Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque enseignant pour surveiller quelconque signe de stress trop intense, de dépression ou encore d'envie suicidaire. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical et je suis surtout là pour vous aider.

Je m’appelle pas, mais vous pouvez me nommer dieu. J’ai (5+5)x2 , même si je perds déjà mes dents et je suis hermaphrodite, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter johnny depp, parce qu’il faut avouer qu’il est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à bazzart et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Ok by Zo' Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que je peut être aussi timbré que mon personnage, ou alors c'est lui qui est aussi timbré que moi ? oO.

Né dans les quartiers chauds de Détroit, d’un père ouvrier automobile et d’une mère femme de ménage, Castiel a toujours voulu mieux. Malgré les fins de mois difficile, le jeune homme n’a jamais manqué de rien et encore moins d’amour, mais bien plus de sécurité. Ce furent les trafics de cocaïne et les échanges de tirs qui rythmèrent sa vie, lui, garçon studieux qui rêvait d’avenir. Pourtant deux personnes égayaient sa vie.
Maloula, une petite black qui s’imissa dans le duo que formait Castiel et John. Ils n’avaient que douze ans quand, dans une cage d’escalier, ils se croisèrent pour la première fois. Alors que le garçon faisait ses devoirs assis sur les marches de son étage, la demoiselle, elle revenait d’une course demandée par sa mère. Castiel se rappellera toujours de ses grands yeux noisette et du sentiment qu’il ressentit en la voyant. Son cœur palpitait à milles à l’heure sans trop savoir pourquoi mais bientôt il comprendrait. Ce fut en l’aidant sur ses exercices de math que leur début de relation commença, sur une table de multiplication.
Le lendemain ce n’est à seul qu’il vint rejoindre John sur le terrain de basket mais bel et bien avec elle.
« Qu’est-ce qu’elle fait là elle ? … Et puis c’est qui d’ailleurs ? » « Elle s’appelle Maloula, elle m’a aidé pour mes exos d’math alors je lui ai dit de v’nir ! » « Qu’elle idée qu’tas eu là mon pauvre Castiel, une fille, mon père dit qu’un jour elles te ruineront !!! … Et puis les filles ça sait pas jouer »
Vexée, la petite africaine ferma ses points, prit le ballon des mains de petit blond et sans grande difficulté, shoota un panier. Se retournant et fière d’elle, elle acheva la discutions. On apprit par la suite qu’elle avait deux grands frères et que de là où elle venait, dans son ancienne maison, il y avait un panier de basket accroché au dessus de la porte de garage.
Cette gamine qui venait de scotcher deux gamins de la cité fera partie, dans quelques années, de la plus grande équipe de basket des Etats-Unis, mais ça à l’époque personne ne le savait.
Castiel non plus ne savait rien, ni n’avait d’idées sur son avenir. Une seule chose fut pourtant certain, c’est que son temps entres les blocs où il vivait était désormais compter et ça il se le promis le 10 juin 1981.
La veille, le quartier avait été pris pour cible après un trafic de cocaïne avec une bande rivale qui avait mal tourné. John avait déjà, à cette époque, côtoyé ce monde en tant que guetteur et ce fut sans doute ce poste qui le condamna vers vingt et une heure.
Alors qu’il voulait sans doute s’échapper, le jeune adolescent se fit bloquer par une bande de cinq gars de la bande rivale, se fit passer à tabac puis aspergé d’essence. Il ne fut qu’une allumette pour le condamner. Le jeune homme fut hospitaliser d’urgence pour une durée qui se voulu indéterminée.
Cette promesse de partir, Castiel ne se la fit pas seulement à lui mais aussi à Maloula mais aussi à son ami, allongé là, dans le coma, intubé et le corps recouvert de bandelettes.

Le top départ fut son acceptation à Harvard, ainsi que celle de Maloula dans la fac de sport où elle avait toujours rêvé d’aller mais bien malheureusement la mort de John, cinq ans après l’incident.
C’est donc ensemble, habitant dans le même appart, que les deux amis vécurent leurs années étudiantes. Puis la vie suivis son cours, Castiel poursuivant ses études pour devenir professeur et enchainant les aventures sans lendemain alors que Maloula continuait sa carrière de basketteuse.
Une routine où tout deux se plaisaient bien jusqu’à ces mots …
« Castiel … Arthur et moi on va prendre un appart ensemble »
Arthur, ce français que Maloula côtoyait depuis plus d’un an déjà. Bizarrement Castiel ne l’avait jamais aimé et aujourd’hui plus qu’avant ce sentiment s’était accentué. Il aurait dû s’en douter, ça ne durait qu’un temps la vie en collocation pourtant ce fut à ce moment que le jeune adulte retourna des années en arrière, à cette époque où la fillette sortant tout juste de l’enfance, avec à peine un pied dans l’adolescence, venait l’aider pour ses cours de math.
Des années plus tard, elle lui annoncera son mariage avec le même homme qui avait provoqué leur séparation puis après lui demandera d’petre le parrain de son premier enfance. Maloula fut le premier amour de Castiel, bien qu’il ne s’en rendit compte que bien des années plus tard et alors qu’ils sont maintenant à des centaines de kilomètre l’un de l’autre, elle est toujours aussi importante que d’antan.
En attendant, Castiel poursuivit ses études, puis commença à travailler pour être titularisé trois ans après. Doucement il grimpa les échelons, passant pas l’école primaire, le collège et le lycée avant de trouver sa place dans les amphi’ des facultés.
Niveau femme, rien de bien plus stable. Des aventures sans engagements, mis à part deux femmes. La première, tout aussi étudiante que lui à l’époque, une femme qu’il a aimé au premier coup d’œil sans jamais réussir à le lui avouer. Puis une seconde où quelques chose de plus concret se déroula entre eux. Une nuit, deux nuits, trois nuits où il fut l’amante de cette dernière mais différemment des autres, là il y avait ce qu’on appelle des sentiments. Malheureusement appartenant à un autre, leur histoire prit vite fin. Et ensuite rien de sérieux, encore aujourd’hui il se déclare célibataire et sans enfants.

Aux dernières nouvelles, Castiel a intégré la prestigieuse université de Brown où il enseigne la philosophie. Un nouveau départ s’offre à lui et l’avenir nous dira ce qu’il en adviendra.
Qui vivra verra !