Je m’appelle C*, mais vous pouvez me nommer Chou.. J’ai 20 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Rachel Bilson, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV. J’ai connu Providence grâce à un top-site et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est validé par riri. Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que je suis toute nouvelle.

“Mon enfance fut normale. Je suis née à Versailles, de parents qui travaillaient beaucoup mais qui tenaient tout de même à me consacrer le plus de temps possible. J’ai grandi dans la Capitale française et j’étais une petite fille très heureuse. Du moins de ce que je m’en rappelle, je n’avais réellement pas à me plaindre. Chez moi, ça devait marcher droit mais petite fille très obéissante, je ne me sentais aucunement oppressée dans une situation qui ne me rendait pas heureuse. Je n’étais pas du tout rebelle, je menais simplement ma petite vie d’écolière. A l’âge de quatre ans, ma mère accoucha d’un petit garçon qu‘on appela Logan; et j’en étais tout à fait contente. Je ne dis pas; il y a des fois où je désirais la totale attention de mes parents, et j’en voulais à mon frère pour m’en priver, mais je devins très vite indépendante; même si je reste très famille, j’aime également me retrouver seule. Ma petite vie bien rangée bascula alors que je n’avais que dix ans. Mon père succomba à une grave maladie qui ne mit que quelques mois avant de l’achever. Alors avec ma mère et mon frère, nous déménagions dans une petite ville près de Boston, pour se rapprocher de parents de ma mère qui y habitaient. Ce fut une période très difficile pour tout le monde; mais nous n'avions pas le choix, nous devions nous ajuster, continuer à vivre, pour Logan, pour nous-mêmes. Ce n’était pas évident de se faire des amies lorsque nous ne parlions pas la même langue; même si ma mère native d’Amérique essayait de m’apprendre l’anglais, je n’avais finalement que les bases. Mais à dix ans, ceci parait facile; mais ce ne l’était pas. Je n’étais pas ouverte, sociable, extravertie à cet âge (je ne le suis pas encore, mais si je me suis un peu améliorée de ce côté-là). Je restais alors collée à mon frère, et aujourd’hui encore, il tient une place extrêmement importante dans ma vie. J’aurais dû être la grande sœur qui le protège, mais il était d’un caractère plus imposant que le mien, et rapidement c’est le contraire qui arriva. C’est lui qui veillait sur moi.

Les études, les rêves, la vie avancèrent. Jeune femme, je m’épanouissais. J’avais un rêve : l’écriture. C’est en écrivant mes sentiments les plus profonds et les plus noirs dans des poèmes que je parvenais à extérioriser la peine qui m’habitait. Chacun doit trouver sa manière de gérer la perte d’un être cher; moi je l’avais. Je passais des jours à écrire, c’était de cette façon que je me rapprochais de mon père, que je lui racontais ce qu’il manquait, que je lui montrais à quel point sa mort était atroce et injuste, mais également à quel point j’étais forte parce que je me laissais pas abattre. Que malgré mes peines, je continuais à vivre et que je comptais réaliser mes rêves. Evidemment, j’ai eu mes périodes de faiblesse. J’ai souffert pendant quelques mois de boulimie alors que j’étais âgée de quinze ans. Mais qui blâmer ? La mort de mon père, ma fragilité, mon reflet dans le miroir ? Un peu tout ça, je suppose. Je ne m’aimais pas, personne ne semblait m’aimer au lycée. J’étais seule, perdue, abandonnée… Et la boulimie n’a rien arrangé. J’en ai eu honte, je me suis blessée, mais aujourd’hui, je l’assume, j’avais un problème. Je ne vais pas aller le crier sur les toits, seulement les personnes les plus proches de moi sont au courant, mais je n’en fais pas un secret. Si cela peut aider une autre jeune femme, je suis prête à le faire partager. Mais j’ai réussi à surpasser tout cela; et ce n’est pas longtemps après que je rencontrais un garçon. Julian, de son prénom, était gentil, tendre, attentionné… et j’en étais dingue. Il fut le seul et l’unique, aujourd’hui je le pense encore. La preuve, je n’arrive pas à refaire confiance à un garçon, retomber amoureuse ne semble plus dans mes cordes. Une histoire qui dura cinq ans mais qui me brisa. S’il ne pouvait pas m’attendre, alors je ne le retenais pas. Je n’allais pas abandonner mes convictions pour lui, pour personne d’ailleurs. Pas de sexe avant le mariage, voilà mon dicton. Qu’il aille s’en faire une autre s’il était pressé… M’enfin c’est-ce qu’il a fait, de toute façon.


Aujourd’hui ? Je suis étudiante en deuxième année de sciences humaines à Brown. Je fais partie des Lambda; et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée. J’ai pas mal hésité avant de postuler, mais je ne le regrette pas aujourd’hui. Cette maison m’a permis de connaitre des gens formidables qui me comprennent et me soutiennent dans mes choix. Ma meilleure amie, Meredith, qui fait de chaque jour de ma vie, une journée superbe. Et toutes mes sœurs… Je ne dis pas que tout est facile tous les jours, j’ai des ennuis (si si je le jure), y’a des querelles, des partiels… Non, la vie n’est pas tout à fait rose dans le coin, mais je gère un problème à la fois. Au moins, je n’ai pas besoin de travailler grâce à l’assurance de son père, et mes grands-parents qui me gâte plus que de mesure. Cela dit, je n'ai jamais été une fille qui profitait à outrance, et finalement je suis une femme plutôt bien dans ma peau, simple, naturelle... Une parmi tant d'autres..."