Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Caro, mais vous pouvez me nommer Searl. J’ai 18 ans, bientôt 19, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Channing Tatum, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un scénario. J’ai connu Providence grâce à bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Okey by Zo' Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que autre (si vous étiez sur l'ancien prov', révélez votre identité ici ).

Tu veux que je te raconte ma vie ? Sérieux, Genre, ma vie c’est la plus cool de toute… Tu t’attends à quoi ? A un conte de fées. Tu vas être déçu mec. Ma vie, c’est tout ce qu’il y a de plus banal, ou presque.
En apparence, t’es là tu me regarde, et tu t’imagine qu’un type comme moi doit avoir la vie la plus cool qu’il puisse exister. En même temps, c’est l’impression que je donne. Je suis le genre de mec que tout le monde s’arrache… Mais t’es trop positif mec. Tu ne vois que ce qu’il y a la surface… T’as oublié de creuser. Et tu sais, c’est en creusant profond qu’on finit par trouver les plus beaux trésors… Parfois, pas de chance, on tombe sur des choses qui feraient mieux de resté enterré.
Chez moi, t’auras beau creuser, tu trouveras pas d’or… En revanche t’y verras des regrets et la mort.
“The sun goes down. The stars come out. And all that counts is here and now. My universe will never be the same. I'm glad you came.”

J’ai toujours connu ce genre de truc. Ça a toujours été plus fort que moi. J’en avais pas besoin. Au dépars, s’était juste pour me démarquer, pour être plus ‘cool’. Jamais j’aurais qu’un jour ma vie se résumerait à ça. Quand on commence ce genre de chose, on se prend pas la tête, on y fonça, tête baissé, sans même se soucier des répercutions que ça peut avoir. Pas une seule seconde, pas une seule je n’ai pensé que ça me poursuivrait toute ma vie et que par ma faute mon père aurait les jambes en moins.

Tu te demandes de quoi je parle, hein ? Parce que tu sais très bien qui je suis et qui est mon père. Et tu sais aussi, que si aujourd’hui il n’a plus de jambes, c’est parce qu’il a eu un terrible accident de voiture… Ouais, tu sais beaucoup de choses. Mais ce que tu ne sais pas, c’est que ce que tu sais, ce n’est pas forcement vrai.
Tout le monde croit à ce putain d’accident. Tout le monde sauf ceux qui savent que ce n’est pas vrai. Moi, le premier. Et ça m’énerve. Ça me rend dingue. Complètement fou.

La drogue, je connais. Le sexe. Évidement. L‘alcool. Coule à flots. Le sang. Malheureusement. Je te donne l’impression d’être fier de tout ce que je fais et d’être heureux. Mais j’y peux rien. C’est dans ma nature, c’est comme ça. J’réagis au quart de tour, et je peux pas passer une seule journée sans briser un cœur. Ou peut-être un os… Et c’est pour ça qu’aujourd’hui, mon père n’a plus de jambe. C’est parce que je me suis foutu dans la merde. Toujours a trafiqué dans des milieux pas nets. Drogue, argent, femme, sang… J’ai fait des choses dont je suis pas fier. Des choses qu’on fait sans réfléchir ou sous les effets de la drogue. Des choses dont on imagine pas les répercutions. Des choses qu’on regrette.
Je regrette.

Mais c’est trop simple. Comme si le fait de regretter allé tout changé. Je suis un homme à abattre. Déjà à moitié à terre… Il ne manquerait plus que le cou fatal. Si tu savais comme je m’en veux. Si tu savais… Je ferais n’importe quoi pour revenir sur mes pas. Je ferais n’importe quoi pour lui donner mes jambes et ne plus en avoir à sa place. Il a passé sa vie à m’élever, à être le père le plus merveilleux qu’on puisse avoir… Et moi je n’ai fait que le décevoir. J’aurais pu fait de ma vie un truc bien. J’aurais pu prendre la relève convenablement ou devenir un grand champion à la UFC. J’aurais pu. Ma vie ne tient qu’à un fil, j’en suis conscient. Je me suis foutu dans des merdes pas possibles. Mais tu sais ce que c’est ? On ne réalise pas… On croit qu’on est le plus fort, qu’on va s’en sortir. Et c’est un drame de ce genre débarque qu’on se rend compte qu’en fait, on ne gère rien du tout. Mais évidement ça reste au fond. Bien au fond. Parce que quoi qu’il se passe, quoi que je puisse penser. Je reste moi-même et j’ai bien trop de fierté pour l’avouer.

