Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Johanna, mais vous pouvez me nommer Joe/Delys. J’ai 17 ans, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Jamie Dornan, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV. J’ai connu Providence grâce à Bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Zo' Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que votre forum dépote sa maman ! ).

✻ Gabriel eut une enfance plutôt turbulente. A l'âge de deux ans, ses parents ont divorcé. Il n'en a aucun souvenir bien sur, mais ce divorce à amener de fâcheux évènements à se réaliser. Sa jeune mère trouva un beau père pour ses deux enfants, mais cela se passa mal pendant les quatre ans que dure leur relation. La grande soeur de Gabriel, Eileen, avait l'habitude de se prendre toutes sortes de remarques désagréable par leur beau père. Leur mère n'en sut rien jusqu'à la fin, jusqu'au jour ou Gabriel répéta par inadvertance les insultes que le beau père avait craché au visage de la petite fille pendant l'absence de leur mère. Ainsi sa mère le quitta et quelques années plus tard, elle se remit finalement avec le père de ses enfants.

✻ Gabriel était toujours très tête en l'air en classe. Il était même le pitre de service. Il ne manquait pas une occasion de faire rire ses copains de classe, mais aussi d'essayer par toutes sortes de fantaisies de s'attirer le regard des filles. AInsi, jusque dans l'adolescence, il eut beaucoup de succès dans chacune de ses écoles, mais quand Gabriel commença à devenir un homme, il devint arrogant et cynique. Il restait toujours le même que petit, avec le narcissisme en plus. Il se savait attirant, et commença à en jouer de plus en plus, ce qui lui valu de se faire quelques ennemis, car il faut dire qu'il n'avait pas vraiment sa langue dans sa poche.

✻ Lorsque Gabriel eut seize ans, les tensions familiales devenaient de plus en plus rude. Son père voulait qu'il entre dans une école prestigieuse pour suivre des études d'autant plus prestigieuses, mais Gabriel n'éprouvait que dégoût à l'idée d'aller à l'université. Ce n'était pas du tout son truc de rester cloitré dans un campus plus d'un an et de côtoyer toujours les mêmes personnes. Il avait délibérément besoin de changement d'air, de découvrir le monde qui l'entourait, et de respirer tout simplement. C'est ainsi, qu'un matin, il partit sur un coup de tête avec son meilleur ami Matthew et deux autres potes dans la voiture de son meilleur ami avec le juste nécessaire pour partir à l'aventure. Gabreil avait prit son d'économiser tout un petit tas d'argent depuis quelques années, ce qui lui permit de faire un road trip plutôt confortable de l'Europe jusqu'en Asie, d'autant plus que quelques mois après son départ, son père lui ouvrit un compte bancaire pour l'aider à "survivre", s'inquiétant tout de même pour son fils.

✻ Après plusieurs années de vagabondage, Gabriel avait finit par perdre le contact avec sa grande soeur. Elle avait été déchirée par son départ, se retrouvant sans repère, et Gabriel dut bien avouer que sa soeur lui manqua beaucoup aussi. Elle était la seule femme, avec leur mère bien sur, qui réussissait à lui faire entendre raison et à qui il restait le plus authentique possible. Un jour, alors qu'ils s'étaient complètement perdus de vue, Eileen l'appela. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparaient alors, Gabriel ressentit soudain le manque familial. Elle lui annonçait que ses études à Brown se passait bien. Brown ? L'université ? Pourquoi pas ? Adorant l'aventure, Gabriel débarqua bientôt aux Etats-Unis, avec dans l'idée de rattraper le temps perdu avec sa chère soeur, et aussi de poser ses empreintes sur les jeunes Américaines.

