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 « so you kind of doppelganger ? ► jake wildworth »

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MessageSujet: « so you kind of doppelganger ? ► jake wildworth »   « so you kind of doppelganger ? ► jake wildworth » EmptySam 5 Mai - 11:45

So you kind of doppelganger ?

5TH MAY. Simple matinée printanière. Tandis qu'un soleil peu assuré faisait une entrée, néanmoins remarquée, j'avais pris la décision de ne pas attendre qu'il soit à son zénith pour me lever. Ainsi, il était près de neuf heures quand je daignai ouvrir les yeux. Je jetai un œil sur le lit de ma colocataire ; elle était comme prisonnière d'un profond sommeil, semblable à une belle au bois dormant. Mais la raison de son voyage dans les bras de Morphée était beaucoup moins féerique ; depuis la fin du rush, les soirées se multipliaient dans la maison des Sigma ; malgré une période de cours éreintante à l'approche des examens, la greek life n'avait guère cessé ses activités. Chaque soir, un nouvel événement venait animer notre petite vie étudiante, quel qu'il soit. Il y avait toujours un prétexte pour s'amuser. Je devais reconnaître que cet aspect des confréries me plaisait davantage chaque jour, toutefois je tenais à rester à la hauteur pour valider mes cours. C'est pourquoi, je m'efforçais, chaque week-end, à travailler quelques heures, quoique cela s'avérait de plus en plus difficile.
Je quittai la chambre sur la pointe des pieds, calculant chacun de mes pas pour minimiser le bruit qu'il pourrait provoquer. En vain. Le parquet craquait au moindre frottement de mes orteils contre le sol. Je me surpris à faire une mimique dès que cela arrivait. Pourtant, l'étudiante qui partageait ma chambre depuis plusieurs jours maintenant, ne semblait guère perturbée par le grincement du bois.
Une fois sortie, je rabattis la porte, cherchant à l'épargner des éventuelles nuisances alentours. Mais la maison était plongée dans un silence religieux. J'étais sans doute la seule debout de si "bon matin". En effet, depuis que je faisais partie des Sigma Chi et, plus globalement, du système greek, mon rapport au temps avait radicalement changé ; les horaires de lever et de coucher étaient bien différentes de celles d'une personne normale et ordinaire. Pour ma part, je n'avais eu aucun mal à m'y adapter, néanmoins, je craignais que cela ne me pose problème par la suite.
Je rejoignis les escaliers, les descendis doucement malgré le chêne verni craquant à chaque marche que je peinais à franchir, et une fois le sol du premier étage atteint, me dirigeai vers la cuisine. Nous avions la chance d'avoir à disposition bon nombre de petits appareils électroménagers, notamment une cafetière, qui avait l'incroyable pouvoir d'illuminer mes journées, quel que soient les horreurs qui m'attendaient hors de ces murs. Je fouillai quelques instants dans les placards, à la recherche de filtres et de cette merveille d'arabica dans laquelle j'étais prête à investir mon temps et mon argent chaque jour que Dieu fait. Une fois ces trésors en main, je les disposai dans le petit appareil, et attendis patiemment qu'elle fasse ce pourquoi elle avait été créée.
Pendant ce temps, je me perdis dans mes pensées, assise sur un tabouret haut, les yeux rivés sur une fenêtre parfaitement nettoyée. J'aperçus mon image au travers des carreaux ; ils me renvoyaient un reflet qui n'aurait sans doute plus à personne ; mes longs cheveux noir corbeau emmêlés formaient un amas de mèches figées sur le sommet de mon crâne, et mes yeux, bleuis par le soleil, étaient soulignés de cernes. Mais cette apparence peu avantageuse ne me dérangeait guère ; j'avais su garder une part de naturel dans mon physique, et c'est d'ailleurs ce qui avait plu à mes sœurs.
Le bruit sourd de la cafetière m'arracha à mes songes ; je me levai, me servis une tasse et engloutis le nectar amer et brûlant. Pareil à l'ambroisie des dieux de l'Olympe, une simple gorgée du breuvage m'apporta une sensation d'immortalité. Non pas que je sois devenue adepte d'ésotérisme, mais tous mes maux semblaient avoir disparu.
L'horloge qui affichait neuf heures quinze m'incita à accélérer le rythme ; je sortis de la pièce, et rejoignis ma chambre pour me préparer. Par chance, ma colocataire ne s'en rendit pas compte, et je pu quitter les lieux sans problème.

