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 No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S.

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Jamie O. Sanders

« Jamie O. Sanders »


~ Dépot de candidature : 14/04/2012
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~ Job : « Promeneuse de chiens. »
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MessageSujet: Re: No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S.   No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S. - Page 2 EmptyMer 23 Mai - 11:32

C'est vrai, je n'y connaissais absolument rien en boxe, judo et autres arts martiaux. En voyant la carrure du brunet, je m'étais déjà faites à l'idée qu'il pratiquait la boxe et aucun autre sport. M'étais-je fourvoyée, une fois de plus ? Il fallait croire. Madsen était le genre d'homme qui adulait les sports extrêmes et illégaux. J'en avais clairement fondée ma petite hypothèse à ce sujet-là : s'il effectuait des combats clandestins, c'est qu'il devait probablement être en manque d'argent. Encore fallait-il que ces matchs soient rémunérés mais au vue de tout ce qu'il se tramait à Providence, il n'y avait aucune doute à avoir là-dessus. Le fait de savoir qu'il aimait les sports de combats m'octroyait un certain engouement. J'avais cette soif de le connaître, d'en apprendre davantage sur lui. Mystérieux, impassible, froid et complètement blasé .. Il était l'une des rares personnes qui attiraient autant mon attention. Of course, je me rendais bien compte que je le titillais avec beaucoup trop d'insistance. Peut-être que d'ici quelques minutes, il réitérerait les mêmes actes qu'auparavant et sortirait une nouvelle fois de ses gonds.

« J’ai pas non plus parlé de boxe. » Je m'étais donc trompée. Il ne s'agissait aucunement de boxe mais bien d'un autre art martial. Je n'y connaissais rien dans ces domaines-là alors je m'abstenais d'emprunter une nouvelle pente glissante. Usant de mes charmes, tous les moyens étaient bons pour le faire céder. Ma petite robe fleurie avait l'avantage de mettre en valeur ma poitrine - poitrine qui, apparemment, ne laissait pas indifférent le brunet - ainsi que mon corps ravageur. Il fallait savoir que toutes Iotas qui se respectent se devaient de prendre soin de son corps, quitte à passer plus de temps dans une salle de sport que dans une salle de cours. Les Iôtas étaient réputées pour être des femmes séduisantes et croqueuses d'hommes. J'en étais l'exemple même. C'est pourquoi Madsen se devait de céder une bonne fois pour toutes à la tentation. J'accentuais mes pensées salaces en débutant une marche lascive autour de lui, osant le détailler longuement. Ce n'était qu'un jeu et je mettais tout en œuvre pour qu'il tombe dans mes filets. Mes pas revinrent sur ma position initiale. Désormais face à lui, bras croisés et regard percutant, il y avait cet air de défi qui perçait mes prunelles. Madsen ne bronchait pas, trop occupé à reluquer ma poitrine ou faisant mine de lorgner le sol. Rompant le silence, je m'attelais à l'interroger sur ses éventuelles conquêtes. Là encore, je songeais à lui tirer les vers du nez pour qu'il me débite un flot de paroles sensées. Je n'obtins rien .. du moins, pas de suite.
« Fais toi ta propre idée. Moi j’sais ce qu’il en est. » Sa réponse me laissait coite. A quoi bon lui poser quelques questions concises si c'était pour qu'il me réponde aussi vaguement ? Lèvres pincées, je fronçais brièvement les sourcils avant de décroiser mes bras. S'il poursuivait sur cette lancée, il allait véritablement finir par me lasser. Mais il en fallait beaucoup pour décourager miss Sanders. « Montre moi ce qu'il en est. » Mon but était de le titiller, à nouveau, sans trop forcer cela dit au risque d'énerver ce tout petit bébé agneau. Histoire de l'émoustiller, je m'étais accaparée de sa main et l'avais fermement plaquée contre mon buste. Un sourire enjôleur s'affichait sur mes lèvres alors que ce nouveau contact physique me fit frémir. Pas même une pointe d'étonnement ne séjournait sur son visage meurtri, rien. Son regard en revanche, avait changé .. Peut-être que le peu de luminosité y jouait pour beaucoup dans cette scène peu commune.

