« Fais pas chier, ce soir c'est moi qui te fait transpirer. ▬ Jamie.

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« Fais pas chier, ce soir c'est moi qui te fait transpirer. »
feat. Jamie & Lenny.

Qu'est ce qu'on fait lorsqu'il est 22heure, qu'on s'emmerde tout seul dans sa chambre et qu'on a envie de faire l'amour ? On appelle Jamie Sanders. Sauf qu'évidemment celle-ci ne répondait pas. Lenny Furshmoore envoya valser sa balle de tennis à travers la pièce et décida de laisser un message vocal :

- Ca c'est vraiment mais alors vraiment pas cool Sanders, moi je réponds toujours présents quand t'as envie de toucher les étoiles. Tu me fais chier, rappelle moi.

Quelle mauvaise foi. Il répondait présent une fois sur trois, il adorait se faire désirer. Et même s'il adorait ses parties de jambe en l'air avec Jamie, il n'oublait jamais que pour que le jeu continue il fallait créer l'envie et le désir. Mais il devait avouer que Jamie elle aussi arrivait à faire galérer le beau brun, et comme il fallait ! Cela faisait environ 10 jours que Lenny ne s'était pas fait une place entre ses jambes & la piquante brune commençait à sérieusement lui manquer. Enfin lui manquer.. Dans le sens où c'était une des rares avec qui il arrivait à faire à peu près tout et n'importe quoi au lit. Son côté bisexuelle l'attirait d'autant plus que grâce à ça, elle connaissait parfaitement son corps. Et une femme qui savait exactement comment atteindre la jouissance c'était terriblement excitant pour Lenny. Tiens, rien qu'en y pensant il se mit la haine tout seul. Tant pis, si Jamie voulait faire la difficile il irait la chercher peu importe où elle était. Il se connecta sur Facebook et vit alors qu'elle avait identifié au Monet Lounge avec sa meilleure amie Alexandre. Quelle truffe celle-là. Il était beaucoup trop tôt pour aller en boîte et Lenny allait tout mettre en oeuvre pour la convaincre qu'une nuit dans son lit la ferait beaucoup plus transpirer qu'une nuit à danser avec ses pétasses de copine. Alors Lenny enfila un jean, puisqu'il trainait jusqu'alors en jogging abercrombie, un pull à encollure en V, une veste en cuir camel et une écharpe noire, un bonnet puis grimpa dans sa voiture. Il ne prit même pas la peine de refaire son lit, de toute manière ils allaient le défaire dans quelques heures.
Une demi-heure plus tard, Lenny cherchait Jamie dans le Monet Lounge, elle fut facile à trouver, elle était au Carré VIP évidemment en pleine conversation avec un mec au même style que lui mais en beaucoup moins beau évidemment. Fursh n'était pas de nature jalouse mais il n'aimait pas spécialement qu'on lui pique ses jouets. Surtout quand il en avait besoin.

- Ton putain de portable Sanders, tu m'as fais me bouger le cul jusqu'ici oh ! Bon allez, plante tes copines et viens on va baiser chez moi ! J'adore ta robe d'ailleurs, elle te fait un cul d'enfer. Allez, prends tes affaires on s'en va !

Jamie se demandait encore pour quelle raison elle avait accompagné Alexandra au Monet Lounge. C'était simple, sa meilleure amie avait eu la bonne idée d'organiser un rendez-vous avec un homme qu'elle avait connu sur le campus - quelle blague -. Elle n'avait pas trouvé d'autres endroits que celui-ci et bien entendu, Jamie servait ' d'accompagnatrice '. Mais dès les premières heures passées en ces lieux avaient été des plus barbantes et pour cause, l'animation et le goût n'étaient pas vraiment au rendez-vous. La brunette avait trainé quelques instants auprès de sa meilleure amie - qui cherchait en vain son supposé rencard - avant de la lâcher pour se diriger tranquillement vers le comptoir. A croire que le bar était son endroit favoris : ce n'était pas totalement faux. Jamie aimait beaucoup l'alcool, trop, selon les dires de sa meilleure amie. Il est vrai que lorsqu'elle s'emmerdait - ce qui était parfois le cas comme présentement - la brunette se laissait aller et toutes les boissons alcoolisées y passaient. Et généralement, l'alcool allait de paire avec le sexe ; il ne restait plus qu'à se trouver son homme pour terminer hâtivement cette soirée. Entre temps, elle avait jeté un bref regard à son portable - un Blackberry qu'elle avait depuis bientôt quatre ans et dont l'écran était parsemé de fissures et d'éclats disgracieux - et s'était rendue compte que quelqu'un avait cherché à la joindre (...) Je m'en foutiste de première, la belle s'était contentée de remettre tranquillement le combiné dans son sac et de se frayer un chemin parmi la foule de danseurs. Vêtue sobrement - une robe turquoise simple qui lui moulait les bonnes parties de sa silhouette ainsi qu'un petit gilet en coton noir - comme à son habitude entre autre, la jeune femme se mit à chercher du regard sa meilleure amie. Celle-ci se trouvait en assez bonne compagnie - un grand blond résidait à ses côtés, un bras machinalement posé sur son épaule - alors il était inutile de la déranger pour le moment. Jamie tâcherait de se trouver un bel étalon sur qui elle pourra chevaucher au moins pour cette nuit.

Les minutes défilèrent tout aussi rapidement que les hommes. Jamie avait finalement réussi à en trouver un : un grand brun, plutôt costaud, au regard intense et aux mains de bucherons - elle aimait les mains des hommes - Bref, l'homme parfait dans toute sa splendeur. « Ton putain de portable Sanders, tu m'as fais me bouger le cul jusqu'ici oh ! Bon allez, plante tes copines et viens on va baiser chez moi ! J'adore ta robe d'ailleurs, elle te fait un cul d'enfer. Allez, prends tes affaires on s'en va ! » Et puis Lenny ramena sa fraise et piqua une gueulante au beau milieu de leur conversation. « Tu m'excuseras un instant, mon ami ne connaît pas la politesse. » rétorqua-t-elle auprès du bel inconnu. Se tournant soudainement vers Lenny, elle ne pu s'empêcher de le fusiller du regard. « Toi ! Tu viens avec moi. » L'agrippant par le bras comme aurait fait une mère pour son enfant - humhum - , la brunette se dirigea vers une autre aile de la discothèque et relâcha violemment le brunet, prenant soin d'ajuster sa robe. « Qu'est-ce que tu fiches ici Fursh ? On avait dit pas de baise avant demain soir, demain soir» - elle accentua ces derniers mots - « Et merde, j'étais sur un bon coup là ! Tu viens de foutre en l'air ma soirée. T'es vraiment trop con ! » jura-t-elle avant de lancer un regard vers l'endroit où son inconnu venait de s’éclipser. Un peu plus et elle aurait pu repartir en sa compagnie, quel dommage.

