Je me présente : Mrs Harrison, je suis infirmière psychologue. Une formalité que de passer me voir pour établir votre dossier de santé. À Brown, nous prenons toutes les précautions nécessaires et nous suivons chaque élève qui pourrait être dans le besoin pour un quelconque problème. N’ayez donc pas peur de vous laisser aller, je suis tenue au secret médical.

Je m’appelle Steffie, mais vous pouvez me nommer S.. J’ai 18 ans dans 4 jours, même si je perds déjà mes dents et je suis une fille, à moins que je me trompe sur la marchandise O.o’. J’ai décidé d’interpréter Britt Robertson, parce qu’il faut avouer qu’elle est juste orgasmique ! D’ailleurs, c’est un personnage inventé. J’ai connu Providence grâce à la chance et j’espère ne pas le regretter. Ah oui ! Le fichu code du forum, je l’ai trouvé sans trop de difficulté. La preuve, c’est Validé par Yoyo Et c’est pas fini ! J’aimerais rajouter que ce foum à l'air chouette =D.

C'était le beau milieu de la nuit d'un mois d'avril. Heather était allongé dans son lit sur le dos entrain de regarder le plafond. Elle avait beau fermer les yeux, impossible pour elle de trouver le sommeil. Demain c'était son anniversaire, elle allait avoir 10 ans. Pour une fille de son âge, un anniversaire c'était comme Noël. Un moment de magie et plein d'impatience. Elle allait enfin avoir ses cadeaux, souffler ses bougies, et fêter cet événement avec sa famille. Elle avait essayer de questionner ses sœurs et sa mère, mais impossible de savoir ce qu'elles allaient lui offrir. Peut-être la nouvelle poupée qui venait de sortir et que la petit fille voyait sans cesse à la publicité devant la télé, entre deux dessins animés chaque matin. Ou alors cette cassette qu'elle réclamait depuis des semaines déjà. Oui, Heather avait hâte d'ouvrir ses cadeaux. Elle avait hâte d'avoir enfin 10 ans, un cap a cet âge. Pour elle, cet âge signifiait qu'elle avait finit d'être un « bébé », elle devenait enfin une grande fille. La demoiselle jeta un coup d'œil aux chiffres verts de son radio réveil sur sa table de nuit. Deux heure quarante quatre. Le temps passait à un temps incroyablement lent. Elle savait bien que si elle dormait, elle se réveillerait le lendemain matin, prête à vivre cet incroyable journée, mais elle n'y arrivait simplement pas. C'était comme cette fameuse nuit où elle n'avait pas fermé l'œil parce qu'elle croyait que le croque mitaine était dans la cave de sa maison. Ses sœurs avait beau lui dire que le croque mitaine n'existait pas, Heather était persuadée du contraire. Certes, cette insomnie n'était pas dût à la même raison, mais le résultat était le même, elle n'arrivait pas à dormir et n'avait plus qu'à attendre le petit matin. Demain, c'est elle qui allait avoir toutes les attentions de tout le monde, et elle adorait être le centre de toute la maison. Qu'on la chouchoute et qu'on s'occupe d'elle pendant une journée toute entière ne lui arrivait qu'une fois dans l'année, et cette fois, c'était le lendemain. C'est alors que la blondinette entendit un claquement de porte. Croyant que c'était sa mère qui venait de se lever, Heather bondit de son lit et couru dans les escaliers pour aller à la pêche aux informations.

« Mamaaaaan ! ». Heather descendit en trombe les escaliers, manquant de glisser et de se blesser à plusieurs reprises. Mais la personne qu'elle trouva en bas n'était pas celle à laquelle elle s'attendait. C'était son beau père. En effet, quand les parents de miss Hathaway s'étaient séparés, celle ci était tellement jeune qu'elle ne s'en souvenait pas. Elle avait pendant une période cru que s'était sa faute, mais sa lui était vite passé. Donc elle avait toujours vécut comme ça. Vivant avec sa mère et son beau père la plupart du temps, et voyait son père une fois de temps en temps, celui ci vivant à Los Angeles. Cependant, la personne qu'elle avait en face d'elle n'était pas celle qu'elle connaissait. Il tenait à peine debout, et il sentait mauvais. Très mauvais. Heather était trop jeune pour savoir ce que sa voulait dire. Elle avait déjà vu son beau père dans cet état à quelques reprises, mais personne ne lui avait expliquer ce que sa signifiait, lui disant qu'elle était trop jeune et qu'elle comprendrait quand elle serait plus grande. Étant déçue que ce ne soit pas sa mère, la petite fille voulu remonter dans sa chambre, pour attendre une nouvelle fois le petit matin. C'est alors que quand miss Hathaway posa un pied sur la première marche de l'escalier son beau père l'attrapa violemment sur le bras en la tirant brutalement vers lui. « Où est-ce que tu crois aller comme ça ma puce ? ». Mais sa voix n'avait rien de chaleureux.