Par mégarde, mes ongles s'étaient enfoncés dans sa peau : le geste de trop. Retournement de situation, je me serai crue à nouveau plaquée contre cet arbre, tâtant l'écorce du bout des doigts et implorant un dieu imaginaire de bien vouloir me laisser la vie sauve. Je n'avais pas peur pour autant. Je représentais clairement l'image de la brebis égarée face au dangereux loup qui me cernait. Tant pis, s'il voulait en finir ce soir, dans cette ruelle assez glauque, qu'il le fasse. J'étais prête. « M’apprendre ? » Je tressaillais, sentant tout de même une pression plus relâchée autour de mon cou. En cet instant, j'étais convaincue qu'il fantasmait sur ma gorge, allez savoir pourquoi. « M’apprendre quoi, au juste ? » Tout s'enchaînait avec rapidité. J'eus à peine le temps de prendre une bouffée d'air que Madsen fondit sur moi, calant ses lèvres pulpeuses contre les miennes. Le baiser fut rude, âpre et ne dura approximativement que quelques secondes avant que je ne vienne à agripper l'encolure de son sweat pour tenter d'éloigner sa tête. Haletante, je décrochais mes lèvres désormais humides, pour plonger mon regard dans le sien. Frissonnante, je sentis ses doigts pétrir mes hanches tandis que mon cœur reprit des palpitations sporadiques. « Qu'est-ce .. ? » Fronçant un instant les sourcils, je ne pus m'empêcher de détailler une énième fois son regard avant de me rapprocher de son imposante silhouette. Désormais sur la pointe des pieds, je ne desserrai pas mes doigts qui encerclaient toujours son encolure avant de rétorquer : « Et puis merde. » Pris dans un élan fiévreux, mes lèvres cherchèrent à nouveau les siennes, brûlantes d'impatience de connaître la suite de cette étrange mésaventure. Quoiqu'il en soit, Madsen avait finalement cédé mais quelles sont véritablement ses intentions ? Là, planait un mystère non élucidé.
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Timmy K. Madsen

« Timmy K. Madsen »


~ Dépot de candidature : 30/08/2011
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MessageSujet: Re: No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S.   No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S. - Page 2 EmptyLun 28 Mai - 12:24

Quoique je puisse dire, la nouvelle emprise sur sa gorge ne m’laissait pas tellement indifférent. J’avais devant moi l’une des Iotas qui faisait tourner les têtes de beaucoup d’étudiants. Son simple nom devait surement faire frémir les plus timides, alors que les plus expérimentés en frétilleraient d’avance. Un simple contact avec sa peau mate devait réveiller les ardeurs des cas difficiles. Un peu comme moi, maybe. Alors oui, j’pouvais pas dire que la proximité avec son corps ne réveillait pas certaines pulsions. Le problème, c’était que ces dernières ne décidaient en rien de mon comportement alors qu’en face, l’étudiante montrait que son cas était bien différent.
Mon étreinte l’avait forcé à reculer contre le mur pierreux d’un bâtiment quelconque. La scène était quelque peu glauque. Une ruelle sombre avec un lampadaire qui ne fonctionnait que faiblement, aucune personne à proximité… Une masse d’homme bloquant une faible créature, ses intentions paraissant malsaine au possible. Pourtant, je n’avais aucune intention de lui faire du mal, ni de lui faire quoi que ce soit. Enfin, c’était avant qu’elle ne me prenne pour un moins que rien en estimant qu’elle pouvait m’apprendre les choses de la vie, disons, sexuelles. De l’aide ? Tshh. Ca rentrait dans le même moule que toutes les autres aides possibles qu’on avait tenu à m’apporter. On m’avait considéré comme une personne à aider pendant quelques mois et ça m’avait poussé à partir loin. J’avais tout perdu, pt-être, mais je m’étais retrouvé. Ou plutôt, trouvé serait le mot exact. Enième provocation. Elle en voulait. Elle me voulait. Plus encore, son objectif semblait être de voir le mec qui se trouvait sous le jogging miteux que je portais. Le voir lui, mais aussi aller à la rencontre de ses compétences.

