIRE: (55/100) APPRÉCIATION DES ÉLÈVES: (70/100)
Sujet: What do I stand for ? [Seacrest] Dim 12 Aoû - 17:11
❝ Some nights, I stay up cashing in my bad luck. Some nights, I call it a draw. Some nights, I wish that my lips could build a castle. Some nights, I wish they'd just fall off.
« RHODES, DEBOUT ! » cria une voix exécrable à quelque pas de mes oreilles. Allongé sur le ventre, en calbute, la tête fourrée sous l’oreiller pour tenter de mieux dormir, je lâchai un soupire. N’ais-je pas le droit de dormir en paix ici ? Apparemment, non ! « Putain, Rhodes ! Viens mater ça ! » Premier réflexe, lui balancer mon coussin dans la gueule de ce Kappa qui m’avait été désigné comme colocataire de chambre. « Ta gueule Jenkins, et…Laisse moi dormir ! » Il explosa de rire et me lança à nouveau : « Allez ! La sextape de la petite nouvelle des Lambdas est sur le net ! » Je soupirai encore plus. « Tu oses me réveiller pour une sextape ? Putain, mec ! Va t’en faire une directement ! Et arrêtes de mater ça ! » Je n’étais pas pro-sextape. Si j’avais envie de sexe, j’avais qu’à ramasser une fille dans la rue, et passer directement à la pratique. Surtout, que là, il s’agissait des Lambdas, confrérie de June, et je savais pertinemment que ça allait la perturber de savoir qu’une de ses « filles » avaient été stupides ou naïves pour croire que la vidéo en question n’allait pas passer sur le net. « T’es con, Rhodes » Jenkins se leva bredouille et se cassa rapidement. C’était absolument ce que je voulais, la paix. Longue nuit, parsemé d’alcool et d’efforts…fallait forcément récupérer hein. Je me retournai et vit mon putain de coussin trônait par terre. Flemme de me lever. Baillant à nouveau, je tentais de retrouver une position pour dormir sans coussin. Soudain mon téléphone sonna. Qu’avaient les gens aujourd’hui pour venir m’emmerder, sérieusement ? Je le récupérai sur la petite table à côté de mon lit, et regarda le nom de l’emmerdeur qui osait appeler : mon frère. Je n’osai même pas répondre, de peur qu’il vienne me demander un service, là tout de suite. Regardant l’heure, je constatai qu’il était pratiquement 18h déjà. J’avais dormi toute la journée ? Et j’avais encore envie de dormir ? Damn it ! Une vraie larve ! Je restai quelques secondes dans mon lit et je finis par me lever ; rester toute la journée au lit, c’était pas mon type. J’avais pas spécialement des choses à faire, j’étais d’humeur lassé pour rester et profiter de mes frères débordant d’énergie, je ne bossais pas aujourd’hui. Et finalement, j’enfilai un short, un t-shirt, mes baskets et finalement je sortis de ma chambre pour aller faire un peu de sport.
Club Fight Pro. Je n’y allais que très rarement, seulement quand j’avais besoin de me défouler réellement, ou quand j’y accompagnais des potes, Timmy ou Rafe. Et j’espérais que pour une fois j’allais être tranquille. Là, c’était histoire de me réveiller un peu, de m’épuiser encore un peu plus, de me bouger quoi ! Je commençai à m’échauffer en y allant en courant. Petit footing fort sympathique qui faisait du bien. Arrivant déjà transpirant, j’entrai dans la salle de boxe, enfilant des gants et me réserva un puching ball. Commença à taper, suivant une certaine cadence, enchainant des combinaisons, je me défoulais bien. En réalité, ça faisait du bien ! Pour tout ce que je pensais que je ne disais pas, pour tout ce que j’avais eu envie de taper cette semaine sans avoir eu l’occasion de le faire. Crochet gauche, droit, respiration soutenue, j’étais dans mon monde, avec l’envie d’y rester longtemps sans y être déranger constamment, surtout par des personnes que je n’avais pas envie de voir. Mais ça, c’était un risque que j’avais pris. Si j’avais voulu rester vraiment seul, j’aurai sans doute du rester dans mon lit.
« Rafael P. Seacrest »
~ Dépot de candidature : 27/03/2012 ~ Bavardages : 955
~ Gps : Au Comi Con déguisé en Deadpool
ID Card MOI, MA VIE, MES ENVIES: NIVEAU SCOLAIRE: (14/20) APPRÉCIATION DES ÉLÈVES: (12/20)
Sujet: Re: What do I stand for ? [Seacrest] Mar 21 Aoû - 18:02
❝ Comme y'a eu Gainsbourg et Gainsbarre Y'a le Renaud et le Renard. Le Renaud ne boit que de l'eau, Le Renard carbure au Ricard.
