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| Auteur | Message |
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| Sujet: « Hi, baby ! » - Gabriel Lun 30 Avr - 19:36 | |
| Gabriel Ҩ Avalon « Hi, baby ! » Providence, 08H30 PM Avalon était devant son miroir en train de brosser ses longs cheveux blonds. Ce soir, il était convenu qu'elle aille à la pizzeria sur Wickenden Street avec quelques amies. La jeune fille, après une journée de cours, avait rapidement terminé ses devoirs avant d'aller prendre une longue douche bien chaude. Elle avait une serviette autour de son corps à présent sec, et venait de terminer de se sécher les cheveux, tâche, vu leur longueur, longue et compliquée. Après quoi, elle alla vers son armoire, toujours avec sa serviette autour du corps. Elle opta pour porter un bustier noir et un pantalon en cuir slim également. La demoiselle mit ses ballerines avant de retourner dans la salle de bain pour se maquiller. En guise de maquillage, la demoiselle souligna d'un trait de bleu foncé ses yeux azur et se mit un trait de liner, un peu de mascara. Après quoi, totalement prête, elle mit sa veste en cuir, saisit son I Phone, ses clefs et se dirigea vers la pizzeria. C'est à neuf heures du soir qu'elle y fut. Une fois là-bas, la demoiselle s'installa à sa table, commandant un soda. Ses amies arrivèrent toutes en mêmes temps, et les cinq demoiselles passèrent la soirée à discuter et à manger leurs pizzas. Finalement, après avoir passé une longue soirée à discuter, se raconter des ragots, parler mode, maquillage, la petite bande se sépara, et Avalon n'ayant pas envie de rentrer, elle resta dans la pizzeria à pianoter sur son téléphone. Qu'attendait-elle ? Elle n'en avait pas la moindre idée elle-même. Mais ce qui était sûr, c'est qu'elle commençait à se sentir bien seule, à cette table.
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| | | | Sujet: Re: « Hi, baby ! » - Gabriel Lun 30 Avr - 21:28 | |
| Gabriel Ҩ Avalon « Le flirt, c'est taquiner le bouton sans cueillir la rose » L 21h30. "Stuart, je te la fais pas à moins de vingt dollars." "Allez, sors la ristourne, je suis un de tes plus fidèles clients !" "Si je faisais une ristourne à tous ceux qui se prétendent être mes meilleurs clients, je serais au chômage Stu' !" "Mais tu y es déjà au chômage, et tu sais aussi bien que moi que tu as besoin de ma tune pour payer ton loyer, le business ce sera plus tard mec ". J'avais gagné. Déjà, Mickael regardait le bitume en se tortillant les mains à l'intérieur de son blouson en cuir, à la recherche de la petite princesse. Ses gestes étaient lents, il semblait tout à fait réticent à me servir. Vingt dollars pour un bout de dix de shit du Danemark, qu'il avait eu gratuitement puisqu'il plantait bien au chaud dans un placard de sa chambrée, c'était quasiment un cadeau que je lui faisais. Mais Micki avait les yeux plus gros que le porte feuille, sans moi, il n'aurait pas de quoi faire bouffer son clebard ce soir. Mais ça, comme tout ancien Alpha, il ne se l'avouerait peut être jamais. Car Mickael avait abandonné Brown au bout d'un semestre, la pression des cours étant trop forte et aussi parce qu'il était bien trop déglingué pour pouvoir se concentrer sur ce qu'il faisait. Dans notre confrérie, on avait fait de notre mieux pour le maintenir à flots, et à le cacher des confréries ennemis quand il faisait ses trips en public, afin d'éviter toute expulsion de l'un de nos frères de fratrie. Mais malgré nos méfiances, il avait fini par se faire prendre, on ne sait trop comment et pourquoi, derrière un buisson dans le jardin des Alpha, en train de faire une crise. Moi et un autre Alpha avions recherché comment un être non Alpha avait pu dénoncer Mickael, il se révéla qu'il s'agissait d'un bizut qui trainait dans le coin des Alpha dans l'espoir de pénétrer dans nos bâtiments afin d'y dérober un de nos objets de valeurs. Putin de bizutage à la con. Et putin de Mickael. Maintenant il se retrouvait à dealer aux coins des rues afin de pouvoir se payer son minuscule deux pièces avec son chien Hedi. Finalement, Micki finit par me sortir un sachet plastique contenant ma marchandise. Je lui prends des mains et cache la petite coquine dans mon propre blouson. En échange, je sors deux billets de ma poche et les mets discrètement dans la paume de mon ancien confrère. Sans un mot, je le fixe une dernière fois, lui donne une tape sur l'épaule et commence à arpenter la rue. Vaquant à mes pensées, je marche ainsi pendant un quart d'heure. Mon ventre se met à grogner furieusement. Merde. Avec ses conneries, j'en ai oublié de bouffer. Je lève la tête et regarde autour de moi. Une pizzeria. Mouais, toujours mieux que rien.