Heather n'avait donc pas dormit de la nuit, mais plus pour les mêmes raisons que la première fois. Elle avait passé la nuit a pleurer toutes les larmes de son corps tellement elle avait mal. Elle se leva alors de son lit quand elle entendit la voix de sa mère l'appeler du rez de chaussé. Elle sécha ses larmes, essayant de paraître tout à fait normale, comme d'habitude. Se plaçant devant le miroir de sa chambre, elle souleva son pull, et révéla un énorme hématome. Il avait bien fait attention à la frapper là où sa ne se voyait pas. Mais elle l'avait mérité. C'est lui qui l'avait dit. Elle n'avait pas put attendre quelques heures, son impatience devait être puni. Remettant son haut en place, Heather sortit de sa chambre. Elle n'avait plus du tout envie de fêter son anniversaire.


Bientôt six ans c'était écoulé depuis cette fameuse nuit. Six ans où Heather vivait un véritable enfer. Au début, son beau père ne lui tapait dessus que dans de rares occasions, mais au fil du temps, c'était devenu quotidien. Presque une fois par semaine. Il laissait à peine le temps aux marques qu'il avait déjà fait de s'estomper pour recommencer et lui en faire encore plus. Mais comme d'habitude il frappait à des endroits stratégiques, pour ne pas que cela ce voit. Heather avait grandit, mais pourtant elle n'avait toujours rien dit a personne, n'ayant pas oser se confier. Ce n'est pas qu'elle ne le veuille pas. Bien au contraire, elle avait déjà essayer à plusieurs reprises. Avec ses sœurs surtout, ne voulant surtout pas que sa mère l'apprenne, mais à chaque fois qu'elle allait enfin vider son sac, elle n'y arrivait pas. C'était tout simplement impossible, les mots ne voulaient pas franchir ses lèvres. Alors elle avait essayer d'écrire, mais là encore, impossible. Dès qu'elle commençait à poser son crayon sur la feuille de papier, elle fondait en larmes. Et surtout, elle ne voulait pas savoir ce que cet homme lui ferait si elle apprenait ce qu'elle faisait. Quand elle était petite, il faisait bien comprendre à Heather qu'elle le méritait. Que si elle subissait cela, c'était entièrement sa faute. Mais elle avait grandit, même surement beaucoup trop vite, et cela ne marchait plus avec elle, elle savait que c'était lui qui avait un problème, pas elle. Mais la peur, elle, elle était la, et elle ne s'en allait jamais. Comme une présence invisible, mais toujours a ses côté, au plus profond d'elle. Mais elle ne le montrait pas. Et surtout pas quand il mettait la main sur elle. Non, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Surtout pas. Elle savait quel plaisir cela lui procurerait, de voir la peur s'emparer d'elle. Mais ça devait s'arrêter. Heather ne supporterait pas un coup de plus. Elle le savait.