La politesse ? Bien sûr que oui il connaissait la politesse. Et sans doute même mieux qu'elle, il était issue d'une famille de notables bordel ! Fursh adressa un regard méprisant au mec qui entourait Jamie d'un bras. C'était ridicule, pourquoi allait-elle chercher des cageots pareil alors qu'elle pouvait l'avoir lui ? Non seulement elle serait obligatoirement satisfaite du résultat mais en plus elle ne risquerait pas de choper des MST, parce que Fursh avait beau trempé son biscuit dans toutes les tasses du campus, il était irréprochable lorsqu'il s'agissait d'hygiène. Quoiqu'il en soit, Lenny avait bien réussit son coup en poussant une gueulante devant les deux jeunes gens, car le jeune homme afficha une mine offusqué ( sans doute s'étonnait-il de la manière dont Lenny s'adressait à Jamie ) mais Jamie, elle, ne l'entendit pas de cette oreille et le fusilla immédiatement du regard. Sexy. Cette dernière se leva et le prit par le bras pour l'emmener dans une autre parti de la boîte. Elle était furieuse, ce qui forcément faisait sourire Lenny.

- Arrête de gueuler, Sanders, je t'ai plus sauvé la mise qu'autre chose, t'as envie de choper de l'herpés ou quoi ?

Il affichait toujours un sourire fier pendant que Jamie lui gueulait qu'ils étaient censés le lendemain soir. Ah bon ? Première nouvelle. Fursh croisa les bras et arqua un sourcil, elle était en plein délire celle-là il n'avait jamais été question de baiser demain soir puisque demain soir il avait une fête dans une autre confrérie. Oh... Si. Si. Justement. Demain soir, il avait une fête dans la confrérie dont Jamie faisait partie et ils avaient prévus de terminer la soirée ensemble. Lenny se retrouva coit. Il fit une grimace :

- Oh putain ouais j'avais oublié.. Mais merde, Jamie, c'est bon, sois pas chiante ! J'en crève d'envie ça va faire 5 jours que j'ai rien fait et ce soir t'es mon plan A, de quoi tu te plains ?!

Cependant quand Jamie prétendit qu'il lui avait foutu sa soirée en l'air il l'a pris par la taille et la plaqua contre le mur. C'était le genre de réflexion qui mérite une punition. Il se colla à elle, il adorait son parfum, et plus encore l'odeur de ses cheveux tout propre. Sa robe turquoise en plus était toute douce et puis... Elle était terriblement mince et Lenny adorait ça. Il passa sa main sur sa cuisse, sentit ses muscles se contracter, effleura son coup puis s'écarta d'elle. Il espérait avoir fait monter un peu d'excitation en elle.

- T'amuses pas à dire des trucs comme "tu m'as gâché ma soirée" parce que t'as jamais été déçue avec moi, Sanders ! Bon, allez, viens, on va s'engueuler tout nu à la maison.

Il tenta de la tirer en dehors de la boîte, mais la brune affichait des réticences. Bon sang mais qu'est ce qu'elle avait ce soir ?! Si elle continuait à faire la difficile il trouverait quelqu'un d'autre. Il remit son bonnet en place.

- T'es trop sexy quand tu t'énerves, Sanders avec ton accent semi-italien-français chelou !

« Arrête de gueuler, Sanders, je t'ai plus sauvé la mise qu'autre chose, t'as envie de choper de l'herpés ou quoi ? » Elle avait cette envie folle de lui mettre son poing sur sa jolie face mais elle se retint. En tant que Iôta, elle se devait d'adopter un comportement irréprochable. N'était-ce pas ce qu'elle était en train de faire ? La démarche posée mais assurée, la brunette se faufila tranquillement dans le couloir qui jouxtait la pièce avoisinante et posa son regard épineux sur celui de son nouvel interlocuteur. De quel droit pouvait-il couper une conversation ? Et puis, elle ne l'avait pas sonné, qu'il retourne chez lui à bander devant la nouvelle miss Etats-Unis. Franchement, son attitude envers elle l'agaçait mais elle n'allait pas pour autant lui demander de rentrer bien sagement jusque chez lui non ... Maintenant qu'il était face à elle, elle ne comptait pas le lâcher de suite mais bien profiter de sa venue. « De quoi je me mêle ? J'avais pas besoin de ton aide. J'suis pas une princesse qui appelle à l'aide ... Non, j'étais justement en train de conclure avant que tu ne rappliques. » Elle aurait voulu rajouter quelques insanités supplémentaires mais un homme déboula d'une porte encastrée dans le mur d'à-côté, Jamie haussa un instant les sourcils, se demandant qu'elle était cette étrange porte dérobée et où pouvait-elle bien mener. Mais évidemment, Lenny s'en fichait royalement et se contenta de répliquer ... « Oh putain ouais j'avais oublié.. Mais merde, Jamie, c'est bon, sois pas chiante ! J'en crève d'envie ça va faire 5 jours que j'ai rien fait et ce soir t'es mon plan A, de quoi tu te plains ?! » Alors comme ça, ça faisait cinq jours qu'il n'avait pas couché avec la première venue ? Et il désirait conclure une fois de plus avec Jamie ? Hum. L'offre était alléchante mais il ne fallait pas qu'il se joue d'elle et la prenne pour une bille. Elle n'était pas non plus un objet de convoitise qu'on se permettait de trimballer à droite à gauche. Non, on déposait l'objet à un endroit et on ne le touchait plus. En somme, Lenny ne pouvait se permettre d'apparaître comme par enchantement et de vouloir s'envoyer en l'air avec elle. « Je ne voulais peut-être pas coucher avec toi ce soir, t'y avais pas pensé à ça hum ? » Son regard se fit plus insistant sur celui de son interlocuteur. Soudain, Lenny agrippa la taille de la brunette et plaqua son corps contre le mur - principalement, en toile, de la discothèques - Ses doigts n'hésitèrent pas à vagabonder sur son corps tandis que Jamie tentait en vain de le repousser. Mais il réitérait l'expérience, pris par une poussée de vices probablement. Jamie ne pouvait contenir son envie de lui arracher ses vêtements, à tel point qu'elle commença à déboutonner sa chemise satinée. « T'amuses pas à dire des trucs comme "tu m'as gâché ma soirée" parce que t'as jamais été déçue avec moi, Sanders ! Bon, allez, viens, on va s'engueuler tout nu à la maison. » Elle croisa son regard et plissa un instant ses paupières avant de relâcher le col de sa chemise. Ses doigts s'entrelacèrent autour de la nuque du brunet tandis qu'elle le dévisageait. Apparemment, ce pauvre garçon était vraiment en rûte et la brunette était son unique plan pour la soirée qui se profilait. Ça n'allait pas être une plaie de coucher avec lui, ça ne l'était pour ainsi dire, jamais, mais elle aimait se faire désirer ... Comme tant de femmes entre autres. « Pourquoi tu ne veux pas qu'on reste ici ? On est très bien là ... Bon je te l'accorde, il faudrait peut-être qu'on se trouve un endroit plus approprié mais ... C'est largement faisable. » susurra-t-elle au creux de l'une de ses oreilles, prêt à finalement, lui céder. Ses lèvres - qui sentaient la framboise, humhum - s'appliquèrent progressivement sur le cou du beau mâle, venant même à lui laisser une marque rosâtre. Il renchérit de plus belle, la complimentant sur son accent un tantinet porté sur le français. Elle pouffa de rire, écartant sa tête afin de la plaquer contre le muret. « Bon, alors si tu veux qu'on baise, trouve nous un endroit. Et vite ... Je perds patience. » Elle attacha les quelques boutons de sa chemise ; boutons qu'elle avait auparavant détachés, pour ensuite appliquer ses doigts sur son torse et exercer une pression, de sorte qu'il soit forcé à reculer : histoire qu'il se bouge pour trouver rapidement une solution.

