You make me sick, get out ! ϟ Lenny

he ate my heart, he a-a-ate my heart (you little monster) he ate my heart, he a-a-ate my heart (you amaze me) look at him, look at me, that boy is bad, and honestly he's a wolf in disguise but i can't stop staring in those evil eyes. 

Aujourd’hui il faisait beau, étrangement beau même au point que Billie-Jean se laissait imaginer qu’elle n’aurait pas beaucoup de clients et qu’elle serait tranquille longtemps pour une fois. Lancée dans une bonne humeur déconcertante, elle avait presque bondit pour sortir de son lit au lieu de prendre trois plombs comme elle en avait l’habitude. Une fois levée elle se préparait sans se presser, elle n’était pas du tout en retard et ça lui permettait de se faire plus jolie qu’à ses derniers jours de travail, chose que le gérant allait certainement apprécier enfin ça n’allait pas être avec un temps pareil qu’il allait se ramener enfaite. La blondinette garda cette entrain jusqu’à ce qu’elle ne débarque à son boulot, elle était la première à être arrivée comme d’habitude mais, ça n’était pas ça qui allait lui plomber son moral aussi facilement. Elle profita du calme pour se prendre un café, elle n’aimait pas particulièrement en boire mais, toute l’énergie que ça lui apportait ne pouvait que lui faire du bien. Peu de temps après ses premiers clients arrivèrent, c’étaient toujours les mêmes visages familiers d’ailleurs et ça lui plaisait dans le fond, elle était rassurée sur le point qu’elle ne faisait fuir personne et qu’elle n’était pas une mauvaise serveuse. Billie-Jean avait toujours imaginé que son tempérament l’empêcherait de faire ce genre de job, qu’elle n’arriverait pas à se retenir mais, jusque là elle avait preuve d’un sang froid remarquable elle qui s’énervait si facilement lorsqu’elle était plus jeune, c’était aussi pour ça qu’elle était une des employées les plus anciennes et présentes dans le restaurant et mine de rien, elle en était plutôt fière. Malgré qu’elle réussisse à garder son job, il y avait quand même des jours où notre étudiante était à la minute d’imploser intérieurement, plus particulièrement quand des lourdingues n’arrêtaient pas de la draguer comme s’ils avaient la moindre chance d’obtenir une de ses faveurs. Non elle n’avait pas de clients chouchous mais, une bonne black list dans lequel elle avait un certain étudiant dans le top 5. En y repensant, ça devait bien faire une semaine qu’il n’avait pas mis les pieds dans le restaurant, pas de nouvelles bonnes nouvelles non ? Du moins c’est ce qu’elle espérait, ça serait quand même bête qu’on lui gâche une aussi bonne journée. Enfin bref, Billie-Jean se concentrait au maximum dans son travail pour éviter d’y penser, ce n’était pas y pensant qu’elle améliorait sa journée.

