Story of my life . Le temps n'efface pas les peines.

« Je crois qu'il est temps de parler Joyce. Cela fait depuis longtemps que je suis votre psychologue et tout ce que je sais de vous, c'est que vous vous appelez Joyce Sarah Dowsen, que vous avez été abandonner à la naissance et c'est une famille Afro-Américaine, sans enfant qui vous a adoptez trois semaines après votre naissance, car votre mère adoptive n'a jamais pu avoir d'enfant. J'aimerai vraiment en savoir plus, de tout vos problèmes et surtout d'où viennent toutes ses cicatrices. » lui demanda la psychologue, croisant les bras en regardant d'un air neutre et patient, Joyce, sa patiente depuis exactement deux ans et six mois. « Vous savez quoi !? A partir de demain je ne suis plus obligé de suivre vos thérapies, alors je pense que vous avez le droit de savoir, puisque après tout je dois assez vous intriguez à force. » lui répondit Joyce, toujours aussi sarcastique, sans patience elle par contre. La psychologue ne bougea pas d'un cil, restant dans sa posture initiale. « Je pense que c'est une bonne résolution. Commencez donc par le commencement : Votre enfance. Comment était-elle ? » lui demanda-t-elle ensuite. Joyce eut un petit sourire nerveux, après tout c'était la première fois qu'elle racontait son histoire. « Et bien tout à commencer de cette façon ... »

FLASH BACK

Joyce. Elle a reçu ce nom seulement une semaine après sa naissance. La pauvre enfant n'était pas désirer par une catin qui était tomber enceinte d'un de ses riches clients. Si elle voulait garder sa place de poule de luxe, elle était obligé de ne pas garder la gosse qu'elle avait mit au monde prématurément, seulement enceinte de huit mois, Joyce avait vite voulu sortir, ce qui arrangeait bien sa mère. Elle accoucha donc à l'hôpital et quitta le lieu deux jours plus tard comme une voleuse. On n'entendit d'ailleurs plus jamais parler d'elle. Joyce fut d'abord garder sous couveuse, puis on la plaça une semaine plus tard à l'orphelinat de Los Angeles où on lui donna d'ailleurs le nom de Joyce. Elle fut tout de suite la nouvelle attraction de l'orphelinat, étant la plus petite du groupe d'enfant et fut donc très vite adopter par Ellyoth et Martha Dowsen, deux Afro-américain marié depuis sept ans l'adoptèrent. Ce fut comme ça que Joyce porte aujourd'hui le nom des Dowsen. En façade, c'était un couple heureux qui n'avait pas eu la chance d'avoir d'enfant à cause de la stérilité de Ellyoth, mais en vérité tout deux étaient deux être abominable vivant dans un ghetto pas très fréquentable qu'est South Side. Lorsque Joyce fut âgée de trois ans, Martha découvrit ce que faisait son mari : Il viole, chaque fois qu'il rentrait, la petite Joyce qui commençait à peine à parler et marcher. Pourtant celle-ci ne fit rien pour l'aider, plus son mari la rejetait, plus elle s'en prenait physiquement et psychologiquement à Joyce en la frappant et l'insultant des pires atrocités que pourrait dire une mère à sa fille, puis en insinuant que Joyce lui avait voler son mari. En grandissant, elle souffrait de plus en plus. Sa mère lui jetait tout ce qui passait, que ce soit un verre, une casserole et même une fois, alors que Joyce, âgée de douze ans avait tenu tête à sa mère, celle-ci à presque faillit la noyée, en plongeant sa tête dans l'évier qui était rempli d'eau. Elle a souvent terminé à l'hôpital, mais chaque fois sa mère jouait la comédie et la récupérer sans le moindre problème. Elle l'envoyait à l'école une fois sur deux, si bien que Joyce devint très vite analphabète. La première fois, elle pensait qu'elle allait pouvoir enfin trouver un réconfort à l'école, mais là-bas aussi elle subissait les moqueries de la part de ses camarades de classe, car elle était l'une des seules blanches et surtout parce qu'elle ne savait pas lire. Pour les rare fois où elle voyait son père, qui était toujours en vadrouille, il continuait à la violer et le seul soutien qu'elle avait, c'était celui de sa grand mère lorsqu'elle rendait visite à sa fille et à sa petite-fille, mais elle avait bien trop peur de dire quelques choses à sa fille sur son comportement, alors elle se contentait de se taire et de regarder tout simplement sans pouvoir l'aider. Puis à seize ans, tout changea.

FIN DU FLASH BACK

« Je ... Pourquoi avoir autant attendu, vous saviez que rien n'allez, vous auriez du normalement du me raconter tout cela tout de suite. » s'emporta la psychologue, larme à l'œil, perdant cette fois-ci son sang froid.« J'espère pour vous que vous ne vous attendez pas à ce que je m'excuse ? Enfin vous savez, je vis ça depuis petite donc pour moi ce n'est pas aussi grave que ça. » lui répondit Joyce, qui à son contraire, pris cette fois un air faussement amusé. « Vous devriez continuer ... Que c'est-il passait à vos seize ans ? » continua à demander la psychologue d'un air pressé et sur un ton sinistre. « Donc par la suite ... »

FLASH BACK

Au seize ans de Joyce tout changea. Elle avait été obliger d'aller dans une école spécialisé pour les enfants analphabètes, une école où elle faisait de nombreuses activités. Le soir, elle rentrait chez elle et se rebeller de plus en plus contre sa mère qui la frappait aussi de plus en plus. Puis un jour, Joyce décida de répondre à sa mère et lui mit un coup de poing qui renfermait toute sa rage et qui lui cassa la mâchoire. Alors que celle-ci prit la route de l'hôpital, Joyce prit elle la route de l'assistance sociale de l'école où elle se rendait. Elle craqua dans les bras de celle-ci et entre deux sanglots lui raconta un peu tout ce qu'elle vivait. Dans ses quartiers là, il est rare que la police fasse un travail exceptionnel, c'est bien pour ça que sa mère garda sa liberté et Joyce fut émancipée, elle partit très loin de chez elle, à Providence plus exactement. Elle eut de nombreux emploi tel que libraire, chauffeuse de taxi, et aujourd'hui serveuse. Elle économisa le plus possible, et avec cette argent s'offrit des cours particuliers. Il y a deux ans maintenant, l'assistante sociale a demandé à Joyce de venir à Los Angeles, car elle avait organiser un rendez-vous, deux ans après qu'elle soit partit, avec sa mère qui lui annonça que son père venait de mourir du SIDA. Depuis elle est revenu à Providence où elle a réussi a intégrer l'université Brown, grâce a l'aide d'associations et de ses jobs.

FIN DU FLASH BACK

Joyce en sourit tristement, ne pouvant pas regarder la psychologue droit dans les yeux, mais lorsqu'elle entendit celle-ci se mouchait, elle releva la tête surprise de voir la psychologue pleurait. « Franchement, je peux vous racontez n'importe quoi et vous me croyez, vous êtes tout simplement lamentable comme psychologue, même moi je ferais mieux. Ne vous inquiétez pas ma vie était parfaite, ce n'est qu'un bobard tout ça. Bon allez je m'en vais, c'est l'heure ! Adieu. » lui dit Joyce en rigolant avant de prendre congé devant la tête ébahi de la psychologue qui venait de se faire piéger. Si seulement elle savait qu'en fait tout cela était bien vrai....