Fursh n'en revenait pas que Jamie était sérieusement énervée de s'être fait casser son coup. Elle pouvait avoir tout les mecs qu'elle voulait et elle bloquait sur ce nighteur boloss ? Elle n'avait qu'à continuer comme ça et c'est Fursh qui finirait par le payer pour qu'il l'emporte et la fasse taire ! Il commençait à avoir chaud dans la boite, et il eut presque envie d'enlever son bonnet, mais celui-ci se rappela qu'il n'était pas coiffé dessus. Alors il le garda et plongea ses mains dans ses poches, dubitatif. Il remarqua lui aussi le mec qui s'était faufilé dans une pièce mystérieuse. Lenny savait où ça menait. Seuls les habitués y avait accés, et par chance Fursh en faisait partie depuis trois ans qu'il venait péter 360 dollars par soirée lorsqu'il venait avec ses potes. Par chance, il avait la petite carte pass dans son porte-feuille mais l'idée d'y emmener Jamie ne l'avait pas encore effleurer. Il regrettait déjà de lui avoir dit que ça faisait cinq jours qu'il n'avait rien fait, elle allait se faire tout un plaisir de le faire languir encore, comme si le supplice n'était pas déjà assez douleureux. Il avait envie de passer une bonne soirée bordel, il avait pris une douche, il sentait bon et il s'était rasé, il était ultra-désirable ce soir. En plus de ça, il avait fait des UV il y a quelques jours et son boxer blanc ressortait hyper bien sur sa peau superficiellement mat. Peut-être que la brune avait besoin d'un avant-goût pour se faire moins difficile. Oui, sans doute. Lenny allait devoir envisager ça.

Puis il sentit ses mains déboutonner quelques boutins de sa chemise et vit sa bouche s'approcher de son cou. Il pencha naturellement la tête sur le côté et l'attira contre lui, non ce n'était pas possible, cela ne pouvait pas se résoudre aussi facilement. Lenny était encore méfiant, il attendait le coup bas. Il attendait le moment où leur regard se croiserait et où Jamie afficherait un petit sourire très significatif. Un petit sourire qui voudrait dire "Tu ne m'auras pas aussi facilement." Bingo ! Quelques secondes plus tard, c'était exactement ce qu'il se produisa.

- T'as raison Sanders, fais la maligne à m'allumer comme tu le fais et ce n'est plus qu'une question de seconde avant que je te flingue sur un canapé du carré vip devant toute la boîte. Amuse toi, naïve, amuse toi.

Lenny était beaucoup plus provocateur et pervers que Jamie, il n'hésiterait pas à la déshabiller devant tout le Monet Lounge si elle jouait avec ses nerfs. Et celle-ci le savait, dans le passé, il avait enlevé son soutien-george en pleine garden party avant de lui appliquer de la confiture de framboise dans le cou pour ensuite la lècher devant tout le monde. Bien sûr, elle lui avait collé une baffe, histoire de sauver les apparences mais le soir venu, elle lui avait finalement révélé que cet épisode l'avait beaucoup excité et le lit avait cogné contre le mur jusqu'à 2heure et demi du matin au grand désespoir de ses voisins. C'était ça le truc avec Jamie & Lenny, ils étaient tout les deux drôlement imprévisibles, ce qui donnait lieux à des aventures singulières. Et Fursh avait comme qui dirait l'impression que cette soirée n'allait pas déroger à la règle lorsqu'elle lui fit le sous entendu de le faire dans la boîte.

- Ok, tu l'auras voulu Sanders.

Il sortit le pass de son porte-feuille et ouvrit la porte dissimulée par laquelle l'homme était passé quelques minutes auparavent.

- Pass exclusivement réservé à la gente masculine, je te sors le grand jeu ma belle !

II la prit vivement par la main, lui faisant presque mal et ils se retrouvèrent dans un couloir faiblement éclairé qui donnait accés à d'autres petites chambres où des couples avaient pris leurs aises. Les couleurs dominantes étaient le blanc, le noir, le gris et le rose fushia dans un style un peu boudoir que Lenny avait toujours trouvé très agréable. Et le fait que peu de personne soit au courant de l'existence de ce lieu ne le rendait que plus attrayant. Il huma cette bonne odeur de framboise et se retourna pour sourire à Jamie, qui avait l'air interloquée. Il trouva rapidement une chambre non occupée et poussa la brune dedans.

- C'est bon ? Ca te convient ? On peut passer aux choses sérieuses ?

