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 Sometimes, family is a great thing ϟ Isya

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Sometimes, family is a great thing  ϟ  Isya Vide
MessageSujet: Sometimes, family is a great thing ϟ Isya   Sometimes, family is a great thing  ϟ  Isya EmptyMar 24 Avr - 15:41

    he ate my heart, he a-a-ate my heart (you little monster) he ate my heart, he a-a-ate my heart (you amaze me) look at him, look at me, that boy is bad, and honestly he's a wolf in disguise but i can't stop staring in those evil eyes.

    Rhode Island ou le plus petit État des États-Unis, c’était là que notre boucle d’or vivait depuis au moins deux ans mais, malgré les années elle ne semblait toujours pas avoir complètement intégrée le mode de vie que lui imposait sa nouvelle ville, comme si quelque chose clochait ou manquait mais, allez savoir quoi. N’importe qui pouvait pourtant être satisfait de l’endroit, il n’y faisait pas toujours trop chaud ni trop froid, il y avait de nombreux endroits à visiter et une population assez variée, en bref un coin idéal pour un étudiant mais, il n’y avait rien à faire pour la faire changé d’avis. Billie-Jean tournait en rond, beaucoup plus que lorsqu’elle vivait non loin de Richmond, avec son tracteur, ses chevaux et ses champs interminables qui ne c essaient de lui donner un boulot monstre. Actuellement, elle est juste une petite serveuse et c’était peut-être ça qui clochait, après tout elle n’était pas vraiment habitué à servir des inconnus, encore moins lorsqu’il s’agissait de fille ou de fils à papa. Il y avait des moments où les mentalités étaient tellement différentes que la sienne, qu’elle en avait l’impression de venir d’une autre planète comme si elle n’était pas conforme à la psychologie humaine mais, hors de question de se plier aux autres pour autant, elle vivait sa vie comme elle l’entendait et puis c’est tout. C’était quand même dingue d’avoir un esprit aussi fermer, comme les gens ne pouvaient-ils pas accepter ceux qui étaient différents d’eux ou simplement ceux qui ne viennent pas de la même classe sociale ? Après tout on n’a pas tous la chance de naître avec une cuillère d’argent à la bouche ou d’avoir des parents de notoriété. Tout cela la dépassait au point qu’il lui arrivait souvent d’avoir des moments de solitude, elle traînait plus ou moins dans les grands quartiers de la ville, sans but précis. D’ailleurs en ce moment même elle se promenait de l’empire street, elle y mettait presque aussi souvent les pieds qu’au restaurant où elle travaillait, c’était devenue sa petite habitude, plus particulièrement le samedi après midi où elle était rarement d’humeur à bosser sur ses cours. Il ne faisait pas particulièrement beau mais, la demoiselle ne comptait toujours pas rentrer chez elle, elle avait ce besoin constant de respirer de l’air frais et se de dégourdir les jambes. Billie-Jean avait pourtant autre chose à faire, elle savait que sa cousine n’allait pas tarder à arriver mais, comme elle ne l’a considérait pas comme une fille de bourge elle savait très bien qu’elle s’en ficherait du bordel qu’il y avait chez elle et puis même, si elle n’était pas contente elle l’enverrait sûrement dans un hôtel, chose que la rouquine devait déjà savoir vu qu’elle avait déjà goûter à son caractère bien trempé.

    ps : c'est un début pourri mais j'ai pas d'inspi <<

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MessageSujet: Re: Sometimes, family is a great thing ϟ Isya   Sometimes, family is a great thing  ϟ  Isya EmptyMar 24 Avr - 17:06



