Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle alexia/nim', mais vous pouvez me nommer alex. J’ai bientôt 20 ans - le 22 avril *humhum* -, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter nina dobrev - je suis d'ailleurs la personne l'ayant réservée (Nim') -, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un PV. J’ai connu Providence grâce à l'annuaire forumactif et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Ok par Dylou Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que autre (si vous étiez sur l'ancien prov', révélez votre identité ici ).

Tout débuta un vingt-deux août 1987 ; ma naissance fut longue et quelque peu douloureuse pour madame Delucca - anciennement Beaufort - Cette française de vingt-quatre ans venait enfin de mettre au monde son deuxième enfant, une fille pesant pas moins de trois kilos et quelques. Les grands yeux de ce petit être vinrent alors à s'ouvrir timidement. Ses petits bras se dirigèrent vers celle qui était désormais sa mère pour le restant de sa vie. Les parents l'appelleront Jamie. Aux côtés de la mère résidait un autre enfant ; d'une taille et corpulence moyenne, des cheveux d'un noir de jais, des yeux bleus océan ainsi qu'une peau hâlée. Aucun doute, il s'agissait bien de Andrea Delucca, le frère de ce nouveau-né. Un peu plus loin, l'air ébahi, trônait son paternel : monsieur Delucca originaire de Milan. Un sourire angélique s'afficha rapidement sur les lèvres de cette petite famille réunie dans la chambre confinée. Jamie semblait être un ange tombé du ciel et pourtant, sa vie ne faisait que débuter, remplie de longues péripéties et probablement semée d'embûches.

Mon enfance se déroula sans grande peine. J'allais à l'école, me faisais des amis. J'étais toujours celle qui entraînait les autres à commettre des bêtises, des actes et gestes idiots. Je me faisais souvent punir en primaire mais généralement, ce n'était pas bien grave au vue de mes excellentes notes que je ramenais à la maison. Petite, je me disputais souvent avec mon frère - plus âgé que moi - mais outre ses disputes purement fraternelles, nous nous aimions. A l'époque, je n'étais pas aussi admirative vis-à-vis de lui que je ne le suis maintenant. Il a toujours été là pour moi. Je me rappelle de ce jour d'été où je m'amusais dans le bac à sable - je devais avoir trois/quatre ans - et qu'un gamin plus âgé m'avait poussée. Je m'étais mise à pleurer et mon frère m'avait vengée. Il était mon sauveur tout comme mes parents étaient mes héros.


Les années collège/lycée se déroulèrent tranquillement. Je me faisais quelques ' connaissances ' mais pas d'amis à proprement parler sauf peut-être Alexandra ; je garde de très bons rapports avec cette jeune fille que j'ai connu au collège - nous étions correspondantes à l'époque - et je peux affirmer qu'elle est ma plus fidèle amie, ma meilleure amie en somme. Au lycée, j'avais de bons résultats et m'étonnais toujours de mes progrès en mathématiques. Je n'étais pas très douée en ce qui concernait les sciences. Je savais que mes futures études s'orienteront principalement vers la littérature - c'était probablement mon domaine de prédilection - Enfin, je vins à passer mon examen final et le décrocha haut la main. Puis, je vins à m'inscrire dans une université américaine, désireuse d'approfondir mon niveau d'anglais/américain. Mes parents avaient toujours été pour que mon frère et moi, puissions vivre nos rêves les plus chers. J'entrais alors en première année de littérature comparée - un cursus qui demandait beaucoup de travail et de recherche personnels - que j'obtins avec succès. Pour célébrer cette nouvelle victoire, une grande fête avait été organisée chez une fille que je connaissais plus ou moins. C'est lors de cette soirée que je vins à tester la cocaïne : une drogue qui me fit sentir légère, très légère. Tenant relativement bien l'alcool, je m'enfilais plusieurs shots de vodka pure à la suite. J'étais devenue infatigable, sans compter que les effets de la drogue continuaient à me faire planer. Vous vous demandez alors, pour quelle raison je vous parle de cette soirée, je vais vous le dire. A cause de cette soirée, je me suis retrouvée non seulement à la une de Twitter et Facebook mais également au commissariat de la ville pour cause de trouble envers autrui. Mes parents avaient payé ma caution - par chance, j'ai évité de dormir dans une cellule ! - mais, sitôt la caution payée, ils me mirent à la porte en me brandissant des clichés osés/provocants/sexuels de moi ainsi que .. de mon professeur de civilisation américaine. Petite piqure de rappel : lors de cette fameuse soirée, j'avais été complètement défoncée et ... j'avais couché avec l'un de mes professeurs. Ma faculté ayant été alertée par cet incident m'avait renvoyée sur le champs. Ce crime n'est pas resté impuni.

Les mois passèrent jusqu'à ce que j'intègre une nouvelle faculté. Je ne dépendais plus de mes parents mais de ma tante, laquelle était assez riche pour me payer mes nouvelles études dans cette toute nouvelle université : celle de Brown. Ne connaissant pas encore assez bien les lieux, j'ai du mal à m'orienter mais, je n'ai aucun mal à me moquer des idiots qui fleurissent sur le campus. Depuis quelques mois, j'écris une toute nouvelle histoire qui fera à nouveau partie de ma vie. J'essaie de ne pas haïr mes parents pour le geste cruel qu'ils m'ont fait ; je prie pour que la situation s'arrange entre eux et moi. Je tente de m'assagir mais le destin semble s'acharner sur moi car je viens tout juste de franchir les portes de la très controversée confrérie des Iota Phi Nu. De plus, j'ai appris que Alexandra, ma meilleure amie, était également présente dans cette université sauf qu'elle n'est pas dans la même confrérie que la mienne. Je suis heureuse de savoir qu'on poursuivra nos études ensemble elle et moi ; elle a toujours été présente pour moi, m'a toujours soutenue et même si quelques disputes éclatent de temps à autres, je sais que je pourrai toujours compter sur elle. Je n'ai que très peu d'amis ici ; beaucoup me jugent suite aux précédents évènements qui semblent me poursuivre - me hanter ? - à jamais. Cela m'attriste quelque peu mais je n'ai que faire de leur moquerie : la vengeance est un plat qui se mange froid et, en l'occurrence pour moi il se mange glacial très froid. Espérons cette fois-ci que je ne me fasse pas renvoyer.