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 « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn

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« Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn Vide
MessageSujet: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptySam 11 Aoû - 21:34

Anatole France « La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu'on l'aime de toute son âme, et qu'on n'est jamais tenté de lui être infidèle. »


Tic tac. Merde, il était déjà 20h00 se disait la petite Rouge en parcourant les rues de Providence. Elle n'était pas une jeune femme très ponctuelle,c 'était évident mais voilà qu'elle avait déjà du retard sur son retard...Chaque personne qui l'a connaissé vous le direz, il faut toujours prévoir qu'elle aura une bonne heure de retard et encore si vous avez de la chance. Et oui la belle était très tête en l'air et il ne fallait pas y voir une quelconque forme d'irrespect dans ce défaut qui à tendance à se répéter. Elle n'était pas très bonne amie avec le temps, il avait tendance à lui échapper plus vite qu'elle ne l'aurait voulue. Passant une main dans sa chevelure revêche, elle passa sa langue sur ses dents rapidement avant de sourire bêtement dans son miroir. « Arrêtez moi là.» dit-elle d'une voix très sèche au conducteur du taxi dans lequel elle se trouvait. Descendant alors avant de refermer la portière par un coup de hanche, elle se disait qu'elle n'était pas encore prête d'arriver au point du rendez-vous fixé. Elle prit donc son courage à deux mains et elle fit l'effort d’accélérer le pas , ce qui était quelque chose de rare lorsqu'on savait qu'elle se fichait de faire attendre quelqu'un.Cependant elle admettait quand elle dépassait les bornes, et là elle ne pouvait pas prétendre le contraire. Une heure et trente quatre minutes de retard ce n'était certes pas son records mais ce n'était surement pas une partie de plaisir pour la personne qui l'attendait. Alors qu'elle bouscula une passante adsorbé par la conversation très intéressante qu'elle devait avoir avec l'abrutit qui se trouvait à sa gauche, Red sentit une goutte d'eau se glisser sous sa veste et descendre le long de son épaule. Intriguée, elle leva les yeux au ciel bêtement et ce n'est qu'a ce moment là qu'elle remarqua les nuages qui avait apparemment envahit la ville déjà plutôt dans la soirée... Elle se dit qu'elle venait surement se faire un nouvel ennemi en ce soir de pluie, et elle n'était pas sure que Robyn allait bien prendre encore une fois ses rendez-vous foireux,digne de la belle Di Mascio.« Je suis désolé, j'ai suivie des petits cailloux qui m'ont tout simplement mené nulle part. » Elle faisait référence au petit poucet, tout en travaillant en même temps son accent français. Lorsqu'elle voyait le très charmant professeur, Red se permettait de parler uniquement français, c'était d'ailleurs quelque chose qui l'amusé au plus haut point. Elle ne pouvait pas faire cela avec tout le monde et c'était tout le charme des soirées passés en compagnie de Robyn. Posant ses lèvres roses sur la douce joue de celui ci, elle le salua à sa manière et elle savait très bien qu'il n'allait pas forcément apprécier. Et voilà encore une chose qui donné rapidement le sourire à la belle italienne, voir celui ci être embarrassé comme un petit garçon qui aurait fait une bêtise. « Bon Robyn je sais que tu attends Batman, mais désolé pour toi ce soir je te kidnappe.» Elle se mit à marcher en direction d'un petit bistrot qui se trouvait sur le port, il n'était pas très connue mais il avait cette petite touche européenne qui allait surement faire plaisir à ce dernier,du moins c'était ce qu’espérait la belle.Rentrant dans le lieu,celui ci était parfaitement décorée dans le style bistrot parisien, on pouvait même entendre la langue française envahir le lieu. « C'est une façon de me faire pardonner. » Lui dit-elle en se tournant vers lui avec un grand sourire aux lèvres.



Dernière édition par H. Red Di Mascio le Lun 13 Aoû - 20:33, édité 1 fois
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Robyn A. Collins

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MessageSujet: Re: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptySam 11 Aoû - 23:06

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« La langue anglaise est un fusil à plombs : le tir est dispersé. La langue française est un fusil qui tire à balle, de façon précise. »


