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Sujet: Thank you again # w. Desmond Jeu 3 Mai - 9:24
Dylann & Desmond
« Thank you again. »
Encore une fois, la semaine reprenait son cours habituel ; quelques bousculades dans les couloirs, l’équipe des cheerleaders en compagnie de l’équipe de football, les potins, de ça, de là, le groupe de geek exclus, comme toujours, d’autres élèves regagnant déjà la salle de cours, et Dylann, là, plantée devant son casier, en train de se morfondre sur elle-même. Encore une fois, levée de bonne heure ce matin – aux alentours de six heures –, elle n’avait pas mis bien longtemps à mettre les pieds hors du lit. Trousse de toilette sous le bras, une douche, mi-chaude, mi-froide, tiède histoire de bien se réveiller, et un habillage rapide, quelque chose qui ne lui prenait pas vraiment la tête : un jean, un t-shirt, et des baskets. Elle avait ensuite rejoins derechef la cafétéria pour prendre son petit déjeuner, un moccha et un croissant, comme tous les matins. Pendant ce temps de tranquillité et de solitude – il n’y avait jamais grand monde à la cafet’ à cette heure – elle prenait soin de consulter ses mails, entre deux gorgées, et sa lecture actuelle “Les liaisons dangereuses” de Laclos. Sourire. Un nouveau message. La brunette posa son gobelet sur la table et se hâta de répondre. C’était un message banal, mais comme tous les jours, ses messages lui réchauffaient le cœur. Depuis qu’elle détenait ce téléphone, elle conservait tous les mails de Daisy, et n’était pas prêt à s’en séparer. Ce téléphone était son secret, son trésor. Oui, sans lui, elle ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui. Oui, sans lui, elle serait sûrement en train de travailler en tant que serveuse dans un bar miteux pour payer ses factures, seule, et complètement coupée du monde, pouvant rayer les joies de la jeunesse de sa propre vie.
Les coups de sept heures trente avaient sonné, et la cafet’ était déjà bien plus remplie que tout à l’heure. Dylann rangea son téléphone dans sa poche avant de mettre la touillette dans sa bouche, envieuse de la mordiller un peu et s’en alla vers la sortie, jetant au passage son gobelet à présent vide. Elle se hâtait ensuite de retourner au pavillon, retrouver ses sœurs, mais aussi amies de sa sororité. Le temps s’était écoulé rapidement. Certaines d’entre elles discutaient de la fête de la veille, d’autre les écoutaient, tout comme Dylann. Silencieuse, souriante, elle les écoutaient simplement parler, s’imaginant parfois certaines scènes de ce qu’avait pu être cette fameuse soirée. Ceci dura jusqu’à ce que la sonnerie. Derechef, la jeune Lambda quitta le pavillon et rejoignit le hall de l’université, jusqu’à son casier. Pointée devant ce dernier, son sac ouvert, la brunette était désormais en panique. Le visage blême, elle retournait ses affaires machinalement, mais rien. Elle ne trouvait plus son livre, celui qu’elle avait emprunté à la bibliothèque. « Oh non… » lâcha-t-elle, comme si c’était le drame du siècle ! Et les cours commençaient bientôt. Elle n’avait pas le temps de retourner à cafet’. Puis de tout façon, même si elle y retournait, il n’y serait sûrement plus. Quelqu’un l’aurait pris. Et il serait perdu.
