Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Clémentine (ticket to ride sur le net), mais vous pouvez me nommer Clém. J’ai 17 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Holland Roden, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à la joueuse de Mess et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Okey by Mads Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que ce forum est trop trop trop beau kjdflrhglr .

Je suis née dans une famille plus qu’aisée. Papa et maman Styles ont toujours eu un fric monstre et j’ai toujours eu un talent pour en profiter tout le temps. Etant leur fille unique et préférée j’ai grosso modo eu tout ce que je voulais à chaque fois que je le demandais. En acceptant de me présenter à leurs côtés à quelques diners et en y jouant la parfaite petite fille modèle j’ai souvent gagné de petits présents : de la maison Barbie que j’ai réclamé à quatre ans au scooter que j’ai réussi à obtenir à dix huit ans. J’ai aussi eu Pistache et Noisette, mes canaris, Zorro, mon chat, Patapouf, mon chien et Hadrien, mon cheval (qui s’appelait déjà comme ça quand je l’ai eu, sans commentaires). Mes parents ont toujours ignoré ma ménagerie et donné des coups de pieds à Zorro sans même sans rendre compte. C’est de là que sont partis mes problèmes avec les instances supérieures parentales d’ailleurs. De là et puis de leur amour sans cesse renouvelés pour les convenances et les règles de bonne conduite. Quand ils m’ont forcée à quitter Boston pour aller habiter à Los Angeles simplement parce qu’ils n’aimaient pas mon meilleur ami, Mess, qui venait d’une famille apparemment trop pauvre pour nous, pour moi, l’héritière de la pseudo meilleure entreprise de cornichons des Etats Unis. Lolilol. Mon père a toujours été fier comme un paon de cette usine sans que je ne comprenne réellement comment. Toujours est-il que ce que ma mère a appelé ma « crise d’adolescence » a fini par passer. Et j’ai fini par comprendre pourquoi ce n’était pas une si bonne idée que ça de fréquenter des gens venant d’un milieu social moins élevé que le mien. Il m’a finalement semblé évident que les bonnes manières étaient importantes. Je me suis excusée
plusieurs fois auprès de mes parents pour avoir refusé de comprendre ce qui était pourtant si évident. Les amis que je me suis fait à Los Angeles étaient finalement bien plus sympas que ceux que j’avais connu avant et j’étais bien plus à mon aise dans mon lycée privé que dans mon collège public. Les gens avec qui je trainaient me ressemblaient plus et j’y étais beaucoup plus heureuse. J’étais brillante, absolument brillante en classe mais aussi en soirée où tous les garçons se pressaient pour m’avoir. Je suis sortie avec plus d’un, que je choisissais toujours parmi les meilleurs partis du coin et mes parents approuvaient. Ils ont toujours approuvé ce genre de choses de toutes les façons. Ça leur a toujours beaucoup plu de savoir que j’avais fini par me ranger, par accepter mes origines sociales. J’ai toujours été parfaitement consciente du changement qu’ils avaient réussi à opérer en moi. J’ai toujours su que j’étais devenu une garce hautaine mais au fond c’était un statut qui me plaisait. Jusqu’à ce que j’arrive à ce stage d’été à Brown. Où j’ai retrouvé Mess. Je me suis à ce moment rendu compte de ce que j’étais devenue. Loin de nous les après midi où je trainais ma nounou dans ce parc que mes parents trouvaient mal famé juste pour voir mon meilleur pote. J’ai décidé de l’ignorer. Nous suivions le même cursus scientifique mais ce n’était qu’un mois et nous étions énormément dans ces salles de classe. Je n’étais même pas sure qu’il m’ait reconnue et ça m’allait assez bien comme ça. Mais je l’ai retrouvé. Il a fallut qu’il soit pris à Brown lui aussi. Heureusement pas en technologie biomédicale, c’est une petite classe et me retrouver enfermée avec lui n’aurait rendu les choses que plus difficiles. Je sais qu’il me méprise. Il a essayé plusieurs fois de me parler et je l’ai superbement ignoré. Cela me donne parfois envie de pleurer. Mess a réussi sans une parole à remettre en question tous les enseignements de mes parents qui me semblaient si logiques il y a quelques mois. J’ai décidé de me concentrer sur l’intégration à la sororité Iota Phi Nu pour ne plus penser à ce genre de problèmes. Ça prend bien assez de temps comme ça de faire croire à tout le monde que je suis débile et que mes notes brillantes ne sont qu’un coup de chance. Je fais la fête tous les soirs, essaie de rencontrer les dirigeantes de la confrérie et de m’y faire des amis tout en sachant que ce n’est pas si qui déterminera mon entrée. J’ai l’intention de me trouver un groupe d’amis hypes et fêtards qui m’entraineront le plus loin possible de mes erreurs d’enfance. J’espère que Mess aura la sagesse de comprendre que notre amitié est absolument impossible, sinon ça risquerait de mal finir, autant pour moi que pour lui.