La journée qui venait de se dérouler n’avait rien d’extraordinaire, et il faut dire que plus les jours passaient, plus Robyn se sentait à l’aise dans cet environnement si éloigné de sa douce France. A la cafétéria, il s’était même pris à discuter avec les autres professeur de l’université où il avait fait ses premières armes, oubliant tout de même de préciser la vrai raison de son départ, que ce soit à cause de son divorce tout frais ou du fait qu’il se soit retrouvé très proche d’une élève dans son bureau entre deux cours… ou encore qu’il sqouattait dans celui-ci depuis quelques jours, ayant décidé de ne plus vivre en compagne de sa future ex-femme. Robyn plaidait non coupable pour le coup de l’étudiante, il était tout à fait innocent et n’allait certainement pas s’en vanter, préférant cacher tout ceci, et espérant que le doyen ne le remarquera jamais ou que l’encre avait laquelle avait écrit cette réflexion allait s’effacer avec le temps de son dossier, enfin, on peut toujours rêver. Annonçant son dernier cours, l’homme souffla longuement en rangeant ses affaires, il avait un sourire pendu à ses lèvres, le même sourire qu’il gardait presque tout le temps à vrai dire, ce sourire si chaleureux et contagieux. Fermant la porte de sa classe, son portable se mit à vibrer dans sa poche, il tenta alors d’attraper celui-ci, les bras chargés de ses affaires et des clés de la classe qu’il finit par faire tomber. Fronçant les sourcils il ramassa alors celles-ci et ferma une bonne fois pour toute sa salle de cours. Il laissa alors les clés dans sa poche pour les échanger contre son portable, et tout en marchant il consulta le message qu’il avait reçu. C’était un message de Red qui lui proposait une virée ce soir, destination le port, et avec une heure précise s’il vous plait. Le jeune homme consulta alors sa montre et ses yeux s’écarquillèrent1, il allait être en retard. D’un coup, il répondu au message d’un « Ok » très bref et se mit à courir à travers les couloirs, évitant à tout prix les élèves histoire de ne pas faire un strike. Après un virage très serré à la sortie d’un couloir, il fit un arrêt brutal et fronça une nouvelle fois les sourcils en pensant à Red, oui c’était Red… Celle qui connaissait bien, celle qui était souvent… voir tout le temps en retard. Il souffla alors de soulagement et reprit sa route en marchant tranquillement la tête haute alors que les regards des élèves le toisaient, ils devaient certainement le prendre pour un fou… Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il réussir à se faire la réputation parfaite.

Une fois rentré chez lui l’homme se glissa sous la douche tout en vidant une bière bien fraîche avant de se refringuer en vitesse, un simple jean, une chemise et un pull par-dessus, décidément, il ne changera jamais de son style classique, peut-être un peu coincé, mais après tout, ça lui allait si bien… Enfin. Attrapant ses clés, mettant son portable dans la poche de son jean il fixa l’heure, il était en retard, et alors ? Elle allait l’être d’avantage ! Robyn enfila alors sa veste et sortit de chez lui, appelant tout de suite un taxi qui passait juste au bon moment. Dans cette ville, inutile de prendre sa voiture, ça couterait bien plus cher en essence qu’autre chose, et au moins en taxi on se fait balader, ou alors… il n’y a qu’à marcher, ce que fit Robyn histoire de rejoindre le cœur du port une fois que la voiture l’avait déposé. Les mains dans les poches il marchait tranquillement tout en regardant le décor autour de lui. Puis il se posa au lieu de rendez-vous, restait plus qu’à attendre… mais combien de temps ? Consultant sa montre à plusieurs reprises, tout autant que de « bonsoir » lancés aux personnes qui passaient, il vit ensuite la demoiselle arriver. Elle s’excusa à sa façon et il esquissa un petit sourire « La prochaine fois suit les miettes de pain, t’iras sûrement moins loin ! » Il secoua légèrement la tête pour montrer sa fausse exaspération. Red s’avança et comme à son habitude elle lui claqua la bise, allez encore un petit effort et tu seras habitué Robyn ! Et donc, comme à son habitude, du rouge venu réchauffer les joues du jeune homme qui posa son regard sur elle. Il grimaça à sa réflexion « Oh mon dieu mais… comment va-t-il faire pour combattre le crime sans moi ? » Tout en souriant de sa bêtise à la jeune femme, il la suivit sans discuter dans un bar qui n’était pas si loin au final. Lorsqu’il entra dans celui-ci il reconnut des paroles… françaises ? Son sourire s’élargit d’autant plus lorsqu’elle l’informa que c’était pour se faire pardonner. Il n’avait jamais mis les pieds dans ce bar, et c’est bien dommage d’ailleurs, s’il avait su… « J’accepte tes excuses jeune fille. »
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MessageSujet: Re: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptyMar 14 Aoû - 10:58

Anatole France « La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu'on l'aime de toute son âme, et qu'on n'est jamais tenté de lui être infidèle. »


« La prochaine fois suit les miettes de pain, t’iras sûrement moins loin ! » Elle se contenta de faire sa petite fille gênée, elle savait qu'elle était dans son tord si bien qu'elle se faisait tout petite. Ce n'était pas bien compliqué vu que Robyn l'a dominé de deux têtes de plus qu'elle. Passant ses mains dans le short beige qu'elle portait,elle prit le temps remettre en place sa chemise qui semblait elle aussi se rebeller. « Oh mon dieu mais… comment va-t-il faire pour combattre le crime sans moi ? » «Il faut bien que quelqu'un me protège. »Elle fut contente qu'il prenne cela un peu mieux,surtout qu'elle se doutait que ce n'était pas une partie de plaisir de l'attendre avec un temps pareil. Mais heureusement pour eux, à l'intérieur il faisait bien plus chaud. L'ambiance était conviviale et les gens très souriants. « J’accepte tes excuses jeune fille. » Elle savait très bien qu'il suffisait pour qu'on parle de la France pour que Robyn retrouve un peu le sourire. Il avait le mal du pays,ça se voyait en un seul regard. Ils s'installèrent alors à une table un peu en retrait par rapports aux autres.