Lui montrer ce qu’il en était de mon expérience avec les filles n’était pas très compliqué. A peine avait-elle prononcée ces mots que je l’avais agrippé pour ne pas qu’elle m’échappe. Elle voulait voir. Elle allait voir. Les rumeurs qui me concernaient auraient dû lui mettre la puce à l’oreille sur mes sautes d’humeur. La scène d’il y a quelques minutes, ou j’ai martyrisé l’arbre, aurait dû lui montrer aussi que j’étais instable. Folle. Elle restait, qu’importe ce que je pouvais lui montrer. Alors jouons. Mes lèvres collées au sienne, je lui offrais tout sauf un baiser qui la ferait rêver. Apre. Hard. Dégoutons là de l’image d’un prince charmant dès les premières esquisses. Ca la ferait peut-être fuir, qui sait. Ou au contraire, elle adorera.
La surprise fonctionna, Jamie ne parvint à esquiver cette approche brutale. Elle mit un certain temps afin d’essayer de garder bonne image, tentant de me faire reculer en tirant sur mon col. Sans succès. Pris dans l’engrenage, je ne lui laissai aucune chance d’éviter la situation. Au point de parcourir les flancs de son corps et la saisir par la taille. Alors j’ai rompu l’action, reculant mon visage en observant sa réaction. Incompréhension. Etonnement. Un poil de frustration peut-être d’avoir été prise au dépourvue ? J’ai souris, niaisement, laissant mes mains se balader un peu plus contre ses hanches. « C’est c’que tu voulais non ? M’apprendre des trucs… » Sans plus, avant qu’elle ne cède à son tour à son envie de la soirée et que j’avais parfaitement compris : s’envoyer en l’air. Ce fut Sanders elle-même qui rechercha à nouveau le contact. Savoure, tu as gagnée…


Jouant le jeu, presqu’instinctivement, mes bras ont enlacés le corps de la Iota alors qu’elle m’embrassait fougueusement. J’en jouais. J’acceptais son caprice tout comme elle acceptait le mien. Sauf que je ne m’amusais pas, ou que je n’avais pas en tête ce qu’elle imaginait. L’une de mes mains est venue chercher la sienne, la détachant par ailleurs du col de ma veste. J’ai à nouveau rompu le contact de ses lèvres et déviés vers son cou. En exerçant une pression sur sa taille, j’ai réussi à la faire pivoter, la mettant face au mur. « Allez, dis-le… C’est ça qu’tu veux ? » J’ai collé mon bassin contre le sien en lui murmurant à l’oreille ces quelques mots. Dégageant sa nuque d’une chevelure sombre, j’ai continué à offrir à sa peau mes lèvres charnues. Une main baladeuse glissa lentement sur son abdomen, l’autre se hâtant à remonter la robe de la belle brune, prenant possession d’une de ses superbes fesses. Enième baiser. Elle avait visiblement gagné, elle allait s’envoyer en l’air et « m’apprendre »…

Une seconde à peine, j’avais cessé tout contact avec le corps de la Iota. Elle ne voulait surement pas que ça arrive, ni même, peut-être, ne l’avait-elle pas imaginé du tout. Mais j’étais bel et bien reparti sans lui montrer la moindre hésitation, frustrant probablement son égo d’étudiante à qui rien ne résistait. On me dirait fou. On me dirait gay de ne pas accepter l’invitation d’une telle fille. Mais finir sur une liste de mec longue comme mon bras ne m’intéressait pas. Devenir un mec comme un autre, sans façon. Cette Sanders allait avoir matière à travailler si elle voulait obtenir plus, le clin d’œil coquin, ça ne marcherait pas. Pas plus que les allusions perverses, ni l’incitation à tester sa souplesse. Rien. Pour le moment.
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Jamie O. Sanders

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MessageSujet: Re: No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S.   No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S. - Page 2 EmptyJeu 31 Mai - 16:33

Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuée. C'était bien une chose que l'on m'avait appris étant enfant. Actuellement, je me contrefichais bien de ce dicton, préférant répondre à mes pulsions salvatrices plutôt que de - trop - réfléchir. Même si cette rue s'avérait aussi glauque que dans les films et même si la luminosité n'était pas au rendez-vous, je saurai offrir mon corps à cet homme dont l'engouement semblait voilé. Suite à son furtif baiser, j'avais véritablement l'envie de lui prouver que je serai de bonne compagnie en cette soirée. Rien de tel qu'un peu d'action pour éveiller les pulsions d'un homme meurtri. Mes lèvres papillonnèrent pour la première fois vers les siennes, lui procurant, je l'espérais, un effet bénéfique. Ses lèvres charnues répondirent à l'appel des miennes et vinrent même à s'entrouvrir pour y laisser glisser ma langue. Aucune réaction de sa part, je cessais un bref instant ce contact épuisant électrique avant d'écarter ma tête brune, plongeant mon regard dans le sien. Je n'y comprenais rien. Cet homme semblait avoir mordu à l'hameçon et pourtant il ne surenchérissait pas suite à mes actions. Merde à la fin, il allait vraiment finir par me rendre dingue, complètement din... Ca y est, il réagissait enfin. Ses lèvres reprirent possession des miennes et c'est avec une certaine bestialité qu'il me rendit la pareille. Bordel (!) son baiser ne me faisait plus toucher terre. Mes mains agrippèrent le col de son sweat, comme pour le forcer à poursuivre cet instant bien qu'il pouvait le détruire en un rien de temps. Il semblait plus sûr de lui, plus déterminé que jamais. J'allais enfin avoir la nuit que j'attendais depuis un sacré bon bout de temps. Finalement, mes provocations et regards aguicheurs avaient porté leurs fruits. Entre deux baisers, mon rythme cardiaque s'accélérait alors que le brunet agrippait soudainement mes hanches, m'obligeant à lâcher du l'este sur son encolure.