Après une soirée comme celle que Lenny Furshmoore venait de passer, la seule chose dont il avait eut envie ce matin en se réveillant c'était un bon petit plat. Quelque chose de pas trop gras, quelque chose de sain, quelque chose qui allait satisfaire son estomac et qui lui ferait oublier cet état nauséeux propre aux lendemains de soirées. Cette soirée avait été riche en émotions, il avait perdu une de ses casquettes préférées, il avait faillit coucher avec une fille super bizarre avec des tatouages partout, il avait perdu 10 dollars et surtout il s'était réveillé dans une baignoire avec une autre fille dans ses bras et des cadavres de canettes de bières partout autour de lui. Mais Fursh n'avait pas non plus la gueule de bois, il lui aurait fallut une bonne bouteille de plus, mais il avait réellement envie de manger quelque chose de consistant. Il avait sauté deux repas la veille et son estomac gargouillait bruyament alors qu'il était sur le chemin du Johnny Rockets. Il adorait ce restaurant, et ce n'était pas seulement à cause de sa bonne bouffe.
En effet, il y avait autre chose. Ou du moins quelqu'un d'autre qui lui donnait envie de revenir à chaque fois. Et cette personne n'était autre que la serveuse du Rockets. Une jolie étudiante toujours fatiguée, toujours en train de souffler et qui s'obligeait à lui faire des sourires forcés à chaque fois qu'il venait. Lenny se faisait un malin plaisir de la taquiner, non seulement elle était jolie mais en plus elle avait l'air d'avoir un foutu caractère qu'elle s'efforcer de contenir pour garder son emploi. Bon, ok, c'était dégueulasse mais il ne fallait pas demander à Lenny Furshmoore d'être gentil, Lenny Furshmoore était là pour vous pourrir la vie. Et à voir la mine déconfite de la serveuse lorsqu'il fit son entrée dans le Johnny Rockets c'était bien parti pour. Il se dirigea vers elle en souriant, machant tranquillement son chewing-gum à la menthe et tirant sur son t-shirt. Il se sentait sexy, il était sûr de son pouvoir de séduction et il était aussi persuadé que tôt ou tard BJ lui tomberait dans les bras, comme toutes les autres filles. Sauf si vraiment elle avait eut vent de sa réputation de gros connard. A ce moment là c'était pile ou face, soit cela l'excitait, soit cela la découragerait. Mais, Fursh était un chasseur plus la tâche s'avérerait compliquée et plus il serait motivé.

- Hey Billie ! Comment ça va aujourd'hui ? Tu me donnes la table près de la fenêtre ? Oui tu vas me la donner.

Parfois, Lenny essayait de se mettre à la place des autres, et se rendait compte à quel point il était insupportable. Ca pourrait le démotiver à être aussi chiant, mais non bien au contraire, à chaque fois il éclatait de rire et recommençait de plus belle à imaginer les pires scénarios pour pourrir la vie des gens qu'il rencontrait. Il leva ses lunettes de soleil et plongea son regard dans celui de Billie-Jean ( son prénom était écrit sur son badge ), elle avait elle aussi les yeux bleus et cela lui plaisait bien. De plus, elle avait un visage très expressif, c'était un véritable livre ouvert et c'était exactement ce qu'il aimait chez elle, il arrivait à voir la colère, l'exaspération et la frustration passer sucessivement sur son visage. C'était réellement jouissif.

- Alors c'est quoi le plat du jour aujourd'hui ? Je crève la dalle, il me faut un truc consistant donc si jamais ça l'est pas, je le ferais renvoyer en cuisine hein.

Déclara t-il avec un sourire en se dirigeant vers sa table.