Red prit une bague qu'elle avait à sa main droite afin de la passer à l'annulaire gauche.Puis elle s'approcha doucement de Robyn qui avait l'air distrait pas les habitués du bar qui se taquinaient entre eux. Posant sa main sur son bras,afin de capter son attention,elle s'approcha doucement de son oreille afin de lui glisser quelque mots à l'oreille.« Je sais que ça ne va pas te plaire,mais tu suis le mouvement. » Elle lui envoya un sourire afin de décrispé le visage inquiet qu'il avait désormais. Bon il était vrai que Red avait tendance à l’emmener dans des plans un peu galère, mais à ce qu'elle sache ils s'en sortaient à chaque fois alors pourquoi s’inquiétait-il toujours autant. Elle ne prit pas la peine de lui expliquer ce qu'elle avait en tête, de toute manière il aurait été contre. « Vous passez une bonne soirée? » La belle brune attrapa Robyn par la main,avant de poser sa tête sur son épaule. Elle affichait un grand sourire. « Oui excellente, il vient d'ailleurs de me demander ma main. » Red tendit son bras afin de montrer la bague qu'elle avait au doigt. Et comme à son habitude elle se gênait pas un seul instant pour en rajouter des tonnes. « Je suis une femme comblée, jamais je n'aurais cru être aussi heureuse que je le suis à cet instant. » La charmante serveuse avait l'air très réceptive à l'histoire qu'invité Red à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. Elle aimait bien joué de ses talents d'actrice, elle trouvait que cela pimenté les soirées. Elle n'avait jamais été une grande fan de la banalité, si bien qu'elle faisait tout pour la chasser de sa vie dés qu'elle en avait l'occasion. « Oh mon dieu, félicitation. On vous offre deux coupes de champagne pour une telle occasion. Je vous amène ça de suite.» Au final ,elle eut ce qu'elle voulait. C'était tout Red et elle était assez fière d'elle. Bien sur certains ne comprendraient pas l’intérêt de la jeune femme de faire ceci pour juste deux verres. De plus elle avait les moyens de se les offrir, mais voilà elle ne trouvait pas cela très intéressant. Elle aimait se compliquer la vie et ainsi voir si elle pouvait obtenir les choses d'une autre façon. Elle n'apprécierait pas autant sa coupe de champagne si elle n'avait eu qu'a dépose un simple billet sur la table. Elle avait eu faire preuve d'imagination et de culot surtout, et ça, ça changeait bien évidemment tout.« Vous êtes tellement adorable,c'est trop gentil de votre part.» Alors qu'elle avait un grand sourire aux lèvres,elle croisa le regard noir et glacial que Robyn lui envoyait. Elle lui donna un petit coup d'épaule tout gentillet afin de lui faire comprendre qu'il devait un peu se détendre. La jeune femme le trouvait trop renfermé parfois et elle trouvait qu'il devait un peu se lâcher. Elle savait très bien que ce n'était surement pas la bonne manière de le décoincé mais elle ne pouvait pas s'arrêter d'être elle sous prétexte que cela ne convenait pas à monsieur Collins. « On fait rien mal, détend toi et joue le jeu pour une fois. Tu verras tu pourrais même trouver ça drôle.» Elle lui tapota sur la cuisse avant de poser sa tête dans les deux paumes de ses mains , tout en regardant les autres clients du bar. La serveuse ne mit pas longtemps à leur déposer leurs deux coupes de champagnes sur la table , ce qui n'avait toujours pas l'air de plaire au jeune professeur français. La jolie Rouge ne fit pas attention ,laissant son corps apprécier les bulles de cet élixir.
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MessageSujet: Re: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptyMar 14 Aoû - 21:32