Dylann était une élève boursière, autrement dit, c’était une pauvre – comme dirait l’autre – et elle n’avait certainement pas les moyens de s’acheter un livre, alors le restituer, c’était du pareil au même. En plein dans son film, en train de s’imaginer travailler d’arrache-pied dans un endroit trop glauque pour pouvoir le rembourser, Dylann n’avait même pas remarqué que quelqu’un s’était posté à côté d’elle. Enfin, jusqu’à ce qu’on la fasse sortir de ses pensées « C’est ça, que tu cherches ? » La brunette s’arrêta nette, bien que toujours aussi paniquée et tenta de retrouver ses esprit afin de reconnaître son interlocuteur dont la voix lui était familière. « Desmond ? » Mais comme attirée vers ses pieds, elle baissa la tête et put voir qu’il tenait dans ses mains l’objet de ses tourments. La brunette s’en empara aussitôt, et décrocha finalement un large sourire. « Merci ! » lâcha-t-elle, le plus franchement du monde avant de secouer la tête et d’ajouter… « Mais comment ? … »
Dernière édition par M. Dylann Wilde le Mer 9 Mai - 15:41, édité 1 fois
« Desmond J. Svensson »
~ Dépot de candidature : 19/04/2012 ~ Bavardages : 876
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Sujet: Re: Thank you again # w. Desmond Mar 8 Mai - 14:59
THANK YOU AGAIN, WITH M. DYLANN WILDE ♥
J’étais là, le souffle coupé, ayant pour seul ami le marbre de la salle des conseils, dehors il faisait froid, c’était une de ces giboulées de Mars, version début Mai, que ce monde est déréglé, on vit une époque de fou, le temps n’était plus à sa place, les Kappas devenaient des Alphas et moi, la vieillerie de la maison, j’étais hors de mon époque, ma gloire d’antan, les victoires aux Olympiades que on avaient arrachées tout ça n’avait plus de sens.
L’un des nôtres avait perdu la foi, le karma inné qui nous entourait jadis s’était évaporé comme l’eau s’évapore d’une cocotte-minute ! Je ne réussissais pas à dormir, comme toutes les nuits où j’envoyais des hommes à la boucherie dans « ce putain de désert, mec » ! Mon service militaire était terminé depuis bientôt cinq ans, mais la vie grecques au final était plus terrible encore ! Dehors une horde d’Alphas enragés et assoiffés de sang croisaient le fer avec nos fidèles bizuts, toujours fidèles à nos frères, tu parles c’était rien de plus qu’une phrase pour certains, les trois-quarts de nos troupes étaient juste là pour boire, festoyer et se taper des Iotas ! Le départ de Neven avait semé le doute et j’avais congédié presque toutes les nouvelles recrues et lancé, le peu de fidèles à notre cause dans une tentative de récupération du traitre.
La nuit passa sans que je dorme, dans un état proche de la léthargie, j’ai soulevé ma masse avec effort pour me mettre sur pied. Errant dans le couloir principal de la maison-mère, je croisais un survivant, une bouteille de tequila à la main (que voulez-vous, c’est Mathéo qui à remplit le frigo ce mois-ci ! De la tequila, de la tequila, mais pas de bières !), ses yeux vitreux me croisèrent, il baragouina quelque chose dans sa jeune barbe, j’eu peine à déchiffrer. Alors que les multiples bleus et les quelques coupures qu’il arborait sur la paume de ses mains, me parlait beaucoup plus.
Je voyais le tableau d’ici, on avait pris une branler mémorable ! Je lui arrachais la bouteille des mains, lui filant la clef de ma chambre, « Au lit ! Fait pas le con … vous êtes mon héritage. », Ou plus ou moins un truc dans le genre sur un ton protecteur, presque paternel. Il me rétorqua quelque chose comme « Rendez-vo … Dylann, ta Lambda, passé depuis une heure … »
J’enfilais avec hâte un tee-shirt blanc, marqué en son centre de l’inscription violette « KT », un Levi’s 506, une paire de basquettes blanche, je me rasais à la vas vite, foutais un coup de peigne dans ma tignasse blonde, un coup de brosse et de fil dentaire et j’étais enfin paré pour la plus belle des fleurs de Brown, Dylann Wilde.
A la sortie du pavillon j’entr’aperçus un tague « Soyez un Kappa, Soyez une salope ! », l’œuvre de nos cousins les Alphas très certainement. Tant pis je n’avais guère le temps de m’en occuper, filant en courant jusque chez les Lambdas, oubliant mon portable pour prévenir Dylann de mon retard, je n’avais guère le choix que d'entrer dans sa chambre vérifier si la doucereuse brunette était présente, vide, gisant sur le lit le cadavre d’un livre de bibliothèque, l’attrapant, comme pour m’en servir d’excuse à mon retard je fonçais machinalement vers la salle de cours, où Dylann devait se trouver, je ni vit qu’un professeur, barbe abondante, veste noire sur une chemise débraillée, je m’approchait de lui empruntant un stylo à un élève passant non loin de moi, griffonnant quelque mots sur un bout de papier « Veuillez excusez Miss Wilde, nous avons des affaire de KT à régler, Semper Fi ad Fratre », et je finis par tendre ma main pour qu’il le lise, il acquiesça avec un air amusé.