Prise au dépourvue, je me retrouvais rapidement propulser contre le mur de cette sombre ruelle. Le brunet, toujours expressément collé contre mon corps, me faisait l'effet d'une bombe. Je perdais pieds et me laissais aller à d'étranges images malsaines. Brusquement, il cala ses mains de bûcheron dans le creux de mes reins et stoppa notre baiser si .. explosif. Haletante et quelque peu perturbée, je n'osais pas le lorgner du regard, pas pour l'instant du moins. « C’est c’que tu voulais non ? M’apprendre des trucs… » Reprenant peu à peu mon souffle, je n'avais pas terminé de lui montrer mon talent en matière de baise(rs). Une fois encore, je ne pus m'empêcher de l'embrasser, prenant davantage de plaisir aux baisers que je lui offrais. Il allait me céder, c'était certain. Cette pensée me fit d'autant plus plaisir lorsqu'il posa une main assurée sur l'une des miennes qui enserrait toujours avec une extrême fermeté les pans de son vêtement. Sauf que cette 'joie' se dissipa vivement lorsqu'il coupa net tout action et me plaqua non sans gêne contre le mur. « Allez, dis-le… C’est ça qu’tu veux ? » Tentant en vain de calmer mes pulsions, j'osais lui lancer un regard .. de trois-quart cela dit, tout en restant interloquée par la situation qui venait de prendre une tout autre tournure. « C'est quoi ton plan ? Me prendre par surprise contre un mur ? » J'avais probablement vu juste. L'idée en elle-même ne m'effrayait pas mais je pense que Madsen aurait pu m'en parler avant d'effectuer un tel acte. Il était si imprévisible, cela m'enchantait.
Mine de rien, ses mains baladeuses firent légèrement vibrer mon corps. Je ne demandais pas grand chose, juste une partie de jambes en l'air en sa compagnie. Voilà qu'il comptait se jeter dans la gueule du loup. L'une de mes mains vint même à se plaquer contre la sienne, logée sur mon abdomen. J'adulais les nouvelles expériences et je restais convaincue qu'il était plutôt bon dans ce domaine. « Madsen .. » murmurai-je d'une voix suave alors que ses lèvres prirent de nouveau possession des miennes. Nouvelle vague de chaleur, d'excitation avant une confusion totale.

Je n'avais même pas eu le temps d'apprécier ses palpations qu'il s'était déjà retiré. Ses mains avaient cessé de s'approprier mon corps, ses lèvres s'étaient écartées des miennes en un battement de cils. Fuck it. Il m'avait bien eu moi et mes espérances à la noix. Moi qui pensais que le dieu du sexe avait été parmi nous, je m'étais fourrée le doigt dans l’œil. En l'espace de quelques instants, Madsen s'était déjà barré. Pivotant mon corps pour le caler contre le mur, je passais furtivement mes mains tremblotantes - d'émotion, surement - contre mon visage désormais humide. Mon regard s'attarda un instant sur ma robe chiffonnée, dont je ne pus m'empêcher de défroisser. Puis, mes pupilles s'abattirent sur ce colosse qui me tournait le dos, prêt à partir et me laisser en plan. Je le détestais, c'était officiel. « Je rêve ! » Il avait fini par me mettre dans tous mes états. Me déplaçant gracieusement du mur, je vins à me poster face à lui - again - tentant de caler mes pas aux siens - car oui, il avait repris son errance le long de la ruelle - « Quel est le problème Madsen ?!» Mes mains formaient quelques moulinets alors que j'essayais de captiver son attention, en vain. « Je ne t'excite pas c'est ça ? A moins que tu préfères que je te paie pour que tu ne daignes coucher avec moi ? » S'il était question d'argent, il n'y avait pas de problèmes, je saurai lui en refiler. En revanche, ce qu'il n'avait pas saisi était le fait que je n'abandonnais jamais un but ... Dans le cas présent, Madsen était la principale raison de mon acharnement : il ne voulait pas me céder et cela m'excédait.
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Timmy K. Madsen