Red baissa la tête à cause de la réflexion de Robyn. Elle devait se dire qu’il avait attendu des heures et qu’il était, par conséquent, un peu fâché contre elle. Si elle savait… si elle savait qu’en fait il était arrivé seulement quelques minutes avant elle parce qu’il la connaissait si bien, et s’il savait qu’en fait, il plaisantait, bon certes, il fallait comprendre ses blagues. Le jeune Collins avait beau être drôle, c’était à sa façon. Les gens ne comprenant pas toujours son humour assez spécial, il les faisait souvent rire à cause de sa maladresse, ce n’est pas voulu mais ça marche souvent. Remettant ses vêtements en place, elle lui fit « Il faut bien que quelqu'un me protège. » et il esquissa alors un large sourire tout en enfonçant ses mains dans ses poches. A son tour il regarda rapidement ses vêtements pour savoir s’il n’était pas froissés ou autre. « C’est vrai, j’adore protéger les demoiselles en détresses. » Cet homme avait beau être pire que coincé, là il se détendait un peu, j’veux dire, en compagnie de la jeune femme. Ah… ça se voit pas ? Si si je vous assure. Confirmant qu’il acceptait les excuses de la jeune femme, il ne dit rien par la suite, profitant de l’endroit dans lequel elle l’avait conduit. Observant les murs autour de lui, et tour à tour les gens qui … le regardait bizarrement, il suivait la demoiselle sans faire attention à où il mettait les pieds. Red dû presque le pousser pour qu’il s’asseye à sa place. Il avait un sourire niais au visage, sourire qu’il n’allait pas garder longtemps à vrai dire mais bon. Français… Ils parlaient presque tous Français. Pendant l’espace de quelques minutes, il se renferma dans sa bulle, ravivant quelques bons souvenirs, essayant d’attiser les mauvais. Cela faisait désormais quelques semaines qu’il était ici, comment n’avait-il pas pu découvrir cet endroit plutôt ? Soufflant longuement de béatitude, son interlocutrice venu alors lui casser sa petite bulle de nostalgie, posant sa main délicate sur l’avant-bras du jeune homme, balbutiant quelque chose d’inaudible à cause du brouhaha, et parce qu’il ne faisait pas attention. Fronçant les sourcils et faisant une large moue il ne s’exprima que par un « Hein ? » Mais trop tard, une serveuse approchait et Red posait sa tête sur son épaule.

« Oui excellente, il vient d'ailleurs de me demander ma main. Je suis une femme comblée, jamais je n'aurais cru être aussi heureuse que je le suis à cet instant. » Il resta droit comme un piquet, les yeux écarquillés, et il ne put s’empêcher de lâcher un « Quoi ? » Que la serveuse entendue, ce qui la troubla. Heureusement, Red reprit l’affaire en souriant à celle-ci. Baissant la tête, Robyn pencha la tête vers la main de son amie qui… avait changée de place sa bague. Oh la… Il grimaça en se rappelant son mariage, et surtout son divorce… et également sa garce d’ex-femme, oh non Red n’avait rien à voir avec elle mais… Il s’égarait encore, ah cette capacité de divaguer d’une chose à une autre en quelques secondes, se bourrant le crâne de questions… « Vous êtes tellement adorable, c’est trop gentil de votre part.» Qu’est-ce qu’il pouvait dire à ça hein ? Il se contenta d’essayer de sourire, ce qui ressemblait… à un faux sourire, du genre coincé, le genre de sourire qu’il y a dans les pubs pour dentier. Lorsque la serveuse tourna les talons il fit alors les gros yeux à la demoiselle à côté de lui « Bordel, tu fou quoi là ? » Ce à quoi elle répondu « On fait rien mal, détend toi et joue le jeu pour une fois. Tu verras tu pourrais même trouver ça drôle.» et c’est à ce moment-là qu’il la fusilla du regard. Soufflant longuement, Robyn ferma les yeux un moment pour réfléchir, qu’allait-il faire ? Il commençait à bien connaître Red et ce n’est pas la première fois qu’il se faisait embarquer dans ce genre d’histoire. A chaque fois il se taisait, ou était trop coincé, voir perturbé pour faire quelque chose, il fallait que ça change. L’homme rouvrit les yeux dès que la serveuse posa le verre, et sa compagne porta le verre à bulle à ses lèvres, il l’attrapa aussitôt « Oh nan nan chérie, tu sais que l’alcool c’est mauvais pour le bébé… » Il prit un air désolé, bien trop exagéré pour qu’il est l’air vrai. Buvant dans le verre de la jeune femme, il prit bien soin d’éloigner l’autre. Il fixa alors la serveuse « Oh, on pourrait avoir un jus de fruit à la place ? Et pourriez-vous m’indiquer les toilettes, ma fiancée à des nausées et je ne vous parle pas des gaz… A les joies de la grossesse ! » La serveuse se mit à regarder Red d’un air très intrigué, et ce fut difficile pour Robyn de se retenir de rire, surtout en buvant la coupe de champagne qu’il avait dans la main. Une fois celle-ci partie chercher le verre, il éclata de rire discrètement, essayant à tout prix d’avoir un rire presque inaudible. « Tu as raison, je trouve ça très drôle ! » Son regard se fixa sur celui de la jeune femme qui l’avait remplacé, c’est elle qui le fusillait du regard désormais.
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MessageSujet: Re: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptyMer 15 Aoû - 10:58