« Bouge toi un peu Fursh. » Elle faisait exprès de le taquiner, le rendant encore plus excité qu'il ne l'était déjà. Pas de chance pour lui, il n'aurait jamais du lui dire qu'il était en manque de sexe et ce, depuis quelques jours. La brunette comptait désormais prendre un malin plaisir à le faire languir ; en somme, c'était une forme de sadisme mais sur le coup, elle s'en contrefichait. Bien sûr qu'elle avait envie d'une bonne partie de jambes en l'air en compagnie de Lenny mais, le méritait-il vraiment ? Such is the question. Dans tous les cas, son comportement la faisait quelque peu doutée, la rendant même perplexe. Il était pressé d'en finir alors qu'en cette soirée, la Iôta désirait fermement prendre son temps. Bien entendu, il y avait ce geste porté à l'encolure du brunet qui l'avait plutôt discréditée mais elle saurait se montrer plus convaincante par la suite. « T'as raison Sanders, fais la maligne à m'allumer comme tu le fais et ce n'est plus qu'une question de seconde avant que je te flingue sur un canapé du carré vip devant toute la boîte. Amuse toi, naïve, amuse toi. » Arquant un sourcil, la jeune femme se décolla du mur pour venir faire quelques dans le corridor, glissant son index le long du mur, venant même à trouver l'interrupteur pour actionner la lumière - assez faiblarde cela dit - . Lâchant un soupir, elle pivota sur elle-même, faisant de nouveau face au brunet qui resta coite. Quoi ? Elle ne li avait pas ordonné de se bouger ? Il fallait croire qu'il n'avait pas comprit ses propos, quelle plaie.

« Ok, tu l'auras voulu Sanders. » Il ne perdit pas de temps et s'approcha de la porte dérobée. Dissimilée sous un épais rideau, elle ne voyait pas ce qu'il trafiquait et se posait dès lors, quelques questions. « Qu'est-ce que tu fiches ?! » Elle n'eut pas le temps d'accorder un énième regard à son bel étalon qui résidait toujours dans la pièce d'à-côté, que Lenny lui prit sa main et l'attira brusquement dans le couloir que la porte venait de dissimuler. La brunette fronça un instant les sourcils avant de tenter de suivre le brunet - il accélérait le pas, pressé comme jamais, témoignant de son impatience - Elle agrippait ses doigts tandis qu'il s'arrêta devant une nouvelle porte, qu'il ouvrit à la volée. Voilà que tous deux atterrissaient dans une chambre baignée dans une lumière tamisée, les murs semblaient avoir été repeints et pour finir, un lit kingsize trônait au beau milieu de la pièce. Merde, il n'y avait pas d'autre échappatoire pour la brunette. Tant pis. « C'est bon ? Ca te convient ? On peut passer aux choses sérieuses ? » Jamie s'avança tranquillement dans la pièce confinée, observant sans grand intérêt le contenu. Son doigt se déploya sur un rebord d'une étagère, emportant avec elle des particules de poussière. C'était crade et assez glauque. Elle épousseta son doigt puis poursuivit sa ' visite ' « C'est sale, mauvais point pour toi. » Jam' porta un instant ses pupilles sur celles de son interlocuteur avant de prendre place au bord du lit, tâtant un instant le matelas. « Pas très moelleux tout ça. » Elle fit une petite moue boudeuse avant de positionner ses mains sur la couverture, soit, derrière elle. Croisant ses jambes dénudées, elle lança un regard plus ou moins interloqué en direction de son partenaire avant de renchérir. « C'est quoi cet endroit glauque Fursh ? Je savais pas que les maisons closes avaient rouvertes. Tu m'prends pour une prostituée maintenant ? »

Fursh n'en revenait pas de l'arrogance de Jamie. Il avait envie de la prendre par la peau du cou et de la jeter hors de la chambre. Il avait croisé les bras et la fixait intensément d'un regard noir. Elle méritait des gifles à faire sa princesse, Fursh avait presque voulu lui faire plaisir en l'emmenant dans un endroit à l'écart et elle faisait des manières. Bon ok, ça faisait un peu maison close, bon ok, les préservatifs bien en évidence sur la table de nuit laissait le doute quant au taux de classitude de cet endroit mais bon l'intention était bonne et il avait crut l'impressionner un tout petit peu en l'emmenant dans les coulisses du Monet Lounge mais apparemment ce n'était jamais assez pour Jamie Sanders. "C'est sale, mauvais point pour toi." Furshmoore haussa les sourcils & répliqua du tac au tac :

- Tu nous les brise, Valérie Damidot.

Fursh la regarda s'asseoir sur le lit. En plus de ça, elle l'allumait violemment, Fursh recommençait à avoir très envie d'elle et la vue de ses jambes dénudées venait de lui vouloir une montée d'hormone. Jamie allait prendre très cher. Puis ce fut au tour du matelas de se faire inspecter, Lenny leva les yeux aux ciels et s'approcha du lit, il se demandait déjà si il allait garder son bonnet ou non pendant qu'il lui ferait l'amour. La réponse était oui, même si elle allait râler comme d'habitude. De toute manière elle râlait toujours, peu importe ce qu'il se passait. Mais cette fois, il en avait marre, il allait la faire taire qu'elle le veuille ou non. Elle lui demanda, tandis qu'il s'approchait dangereusement d'elle, si il la prenait pour une prostituée. Lenny éclata de rire et se mit sur elle pour l'allonger sur le lit.

- Mais bien sûr que non Sanders, pourquoi payer quand on peut profiter des échantillons gratuits ? Arrête de vexer pour un rien et fais ta wonderwoman ce soir. J'espère que ta lingerie est à la hauteur cette fois-ci parce que la dernière fois le string qui se déchire tout seul en un coup de dents c'était plutot moyen.

Il ne lui laissa même pas le temps de répondre, du moins pas immédiatement, il posa ses lèvres sur les siennes, colla son corps contre le sien et passa sa main sous sa robe à la recherche de son string qu'il fait glisser, délicatement, pour une fois tout en la regardant droit dans les yeux.

- Avoue, je t'avais pas habitué à tant de sensualité.

C'est le moins qu'on puisse dire, d'habitude il allait droit au but, laissait même peu de temps aux préliminaires mais c'était surtout parce que d'habitude ils faisaient ça dans des endroits insolites et qu'ils n'avaient pas beaucoup de temps. Ce soir, ils avaient toute la soirée, et Fursh n'avait pas envie de faire les choses à moitié.