Mais tu sais. On a beau être le plus grand méchant. On a beau faire le plus beaucoup de mal. Il y a toujours une faille. On a beau être sans-cœur, il y a toujours quelques chose bien au fond, qui continu à le faire battre dans notre poitrine… Et mieux encore… Si je te disais qu’un jour, il y a longtemps, très longtemps, j’ai été le plus gentil de tous les garçons. Le plus adorable. Le plus aimant. Le plus chaleureux. T’aurez du mal à me croire ? Sans doute parce que tu oublies l’essentiel : On ne nait pas sans-cœur. On le devient.


Le gout amer du sang me réveilla. Un réveil tout en douceur mais emplit de douleur. Je levais la tête dans le plus grand calme, mais une douleur me tétanisa sur place. Une douleur pétrifiante, glaçante traversant tout mon dos. Un bras gauche endolorit… Mon regard se pausa sur une jeune femme vêtue de blanc. Un moment, Je restais silencieux, analysant la situation, cherchant à comprendre. Pourtant, s’était une évidence.
Remarquant que j’étais réveillé, la jeune femme m’adressa un petit sourire « Bonjour Mr Decken ! Comment vous sentez-vous ? » ; Hhhm. Comme un mec qui vient de se réveiller avec un mal de bras, de dos et de tête horrible ? « Votre sœur attend dans le couloir. Je la fait entrer ? » ; « Non c’est bon, ça ira… » ; Toujours un mince sourire aux lèvres, elle quitta sa chambre, me laissant seul. Restant un moment allongé, contemplant le plafond, essayant de me souvenir pourquoi j'avais fini à l’hôpital cette fois-ci, puis dans un élan d’énergie, je me redressais, malgré la douleur. Instable. Débordant d’énergie. Énervé de ne rien faire. Avec douceur et malgré la douleur, je quittais mon lit, puis ma chambre, tombant nez-à-nez avec Roxley attendant dans le couloir. « Salut sœurette. Tu veux bien m’aider à faire mes valises histoire de quitter cet endroit ? Tu vois l’hôpital, c’est pas trop mon kiffe comme destination pour les vacances… » ; « Est-ce que tu t’es vu ? Putxin Chaz dans quelle merde tu t’es encore foutu ?! » Dans quelle merde ? J’étais constamment dans la merde. Tout le temps. Une de plus, une de moins… Je m’approchais néanmoins d’une vitre parvenant à apercevoir mon reflet dedans. Hématomes. Coupures. « La soirée d’hier à mal tournée. C’est tout. » ; « Tu as le bras en plâtre. Est-ce que tu as vu l’état de ton dos ? Et ton visage est méconnaissable tellement tu as d’hématomes ! Quand est-ce que tu vas comprendre ? » Ce que tu ne sais pas Roxley, c’est que j’ai tout compris. Je sais parfaitement ce que je fais. Il a fallu que notre père perde les jambes pour que je comprenne. Hélas, c’est pas aussi simple que tu penses l’imaginer. On rentre facilement dans ce genre de magouille. Trop facilement. Pour en sortir, c’est tout autre chose. Tu crois pas que j’ai déjà essayé ? Je n’ai pas besoin de cet argent sale ou de cette drogue coupé avec de la merde. Le seul problème c’est qu’avec le temps je suis devenu tout aussi pourri que ce milieu. C’est en moins, ça a déteint. Et je suis complètement incapable de changer. C’est ma vie maintenant. Et je n’ai plus le droit de faire machine arrière. Tu veux que je quitter ce milieu d’un jour à l’autre, ça serait comme signer mon arrêt de mort. Même si je sais que depuis mon entrée dans ce cercle vicieux j’ai signé cet arrêt depuis bien longtemps… Mais t’as bien vu ce qui est arrivé à papa, hein ? Si je décide de tout arrêter, la prochaine, c’est toi. Et même si je suis pas un frère exemplaire, j’ai pas envie que tu me quittes. Le choix est vite fait. Je préfère continuer à boire, à me droguer, me taper des chiennes et me faire du fric dans ce milieu que de risquer ta vie. J’ai constamment un flingue sur la tempe et à la moindre erreur, il suffira d’un simple geste pour que tout s’arrête. Et c’est comme si cette putxin de détente était reliée à plusieurs autres flingues, tous visant une autre cible. Papa, toi, Reyne. Tout ce qui compte pour moi. Malgré moi, je suis devenu une marionnette. Un simple pion dans ce jeu… Et tu sais quoi ? J’ai vraiment très peu de chance dans sortir vainqueur. « C’était qu’une simple bagarre. C’est bon. » ; « Ouais, comme hier et avant-hier, et avant avant-hier ! Comme tous les jours. ».
Mon regard croisa le sien. Elle avait de beaux yeux. Aussi loin que je me souvienne, elle avait toujours eu ce regard. Magnifique. D’un bleu clair, et d’une forme parfaite. Un regard chaleureux et plein de vie… Mes yeux à moi aussi étaient clairs. Mais ils ne dégageaient pas la même chaleur. Les siens faisaient penser à un endroit paradisiaque, ensoleillé, magique… Les miens étaient aussi glaçants qu'une lame pénétrant dans la chair. Aussi dur que de la drogue. Aussi éteint qu'un corps sans vie.
« Tu te souviens ? » Ouais, je me souviens. Il fut un temps ou nos dialogues n’avaient rien à voir avec tout cela. Il fut un temps ou on riait aux éclats. Notre seule préoccupation était de savoir qui des deux aller faire le plus beau dessin. Ouais. Je me souviens. « C’est du passé Rox. »