Anatole France « La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu'on l'aime de toute son âme, et qu'on n'est jamais tenté de lui être infidèle. »


« Oh nan nan chérie, tu sais que l’alcool c’est mauvais pour le bébé… »La jeune femme qui avait tout d'abord porté son regard vers la jolie serveuse, fut tout à coup plus captivé par les propos de Robyn. Mais qu'est-ce qu'il fichait ? Elle n'aurait pas pensé un seul instant que Robyn puisse rentrer dans le jeu, pire qu'il le retourne contre elle. Il ne savait pas à qui il avait affaire mais la jeune femme compté bien lui montrer lorsqu'il aurait fini son petit discours. Elle était une femme enceinte ? Ça ne lui faisait pas réellement plus peur que ça, le seul inconvénient à cela c'est qu'elle n'avait pas le droit de toucher à une goute d'alcool. Cela faisait une raison de plus pour que la jeune femme ne veuille jamais avoir d'enfants, même si la première raison resté qu'elle ne serait pas une bonne mère et qu'un enfant mériterait mieux qu'elle. « Oh, on pourrait avoir un jus de fruit à la place ? Et pourriez-vous m’indiquer les toilettes, ma fiancée à des nausées et je ne vous parle pas des gaz… A les joies de la grossesse ! » Il en rajouté encore un peu plus histoire de lui montrer qu'il pouvait lui aussi s'amuser. La belle brésilienne se contentait d'écouter et elle préparait à son tour son petit jeu. Passant sa main dans sa chevelure brune,elle lui envoya un regard glacial qui lui faisait comprendre un seul instant que son initiative ne lui avait pas réellement plus.« Tu as raison, je trouve ça très drôle ! » Répondit-il en rigolant avant de lui sourire de nouveau. Elle se contenta de sourire sans ajouté de mot,peut-être que pour certains la vengeance était un plat qui se mangeait froid mais pour la jeune femme c'était plutôt chaud bouillant. Lorsque que la serveuse revenu accompagné d'un verre de jus de fruit, la jeune femme rentra de nouveau en jeu. « Mon fiancé est tellement attentionnée et j'oublie souvent que je ne peux plus me permettre de prendre une goutte d'alcool. D'ailleurs je meurs de faim et mon petit fiancé ne me prive de rien donc je vous prendrais des ailes de poulet,ainsi qu'une grande limonade, un cheeseburger frite et pour finir un grand milshake à la vanille pour commencer.» Elle le regarda avant de déposer le menu qu'elle avait dans les mains. Puis elle se leva tout en affichant un grand sourire aux lèvres. « Je reviens.» La belle brune s'adressa à Robyn, puis elle s'approcha de lui à son tour afin de clôturer en beauté sa petite vengeance.Elle posa rapidement ses lèvres sur les sienne,avant de venir lui chuchoter quelque mots à l'oreille.«Il ne faut jamais me priver de champagne,mais c'était bien tenter tout de même.» Puis elle se dirigea vers les toilettes rapidement, surement parce qu'elle se doutait que Robyn voudrait la tuer. Néanmoins elle était plutôt contente de sa petite vengeance,et le sourire qu'elle avait aux lèvres le montrait bien.

Elle était de nouveau retour à la table ou elle s'était posée avec Robyn. Son petit festin était déjà arrivé et elle devait avouer qu'elle redoutait un peu la réaction de Robyn suite à son baisé. De nombreux hommes auraient été comblés mais Robyn était un homme bien trop réservé pour le voir de cet œil là. Elle prit une gorgée de sa limonade tout en le regardant avant de se décider à retrouver la parole.« Bon tu me fais la tête c'est ça ? Je ne sais pas trop comment le prendre surtout que j'embrasse très bien donc tu ne devrais pas faire cette tête là. » Attrapant une frite qui se trouvait près d'elle, elle y mit un peu de sauce ketchup avant de la manger. Elle aurait pu se retrouvé morte de honte mais ce n'était pas vraiment le cas. De plus elle ne se cachait pas que Robyn était bel homme si bien qu'elle avait apprécié pouvoir enfin l'embrasser et d'avoir trouvé une bonne raison pour le faire. Mais le français avait un caractère bien particulier et elle se doutait bien qu'elle n'allait pas s'en sortir aussi facilement.« C'était qu'un petit baisé ,n'en fait pas tout montagne s'il te plait.» Elle ne pouvait pas se permettre de parler trop fort car ici de nombreuses personnes parlaient français et ils pouvaient donc très vite comprendre ce qui se tramait entre eux deux.