« Tu nous les brise, Valérie Damidot. » La brunette se permit de lâcher un soupir avant de prendre place sur le lit. Aguicheuse et arrogante, voilà deux adjectifs qui collaient parfaitement à sa personnalité. Bien entendu, deux sur un certains nombre, ce n'était pas énorme mais Fursh aimait beaucoup son arrogance. C'est peut-être ça qui l'avait amadoué dans le fond, l'arrogance de Jamie était légendaire, de même que son don pour collectionner les garçons. Les beaux en général. Elle n'allait pas prendre le dernier plouc du campus non plus, fallait pas déconner. En fait, Lenny avait tout de suite attiré son regard : leur rencontre s'était déroulée au sein d'une énième fête étudiante et il est clair que lorsqu'un gars bien foutu et torse nu - qui plus est - passe sous son nez, elle n'allait pas le laisser s'échapper sans y avoir gouté. Au final, ils étaient devenus des amants d'une nuit, cherchant à prendre leur pied ensemble. That's all, elle n'avait rien à ajouter de plus à leur relation. Tout ne se portait que sur le sexe et elle ne s'en plaignait absolument pas. « Hey, un peu de tenue. On ne m'insulte pas. » Rétractant l'une de ses jambes, la brunette fit balancer l'autre dans le vide, incitant le jeune homme à poser son regard sur son fruit défendu qu'il connaissait tant. Il posa son regard sur elle ou plutôt, son corps ; si elle avait su, elle lui aurait apporté un bavoir histoire qu'il ne salisse pas la chambre déjà bien enlaidit. Il fallait croire qu'il n'avait pas honte de l'envoyer dans un trou pareil, une chambre miteuse au beau milieu d'une boite de nuit dont elle n'y remettrait certainement pas les pieds. C'était dégueulasse de savoir que des gens étaient déjà passés ici juste avant eux. Pourtant, l'envie de tenter une nouvelle expérience ne déplaisait en rien à la jeune femme ; de toute façon, elle ne pouvait refuser une nouvelle partie de jambes en l'air et surtout pas auprès de Fursh. Ce mec ne blablatait pas et préférait agir : c'était un bon coup, à recommander pour les femmes ~~en chaleur~~. « Mais bien sûr que non Sanders, pourquoi payer quand on peut profiter des échantillons gratuits ? Arrête de vexer pour un rien et fais ta wonderwoman ce soir. J'espère que ta lingerie est à la hauteur cette fois-ci parce que la dernière fois le string qui se déchire tout seul en un coup de dents c'était plutôt moyen. » Quel con. A peine eut-elle le temps de souffler qu'elle était déjà à sa merci ; ses lèvres vinrent s'écrasèrent contre les siennes, une odeur âpre dégageait de sa bouche - à son avis, il avait bouffé de l'ail avant d'arriver - et sa main se fit plus baladeuse que jamais sur son corps. Il ôta rapidement le string de la brunette, le laissant glisser le long de ses jambes parfaitement épilées - en matière d'hygiène, elle était irréprochable, de même que pour la protection - « Tu fais chier Fursh. C'est pas moi qui porte des caleçons de grand-mère avec des motifs cœur dessus. » soupira-t-elle entre deux baisers. Puis, stoppant tout acte, la brunette empoigné le col de chemise du brunet et l'attira à ses côtés. Désormais plaqué contre le lit, la jeune femme se mit à le chevaucher, plaçant ses mains contre son torse - songeant à détacher prochainement tous les boutons de sa chemise - tandis que son intimité se plaqua contre son bas-ventre. Mais, avant de poursuivre, un petit détail la chiffonna. « Et puis enlève moi ce bonnet ridicule, je ne couche pas avec un ours. » Sauf qu'elle passa de suite à l'action et ôta son bonnet pour le lancer aux pieds du lit. Là, il était déjà plus appétissant. Une fois cela fait, la jeune femme s'appliqua à détacher un à un les boutons de sa chemise, adoptant tout de même, une certaine lenteur afin de faire durer le plaisir ...

Oui il avait mangé une putain de pizza tartiflette avant d'aller la voir & si elle n'était pas contente il finirait par lui souffler dans la bouche et elle comprendrait sa douleur. Lenny remonta sa main jusqu'au dit fruit défendu et commença à l'effleurer. Elle était parfaitement épilée, la peau était toute douce & c'était définitivement appréciable. Ce n'était pas dans ses habitudes d'habitude il y allait franco, il aimait bien les préliminaires avec Jamie, sa respiration s'accélérait, elle plantait ses ongles dans son dos et le fusillait du regard comme si elle lui en voulait de lui faire du bien. Lenny adorait ça, ça le faisait sourire, ça l'excitait encore plus et ça la rendait tellement belle. Oui. Putain. Parfois il la trouvait parfaite, et ça le faisait chier. Parfois quand il lui faisait l'amour, il ressentait des choses qu'il ne ressentait pas avec d'autres. Il y avait une alchimie, une sorte de truc en plus que Lenny s'efforcait d'ignorer parce qu'on était pas censé faire de la psychologie lorsqu'il s'agissait d'un plan cul, mais il devait se rendre à l'évidence : Jamie était fascinante. Elle avait quelque chose que les autres filles n'avaient pas mais ça, Fursh ne lui dirait jamais. Ca sonnerait bizarre, ça serait déplacé, ce n'était pas dans le contrat en quelque sorte il fallait que les choses restent telles qu'elles étaient.

Lorsqu'elle lui fit une remarque sur ses caleçons, Fursh glissa sa bouche jusqu'au cou de la jeune étudiante et le mordit vioelemment en se forçant à ne pas sourire en entendant le cri de douleur de Jamie puis ce fut lui qui se trouva en position de faiblesse. La jeune femme venait de la retourner pour se mettre sur lui. Elle voulait récupérer les commandes ? Pas de soucis. Puis elle lui arracha son bonnet de la tête, il se releva brusquement et tenta de le récupérer en vain.

- Putain Sanders tu fais chier, d'habitude ça te dérange pas !

Leur première fois d'ailleurs, Fursh avait gardé son bonnet. Il s'en souvenait comme si c'était hier, c'était à une fête, Lenny lui était passé devant torse-nu, seulement vêtu d'un jean & d'un de ses nombreux bonnets. Il était un peu éméché mais pas autant qu'elle, sans trop savoir comment ils s'étaient retrouvés enfermés dans une chambre et avaient fait l'amour comme des dingues, ça avait été explosif, ça l'avait carrément fatigué et Dieu sait pourtant que Fursh est difficile à satisfaire. Puis après ils avaient remis ça le lendemain matin dans la salle de bain. Ca avait été un peu moins bien et c'était de sa faute pour une rare fois. Il était vraiment démonté. Enfin bref, c'était le passé, ce soir était le présent et ça allait être divinement bon. Surtout si Jamie continuait à le regarder comme ça. Il passa alors ses mains sous sa robe, la remonta, la déchira presque un peu pour pouvoir enfin prendre ses seins en main.