Billie-Jean & Isya
© Never-Utopia

    J'ai toujours eu beaucoup de mal avec la foule, Billie-Jean le savait mais pourtant, elle me forçait à braver cette populace infecte dès que l'occasion se présentait. Ce n'était guère de ma faute si mon aversion me conduisait parfois à agir brusquement. J'avais peur. Peur que l'on reconnaisse le monstre en moi, que l'on me pointe du doigt. Pourtant, ici, j'étais une inconnue, personne n'avait entendu parler du drame dont j'étais l'auteur. Alors, j'avais enfilé mon jean le plus propre qui m'était passé sous la main et un haut d'une quelconque banalité puis m'étais mis en route pour rejoindre ma cousine. Les rues étaient claires encore, le soleil à son zénith. J'avais très peu déjeuné à midi alors, peut-être irions-nous renflouer nos gargantuesques estomacs en nous goinfrant de glaces...J'avais terriblement envie de sucré, pistache/chocolat, mon duo préféré, avec en prime, de la chantilly et un coulis de fraise dégoulinant. Bon, je ne tiens pas à vous faire un dessin, je risquerai de vous affamer et là n'est point mon intention, bien au contraire. Tandis que dans mes oreilles sifflotaient un air de jazz que j'adorais, je marchais tranquillement en direction du coeur de la ville. J'avais pris les transports en commun pour m'y rendre, la proximité avec un grassouillet homme au menton proéminent m'avait mise en alerte. Il louchait dangereusement sur les jambes de ma voisine de droite, sa jupe sûrement remontée à raz des miches. A croire que les Américains aiment faire petits et transparents. Ce n'est pas mon cas, j'avais reçu une éducation, médiocre par certains points bien qu'intransigeantes dans d'autres. Si j'avais osé afficher mes cuisses, j'aurai reçu un marron. Mais cela n'est plus un problème désormais car mon père n'était plus là pour me réprimander. Je slalomais entre les gens, tentant d'éviter le moindre contact avec cette foule compacte dont j'ai horreur et je repérais bientôt ma cousine vers notre point de rendez-vous. « Hey, Boucle d’Or, tu m’attends depuis longtemps ? Je suis un peu en retard. Tu as prévu quoi pour notre sortie en famille ?» Je retirai mon casque fluorescent de mes oreilles afin d'entendre la réponse de ma cousine. De plus, je n'allais pas bêtement rester avec ma musique alors qu'elle était là exprès pour moi. Billie & moi étions assez proches pour nous confier mutuellement et j'avais besoin de parler, mes cauchemars revenaient peu à peu. Je me sentais de plus en plus oppressée par mes pairs comme si, à chaque fois que je posais les pieds quelque part, on me jugeait. Ce n'était pas le cas et pourtant la sensation ne me quittait jamais. Enfin, c'est la vie et il faut avancer.
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MessageSujet: Re: Sometimes, family is a great thing ϟ Isya   Sometimes, family is a great thing  ϟ  Isya EmptyMar 24 Avr - 21:00

    he ate my heart, he a-a-ate my heart (you little monster) he ate my heart, he a-a-ate my heart (you amaze me) look at him, look at me, that boy is bad, and honestly he's a wolf in disguise but i can't stop staring in those evil eyes.

    Forcer les gens à faire choses ou à les accepter, c’était difficile à faire à part en ce qui concernait sa cousine Londonienne qu’elle attendait. D’ailleurs c’était pour sa qu’elle était sa cousine préférée, elle était une des rares personnes qui prenaient soient de l’écouter et de suivre ses conseils, ce n’était pas comme sa sœur qui suivait bêtement les consignes de maman et surtout de papa. Billie-Jean avait tout bonnement horreur des gens qui ne pensaient jamais par eux-mêmes, pour elle ils n’existaient que par les autres et non par eux même, ce qui était un énorme gâchis pour un certain nombre d’entre eux. En ce qui concernait Isya, la blondinette était souvent mitigée par rapport à son comportement, elle trouvait parfois qu’elle se cachait beaucoup trop derrière un masque et d’autres fois, qu’elle ne montrait pas assez son vrai visage et qu’elle risquait de passer à côté de relations qui pourraient la rendre plus épanouie. Lui faire comprendre que les autres ne pouvaient pas lire dans sa tête pour savoir ce qu’elle avait fait était difficile, elle se croyait plus translucide qu’elle ne l’était vraiment et se pourrissait la vie pour pas grand-chose au final. Billie-Jean l’attendait en restant plantée devant un Mac Do, elle n’avait pas besoin de se retourner pour qu’elle l’a reconnaisse puisqu’elle portait des fringues que la rouquine connaissait bien. A la limite de baver devant l’affiche du mac baguette, elle remarqua à peine que celle-ci était arrivée derrière elle avec son gros casque fluorescent. Lorsqu’elle aperçut cette couleur étonnement voyante, elle haussa un sourcil l’air de dire ‘pour une fille qui ne veut pas attirer le regard, elle s’y prend mal ’. « La réponse est pas bien compliquée, elle se trouve devant toi. » Lui répondait-elle avec un certain rayonnement visible dans ses yeux. « Va pas me dire que t’es grosse, en plus tu cache toujours tout alors à la limite on s’en fou. » Contrairement à sa cousine, Billie-Jean avait toujours eut le droit d’enfiler des shorts, c’était quand même plus confortable quand le soleil tapait fort en temps de récoltes. « Au passage ranges moi ce casque, ce n’est pas comme du fluorescent que tu vas te fondre dans la masse. » Accompagné d’un clin d’œil, elle ouvrit la porte et se dirigea vers le coin le plus désert afin de la mettre à son aise. Elle regarda de droit à gauche, il n’y avait rien d’autres que des obèses tellement obnubilées par leurs hamburgers qu’ils n’avaient même pas dû remarqué leurs présences, un bon point pour commencer cette sortie entre cousines. En attendant qu’elles soient servies, la blondinette regardait les différentes affiches et s’arrêta sur une en particulier et s’exclama : « Les JO de Londres, dire qu’ils sont partenaires avec eux, c’est comme si Marlboro était en partenariat avec la lutte contre le cancer… n’importe nawak. » En parlant de la capitale Anglaise, Billie-Jean se souvenu qu’elle n’avait pas souvent eut l’occasion d’y mettre les pieds, elle lança donc innocemment : « ça serait peut-être pas mal d’y aller d’ailleurs, j’aimerais bien voir des grands sportifs en action faire de l’athlétisme, ça me changerait du football américain. » » La future sigma n’associait pas automatiquement le drame avec l’Angleterre, elle n’était donc pas toujours consciente des mauvaises choses qu’elle pouvait lui rappeler sans le vouloir mais, finissait toujours par se rattraper.