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MessageSujet: Re: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptyMer 15 Aoû - 17:02

Robyn ne changeait pas, il était toujours le même adolescent que le super groupe de footballeurs s’amusait à persécuter au lycée. Il était le petit être chétif, enfin pas complétement mais presque, que les gens critiquaient ou autre. Il était toujours ce gamin timide et pire que réservé qui ne faisait pas de conneries ou presque. Enfin… c’est ce qu’il est la plupart du temps. Depuis qu’il est à Brown, il change un peu, parfois, lorsqu’il est en compagnie de certaines personnes comme Red ou Rafael. Ce genre de personne, terme qui n’est pas péjoratif je précise, habitue peu à peu Robyn à la vraie vie, la vie de jeune qu’il a manqué, et qu’il manque aujourd’hui car il n’est pas si vieux que ça. Mais… étant un professeur il se doit d’être droit et de ne pas faire de connerie, cependant certains élèves ne voient pas ça comme ça. Pour eux, un prof, surtout aussi jeune qu’eux doit savoir s’amuser, se détendre et surtout se décoincer le balais qu’il a dans le… enfin vous voyez. Avec Rafael Robyn fréquentait les Kappa, un groupe de fêtard avec lequel il ressortait… pas vraiment frais des soirées, mais c’était une sorte de deal qu’il avait fait avec eux, il était obligé d’y aller. Avec Red… C’était autre chose. La jeune femme essayait de le décoincer en s’approchant de lui et jouant avec ce qui l’entourait, comme ce soir. Cependant… ce soir Robyn avait décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Et c’est pour ça qu’il avait sorti la stupide histoire de femme enceinte, sachant éperdument que ce n’était qu’un début. D’accord il avait osé, mais malheureusement il était entré de Red, et même s’il le souhaitait, il ne pouvait pas s’arrêter là, en tout cas elle ne stopperait pas ses petits amusement, il était en quelque sorte pris au piège. Riant en buvant la coupe de champagne qui lui restait tout de même un peu en travers de la gorge, il attendait les représailles de la jeune femme qui allaient être des plus violentes la connaissant. La serveuse revenue avec le verre de jus de fruit, et Robyn se contenta de lui sourire mais il faillit recracher le champagne qu’il venait de boire en entendant sa compagne : « Mon fiancé est tellement attentionnée et j'oublie souvent que je ne peux plus me permettre de prendre une goutte d'alcool. D'ailleurs je meurs de faim et mon petit fiancé ne me prive de rien donc je vous prendrais des ailes de poulet,ainsi qu'une grande limonade, un cheeseburger frite et pour finir un grand milshake à la vanille pour commencer.» Il fit un sourire anxieux tout en fixant la serveuse qui écrivait les moindres demandes de la jeune Rouge. « Chérie, il faudrait peut-être que tu arrêtes de bouffer comme une grosse vache ou tes fesses dépasseront très rapidement la chaise ». C’était sorti tout seul, oouuuh c’est qu’il deviendrait presque sarcastique le petit homme. Reposant la coupe qu’il venait de finir il fixa Red d’un regard du genre Au Secours, mais celle-ci ne s’y intéressa pas, elle se contenta de se lever. « Je reviens.» Elle s’approcha alors de lui et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Par la suite elle chuchota quelque chose à ses oreilles mais Robyn n’écouta pas, il restait coi, fixant le mur, les yeux écarquillés, si la serveuse était là, elle aurait compris que ce n’était pas un vrai couple. Red s’éloigna pendant que Robyn était toute chose. La seule femme qu’il avait embrassé était… sa femme, enfin son ex-femme, alors se faire embrasser comme ça devant tout le monde était quelque chose qui pouvait effectivement plus que le retourner.

La serveuse revenue quelques secondes après avec son plateau géant qui avait l’apparence de déborder de tous les côtés. Elle déposa alors les plats de l’interlocutrice de Robyn en lui demandant si ça allait, en effet en voyant la tête qu’il tirait, elle pouvait s’inquiéter. Totalement ailleurs, perdu dans ses souvenirs, il se contenta d’hocher les épaules tout en prenant une frite qu’il goba aussi. Et il continua à piocher dans les frittes de sa compagne jusqu’à ce qu’elle revienne et s’assoit de nouveau à côté de lui. « Bon tu me fais la tête c'est ça ? Je ne sais pas trop comment le prendre surtout que j'embrasse très bien donc tu ne devrais pas faire cette tête là. » Il ne réagit pas et elle renchérit : « C'était qu'un petit baisé ,n'en fait pas tout montagne s'il te plait.» Son regard se perdu sur le verre qu’elle venait de reposer, il avait le regard vide tel un enfant un peu paumé. D’un coup il prit une grosse respiration et secoua légèrement la tête pour se sortir de cette grosse angoisse. Avalant sa salive il rapprocha son visage de l’épaule, et par conséquent de Red, visage qui avait laissé tout signe d’angoisse contrairement à il y a à peine une minute. « J’espère que ton ventre ne t’empêchera pas de courir parce que… J’ai pas assez d’argent sur moi pour payer tes… envies. » Puis il lui adressa un sourire, se redressant fièrement sur sa chaise, tapotant la table de ses doigts tout en se pinçant les lèvres, bon d’accord il était un peu angoissé tout de même…