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02H37. Paris. "Alisha, si tu ramènes pas ton petit cul dans les deux prochaines secondes !" Arrêt brusque. La silhouette me tourne toujours le dos, mais je vois déjà qu'elle commence à douter. Ce ne serait pas une bonne solution que de me quitter dans une aussi grande ville, où elle ne connaît rien, ni personne. L'argent, c'est moi qui l'ai, le confort, il n'y a que moi et Matthew qui puissions lui donner dans le motel du coin. La patience et la gentillesse, c'était une autre paire de manches, Un léger rictus me déforma le visage. En moi, mon cerveau bouillonnait. La soirée avait pourtant si bien commencée. Arrivés à Paris le matin même à bord de la voiture de Matthew, nous avions tous les trois arpentés quelques arrondissements à la recherche d'activités qui pourraient nous occuper pendant notre journée. Nous avions donc visités musées, parcs, mais ce fut beaucoup trop barbant pour qu'on s'y éternise. C'est ainsi, que dès la fin de l'après midi, nous commençâmes "l'apéro", je crois que c'est ainsi que les Français nomme cela. Dans mon langage, cela voulait plutôt dire que nous allions nous dégommer le crâne. Nous y allions à grand coup de shooters, de bières, et de fumette. Je commençais à perdre un peu le fil du cours des événements, et mes deux compagnons aussi. Alisha, qui nous suivait depuis notre arrêt à Bruxelles, était encore un peu une inconnue à nos yeux. Cela ne faisait que quatre jours que nous la connaissions. Mais les beuveries et la drogue à gogo aidant, elle était désormais comme une vieille copine de Primaire. Enfin, peut être pour Matthew, car pour moi, elle n'était depuis le début, qu'une nouvelle cavalière à faire succomber. Elle n'était pas une proie difficile à choper, mais il y avait tout de même un petit problème avec ce genre de gonzesse. Facilement dans tes bras, elle sera du genre à se poser des questions si tu ne la regardes pas avec des yeux brillants, que tu ne lui dis pas des mots doux à chaque heure de la journée, et que tu ne la considères que le soir quand tes hormones commencent à te titiller. Ce soir ne s'y trompa pas. Voyant que d'autres membres de la gente féminine attiraient mon regard, elle se mit à philosopher sur sa vision du couple et de l'avenir. J'osais admettre qu'elle avait un bon coup dans le nez, mais s'en était trop pour moi. Je passais la soirée avec deux françaises, tandis qu'Alisha me lorgnant de l'oeil, dut surveiller Matthew, qui avait bu beaucoup trop vite, et qui se serait roulé sur le sol du pub si Alisha ne le maintenait pas sur son siège. Je sentait des éclairs de fureur me parcourirent le dos à chaque fois que la jeune femme me fixait de ses yeux ambres. Finalement, ne pouvait laisser Matthew dans cet état, j'abandonnais les deux parisiennes pour aider Alisha à ramener notre ami à notre véhicule. Lorsqu'il eut la tête posée sur la banquette arrière, il ne mit plus très longtemps à ronfler. M'installant du côté conducteur, je démarrais en trombe et commença ma longue route pour trouver un hôtel convenable pour la nuit. Alisha se tournait les pouces, elle était sur le point de craquer. Le caractère d'une femme ne m'était pas totalement inconnu, je savais qu'elles étaient leurs réactions les plus hystériques et comment agir, mais je n'agissais jamais comme il le fallait, où alors de rares fois. Non, j'avais encore et toujours tendance à perdre mon sang froid face aux femmes qui me prenaient la tête. Je détestais les leçons, je n'en faisais jamais à personne, ce n'était pas pour que l'on m'en fasse. Soupir, les lèvres s'entrouvrent. "Gabriel, qu'est ce que je suis pour toi ?" Regard en coin, lueur de désespoir dans les pupilles. "Je ne suis partie avec vous que parce que j'ai senti le courant passer entre nous, et surtout entre nous deux Gab. Pourquoi refuses tu de me considérer autrement qu'une pauvre banane dont tu boufferais tout l'intérieur et dont tu jetterais la peau aussi rapidement que si cela avait été une saleté ?" Je me lèche les lèvres. Devant notre voiture, des chiens de rue nous coupe la route, me voyant obligé de freiner brusquement avant de finalement redémarrer. La jeune femme à mes côtés me fait pitié. Elle ne se serait pas attachée, tout aurait été ainsi plus simple. Mais bon, une fois de plus, cela aurait été trop facile. Malgré la saturation qui commençait à se manifester en moi, un simple regard vers les jolies jambes bien galbées et bronzées de ma passagère me rappelèrent qu'elle pouvait être encore de bonne compagnie. Et puis, elle était plutôt jolie quand elle s'énervait. Pourquoi ne pas continuer ? "Tu n'es rien pour moi, à part peut être une fille sympa avec qui je peux faire des galipettes tous les soirs" Sourire cynique sur le visage, je tourne à droite au carrefour vers les beaux quartiers. "Pauvre con..." Hummm, l'ai je mérité celui là ? Je pensais pourtant m'être montrer assez clair quand nous nous étions rencontrés"Je pensais, vraiment, que