23h45. Ce soir, la pizzeria fermait ses portes un peu plus tard que d'habitude, cela avait été un soir d'affluence, et il y avait encore une bonne dizaine de personnes à l'intérieur de l'établissement. En arrivant, les salles étaient combles, mais j'avais toujours une solution, et je n'avais aucune envie de me trouver un autre endroit pour prendre mon dîner. Je m'étais donc balader entres les tables, à la recherche d'âmes charitable. Je l'avais trouvé en la personne d'une femme mûre, une beauté froide que je n'avais pas tarder à décongeler avec mes regards doucereux. J'avais usé de deux ou trois répliques que je ressortais aux femmes de ce genre, et la femme n'avait pas mit plus de deux minutes à m'accepter à sa table. Comme je l'avais analysée, elle était en voyage d'affaires, ce qui expliquait qu'une femme comme elle puisse dîner seule. Règle n°1 : toujours prétendre que ce que nous dit la proie nous intéresse et en redemander. C'est ainsi que pendant plus d'une heure et demi, je m'étais apprêter à écouter attentivement toutes les mésaventures que la femme, quel était son prénom déjà ?, avait pu rencontrer pendant son dernier vol Los Angeles-New York. Autant dire qu'elle était beaucoup moins intéressante dans les paroles que sur l'apparence. J'étais pourtant habitué à rencontrer et aduler quelques fois rien que pour une nuit des femmes d'âges mures, mais cette fois, je ne m'amusais pas, et je n'avais plus envie de jouer. Quand elle me proposa si je voulais venir boire un dernier verre à son hôtel, je refusais. J'avais beau me taper des femmes n'importe quand, n'importe où, j'essayais tout de même de choisir de bons profils, où en tout cas pas le genre de gonzesse qui me ferait regretter le goût de ma pizza de part ses histoires insignifiantes. Je restais finalement sur ma banquette, à lorgner les autres clients de la pizzeria. Je m'adonnais à cette occupation jusqu'à ce que mes yeux semblent défaillir devant une crinière blonde. Seule, elle aussi. Que fait-on seule dans une pizzeria à presque minuit ? Son rencard lui avait-il fait faux bond ? Non, elle n'avait pas l'air contrariée. Mais elle semblait plutôt s'ennuyer et concentrer un centième d'attention à son portable. Hum, je trouvais cela désolant. Je me décide finalement à m'approcher par derrière de sa table, j'aperçois sa silhouette de plus près, et des bribes de son visage. Comestible, c'est déjà ça. Me gardant bien de l'aborder avec une telle remarque, je lorgne le serveur qui passe tout près de moi pour lui passer une autre commande. "Hé, s'il te plait, Deux bloody-mary Kirikou !" Le serveur noir me regarde avec considération. Je vois déjà que je ne vais pas me faire poti-pote avec lui ce soir. Tant pis, ma plaisanterie sur sa couleur de peau a formé un grand sourire à mon visage. Je l'exhibe fièrement en me disposant face à la jeune femme blonde. L'abordage, mon moment préféré : ne jamais pré-déterminer la réaction de la proie. "De loin, je me suis dit que tu avais besoin que l'on vienne à ton secours pour te libérer de l'emprise du diable qu'est le portable. Regarde autour de toi, la lumière est tamisée, l'air respire l'Italie, et un homme vient t'aborder. C'est plus réjouissant que de jouer à Doodle Jump tu ne crois pas ?" Je regardais par dessus son épaule, je n'avais pas raté, elle jouait bien à ce jeu insignifiant. Peu importe, le serveur revenait déjà avec les deux verres. Je lui retirais de son plateau en le remerciant en Swahili. Clignement des yeux, le serveur semblait avoir compris ce que je venais de lui dire. Mon accent était donc resté le même depuis mon voyage en Afrique. Pas peu fier de moi, je me mis à ricaner en m'asseyant en face de ma nouvelle rencontre, je disposais un verre en face d'elle. Je retirais la paille de mon verre et la posa sur un coin de la table. "Les pailles, je n'ai jamais trouvé ça très viril... J'espère que tu apprécieras ce jus de tomate alcoolisé, il va me coûter assez cher comme ça". Mon sourire n'avait pas quitté mon visage et mes yeux restaient toujours rivés dans ceux de la jeune femme.