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MessageSujet: Re: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptyLun 20 Aoû - 10:34

Anatole France « La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu'on l'aime de toute son âme, et qu'on n'est jamais tenté de lui être infidèle. »


Pas un mot ? Pas une parole sur ce qui s'était passé avant ? Si elle avait su elle aurait fait depuis bien longtemps. Elle aurait toujours du mal à comprendre Robyn, parfois timide et d'autre fois d'une arrogance sans nom. Elle regrettait à certes instant les moments ou il se contentait de ne rien dire et de la suivre, ah c'était la bonne époque se disait la jeune femme en prenant une gorgée de limonade. Elle avait soif, soif de vengeance bien évidemment. Il ne pensait tout de même pas qu'elle allait laisser l'élève dépasser le maitre aussi facilement ! Il lui faudrait bien plus que deux ou trois paroles désagréable pour que la jeune femme se laisse abattre. Elle avait pleins de ressources mais surtout elle avait un cv beaucoup plus remplies que lui en matière de conneries. Elle avait commencé depuis qu'elle était en age de parler ainsi que de marcher, autant dire qu'elle avait ça dans le sang. Ses parents en avaient vus de toutes les couleurs et ce n'était pas prêt de s'arrêter. Alors qu'elle mangea quelque ailes de poulets tout en le regardant , elle se demandait bien à quoi pouvait-il penser. De son côté elle savait très bien ce qu'elle comptait faire mais elle en profita avant pour se restaurer un peu. Après tout ça serait bête de gâcher un tel festin, même si elle savait très bien qu'elle n'aurait pas le courage de tout manger. Attrapant quelques frites, son regard resta fixer sur lui. « J’espère que ton ventre ne t’empêchera pas de courir parce que… J’ai pas assez d’argent sur moi pour payer tes… envies. » Elle esquissa un léger sourire, c'est qu'il se rebellait le petit frenchie. Qui aurait cru qu'un jour il lui aurait dit cela. Elle aurait bien voulue l'aider dans cette nouvelle partie de son évolution, mais il avait la jouer solo si bien qu'elle allait faire de même de son côté. Il avait voulu jouer les grands,mais il ne s'y était pas pris de la bonne façon. Dommage pour lui, Red n'aurait aucuns scrupules à faire cavalier seul de son côté. Essuyant ses mains sur la serviette qui se trouvait près d'elle, elle prit une grande respiration, il était temps de jouer l'acte final. Elle s'approcha de se dernier, avant de lui déposer un baiser sur la joue, puis elle se leva brutalement les yeux remplies de larmes.« Comment tu oses me dire ça? Et le jour de nos fiançailles, tu n'as donc pas de cœur ? Avec ma propre sœur en plus... Elle n'a à peine que 16 ans ! » Les larmes coulaient le long de son visage si naturellement, elle avait pris des cours de comédie plus jeune et ça se voyait. Elle ne laissait même pas le temps à Robyn de rajouter quoi que ce soit, qu'elle lui balança en plein visage le milkshake qu'elle avait près d'elle. Prenant le soin de rajouter la cerise en décoration sur sa tête. Puis elle acheva sa prestation avec une jolie touche dramatique.«Je ne veux plus jamais te revoir, tu me dégoutes. » Elle partit en direction de la sortie, sous les regards choqués des clients du lieu. Elle était assez contente d'elle, elle l'avouait. Bon c'est vrai elle y était allé un peu fort mais bon c'était tout elle ça. Sortant des lieux, elle sortit de sa poche les clés de l'appartement de Robyn. Ah vous n'aviez pas compris ? Lorsqu'elle s'était approché de lui pour lui déposer un baisé quelque minutes plus tôt c'était dans l'unique but de lui prendre ses clés. Elle savait qu'il ne le remarquerait pas si il portait son attention ailleurs.Posant son regard sur le restaurant , elle aurait bien voulu voir comment Robyn allait désormais se débrouiller. Mais elle préférait l'attendre dans son appartement pour qui lui raconte tout les détails avant surement de la tuer.

La belle brune avait pris ses aises dans son appartement. Elle avait pris le soin de lui envoyer un sms en lui indiquant qu'elle avait pris ses clés et que donc elle attendait en lieu sur. Bien évidemment elle aurait pu pousser le vice et lui prendre aussi son portefeuille,mais elle ne voulait pas non plus se montrer trop cruelle. Avec un autre elle l'aurait fait sans hésiter,mais bon ça restait son petit frenchie si bien qu'elle fit une exception. Ouvrant son frigo pour trouver de quoi boire, elle fut désolé de ce qu'elle vit. « Aussi déprimant que sa penderie. » Elle se contenta donc de prendre un verre d'eau et d'allumer la télé. Il fallait bien passer le temps et puis Robyn avait l'air de prendre tout son temps.