Une petite poignée de kappas se levèrent aux aurores aujourd’hui, un petit contingent d’intrépides se dirigeant sous une douche vivifiante en ce matin, un samedi si j’ai bonne mémoire. Ca ce voyait tant que çà? J'avais bien la gueule dans le coaltar. A dire vrai j’en avais perdu le fil : les jours passaient, se ressemblaient, et sans évènements marquants j’en avais perdu la notion du temps. Qu’est-ce qu’on se faisait chier à Brown putain en ce moment… Et si ce n’était que par le manque de fêtes étudiantes encore! Mais les quelques festivités organisées étaient d’une tristesse accablante qu’il était vite fait bon d’oublier. Alors on buvait, on buvait jusqu’à plus soif et s’enivrait de cette liqueur qui réchauffait les cœurs et vous tirait de la vacuité pour seulement quelques heures. Nous nous étions tous réveillés, le regard ailleurs, les paumes collées sur les tempes au moindre chuchotement. C’est pour dire au combien nous nous étions éclatés hier soir…putain ce panard…
Je longeai le corridor la serviette à la main, dans les premiers levés au petit matin, suivi par quelques confrères bien particuliers. Un défilé dans le couloir qui en surprit plus d’un, tout du moins ceux qui n’avaient été de la partie tôt dans la matinée et qui maintenant se levaient frais et fringants. « Qu’est-ce que vous faites ? »… Putain de douleurs. J’avais porté une fois de plus ma main sur mon front, trébuchant dans la foulée pour finalement reclaquer la porte de ce kappa trop curieux... et là minute de suspens, avais-je fais une erreur? « Attends …il était sur la liste ? ». Mon second tenta de réfléchir, une moue singulière se dessinant sur ses traits déjà déformés par cette nuit blanchel. « Je ne pense pas »… Difficile à cette heure de se souvenir des dix noms retenus par le proviseur… « Bon…go go » Pour tout vous dire, dans le but de redorer notre blason et d'alimenter les folles rumeurs sur notre compte, nous nous étions portés volontaires pour une journée solidarité à l’EHPAD du coin. Non… qui pourrait croire une seconde qu’un kappa s’intéresse au bienêtre d’un petit vieux à roulettes ? En réalité, suite à une connerie de notre part en voulant mater Campbell et sa suite dans les vestiaires, nous nous étions faits chopés par leur coach. Une activité, des travaux d’intérêt général pris sur notre temps de loisir, une punition que bon nombre n’avait pas appréciée. Enfin pour le moment nous étions tous dans un assez bon trip, le plus dur était à venir.
Une fois sur place, shorts t-shirts et baskettes pour la plupart, les sourires niais s’effacèrent de nos visages. A peine arrivés qu’on nous confiait le petit dej des plus attardés. J’avais même entendu l’un d’entre nous s’écrier durant cette heure en plein salon qu’une petite vieille l’avait mordu à la main. Courage les gars, courage. Certains étaient visiblement atteints de cécité mais pour beaucoup, le soleil de Rhode Island n’avait rien arrangé. Mais cette matinée ne fut pas que négative, j’y rencontrai plusieurs jeunes aides-soignantes avec qui nous rigolâmes de tout et de rien. « Un petit Sudoku mamie ? » « Espèce de petit con, comment çà je sue du cul ???!! » J’adore les vielles, touchantes dans leurs paroles et toujours bien éduquées. J’avais alors échangé un sourire avec la petite infirmière qui m’accompagnait dans mon périple. Puis j’avais observé les deux plus jeunes d’entre nous, se relayer ni vu ni connu pendant que le vétéran du Vietnam leur déblatérait vainement ses nombreuses péripéties. Dure journée mais à la fin nous nous étions tous retrouvés en douce dans les sous-sols un fauteuil roulant et une aide-soignante sur les genoux, à nous courser dans les couloirs désertés. Voilà de ces mésaventures qui solidifient les liens entre frères, qui vous en apprend autant sur vous que vos compères. Tous avaient fait preuve d’un sérieux et d’un dévouement sans faille, s’attelant de son mieux à la tâche et j’en étais plutôt fier. Sur le chemin du retour, à la croisée de Wayland square, Clevens hésita sur la direction à prendre. Un bref moment que beaucoup interprétèrent comme une envie soudaine de se défouler. Il était vrai que certains joueurs de l’équipe de foot américain s’étaient un peu laissé aller sur leur entrainement depuis les dernières semaines, moi le premier, chose qu’on nous avait reprochée. « J’ai perdu mes clefs » Voilà la raison de son hésitation et depuis que Svensson lui avait ordonné bêtement de jeter son portable à terre pour honorer une lambda, il n’avait plus aucun moyen de nous contacter. Toujours de bonnes idées celui-là, comme si nous étions aussi friqués que les deltas. Je me sentais obligé de l’accompagner et ensemble nous allâmes au fight club. Au moment de traverser la grande salle, ce fut à mon tour d’hésiter : Mathéo y était. Nous passâmes à ses côtés, lui adressant un salut amical quelque peu distant. Bien qu’autrefois liés comme les doigts de la main, toujours fourrés dans les guêpiers à s’écarter du droit chemin, nous nous étions éloignés de ce lien si particulier… et c’était entièrement de ma faute, assagit par de tout nouveaux sentiments, plus beaux et nobles de ce qu’il m’était permis de comprendre. Moi-même je ne me l’expliquais toujours pas. Serviette sous le cul, chacun de notre côté nous commençâmes des exercices sur le banc de muscu, percevant l'impact de ses coups portés entre chacun de mes mouvements. Après trois séries je fis une pause pour aller dans sa direction, le dépasser, un distributeur de boissons pas trop loin histoire de se réhydrater …Comme si rien n'avait changé entre nous, me voilant la face sur mon changement de comportement à son égard, d'un ton totalement neutre, j'entamai un semblant de conversation « Math, t’en veux une ? »