Irien d’étonnant, presque tous les enseignants de Brown, venait de Brown et la plupart avaient fait partie d’un cercle étudiant, il suffisait juste que je tente ma chance, et voilà. La demoiselle dispensée, j’allais pouvoir déjeuner avec elle. Elle était quelques mètres plus loin, devant son casier, l’air un peu affolée, c’en était adorable. Profitant quelques minutes de plus du spectacle, je me suis décidé à mettre fin à son supplice.
« C’est ça que tu cherches ? », lui tendant le bouquin, avec une moue pleine d’humour affichée sur mon fasciés, elle l’attrapa comme un lionceau dévorant sa première gazelle, je ne pus m’empêcher de rire, avec elle j’étais l’homme le plus détendu du monde, je planais presque, son sourire faisant fondre la totalité de mes frères, je n’étais pas immunisé non plus !
Puis vint l’embarrassante question, « Mais Comment ? », c’est là que s’installa chez moi un sentiment rassurant, je n’étais donc pas le seul à avoir oublié notre rendez-vous !
« Pour ton cours, t’en fait pas, t’es dispensée, pose pas de questions », lui dis-je en souriant. Puis j’ai commencé à lui expliquer tout mon périple, sans faire mention une seul fois de mon retard, l’entrainant avec moi vers la cafétéria qu’elle avait visitée un peu plus tôt ce matin.
« Et j'espères que t’as pas oublié que tu mangeais avec moi ! À la cafét’ ou dehors, c’est toi qui voit. », Une moue boudeuse en guise d’arme de persuasion, faisant mine d’être moi-même innocent !
Invité
« Invité »
Sujet: Re: Thank you again # w. Desmond Mer 9 Mai - 15:40
Il lui rendait ce livre tel un cadeau, et à ce moment là, Dylann était à deux doigts de le considérer comme son messie, le sauveur du siècle, non sans exagérer, elle avait une petite tendance pour l’extrême. Quoi de plus innocent et sincère …. ? « Pour ton cours, t’en fait pas, t’es dispensée, pose pas de questions » En entendant ces mots, la brunette pencha sa tête légèrement sur le côté et le regarda avec insistance. Il lui avait pourtant demandé de ne poser aucune question, mais ça, c’était mal la connaître. Et si Dylann avait bien un défaut, c’était sans nul doute la curiosité. « Tu parles du cours d’histoire ? … Je… je peux pas rater ça ! » lâcha-t-elle, avec hésitation. Même si elle avait son caractère, la jeune lambda n’aimait pas tenir tête à ses interlocuteurs, préférant toujours ne pas trop se mouiller. Enfin, ce genre de remarque était certainement peine perdue avec Desmond en face d’elle, c’était le genre très persuasif auquel il ne valait mieux pas résister trop longtemps.
La brunette pivota légèrement vers son casier, ne lâchant pas Desmond du regard, lui montrant ainsi qu’il avait toute son attention, tandis qu’elle s’empressait de ranger “les liaisons dangereuses” dans son petit espace dédié pour quelques années encore. C’était un grand soulagement de pouvoir le ranger à l’intérieur, et elle ne s’empêcha pas de le faire remarquer en lâchant un soupir. Elle finit par refermer la porte et se retourna de nouveau complètement vers son ami, et sauveur pour – au moins – la journée.