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MessageSujet: Re: No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S.   No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S. - Page 2 EmptyMer 27 Juin - 20:23

En d’autre temps, en d’autre lieu, en d’autre circonstance, la belle brune aurait pu avoir tout ce qu’elle désirait. Si je n’étais pas aussi fermé, coincé par un passé qui ne me servait plus à rien, je lui aurai donné ce qu’elle désirait. Une nuit de rêve, de plaisir, à lui faire oublier tous les autres gars qui étaient déjà passés avant moi. Et elle en aurait redemandée, suppliée de se retrouver dans mes bras jour après jour, nuit après nuit. Vantard, moi ? Peut-être un peu, ou pas du tout. J’avais de l’expérience dans les scènes torrides, je savais faire grimper la température et Jamie s’en était rendu compte quelques minutes plus tôt. A ses yeux, je devais surement être le gars le plus impulsif – mais aussi le plus incernable, des mecs du campus. Ma violence, autant dans mes paroles que dans mes gestes, j’avais accompagné ce caractère désagréable à celui d’un mec avisé et sûr de lui dès lors que j’avais posé la main sur le corps voluptueux de la divine Iota. Mais elle ne m’aurait pas. Pas si facilement, voire pas du tout pour toutes les raisons que j’avais déjà pu lui fournir. Sauf qu’elle n’enregistrait pas, son cerveau tournant surement au ralenti après des heures à boire et à gigoter son fessier. J’me demandais d’ailleurs comment elle arrivait à suivre ma cadence. Le fait que je ne sois pas au meilleur de ma forme jouait surement là-dessus. Contrairement à elle en revanche, mes neurones cogitaient de façon admirable. Preuve en était du stratagème mis sur pied, lui faisant croire qu’elle allait s’éclater avec mon attirail masculin. Raté. Une prochaine fois peut-être. Parce que oui, bien que ce soir ne devienne pas la soirée prévue de la brunette, elle pourrait retenter sa chance. Dans un autre lieu. Un autre temps.

Marcher ne m’avait jamais semblé aussi chiant qu’en cette soirée. Moi qui appréciais mettre un pas devant l’autre, à l’air libre, ce qui me détendait, j’allais revoir la question sur d’éventuelle nouvelle promenade. A dire aussi que c’était la première fois que l’on venait me trouver, et qu’on s’accrochait de la sorte à un objectif qui ne pouvait être atteint. Cela faisait trop longtemps qu’on ne m’avait côtoyé de la sorte, avec envie. Ordinairement, on venait avec des buts néfastes. C’était aussi pour cette raison que je n’étais pas violent avec Sanders. Elle avait beau être chiante, elle ne méritait pas se prendre ma main dans la gueule… Quoique. De toute façon, elle n’avait pas le choix. Elle devait me croire, ou se borner à s’imaginer des choses. Qu’elle pense à moi en prenant son bain ne me gênerait pas, à partir du moment où elle ne tente pas autre chose de plus que ce qu’elle m’avait déjà montré. So, keep walking, tu n’auras plus de réponse sur le sujet. « Bla bla bla… » Je soupirais suite à ses répliques. Toujours la même rengaine. Elle ne me croyait pas ? Très bien. Mais qu’elle y croit ailleurs qu’en ma compagnie au lieu de me lancer sans arrêt la même rengaine. Comment pouvait-elle savoir si elle était mon style ou pas ? Si elle m’attirait ou non ? J’étais peut-être le type qui « s’y croyait » comme le dise certain, mais elle était probablement la plus égocentrique de nous deux. Voilà ce qui arrive quand tout nous tombe entre les mains d’un simple claquement de doigt. Sauf que maintenant, elle va devoir s’y faire : tous ne sont pas aussi dépourvus de fierté que les Alphas.