- Ce que t'es lente à décoller ce soir Sanders. Me dis pas que t'as tes règles ou une connerie comme ça au dernier moment parce que je te jure qu'on le fera quand même quitte à repeindre la chambre !

Oui il en était capable. Fursh était capable de beaucoup de choses quand il avait terriblement envie de faire l'amour. Et là c'était le cas, surtout que ça faisait vraiment longtemps qu'il n'avait pas vu Sanders toute nue et qu'il en avait rêvé trois jours auparavent. Oui, cette nana commençait vraiment à lui taper sur le système.

Le jeune homme s'avança pas à pas en sa direction. Sanders ne bougea pas, se contentant de rester immobile face à cet homme qui était quasiment à sa merci. Elle se demandait ce qu'il pourrait bien faire si jamais elle le laissait en plan là, tout de suite. Serait-il capable d'aller la chercher pour la ramener sur le lit ? Hum, c'était bien son genre. Il fallait qu'elle songe à lui faire le coup, rien qu'une fois, pour savoir s'il était vraiment accro à elle. Quoique non ... Il n'y avait aucun doute là-dessus, il était dépendant d'elle, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il n'y avait rien qu'à voir le regard qu'il lui lançait pour comprendre qu'elle lui avait tout de suite plu. C'était réciproque : même si lors de leur première rencontre, c'est essentiellement son corps qui avait plu à la jeune femme et vise-versa. Fursh venait donc de s'allonger à ses côtés, ne manquant pas de passer de suite en action - apparemment, monsieur était pressé pourtant, devrait-elle lui préciser qu'ils avaient toute la nuit pour conclure et non qu'une simple petite heure ? -

Finalement, la réplique de la jeune femme concernant son caleçon fit son petit effet puisqu'elle réussit à lui clouer le bec - au moins pour quelques instants cela dit - Le brunet s'entreprit par la suite à lui mordiller délicatement le cou avant de lui déposer un suçon. Jamie retint un cri de douleur tandis qu'elle poussa brièvement le jeune homme afin qu'elle puisse se positionner sur lui. Portant sa main sur son propre coup, elle grimaça. « Tu m'as fait un suçon ? T'es vraiment trop ... con. » soupira-t-elle, lassée, tandis que ses mains vinrent à enlever le bonnet du jeune homme. Bien entendu, ce dernier se mit à râler. « Putain Sanders tu fais chier, d'habitude ça te dérange pas ! » Levant les yeux au ciel, la jeune femme se mit à pouffer de rire avant d'envoyer balader ledit bonnet au sol. S'il croyait qu'ils allaient coucher ensemble avec ' ça ' sur sa tête, il se mettait les deux doigts dans l'oeil. Bien sûr que le souvenir de leur première nuit ensemble rejaillit et d'après ce dernier, Lenny avait désiré - dans l'absolu - garder son bonnet. Ridicule. Ils l'avaient fait une fois avec, ils n'allaient pas réitérer l'expérience. Dans tous les cas, Sanders s'y opposait formellement. « Ouais, la dernière fois j'avais été assez idiote de te laisser avec cette horreur sur la tête mais ça ne se reproduira pas. Pas ce soir en tout cas. » Ses mains vinrent finalement à ôter le dernier bouton de sa chemise, froissant quelque peu le tissu avant de lui enlever définitivement. Torse nu, la brunette ne cessa de détailler les moindres parcelles de ce corps si désirable. Bon sang, il avait de ses pectoraux, à en faire baver plus d'une femme. Mais Fursh s'appliqua dès lors à retrousser la robe de la Iôta, tentant en vain d'avoir un plein accès à sa poitrine - elle n'avait pas mis de soutien-gorge, dommage - qu'il commençait déjà à palper. La brunette sentit une vague de chaleur l'envahir à tel point que ses membres ne cessèrent de bouger, comme stupéfiés. « Ce que t'es lente à décoller ce soir Sanders. Me dis pas que t'as tes règles ou une connerie comme ça au dernier moment parce que je te jure qu'on le fera quand même quitte à repeindre la chambre ! » Sanders se courba un instant au-dessus du corps du brunet avant que sa main ne s'abatte sur son visage. Une gifle, c'était tout ce qu'il pouvait récolter et encore, elle était sûre qu'il n'avait rien ressentit. Dommage. « Je t'ai déjà dit de ne pas m'emmerder. Pas ce soir Fursh. Contente toi juste de prendre ton pied, compris ? » Sa voix sifflota un bref instant avant que ses lèvres ne reprennent possession des siennes, mêlant un tout nouveau baiser remplit de fougue et probablement d'envie. Sa main longea les courbes quasi-parfaites de son torse pour venir à détacher méticuleusement la ceinture de son jean et s'attaquer, finalement, à son pantalon. Les préliminaires ne tarderont pas à venir.

La brunette n'avait sûrement pas intérêt à le planter dans cette chambre, cela lui vaudrait la réputation de sa vie. Fursh ne plaisantait pas avec ce genre de choses et il n'hésiterait pas une seconde à faire de la vie de Jamie un enfer si jamais elle s'amusait à le contrarier à ce point. Mais, cependant, il n'avait pas envie qu'elle pense qu'elle était son oxygène ou qu'il était en manque d'elle à chaque fois qu'elle faisait la difficile. Mais apparemment vu sa mine très fière, elle le pensait déjà. Cela énerva Fush qui reserra ses mains sur les seins de la jeune femme puis l'approcha de lui. Il l'embrassa à nouveau, mordillant sa lèvre inférieure et la cambrant d'une autre main en posant sa main sur son dos. Lorsque Jamie hurla qu'il était trop con de lui avoir fait un suçon, il lui adressa un grand sourire. Il s'imaginait naïvement que cela l'empêcherait de conclure avec ses prochaines conquêtes, peut-être que ces mecs allaient remarquer ce suçon et finirait par conclure que cette nana était maqué. Fursh eut encore plus envie de rire mais cette fois-ci il resta concentré, il n'avait pas envie de gâcher ce merveilleux moment. Merveilleux dans le sens où Jamie sentait vraiment super bon, il devinait qu'elle avait prit une douche avant de venir, car l'arrière de ses cheveux étaient humides. "Ouais, la dernière fois j'avais été assez idiote de te laisser avec cette horreur sur la tête mais ça ne se reproduira pas. Pas ce soir en tout cas."