Le retour des clients insatisfaits avait toujours été une énigme pour Billie-Jean, elle trouvait que leurs présences n’avaient aucun sens et que c’était totalement inapproprié de revenir sans cesse pour le plaisir de faire chier les autres. La blondinette n’avait jamais eut cette optique d’être mauvaise sans avoir de raisons valables, elle avait toujours été une fille droite dans ses bottes qui ne s’en prenait jamais à quelqu’un sans raison. Il y a tellement d’humains sur terre qu’on ne peut pas aimer tout le monde et ça c’était logique, d’ailleurs ça se lisait facilement sur son visage lorsqu’elle cru voir l’horrible mèche de Lenny qui mâchait un chewing-gum sans vraiment être discret. Il avait pas vraiment une allure élégante pour un étudiant en affaires publiques m’enfin, elle ne l’avait jamais trouvé très attirant même s’il fallait avouer qu’il avait des yeux magnifiquement bleu, un bleu qui pourrait presque lui donner l’air d’être un ange mais, elle n’était pas dupe comme les autres étant donné qu’elle connaissait le personnage sous ses principaux traits. Si notre Reynalds devait le décrire de façon courte, elle vous dirait sûrement qu’il était un chieur pur & dur, capricieux avec un égo surdimensionné et même si vous lui proposiez des millions pour lui trouver des qualités, elle n’en trouverait pas une seule. Il était rare qu’une seule personne réussisse à l’emmerder autant, d’où son jugement définitif et sa place dans le top de sa black liste. Bien qu’elle n’ait eu pas vent de sa réputation, elle arrivait facilement à observer ce tempérament de séducteur jamais satisfait de ses nombre de conquêtes, il suffisait de compter le nombre de fois où il lui faisait des compliments pour se rattraper de son odieux comportement et ce regard qu’il pouvait avoir lorsqu’il était avec elle. Si une autre fille avait été à sa place, elle aurait très certainement craqué pour lui dès le premier jour mais, pas Billie-Jean qui était plutôt difficile à séduire et qui n’aimait pas qu’on commence par lui chercher des poux, c’était la meilleure méthode pour la faire fuir même si elle ne vous le fait pas forcément comprendre immédiatement. Dans le fond elle pouvait presque jouir de ça, de cette attente qui se prolongeait au point qu’elle allait très certainement finir par être la fille qu’il draguait depuis le plus de temps sans rien en obtenir, même pas un pauvre baiser. Il était clair et net qu’il perdait son temps et qu’il réduisait son tableau de chasse à venir autant de temps ici, même si elle ne savait pas vraiment s’il était au goût de ses rares collègues féminines. Elle n’était pas vraiment étonnée qu’il lui demande comment elle allait, il adorait faire ça à chaque fois qu’il venait alors qu’il savait déjà très bien la véritable humeur de la jeune femme qui peinait à cacher ses émotions. D’ailleurs elle haussa un sourcil sur la fin de sa phrase l’air de dire « t’es vraiment qu’un con », après tout c’était presque l’unique moyen de lui faire comprendre qu’elle ne l’aimait pas sans l’insulter ou le mettre dehors alors elle n’allait pas s’en priver.

« Hmm malgré ta présence je vais plutôt bien enfaîte, pas trop déçu ? A force que tu reviennes sans arrêt, j’finis presque par m’y habituer… j’ai dis pas que je t'acceptais hein, j’ai bien dis habituée. »

Billie-Jean ne pouvait pas s’empêcher de souligner cette évidence, après tout il était dur de compréhension alors il fallait bien qu’elle lui explique avant qu’il ne prenne ça pour un message codé. Lorsqu’il leva ses lunettes, elle avait cette impression qu’il avait toujours le même air, celui du type qui détaillait son visage à chaque seconde, ce dont elle avait horreur malgré qu’elle ne soit pas particulièrement gênée à l’idée qu’on l’a fixe. Comprenant qu’il prenait à malin plaisir à lire les expressions qu’elle prenait, elle prit un visage qui ne trahissait pas son humeur et lui répondu plus ou moins chaleureusement :

« Aujourd’hui c’est Philly Cheese Steak. »

Pas une seule remarque sur sa provocation non absolument rien, ça lui ferrait trop plaisir de savoir qu’il l’a gonflait déjà.Elle le laissa aller à sa table tout seul, après tout il n’allait quand même pas exiger qu’il l’accompagne si ? C’était déjà beaucoup de le servir mais, alors de l’amener c’était beaucoup trop surtout que les autres clients pourraient avoir l’impression qu’elle l’appréciait. Billie-Jean s’en alla dans les cuisines, lui commandant le plat du jour avant de ressortir pour aller voir d’autres clients dont un plus précisément, qui venait d’arrivé et qui l’attendait à l’accueil. Il était plutôt charmant, un grand brun classe et viril à la fois, pas vraiment le genre de mec qu’elle voyait souvent dans le restaurant, ce qui l’a fit sourire d’une manière plutôt expressive et débuté une conversation qui finira par se rallonger, jusqu’à ce qu’elle n’en oublie totalement la présence de Lenny.

You make me sick, get out ! ϟ Lenny

You make me sick, get out ! ϟ Lenny

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