Encore une fois à me barrer le chemin, je voyais de plus en plus l’étudiante comme une enfant faisant un caprice. J’en avais pas beaucoup vu, de gosses en train de hurler pour avoir des bonbons ou des jouets. Mais je reconnaissais les tactiques enfantines pour détournées les problèmes. Un peu comme une fille qui sortait son plus joli sourire pour obtenir une poupée, Sanders déviait la discussion pour avoir droit à une seconde chance. Une chance de plus pour m’attirer dans sa chambre – ou ailleurs et savoir ce dont j’étais capable au lit. J’en hochai la tête de façon négative, la bouche ouverte par à la fois l’agacement, et la surprise du toupet de la brunette. « Je n’ai rien à apprendre à qui que ce soit. » Vrai et faux. On a tous quelque chose à apprendre des autres. Je n’avais juste aucune envie de le faire. Mais je savais aussi qu’elle ne me lâcherait pas avant d’avoir obtenu une victoire. Sa main tenant mon avant-bras signifiait clairement qu’elle attendait au moins une chose de moi. « D’accord, t’as gagné. Une soirée, une seule. » Je me stoppai pour lui faire face, les yeux toujours détournés de son regard. J’étais perdu sur sa position, les mains sur des hanches qui auraient surement fait plaisir à ce Cooper du début de soirée. A mon tour, je levai une main dans sa direction, l’index tendu vers elle. Impoli ? Rien à carrer. « Et si ça m’plait pas, tu pars sans faire d’histoire. » De toute manière, je doutais fortement qu’elle se souvienne de cette soirée lorsqu’elle se réveillerait dans quelques heures. Tout bénéf’. Nouveau soupir. Je repris la marche en m’arrêtant à sa hauteur. Ma main se posa également sur sa hanche, déposant ensuite un baiser sur son front à la manière d’un gars qui cède au caprice d’une enfant. « T’es mignonne. » C’est tout c’que j’ai dit avant de reprendre mon chemin, appuyant le coté enfant de la Jamie O. Sanders.


Dernière édition par Timmy K. Madsen le Dim 8 Juil - 14:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S.   No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S. - Page 2 EmptyDim 1 Juil - 16:10

Bien joué. Je devais avouer qu'il enchaînait les coups avec brio, ne me laissant guère le temps de mettre à profit une nouvelle stratégie. Lui semblait en avoir des dizaines en réserve et il est clair que mon jeu du chat et de la souris le laissait totalement indifférent. Il m'emmerdait. Dans le fond, je pouvais très bien baisser les bras et rebrousser chemin mais je voyais clair dans son jeu : ça lui ferait trop plaisir que je m'en aille et que je m'avoue enfin vaincue. Sauf que Jamie Sanders - la seule, l'unique - ne plie jamais bagages et encore moins face à un parfait inconnu qui pensait l'envoyer bouler en un rien de temps. J'étais convaincue que dans une vie antérieure, je me prénommais 'sangsue' au vue de mon omniprésence à ses côtés. Qu'il me dise que ma présence lui pose problème, qu'on en finisse ... ou pas. Mieux valait pour moi que je surveille mes propos avant qu'il ne me vienne réellement à me cogner. Ce type est un grand malade, je le confirme. Quand je pense qu'il avait été à deux doigts d'abattre son poing sur moi ! ... Ça m'avait presque retourné le cœur. Sauf que j'avais su décrypter dans son regard qu'il ne le ferait pas - peut-être parce qu'il s'était dit que je lui lâcherai certainement la grappe au cours de la soirée ? Foutaises - Il ne savait pas à quoi s'attendre et moi non plus. Je ne saurai précisément dire ce qui me poussait à poursuivre la conversation en sa déplorable compagnie. Je cherchais probablement à en savoir davantage sur lui tout en essayant de le faire craquer. Les hommes coriaces sont toujours excitants sauf que la tâche s'annonçait plus difficile que prévue.