Il avait d’ailleurs plutôt l’air d’éviter sa remarque puisqu’il enchaîna tout de suite après, son histoire sur comment il avait réussi à retrouver son livre, et sa présence ici, tout en l’entraînant, main posée sur son dos, en direction de la cafet’. Dylann sourit à plusieurs reprises, jusqu’à lâcher de temps à autres un petit rire étouffé, amusée par son histoire, sa façon de la raconter, mais surtout, lorsqu’elle tentait de s’imaginer la scène. Il avait le don de la faire rire, et en sa compagnie, elle se sentait davantage en sécurité. En effet, à la différence des autres garçons de confrérie, Desmond était le seul à être sincère avec elle, et qui plus est, n’avait jamais rien tenté de déplacer, contrairement à d’autre – chose dont la jeune fille ne se remettait toujours pas d’ailleurs – Puis la discussion se rompit net. Dylann s’arrêta un instant et le regarda d’un air interrogateur. « Et j'espère que t’as pas oublié que tu mangeais avec moi ! À la cafét’ ou dehors, c’est toi qui voit. » Un haussement de sourcils, des yeux qui regardent en l’air, comme si, en effet, elle avait oublié ce petit détail. Il fallait dire qu’avec ce qu’il lui était arrivé ce matin, ça lui était complètement sorti de la tête. Et quelques seconde après, cette petite mine de chien battu voulant dire « Oups ! » se transforma en un large sourire. Dylann ne savait pas mentir, et loin d’elle cette idée d’ailleurs. « C’est-à-dire que… » commença-t-elle, cherchant une sorte d’excuse qu’elle n’aurait jamais su faire paraître crédible. Puis finalement, abandonnant cette idée, elle releva la tête vers Desmond, toujours le sourire accroché aux lèvres « En fait si, j’avais oublié. » avoua-t-elle finalement, tout en s’empressant d’ajouter un « Désolée. » à peine audible.
Elle se doutait qu’il allait lui pardonner, il n’allait pas lui en vouloir pour si peu, et puis, l’important, c’était qu’elle soit là, à présent en sa compagnie. Néanmoins, Dylann n’arrivait à retirer cette mine si expressivement heureuse. Ils s’étaient prévus ce petit déjeuner quelques jours plus tôt, et elle avait été ravi qu’il le lui propose. Desmond était, en quelque sorte, son protecteur, et pour ça, elle lui faisait entièrement confiance, et lui confiait tous ses maux, même les choses parfois les plus anodines. « Pour une fois qu’il fait beau, allons manger un bout dehors, t’en penses quoi ? » demanda-t-elle finalement. C’est vrai que ces temps-ci, le temps n’était pas toujours au rendez-vous, malgré ce moi de mai. Un jour il faisait beau, un jour il pleuvait, et parfois les deux dans la même journée. Pourtant, ce n’était plus la période des giboulées de mars… Les saisons étaient complètement décalées, et ça en fascinait plus d’un.
« Desmond J. Svensson »
~ Dépot de candidature : 19/04/2012 ~ Bavardages : 876
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Sujet: Re: Thank you again # w. Desmond Mar 22 Mai - 10:47
Nous parcourions les derniers mètres jusqu'à la sortie du bâtiment. Quand elle m'annonça, « En fait si, j’avais oublié. » Elle avait toujours ce sourire, celui de l'innocence, affiché sur son joli minois, qui pouvait calmer quel qu'homme que ce soit, que tandis je lui tenais la porte, l'invitant à passer devant moi alors la pluie commença à s'abattre contre la pelouse taillée de Brown University. Je la voyais, amusé, tentant de se protéger du déluge avec un de ses bouquins comme-ci elle était en sucre.
« Tu montes, j'veux pas que tu fondes. », lui lançais-je en me penchant contre les sièges en cuir noirs de la Chevrolet pour déverrouiller la porte de la belle. Avant de mettre le contact et d'allumer la radio.
Je la regardais prendre place avec hésitation, les cheveux trempés, je crus l'entendre éternuer.
La route paraissait longue, j'avais rarement vu autant de bouchons dans la périphérie de Providence, ce qui me laissait le temps de me tordre vers la banquette arrière pour attraper une serviette de toilette, propre et repassée ! Y'a pas à dire les bizuts ça vous change la vie.
« Et sinon avec Neven ? Des nouvelles ? » Tandis que je sortais la carte touristique de Providence, la plantant devant le pare-brise, un gars me doubla par la droite, m'obligeant à mettre le pied sur le frein, regardant mademoiselle Wilde se secouait dans tous les sens ! Elle me regardait, furieuse, tentant de me protéger avec une moue enfantine, je n'étais clairement pas persuadé qu'elle avait marché.
« Et sinon ... Tu veux manger où ? », essayais-je avec un grand sourire pour détourner l'attention de la belle brunette, me perdant dans ses grands yeux.