Fursh ne comprenait pas ce que la terre entière avait contre ses bonnets, il les adorait, il les avait en un million de coloris, il trouvait que ça donnait du style à sa tenue et surtout ça lui tenait chaud. Bon le seul inconvénient était que ça lui graissait les cheveux mais ça, on s'en foutait ce n'était pas le sujet de ce soir. Il eut un sourire fier lorsqu'il sentit le regard de la jeune femme sur son torse, il ne put pas s'empêcher de contracter tout ses muscles, en bon petit kéké.

- Me contenter de prendre mon pieds ? Oh, viens après on va chez moi, on prend une douche, on fait dodo et on recommence ! J'ai du Coca dans mon mini-frigo.

Hors-sujet, ta gueule Fursh. Ce dernier plaqua ses mains sur les fesses de Jamie et recommença à l'embrasser de plus en plus passionément. Le désir commençait à réellement monter et Jamie le sentait peut-être à travers son jean. Le jeune homme frémit de plaisir en sentant les mains de Jamie balader ses mains sur son corps, il tira la robe de la demoiselle afin qu'il puisse caresser son dos. Il avait terriblement envie de la bouffer mais il se contrôlait pour ne pas lui déchirer sa robe. Roh, il était trop gentil ce soir-là.

- Sanders, tu vas prendre trop cher.

En effet, la brunette s'était octroyée une bonne douche avant son arrivée ici. Et autant vous dire qu'elle n'avait pas lésiné sur le gel douche : si les autres Iotas apprenaient qu'elle avait vidé la moitié du flacon senteur fraise framboise, autant dire qu'elle passerait un sacré mauvais quart d'heure. Ce n'était pas de sa faute si tous les gels douches commercialisés donnaient l'impression d'être comestibles. Au final, elle s'était ramenée au Money Lounge, les cheveux légèrement humides et, en posant l'une de ses mains contre sa nuque, Fursh l'avait très bien remarqué. Son souffle se fit plus soutenu à mesure que le brunet appliquait ses mains sur sa poitrine. Évidemment, il ne pu s'empêcher d'attarder ses lèvres contre son cou, y déposant un baiser des plus fougueux mais également des plus collants. Sanders grogna avant de repousser son partenaire, plaquant une main contre la rougeur qu'il venait à l'instant de lui faire. Un grand malade. Cela faisait des lustres qu'on ne lui avait pas fait de suçon et voilà que Fursh s'y mettait. En plus de ça, elle était dans sa période ' repérage ' et lui, tout ce qu'il trouvait à faire, était de marquer son territoire. Rien que pour ça, elle aurait dû stopper tous contacts avec lui. Quoiqu'il aurait bien mérité une gifle mais la tentation qu'il la possède était bien trop prenante. Accro au sexe ? Non, juste en manque. C'est ce qu'elle dira à tous ceux qui désirent la caser dans la catégorie des nymphomanes.

Et puis il y avait cette histoire de bonnet qui horripilait la brunette. Quelle idée de porter un bonnet lorsqu'on prend son pied avec une fille ? Franchement ! Surtout qu'avec Sanders, mieux vaut lui obéir aux doigts et à l'oeil sous peine de la voir filer aussi vite qu'elle y est entrée. Cela serait dommage que Fursh n'en vienne à se retrouver seul dans cette 'magnifique' pièce. « Me contenter de prendre mon pied ? Oh, viens après on va chez moi, on prend une douche, on fait dodo et on recommence ! J'ai du Coca dans mon mini-frigo. » Sanders stoppa ses baisers le long des pectoraux du brunet, redressant finalement la tête, chevelure calée derrière l'une de ses épaules. « Fursh, je couche une fois dans la soirée avec toi, pas deux. Sans compter que .. j'suis au régime, pas de coca. » Elle soupira puis ne perdit pas un seul instant et déboutonna le jean de Lenny. « Et doucement avec ma robe, je l'ai payée chère. » protesta-t-elle avec taquin. Ses doigts vinrent à titiller les bordures de son boxer, tirant quelque peu sur l'élastique mais n'effectuant aucune action ... pour l'instant. « Sanders, tu vas prendre trop cher. » Nouveau sourcil arqué en direction du brunet. Prendre cher ? Beh voyons. S'il continuait, c'est lui qui allait prendre cher et se retrouver en solitaire dans cette piaule. « Tu n'oserais pas ... » Sa voix se fit plus aguicheuse tandis que ses doigts glissèrent lentement - trop peut-être - sous son boxer, histoire de 'tâter la marchandise'. « .. Je suis une fille extrêmement sage tu sais. » Ses lèvres survolèrent son torse pour venir se plaquer contre son front, descendant jusqu'à son joli petit nez pour enfin, s'écraser une énième fois contre ses lèvres. Quand à sa main, dissimulée soigneusement dans le sous-vêtement du jeune homme, disons qu'elle tentait une fois de plus d'exciter le ~~mini-Fursh~~ et autant vous dire que sa méthode portait ses fruits.

La température commençait à grimper, et Lenny en ressentait les effets sur la jeune brune. Elle se faisait plus féline, bougeait sensuellement son corps contre le sien, mettant ses sens en émoi. La respiration de Lenny commençait à se faire plus profonde, plus intense mais aussi entrecoupée par l'excitation du moment. Et lorsque Sanders glissa ses mains dans son jean, alors là il n'eut plus du tout envie de parler. Il oublia les dialogues sans intérêt, sans aucune profondeur, il avait envie de passer aux choses sérieuses. Il eut quelques flashs de leur première fois, mais c'était une bonne chose oh ça oui, les sensations qu'il avait pu éprouver lorsqu'il était en elle revinrent par vague. Le jeune homme aggripa Jamie par les fesses et la fit remonter au dessus de lui pour l'embrasser doucement puis de plus en plus intensément, il chopa sa lèvre inférieur, la mordilla légérement puis continua de l'embrasser avec un peu plus de passion cette fois-ci. Il sentit Jamie plaqué son corps contre le sien et c'est le moment qu'il décida de choisir pour retourner la jeune femme afin de lui retirer sa robe et ses sous-vêtements, elle était enfin nue devant lui. Il se releva légérement pour tirer la couette à eux, la chambre n'était pas particulièrement bien chauffé et Lenny n'avait pas envie que la jeune femme attrape froid.