Pourtant, il m'avait laissé penser que son corps aurait pu être mien durant un certains laps de temps. L'espoir fait vivre. J'y avais crû, je m'étais perdue. Je ne savais pas ce qu'il m'avait retenu de ne pas lui en mettre une autre, comme tout à l'heure avec Cooper. J'aurai pu toucher une fois de plus son visage boursoufflé, tentant de lui dégommer son œil intact en y enfonçant mon index. Il m'arrivait d'avoir des envies meurtrières à l'égard des personnes qui me résistaient. Il se trouvait que Madsen me résistait et que ma patience avait des limites ... de très fines limites. Alors, j'essayais de me calmer, mordant ma lèvre inférieure tout en serrant mes poings pour ne pas lui débiter toute cette verve que je contenais ... Et puis j'eus une lueur d'espoir, peut-être l'une des dernières de la soirée sachant que la fatigue commençait à faire surface. « J’ai pas besoin d’avoir un problème pour t’envoyer chier ma jolie. » J'avais repris place face à lui, observant non sans grand intérêt le sommet de son crâne vu qu'il ne savait me montrer que ça. En l'occurrence, j'étais son principal problème et prenais même un certain plaisir à lui gâcher sa soirée. « Ça doit être vexant non ? Voir un mec comme moi refuser de s’éclater avec une fille comme toi. » Il avait repris une marche trainante le long de la ruelle - cet endroit me foutait un peu les jetons d'ailleurs - et je m'empressais de parader à ses côtés, calant son rythme avec le sien. « Qu'un bouseux comme toi ne veuille pas de moi ? J'y crois pas. » répliquais-je sur un ton assez froid. C'était véridique. Sur le campus, j'étais irrésistible auprès de nombreux hommes. Aucuns n'avaient refusé mes avances sauf peut-être deux/trois geeks qui avaient préféré programmer leurs nouveaux jeux vidéos que batifoler en ma compagnie. Ce n'était donc pas de grandes pertes. Whatever. Je ne pouvais croire que je n'attirai pas cet homme. J'étais convaincue qu'il se retenait de coucher avec moi. Pour quelle raison ? Morpions ? Inexpérience ? - Gay non assumé ? Non, il m'avait clairement démontré qu'il préférait les femmes - était-il en couple ? Non, je l'aurai su dès nos premiers échanges. Alors mince, qu'est-ce qu'il clochait ? « T’as rien d’excitant en ce moment, même avec cette robe, même avec ce comportement. Juste l’air d’être en manque de sexe. Et quand bien même j’aurai besoin de fric, j’m’abaisserai pas à être payer pour t’envoyer au septième ciel. » Rien d'excitant ... Rien d'excitant ?! Je pouvais certainement faire bander le boudu du coin avec cette jolie robe. Quel imbécile ! Oui j'étais en manque de sexe et j'avais trouvé la proie idéale ce soir mais ce qui clochait en ce moment-même - et je le reconnaissais - c'était surement mon tempérament qui déplaisait fortement au jeune homme. Le pauvre ne devait pas avoir l'habitude qu'une femme lui mette le grappin dessus. En revanche, s'il n'avait pas besoin d'argent, on pouvait très bien s'envoyer en l'air gratuitement (...) C'était juste une proposition. « D'accord. J'ai du mal à te croire mais admettons. » Lâchant un soupir, j'agrippai l'avant-bras du beau brun avant de lui barrer une énième fois le chemin. J'avais une idée - une lueur d'espoir inespérée plutôt - qui risquait peut-être de lui convenir. « Je te propose un marché : on passe une soirée ensemble à ... discuter, faire connaissances : tu pourras même m'apprendre à faire de la boxe ... ou tout autre choses. » marquant une pause, mon sourire s'élargit en songeant à 'toutes ces autres choses' que je pourrai lui faire. Je repris. « Et suite à cette rencontre, libre à toi de me dégager ou non. » Satisfaite, j'haussais un instant les sourcils avant de plaquer mes mains contre mes hanches. Je trouvais mon idée convenable mais je craignais que la réponse ne soit négative. J'étais persuadée que ce Madsen allait me faire ch*er jusqu'au bout même lorsque je tenterai de lui prouver ma gentillesse comme présentement. « Alors, qu'est-ce que t'en penses ? »
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Timmy K. Madsen

« Timmy K. Madsen »


~ Dépot de candidature : 30/08/2011
~ Bavardages : 1162

~ Job : LIVREUR DE JOURNAUX.
~ Gps : SALLE DE GYM, SUR UN RING, A FAIRE CHIER LES DENTS DES ADVERSAIRES.


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MessageSujet: Re: No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S.   No One Believes Me Ҩ w. Jamie O. S. - Page 2 EmptyDim 8 Juil - 15:18

En d’autre temps, en d’autre lieu, en d’autre circonstance, la belle brune aurait pu avoir tout ce qu’elle désirait. Si je n’étais pas aussi fermé, coincé par un passé qui ne me servait plus à rien, je lui aurai donné ce qu’elle désirait. Une nuit de rêve, de plaisir, à lui faire oublier tous les autres gars qui étaient déjà passés avant moi. Et elle en aurait redemandée, suppliée de se retrouver dans mes bras jour après jour, nuit après nuit. Vantard, moi ? Peut-être un peu, ou pas du tout. J’avais de l’expérience dans les scènes torrides, je savais faire grimper la température et Jamie s’en était rendu compte quelques minutes plus tôt. A ses yeux, je devais surement être le gars le plus impulsif – mais aussi le plus incernable, des mecs du campus. Ma violence, autant dans mes paroles que dans mes gestes, j’avais accompagné ce caractère désagréable à celui d’un mec avisé et sûr de lui dès lors que j’avais posé la main sur le corps voluptueux de la divine Iota. Mais elle ne m’aurait pas. Pas si facilement, voire pas du tout pour toutes les raisons que j’avais déjà pu lui fournir. Sauf qu’elle n’enregistrait pas, son cerveau tournant surement au ralenti après des heures à boire et à gigoter son fessier. J’me demandais d’ailleurs comment elle arrivait à suivre ma cadence. Le fait que je ne sois pas au meilleur de ma forme jouait surement là-dessus. Contrairement à elle en revanche, mes neurones cogitaient de façon admirable. Preuve en était du stratagème mis sur pied, lui faisant croire qu’elle allait s’éclater avec mon attirail masculin. Raté. Une prochaine fois peut-être. Parce que oui, bien que ce soir ne devienne pas la soirée prévue de la brunette, elle pourrait retenter sa chance. Dans un autre lieu. Un autre temps.