« Je vais vivre avec papa ». Oui Heather, s'en allait. Elle avait réuni toute la famille dans le salon. Enfin presque, elle avait attendu que tout le monde soit présent, sauf le compagnon à sa mère, pour annoncer la nouvelle. Ce fut l'effet d'une bombe. Les questions fusaient de tous les côtés, mais la jeune femme s'y attendait en même temps. Pour les membres de sa famille, c'était si soudain, ils ne comprenaient pas pourquoi elle voulait les quitter. Après tout, à leur yeux, elle n'avait aucune raison de s'en aller. Une fois que tout le monde se fut calmer, comprenant qu'ils n'obtiendrait aucune réponse à leur question et que Heather ne changerait pas d'avis, la voix de sa mère retentit en une question que la jolie blonde se doutait qu'elle allait y avoir droit, et avait déjà peur de leur réaction. « Et tu t'en vas quand ? ». « Ce soir... ». Oui, l'adolescente avait déjà tout prévu. Elle avait appeler son père quelques semaines auparavant, pour lui demander si elle pouvait venir emménager avec lui, inventant une raison tout à fait bidon, qu'elle s'était engueuler avec l'ensemble de la famille, mais surtout lui faisant promettre de n'en parler a personne, qu'elle voulait s'en charger elle même. Elle avait également déjà acheter son billet de train avec ses économies et l'aide de son paternel pour le dernier train de la soirée. Et ses valises était bouclées depuis plusieurs heures déjà. Sa famille essayait de comprendre, en vain. Heather ne voulait pas qu'ils sachent. Elle avait honte d'elle, et elle avait peur. Mais tout ça, sa allait prendre fin d'ici quelques petite heures. Le temps de régler les derniers détails, pour pouvoir enfin laisser ça dernière elle.

Voilà, le moment fatidique était arrivé. Heather se tenait sur le quai de la gare, prête à rentrer dans le train. Toute sa petite famille autour d'elle. Son beau père était là aussi, étant rentrer du travail et s'étant retrouver devant le fait accompli. Mais il ne pouvait rien faire. Il avait des témoins. Il enrageait, la jolie blonde le voyait bien. C'était une expression presque imperceptible sur son visage, tel que ceux qui ne savaient pas prendrait ça pour de la tristesse. Mais Heather, elle savait. Et elle jubilait. Regardant une dernière fois ces proches, et cet homme qui la violentait déjà depuis des années et pénétra dans le train, ne se retournant plus une seule fois. Elle allait vivre une nouvelle vie. L'enfer était enfin terminé.

CHAPITRE III

Trois ans après avoir quitter le domicile maternel, la jeune femme était de retour dans sa ville natale. Pourquoi cela ? Et bien après avoir fini sa scolarité à Los Angeles, Heather avait postuler dans plusieurs universités pour s'orienter dans des études de neurologie, elle avait été accepter à l'université de Providence, donc direction la petite ville pour un petit retour aux sources. Il est vrai qu'elle n'avait pas sauter de joie de savoir qu'elle venait revenir vivre à l'endroit où elle avait vécut les pires années de sa vie, mais c'était la seule université qui l'avait accepté, et elle ne voulait pas que cet homme l'empêche de faire ce qu'elle voulait et lui dicte encore ses faits et gestes. Cela fait donc maintenant bientôt deux ans qu'elle à quitter la californie. Mais la jolie blonde n'est plus exactement la même fille qu'il y a quelques années. Elle est beaucoup plus réservée envers les personnes qu'elle ne connait pas et ne se laisse plus approcher si facilement, surtout avec les garçons. Elle n'a jamais eut aucune histoire sérieuse, préférant prendre du bon temps avec eux et se jouer d'eux plutôt que de les laisser s'approcher tout prêt de son cœur. Après tout, les mecs sont tous les mêmes.

« Vous désirez ? ». Après avoir prit la commande du jeune couple sur la terrasse du café, la jeune femme partit la transmettre. Comment Heather s’était-elle retrouvée à bosser dans un petit café en centre ville ? Rien de plus simple quand on y réfléchit un peu. La jolie blonde était revenue dans sa ville natale, mais il était maintenant hors de question de revivre sous les même toit que cet homme. La jeune femme avait donc été obligé de se trouver un petit boulot pour payer les frais d’inscription de l’école, et pouvoir se payer aussi l'internat dans l'établissement. Ses parents l'aidaient, mais ils ne pouvaient pas non plus tout payer Autrement dit, elle était bien loin de sa vie d'avant, et la jeune femme n’avait jamais été aussi heureuse qu’aujourd’hui. Elle est en deuxième année de neurologie, elle a son indépendance, elle a réussit à obtenir une stabilité financière et elle a toujours son petit cercle d’amis autour d’elle. Elle est heureuse, et aussi libre qu’elle le peut. La vie lui sourit, et sa ne fait que commencer. Un sourire radieux sur le visage, Heather retourna en terrasse amener la commande au jeune couple. « Et voila pour vous ». Oui, la jeune femme avait tout ce qu’elle voulait, elle vivait le moment présent et profitait de la vie. Carpe diem.