Dernière édition par Billie-Jean Reynalds le Dim 29 Avr - 13:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sometimes, family is a great thing ϟ Isya   Sometimes, family is a great thing  ϟ  Isya EmptyJeu 26 Avr - 17:49



Billie-Jean & Isya
© Never-Utopia

    J’étais enfin arrivée à destination car, et vous pouvez me croire, braver tout ce monde n’avait pas été chose aisée. Comme à son habitude, ma cousine m’attendait et savait déjà quel programme adopter pour combler notre après-midi. Sous ses directives, je rangeais mon casque non pas parce qu’il était fluorescent, celui-ci me permettait au moins d’éviter d’entendre la foule autour de moi mais parce que je ne passais pas un moment en compagnie d’un stupide objet technologique mais avec Billie-Jean sa seigneurie en personne. J’adorais ma cousine mais nous n’avions pas eu assez l’occasion de nous voir quand je vivais à Londres, alors, depuis que ma mère est revenue vivre chez la mère de la blondinette, nous avons eu plusieurs occasions de nous retrouver. Ainsi, la considérant presque comme ma sœur, il nous fallait absolument passer des moments ensemble à Brown. La famille c’est sacrée même si la mienne n’était plus, il fallait préserver les membres me restant. Alors, lorsqu’elle m’annonça que nous dinerions chez l’enseigne Mc Do pour les intimes, je tirai la langue en signe de dégoût. J’avais été habituée à une alimentation saine et jamais mes parents n’auraient laissé quelqu’un me traîner à l’intérieur de ce fast food de malbouffe. Hélas, ma mère n’était guère ici et je ne pouvais pas refuser ce plaisir à Billie, je lisais déjà dans ses pupilles comment elle allait dévorer goulument cette baguette au nom débile. Du coup, je l’accompagnais bien qu’en traînant tout de même des pieds. « BJ steuuplaît ! Tu sais Mc Do et moi, on s’aime pas, c’est une grande histoire de haine. Et puis oui ça fait grossir ton truc, tu veux avoir des miches d’hippopotame en sortant d’ici ? M’enfin, je te suis. » Résignée, je la suivis jusqu’à la table qu’elle nous avait choisi. Je n’y connaissais rien ici, tout ce que je savais c’est ce que l’odeur de friture m’envahit le nez . On se serait crus dans un défilé, une caricature de l’Amérique d’aujourd’hui, des bonhommes aux tee-shirts de geek couplés à des bidons rebondissant sous leur jeans qui ne fermaient plus. Pire, je crus apercevoir ce qui ressemblait à une femme sauf que sa tête devait faire la taille d’une boule de bowling. Ecœurant. Néanmoins, je pris mon courage à deux mains et décidais d’oublier cette ambiance que je n’appréciais point pour profiter de mon moment avec l’autre Reynalds de Providence. J’écoutais ses propos en esquissant un faible sourire. « On pourrait loger chez…moi. » Je marquais un temps d’attente en reprenant mon souffle, me concentrant sur les affiches proposant les différents menus. « Je veux dire à mon ancienne maison, on a toujours cette baraque, alors pourquoi pas. Enfin je sais pas, on verra. » Je n’étais pas rassurée à l’idée de retourner dans ces locaux mais il faut bien avouer que l’endroit était très bien situé et permettait un accès indéniable sur le stade olympique dont les travaux commençaient à peine lorsque nous avons quitté la capitale du Royaume-Uni. « Et puis, tu dois pouvoir trouver des hommes sexys courant après un ballon également ici, non ? Tu t’es pas mise en chasse ? » Ma cousine était certainement plus assidue que moi auprès de la gente masculine, je ne savais pas décoder les signes masculins, je prenais un plan drague pour une future agression sexuelle c’est pour dire. J’étais violente dans ces moments-là mais passons. J’observai toujours cette carte en songeant à ce que j’allais prendre.« Ils font des salades ici ? Avec des produits BIO j’espère parce que les OGM me donnent des boutons » ajoutai-je en rigolant
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