Marcher ne m’avait jamais semblé aussi chiant qu’en cette soirée. Moi qui appréciais mettre un pas devant l’autre, à l’air libre, ce qui me détendait, j’allais revoir la question sur d’éventuelle nouvelle promenade. A dire aussi que c’était la première fois que l’on venait me trouver, et qu’on s’accrochait de la sorte à un objectif qui ne pouvait être atteint. Cela faisait trop longtemps qu’on ne m’avait côtoyé de la sorte, avec envie. Ordinairement, on venait avec des buts néfastes. C’était aussi pour cette raison que je n’étais pas violent avec Sanders. Elle avait beau être chiante, elle ne méritait pas se prendre ma main dans la gueule… Quoique. De toute façon, elle n’avait pas le choix. Elle devait me croire, ou se borner à s’imaginer des choses. Qu’elle pense à moi en prenant son bain ne me gênerait pas, à partir du moment où elle ne tente pas autre chose de plus que ce qu’elle m’avait déjà montré. So, keep walking, tu n’auras plus de réponse sur le sujet. « Bla bla bla… » Je soupirais suite à ses répliques. Toujours la même rengaine. Elle ne me croyait pas ? Très bien. Mais qu’elle y croit ailleurs qu’en ma compagnie au lieu de me lancer sans arrêt la même rengaine. Comment pouvait-elle savoir si elle était mon style ou pas ? Si elle m’attirait ou non ? J’étais peut-être le type qui « s’y croyait » comme le dise certain, mais elle était probablement la plus égocentrique de nous deux. Voilà ce qui arrive quand tout nous tombe entre les mains d’un simple claquement de doigt. Sauf que maintenant, elle va devoir s’y faire : tous ne sont pas aussi dépourvus de fierté que les Alphas.


Encore une fois à me barrer le chemin, je voyais de plus en plus l’étudiante comme une enfant faisant un caprice. J’en avais pas beaucoup vu, de gosses en train de hurler pour avoir des bonbons ou des jouets. Mais je reconnaissais les tactiques enfantines pour détournées les problèmes. Un peu comme une fille qui sortait son plus joli sourire pour obtenir une poupée, Sanders déviait la discussion pour avoir droit à une seconde chance. Une chance de plus pour m’attirer dans sa chambre – ou ailleurs et savoir ce dont j’étais capable au lit. J’en hochai la tête de façon négative, la bouche ouverte par à la fois l’agacement, et la surprise du toupet de la brunette. « Je n’ai rien à apprendre à qui que ce soit. » Vrai et faux. On a tous quelque chose à apprendre des autres. Je n’avais juste aucune envie de le faire. Mais je savais aussi qu’elle ne me lâcherait pas avant d’avoir obtenu une victoire. Sa main tenant mon avant-bras signifiait clairement qu’elle attendait au moins une chose de moi. « D’accord, t’as gagné. Une soirée, une seule. » Je me stoppai pour lui faire face, les yeux toujours détournés de son regard. J’étais perdu sur sa position, les mains sur des hanches qui auraient surement fait plaisir à ce Cooper du début de soirée. A mon tour, je levai une main dans sa direction, l’index tendu vers elle. Impoli ? Rien à carrer. « Et si ça m’plait pas, tu pars sans faire d’histoire. » De toute manière, je doutais fortement qu’elle se souvienne de cette soirée lorsqu’elle se réveillerait dans quelques heures. Tout bénéf’. Nouveau soupir. Je repris la marche en m’arrêtant à sa hauteur. Ma main se posa également sur sa hanche, déposant ensuite un baiser sur son front à la manière d’un gars qui cède au caprice d’une enfant. « T’es mignonne. » C’est tout c’que j’ai dit avant de reprendre mon chemin, appuyant le coté enfant de la Jamie O. Sanders.
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