Dehors, le calme régnant était semblable à celui de la maison. Il n'y avait pas âme qui vive. J'étais sortie, sans réel but, et commençai à errer à travers le campus. Une légère vint caresser mon échine, m'obligeant à refermer ma veste. Malgré la saison, l'air demeurait frais et le ciel, couvert. La pelouse parfaitement tondue était humide, trace des averses fréquentes qui s'abattaient sur la région depuis quelque temps.
Tandis que je marchais dans cette atmosphère peu avenante, j'aperçus une silhouette qui semblait se rapprocher. A mesure que j'avançai, je réalisai qu'elle ne m'était pas inconnue. Un sentiment de méfiance mêlé à de l'antipathie me gagna ; je connaissais bel et bien cette personne. Nicolai Wildworth. Sa démarche était détendue et son air, nonchalant. Bien que seuls quelques mètres nous séparaient désormais, il ne semblait pas contrarié par ma présence. Je continuai à avancer, cherchant par tous les moyens, à contenir cette chose qui ne demandait qu'à exploser en moi. C'était physique. La simple vue de sa personne me donnait envie de lui balancer ma haine au visage.
« Salut ! », lâcha-t-il simplement, un léger sourire aux lèvres. Comment pouvait-il faire comme si de rien était ? Quelques jours plus tôt, il m'avait tout simplement humiliée au milieu de l'université. Ma personnalité rancunière et impulsive ne pouvait pas laisser passer ça. « Qu'est-ce que tu as Wildworth ? » dis-je sèchement en le regardant droit dans les yeux. « Tu ne peux pas me voir en peinture et, ça tombe bien, car je ne peux pas t'encadrer non plus ! Alors ne cherche pas à me faire passer pour plus bête que je ne le suis ! Qu'est-ce que tu prépares ? Ma mise en bière ou est-ce que tu attends toujours des excuses ? ». Mon ton était empli de colère, mais également de sarcasme. Je ne tenais pas à lui montrer cette faille, celle de mon impulsivité maladive, qui pourrait lui laisser penser qu'il avait gagné. Je le fixai durement, mais perçus malgré tout, une pointe d'incompréhension dans son expression. Pourtant, je me refusai à lui laisser le bénéfice du doute.

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MessageSujet: Re: « so you kind of doppelganger ? ► jake wildworth »   « so you kind of doppelganger ? ► jake wildworth » EmptyLun 21 Mai - 19:09


Arya & Jake
« So you kind of doppelganger ?. »


Il devait être aux alentours de huit heures ce matin lorsque mon réveil se mit à sonner ne me réveillant point étant donné que je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. C'était à n'y rien comprendre, moi qui avais pour habitude de me lever en plein milieu de l'après midi avec une gueule de bois horrible à laquelle je commençais d'ailleurs à prendre goût. J'étais rentré vers quatre heures du matin d'une soirée dans un bar organisé par un bon ami à moi. Comme d'habitude je n'avais su dire non à l'alcool, il fallait avouer que l'ambiance était à la fête cette nuit, mais une chance pour moi il en fallait une sacré dose pour que je finisse complètement ivre et j'avais évité de me laisser trop aller. J'étais donc rentré seul, chose rare, mais je n'avais vraiment pas la tête aux filles en ce moment. non pas que celles qui se trouvaient dans ce bar n'était pas à mon goût, au contraire mais j'avais envi de prendre un petit peu de temps loin de ces distractions.