Y a des matins comme ça, tu te réveilles et… Et le soleil brille et en fait, il est déjà presque le soir. Enfin, le milieu d’après-midi quoi… Et c’est exactement ce qui c’est passé ce matin.
Déjà, j’ai ouvert les yeux, je savais même pas ou j’étais et avec qui j’étais. Et en fait, je dois bien avouer que de se réveiller complètement nu entouré de trois bonhommes dont un poids lourds tatoué de partout et de quatre meufs dont une possiblement travesti, ça fou quand même les boules… Les idées pas très claires, mon premier réflexe fut de me trimballer jusqu’à la table ou trônait diverses bouteilles d’alcools. Après un moment de silence et de pétrification, mon choix se porta sur… Sur ce qu’il restait. Bah ouais, vu les cadavres de bouteilles sur la table, on avait du passer une bonne soirée. Enfin, vu avec qui j’avais finis ma soirée, je me demandais encore si je devais qualifier cette soirée de bonne ou non… Me servant du jus d’orange et le mélangeant à un reste de vodka, je pris un reste de cigarette trainant dans un cendrier, la portant à mes lèvres et l’allumant tout en contemplant mes ‘compagnons’. J’ai toujours trouvé ça super excitant de se réveiller sans savoir ce qu’on a fait la veille. Excitant et terrifiant en fait… Et là, à les voir, à voir l’état de cette pièce, je trouvais ça bien plus terrifiant qu’excitant. Sans faire de bruit, je parti donc à la recherche de mes affaires me rendant soudain compte que j’étais complètement nu. Et ma seule trouvaille fut mon boxer. Aucune trace de mon jean, ma chemise ou mes chaussures.
Prenant ma veste qui trainait dans un coin de la pièce, je sortis sans le moindre bruit de ce décor, pour me retrouver dehors… En boxer et en veste en cuir. La classe assurée !
Et aussi étrange que cela puisse paraitre je n’avais encore pas la moindre idée d’où je me trouvais. Pas la moindre trace du fight club ou d'un quelconque truc que je connaisse…
Riant seul, mes pieds nus, battant le sol, mes pas m’emmenèrent vers le premier signe de vie que je pu percevoir dans ce quartier : une porte de garage s’ouvrant. J’allais faire quoi au juste ? Me pointer devant le bonhomme et la meuf en sous-vêtements et lui dire « Salut ! Tu pourrais me dire ou je suis ? Et par hasard, t’aurais pas un jean à me prêter… Et un téléphone histoire que j’appelle ma sœur ou quelqu’un d’autre pour venir me chercher… ». Un téléphone tient… Mais c’est que j’en avais un ! Fouillant soudain les poches de ma veste, je sortis mon téléphone, tout excité à l’idée de ne pas devoir me présenter à quelqu’un dans cette tenue. En même temps j’étais déjà en plein milieu de la rue comme ça, ça changer pas grand-chose… Naturellement, tout espoir parti en fumée après 5 minutes bidouillage. Évidement, je n’avais plus de batterie. Évidement ! Je n’avais jamais de batterie quand il le fallait. Pfffff. Remettant mon portable dans ma poche, mes doigts effleurèrent ce qui semblait être un joint. Le sortant, je découvris le cadavre d’un joint à moitié consumé. Aaah ! Il n’y avait vraiment plus que ça de vrai et de bon dans la vie ! L’allumant sans scrupule, je me dirigeais vers la porte de garage ouverte. Et autant dire que l’alcool d’hier, la vodka d’avant et le reste de joint là ne m’avait pas laissé tout frais. Pénétrant dans le garage, me cognant à la première chose venue, je fis tomber une clef de douze à terre. Ne prenant pas la peine de la ramasser, j’entendis une voix de femme demander s’il y avait quelqu’un. Une jolie voix tient ! Avec un peu de chance, le corps qui allait avec était aussi joli que le timbre de cette voix… Ok, ok arrêtons les délires ! Quelques pas de plus et… Oh ! Une femme ! Reste de drogue ou d’alcool dans mon sang, bien que finalement je me sente plutôt bien, je ne savais pas trop… Ce qui est sur c’est que j’ai voulu me jeter sur elle pour la serrer dans mes bras et l’embrasser au lieu de ça, mon poing gauche et parti à la rencontre de sa joue droite et… « Oh ! Oh ! Je suis carrément désolé. J’voulais pas… J’avais juste envie d’un câlin moi ! » J’adressais un petit sourire à cette charmante jeune femme qui était carrément bien foutue comparé à l’autre routier, motard ou je n’sais quoi que j’avais laissé dans la maison d’à côté. « J’ai une idée ! Je vais te faire un bisou pour me faire pardonner. » Sans même prendre le temps de réfléchir, n’écoutant que mon cœur et mes envies, je me penchais sur elle, joignant mes lèvres aux siennes et lui roulant une pelle monumentale. Et… Tout ce que je peux dire, c’est qu’un coup de clef de douze sur la tête, ça fait mal.