je commençais à signifier quelque chose pour toi !" "Tu me demandes d'être amoureux de toi au bout de quatre jours ? Mais ma pauvre fille, cela n'existe que dans les contes, voyons, réveille toi, on ne connait rien de l'autre !" "De toute façon, c'est trop tard, tu m'as prise délibérément pour la conne de service, et puis avec tes deux poufiasses là au bar ! Tu me dégoûtes" Les larmes commencent à couler sur sa jolie joue rose. Je ne me déconcentre par pour autant de la route . Voyant que je ne réagis pas, elle commence à trafiquer la poignée de sa portière. "Qu'est ce que tu fais ?" "Je sors de cette putin de bagn.." "Arrête ça tout de suite !" "Pourquoi, qui va m'arrêter de toute manière ?" Grrr. Je me range sur le côté de la route dans un chemin qui mène sous un pont. L'endroit est sombre, je sais de suite que je ne veux pas rester là longtemps, j'ai eu vent de certaines histoires de Paris de nuit. Claquement de porte. Alisha s'avance déjà au devant de la voiture avec son sac sur l'épaule. Je sors moi aussi tout en jetant un coup d'oeil à Matthew, qui dort toujours profondément sur la banquette arrière. "Alisha, si tu ramènes pas ton petit cul dans les deux prochaines secondes !" Arrêt brusque. La silhouette me tourne toujours le dos, mais je vois déjà qu'elle commence à douter. Ce ne serait pas une bonne solution que de me quitter dans une aussi grande ville, où elle ne connaît rien, ni personne et surtout par une nuit comme celle là et à une heure pareille. Alisha finit par se retourner, le minois rouge coquelicot. "Laisse moi tranquille, je ne veux plus traîner avec des cons pareils" "Hé, tu vas laisser Matthew en dehors de ça tu veux!" "Non, il est con à sa manière de t'accorder autant d'attention, tu es l'être le plus vil que je connaisse" "On peut toujours s'arranger, non ?" "Va te faire foutre, toi, ton petit ego, et tout ce qui se rapporte au nom de Stuart. Ta mère doit pleurer dans ses draps d'avoir donné naissance à un tel salaud, à moins que ce ne soit ton éducation qui soit ainsi !" Ma machoire craque sous le coup de la colère. Cette petite mijorée va regretter de parler ainsi de ma mère et de ma famille. Deux grandes enjambées, un violent coup de bras par dessus Alisha pour venir toucher le mur, la voila coincée entre mon torse et le mur. "Excuse toi Alisha !" Bruit de salive, sensation de froid sur la joue. Elle m'a crachée dessus. Déjà, elle passe au dessous de mon bras et s'en va. Furieux, je lui aggripe le bras, la tire violemment et lui fout une gifle sur la joue gauche. Son visage se tord de douleur, ma main me lance. Je ne me rends pas tout de suite compte de ce qu'il vient de se passer. Il y a encore quelques degrés d'alcool qui me coule dans les veines, je mettrais mon geste sur le compte de l'inconscient. Je regarde ma main, puis la joue d'Alisha, puis Alisha, qui est adossée au pont, les idées encore brouillées. Elle me regarde avec hargne et désespoir. "Va t en, si c'est ce que tu veux" Je retire mon blouson, le lui met autour des épaules. "Il y a de l'argent dans la poche intérieure, prends toi un taxi et va à l'aéroport" Alisha serre le blouson autour d'elle. Je vois les marques de mes doigts disparaître de sa joue. Je sais qu'un tel geste était déplacé, mais l'alcool fut plus fort. Je regarde mes chaussures un instant, avant de débiter rapidement et de façon presque muette :"Excuse moi pour moi mon geste.." Je me relève et repart vers la voiture. La brise du vent me caresse la nuque et j'essaye de remettre un peu d'ordre dans mes idées. Que s'est-il passé ? Pourquoi en suis-je arriver là, à abandonner une femme à elle même en plein coeur de Paris et en pleine nuit ? J'entends mon prénom, me retourne. Alisha me fait face, la mine dubitative. "Je n'ai pas de téléphone, aucune idée de numéro à appeler pour un taxi, et aucun sens de l'orientation" Je vois un petit éclair passer dans ses yeux, et qui semble me supplier d'accepter sa requête. Je baisse les yeux, retourne vers la voiture, ferme la portière derrière moi et allume les phares. Je regarde mon reflet dans le rétroviseur. Une veine est apparue le long de mon cou, soulignant l'état dans lequel j'étais quelques secondes auparavant. J'ouvre la portière passager et fait des appels de phare à Alisha. Elle finit par rentrer dans la voiture, et je reprends ma route vers l'hotel le plus proche. Un quart d'heure plus tard, je déposais Matthew dans un lit simple tout en ayant prit soin de lui retirer sa chemise pleine d'alcool séché. Gabriel n'avait pas envie de payer la chambre plus chère qu'elle ne l'était, et de payer le lavage des draps. Je m'effondrais finalement sur mon lit, et fut rejoint bientôt par Alisha. Celle ci se lova contre moi et entreprit de me faire des baisers le long de mon corps. Ah, les femmes ! Toutes aussi lunatiques et changeantes !Légèrement étonné, je finis cependant par répondre à ses caresses. Après tout, ça aussi je pourrais le mettre sur le compte de l'alcool.