J’éteignis mon réveil avant de tenter de fermer l'oeil mais chose impossible. Au bout d'une trentaine de minutes je lâchai l'affaire, je sortis de mon lit pour me rendre dans la salle de bain histoire de prendre une douche pour me clarifier les idées avant d'enfiler un jean, un t'shirt et une paire de baskets. Puisque j'étais incapable de dormir et que je n'avais pas envie de passer la matinée seul dans mon appartement il fallait que je me trouve une occupation et quoi de mieux pour faire un peu le vide dans ma tête qu'une petite promenade matinale. Ironique bien sûre, c'était vraiment pas mon truc les sortis improvisées à une heure aussi propice au sommeil. Je lançai un rapide regard vers la fenêtre, le ciel était couvert, et il semblait y avoir du vent je pris donc ma veste en cuir et je sortis en refermant la porte derrière moi me permettant par la même occasion de rencontrer la vieille dame qui me servait de voisine et que je n'avais jamais vu avant aujourd'hui, elle me gratifia d'un large sourire et d'un "Ah monsieur Wildworth, c'est vous? Je commençais à croire que vous n’existiez pas'. Je lui souris poliment en retour n'aillant aucune envie de rester là à discuter avec elle je me dépêchai de prendre l’ascenseur qui une chance arriva de suite mais dans lequel je croisai le proprio, "Vous n'avez pas encore payé votre Loyer du mois Monsieur Wildworth". Voilà, c'était exactement ce pourquoi j'évitai de sortir de chez moi avant une heure précise, pour éviter de croiser des gens à qui je n'avais pas envie de parler.

Je marchais à travers le campus sans véritable but, ou peut être si, celui de me trouver un café. J'en avais bien besoins, car même si je n'avais pas finit ivre mort hier soir, j'avais un léger mal de tête. J'en trouvais un rapidement, car oui ce n'était pas ce qu'il y avait de plus rare ici. Je repris donc ma petite balade, il n'y avait quasiment pas un chat dehors, chose que je pouvais facilement comprendre. Qui à part moi aurait envie de se promener alors qu'il n'était même pas encore midi? Personne. Ou bien avais-je pensé un peu trop vite? Je vis une jolie jeune fille au physique bien peu repoussant, même pas du tout qui semblait elle aussi s'être levé un peu trop tôt ce matin. Elle marchait juste en face de moi et finalement nous arrivâmes à auteur l'un de l'autres. Je lui souris alors en la saluant, chose qu'elle ne sembla pas apprécier au vu du discours incompréhensible qu'elle me tenait. Elle connaissait mon nom de famille, chose étrange étant donné que je n'avais jamais rencontré cette beauté au par-avant. Je l'écoutais donc attentivement le lâchant pas ses yeux du regard. De très jolies yeux sois disant passant. Je compris rapidement ce qui était entrain de se passer. Cette belle inconnue me prenait pour mon frère, bien évidemment, il n'y avait que lui pour se mettre à dos une aussi jolie fille. Je la laissais tout de même terminer sa petite crise de nerfs sans lui dire qu'elle faisait erreur sur la personne. Un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres, c'était plus fort que moi je ne pouvais pas le retenir.

Jake ~ Oui, tu as raison j'attend des excuses. Qu'est ce qui ne va pas chez toi? Ça t'arrive souvent d'agresser les gens dans la rue sans raison? dis-je d'un ton sérieux.

Je prenais un malin plaisir à me faire passer pour Nicolai. Ce n'était pas la première fois qu'on me prenait pour lui depuis mon arrivé sur le Campus. Cet idiot avait eu la bonne idée de se mettre à dos toutes les demoiselles de Providence apparemment. Et je ne faisais qu'envenimer ses relations avec ses dames en me faisant passer pour lui à la première occasion venue.
Codage fait par .Jenaa
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