« Chaz Ephraïm Decken, voulez-vous prendre pou… » ; « Ahah ! Tu t’appelles Ephraïm ! » ; Je me tournais vers mon meilleur ami lui lançant le regard le plus noir que je puisse trouver, puis voyant son visage, je finis par exploser de rire à mon tour. «Tcheeeeeeeeeeeeek mon pote ! » ; « Hhhm Hhhm… Messieurs, si vous vouliez bien garder votre calme. »; «Hhhhm Hhhhm…. Excusez-nous… On est un petit peu trop excité. » ; « Excité… Ahah » ; « Messieurs… » ; « Ok, ok… » ; Essayant de reprendre mon sérieux, je plongeais mon regard dans celui du prêtre. « Chaz Ephraïm Decken, voulez-vous prendre pour époux, Aleksey Bucky McAllister, ici présent ? » ; « Bucky… Ahahah ! Ouais, je le veux ! » ; «Te fou pas de ma gueule Ephry ! » ; « Bucky… » ; « Aleksey Bucky McAllister, voulez-vous prendre pour époux Chaz Ephraïm Decken ici présent. » ; « Plutôt deux fois qu’une mon petit Ephry ! » ; « Hhhm… Très bien, vous pouvez embraser le… la…Hhhm… Embrassez-vous. » ; N’en pouvant plus de rire, Aleksey se tourna avec difficulté vers son époux et l’embrassa a grande bouché. « Cool, on est marié mec ! »

« J’ai un mal de crâne horrible. » ; Je me levais ne sachant même pas comment j’avais atterri couché dans mon lit. « Il est que 23h30 et t’es déjà complètement HS… Tu me déçois mec. » ; « Je suis bourré depuis 8h ce matin, un peu de respect. » ; Je passais mes mains sur mon visage, me massant le front. Quand je relevais la tête je vis mon colocataire. « Ton mari t’attend à côté. Il dit vouloir passer à l’acte…» ; Je me dirigeais vers lui manquant de me rétamer à terre et me rattrapant à son épaule. « Mon, mon mari ? » ; « Ton mari. »; « Je suis pas marié… » ; « Tu te souviens la dernière fois que tu es rentré bourrer t’avais adopté une gamine de 7 ans… Bah cette fois, tu t’es marié, avec un homme. » ; Tombant littéralement sur le cul, je m’agrippais au bras de ma colocataire. « Ton petit Bucky t’attends Ephry d’amour ! » ; « Bucky ? Je me suis marié avec Bucky ? » ; « Qui d’autre ? »