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Robyn A. Collins

« Robyn A. Collins »


~ Dépot de candidature : 08/08/2012
~ Bavardages : 142

~ Job : Professeur d'histoire & de Français
~ Gps : DTC ?


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MessageSujet: Re: « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn   « Notre langage est à notre intellect ce que l'air est à nos poumons. » - robyn EmptyMer 22 Aoû - 13:52

Certes il était proche de Red mais ce baiser… C’était si étrange, cette sensation était presque inconnue. La seule femme qu’il n’avait jamais embrassée était son ex-femme et à vrai il pensait ne pas embrasser d’autre femme avant un certain temps. Bon ce coup-là n’était pas calculé, ce qui l’avait laissé de marbre, ses pensées l’enveloppant dans un doux nuage de questions. Il était resté ainsi à fixer la table un long moment se demandant bien ce qui s’était passé dans la tête de la jeune femme, et d’un coup, il trouvait le jeu moins amusant, plus perturbant, il n’avait limite pas envie de continuer, il aurait préféré se téléporter chez lui, dans son canapé, bière à la main, devant un film en noir et blanc, ou dans une langue étrangère, peut-importe. Fermant un moment les yeux le temps pour la jeune femme de revenir, il prit ensuite soin de ne pas montrer d’émotions quelconque au sujet du baiser. Et apparemment cela marchait puisque Red ne revenu pas à ce sujet, elle se contentait simplement de picorer ses frites et de manger son poulet. Encore un peu légèrement perturbé, Robyn piochait dans les frites, les portant à sa bouche en regardant ailleurs, ne faisant pas vraiment attention. Le coude posé sur la table, la joue de son visage s’appuyant contre sa main il paraissait s’ennuyer alors que c’était tout autre chose qui le tracassait. Il fixa tour à tour les gens dans le bar, essayant d’écouter les conversations, certains parlez de foot, d’autres d’une fille qu’il se serait apparemment tapé hier avec apparemment un pote à lui et j’en passe. Finalement, les conversation de ce genre ne lui manquait pas, que ce soit en Français ou dans une autre langue. Soufflant longuement il entendit la chaise de la jeune femme grincer contre le sol puis elle se mit à hurler « Comment tu oses me dire ça? Et le jour de nos fiançailles, tu n'as donc pas de cœur ? Avec ma propre sœur en plus... Elle n'a à peine que 16 ans ! » tout en pleurant. Robyn qui mangeait sa dernière frite restait coi, il ne comprit pas tout de suite et l’interrogea du regard en se demandant pourquoi elle faisait tout ça. Elle prit le milkshake sur la table et lui jeta à la figure, il resta tétanisé, le regard fixé au mur, il n’osa rien dire. « Je ne veux plus jamais te revoir, tu me dégoutes. » enchaîna-t-elle, partant, certainement le sourire aux lèvres, laissant Robyn presque… inerte. Il resta un moment ainsi, avide de tout sentiments, perdu, bref il n’était pas vraiment bien, et les regards dégoutés qui se posaient sur lui n’arrangeaient pas les choses. Levant le regard sur la personne en face il ne savait quoi dire. Robyn prit son courage à deux mains et fini par dire : « Le bébé… il est de son frère, j’ai été forcé de l’épouser… Et j’chui sur qu’elle va partir avec le chien… » Voyant la jeune femme se déconfire au fur et à mesure de ses mots il souffla longuement tout en se levant « Laissez tomber… » Puis il se leva et du se démerder pour trouver une technique pour ne pas payer tout cela, repas qui lui aurait couté un mois de salaire tout au plus.

Une fois sorti du resto, après s’être débarbouillé, il fouilla dans ses poches tout en raillant, elle avait pris ses clés, comme c’était étonnant. L’homme ne savait que faire, ça avait été le coup de trop, il n’en pouvait plus, il était tout à fait à bout, il hésitait même à rentrer chez lui, une chose est sûr il ne voulait pas la voir. Marchant sur les bords du port il se laissa porter, sans penser à l’heure qu’il était, après tout il s’en fichait, il pensait juste à tout ce qui venait de se passer, a son passé et tout ce qui s’en suit. Robyn mit plus de trois heures à rentrer chez lui, trois longues heures qu’il avait passé dehors à marcher, espérant qu’elle parte avant de l’appartement, malheureusement lorsqu’il ouvrit la porte, elle était toujours là. Passant près d’elle pour aller dans la salle de bain, il ne lui adressa pas un regard, il se contenta juste de dire « Rentre chez toi, je n’ai plus envie de jouer » avant de claquer la porte derrière lui.


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