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| | | | Sujet: Re: « Hi, baby ! » - Gabriel Mar 1 Mai - 15:20 | |
| Gabriel Ҩ Avalon « Hi, baby ! »
Les yeux rivés sur mon portable, je me contentais de me passer le temps en jouant à Doodle Jump. Vous savez, ce jeu sans aucun objectif, pour quand on s'ennuie à un point inimaginable ? Bah voilà, je joue à ça. Je savais très bien que ce jeu n'avait strictement rien de passionné, mais c'est étrange, je ne pouvais pas m'en empêcher. Idiot ? Peut-être bien. Mais je trouvais ça toujours mieux plutôt que de rentrer directement à l'université. « Hé, s'il te plait, Deux bloody-mary Kirikou ! » Je fus quelque peu décontenancée d'entendre un homme juste derrière moi, mais je ne bougeais pas, faisant mine d'être prise dans mon jeu. Néanmoins, l'homme se déplaca à côté de moi, et me parla. « De loin, je me suis dit que tu avais besoin que l'on vienne à ton secours pour te libérer de l'emprise du diable qu'est le portable. Regarde autour de toi, la lumière est tamisée, l'air respire l'Italie, et un homme vient t'aborder. C'est plus réjouissant que de jouer à Doodle Jump tu ne crois pas ? » Je levais les yeux vers lui. Oui, pas faux, c'était toujours plus réjouissant que de jouer à ce jeu sans objectif. Je verrouillais mon I Phone, le laissant posé sur la table. Je regardais le jeune homme s'installer en face de moi, et le serveur déposais les deux boissons sur la table. Il poussa l'un des deux verres vers moi, avant de retirer la paille de son verre. « Les pailles, je n'ai jamais trouvé ça très viril... J'espère que tu apprécieras ce jus de tomate alcoolisé, il va me coûter assez cher comme ça. » Un demi sourire plaqué sur mes lèvres, je le remerçiais pour le verre. « J'ai rien contre le jus de tomate, et je le préfère encore plus quand il est alcoolisé. » En même temps, je connaissais bien peu de gens qui n'aimaient pas. « Eh... Oui, en effet, se faire aborder est plus réjouissant que ce jeu sans objectif. Après, sa dépend par qui... » Dis-je avant de siroter un peu de mon verre.
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| | | | Sujet: Re: « Hi, baby ! » - Gabriel Dim 6 Mai - 11:23 | |
| Gabriel Ҩ Avalon « Le flirt, c'est taquiner le bouton sans cueillir la rose » L La pizzeria se vidait petit à petit. Mais il restait toujours de vieux habitués ou des étudiants qui préféraient profiter de la bonne humeur ambiante du lieu pour traînasser quelques heures encore. En ce qui me concernait, la soirée commençait à peine. La jeune femme en face de qui je m'étais assis était plutôt à mon goût et ne semblait pas réticente à ma première approche. Peut être qu'elle n'attendait que ça finalement. Elle devait être venue avec des amies à elle et n'avait pas voulu rentrer au campus tout de suite, dans l'espoir peut être que quelqu'un d'autre dans la pizzeria se retrouverait dans la même situation qu'elle et qu'il viendrait l'aborder. Car se retrouver seul dans un restaurant n'était pas l'une des choses que j'appréciais. Si tel était le cas, je m'empressais de trouver quelqu'un à aborder, bon de préférence une femme mais il m'arrivait de temps en temps de taper causette avec des étudiants hommes de Brown, si bien sur j'avais prit la précaution avant d'être sur qu'ils ne faisaient pas partie des Kappa. Mes yeux ne lâchaient pas la jeune femme, et cela mettra le temps qu'il faudra pour qu'elle se sente intimidée sous mon regard. Je bus une gorgée de mon verre tout en prenant soin de ne pas avaler de pépins. Mais apparemment il n'y en avait pas, tant mieux, j'aurais passé un sale quart d'heure en vue de mes allergies, et ce n'était pas vraiment le moment, car j'aurais du couper court à ma rencontre avec la jolie blonde qui me faisait face. « J'ai rien contre le jus de tomate, et je le préfère encore plus quand il est alcoolisé. » Ah, typique, J'avais visé dans le mile, une femme préférera toujours une boisson plutôt saine qu'un bon vieux truc de bourrin de pilier de bar. J'en viendrais à lui proposer ce genre de verre plus tard, mais là il fallait d'abord tâtonner le terrain pour qu'elle n'ait plus envie de me quitter de la soirée. "Humm, je dois t'avouer que c'est un peu pour me donner bonne conscience et de me dire que je bois un de mes cinq fruits et légumes par jour que j'ai choisi cette boisson pour nous deux." Le problème avec ce genre de propos, c'est que une femme pouvait changer le sens de ses propos. Là, en cet instant, la jolie blonde aurait pu croire que j'avais insinuer qu'elle avait besoin elle aussi de faire attention. Et puis cela aurait été crédible, après tout nous étions dans une pizzeria, et une pizza n'est pas forcément réputé pour être pauvre en calories. Enfin bon. « Eh... Oui, en effet, se faire aborder est plus réjouissant que ce jeu sans objectif. Après, sa dépend par qui... » Je pouffais de rire.C'était gagné, enfin du moins pour l'instant. "Par qui ? Cela veut donc dire que je suis assez à ton goût pour que tu me laisses m'asseoir à ta table ? Au fait, je m'appelle Gabriel..." Il lui tendit sa main droite par dessus la table, et lorsque celle ci lui tendit la sienne pour qu'ils se serrent mutuellement la main, Gabriel lui retourna doucement la main et l'attira vers lui pour y déposer un baiser. Il n'avait toujours pas décroché son regard des yeux de sa proie. "Désolé, j'ai tendance à être un peu vieux jeu quand je m'y mets"
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| | | | Sujet: Re: « Hi, baby ! » - Gabriel | |
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