Bam. C'était bizarre ça comme intention. D'habitude il s'en tapait. Bref. Il glissa alors sa main sur les courbes de la jeune femme, se tenant au dessus d'elle la regardant droit dans les yeux,il voulait la voir partir lorsqu'il glisserait ses doigts en elle et c'est exactement ce qu'il se passa. La jeune femme s'aggripa à son dos, enfonçant ses ongles dans sa peau ce qui eut le don de faire décoller Lenny. Celui-ci se sépara de la jeune femme quelques instants le temps de prendre ses précautions, il n'avait aucune envie de mettre enceinte la Sanders, il n'avait pas de fric à dépenser dans une pension alimentaire et il était certain que Sanders n'apprécierait pas forcément d'avoir un polichinnel dans le tiroir.

Puis pris d'un élan d'excitation, Lenny plaqua Jamie contre le lit & vint enfin en elle. C'était parfait. IL adorait cette sensation de chaleur qui l'envahissait, et il semblait que c'était aussi le cas de Sanders. Il se colla à elle, il n'avait pas spécialement envie de la flinguer au final, il avait envie de commencer les choses doucement pour profiter de chaque sensation, même si il comblait aussi un gros besoin qu'il ressentait depuis quelques jours maintenant. Puis les choses, les mouvements s'accélèrèrent, les gestes se firent plus brusques, le lit commença à taper contre le mur et la respiration de Fursh était saccadée. Il allait être terrassé de fatigue après ça, il le sentait venir mais il s'en foutait il avait juste envie de profiter de ce moment très agréable en très bonne compagnie.

Les mains de la brunette, autrefois calées contre le torse de Lenny, s'emparèrent soudainement de son visage. Agrippant fermement sa mâchoire, ses lèvres papillonnèrent une fois de plus en sa direction et lui rendit un baiser des plus sensuels nonobstant une pointe de fougue. Sa respiration devint plus saccadée lorsque les doigts du jeune homme se crispèrent au niveau de son fessier. La température monta d'un cran et la belle brune crût défaillir. Fursh avait de l'expérience en ce qui concernait le sexe : mais elle n'irait jamais dire qu'il était meilleur qu'elle dans ce domaine là. L'égo surdimensionné de Sanders en prendrait un sérieux coup vous comprenez. Pourtant, le peu de dialogues s'estompa subitement, faisant enfin place aux actes. Le lit était branlant, les draps quelques peu poussiéreux et humides, laissant planer le doute sur le dernier ' couple ' qui les avait précédé. Si ça n'avait tenu qu'à Jamie, elle se serait déjà enfuit de cet endroit bien avant mais Fursh en avait décidé autrement et, coincée entre ses puissants bras, elle ne pouvait rien répliquer.

Allongés cote-à-cote, la situation ne tarda pas à évoluer : plaçant alors le brunet au-dessus de la jeune femme. Désormais en tenue d'Eve, Jamie s'appliquait à plaquer ses mains contre la peau brûlante de son partenaire, caressant ses muscles pour venir se frayer un chemin jusqu'à sa colonne vertébrale. Appliquant sa poitrine contre son torse, elle ne put s'empêcher de laissé échapper un râle de plaisir lorsqu'il se décida enfin à agir. Certes, elle n'aurait pas imaginé qu'il débute leur nuit - aussi torride soit-elle - de cette manière-là mais un peu d'originalité ne faisait pas de mal. Sitôt ses doigts en elle, la brunette fut parcourue d'un frisson : sa chevelure brune ondulait quelque peu le long ses frêles épaules, ses lèvres parvinrent à s'entrouvrir tandis que ses paupières se refermèrent, appréciant ce premier contact purement physique. Ses propres doigts vinrent s'enfoncer dans l'épine dorsale de Lenny alors que ce dernier poursuivit durant quelques instants des mouvements concis mais réguliers. Son souffle résonna en solitaire dans la chambre confinée puis (...) le brunet stoppa ses gestes, se retirant du corps fébrile de la brunette afin de s'accaparer d'un préservatif. Tremblante, la jeune Iota resserra ses cuisses et se permit de jeter un regard discret en direction de son acolyte, très prévoyant. Elle était ravie de voir qu'il comptait prendre ses précautions. De toute évidence, elle ne l'aurait pas permis de se faufiler à sa guise en elle sans moyen de contraception. Mais pour une fois, Sanders ne lui avait lancé aucune remarque. Fursh avait décidé de prendre les choses en mains et venait de lui prouver qu'il avait la tête sur les épaules - soit, responsable et bien conscient de ses propres actes -

« Fursh ... » Nouveau soupir, nouvelle jubilation. Elle ne put s'empêcher de murmurer son prénom, témoignant d'une certaine excitation qui émanait en elle. Ses cuisses s'étaient de nouveau écartées et avaient permis d'élargir un passage que le brunet connaissait bien. Lenny avait pris les commandes et Sanders se laissait tranquillement guider. Quoique ' tranquillement ' ne correspondait pas au terme exact puisque les vas-et-viens du jeune homme se firent plus soutenus voir, rapides. Le lit à baldaquin grinça de plus belle, claquant les barreaux contre le mur. Jamie était convaincue que toute la boîte de nuit allait être au courant de leur vacarme s'ils poursuivaient sur cette lancée. Qu'importe. La Iota prenait plaisir à combler son manque de sexe auprès de Fursh - elle le pensait mais ne lui avouerait probablement jamais - et chaque coup porté était représentatif d'une nouvelle décharge électrique infligée à son corps. Sa silhouette ondula tant et plus contre celle du brunet, calant finalement son souffle au sien, murmurant à l'unisson des râles de plaisir qui ne faisaient qu'empirer avec l'engouement dont faisait preuve Lenny. Jamie agrippait ses cheveux bruns, forçant sa tête à se rétracter. Ses lèvres se dirigèrent vers son cou qu'elle se permit de mordiller un bref instant. Entre temps, Lenny ne ralentit nullement, maintenant un rythme soutenu qu'elle chérissait alors que les lèvres humides de la brunette vinrent à séjourner une énième fois contre celles de son partenaire, lui faisant ravaler tout éventuel gémissement.

« Fais pas chier, ce soir c'est moi qui te fait transpirer. ▬ Jamie.

« Fais pas chier, ce soir c'est moi qui te fait transpirer. ▬ Jamie.

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